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Personnes
Transcription
00:00Vous croyez qu'un accord est encore possible avec ce gouvernement-là et avec cette assemblée-là ?
00:04Moi je crois que tout parti politique qui aujourd'hui aspire à gouverner notre pays
00:09ne peut pas refuser de réduire la dette.
00:13Je vous ai laissé pendant 10 jours et regardez-moi l'état de l'actualité politique.
00:18Bon retour à toutes et tous, j'espère que vous avez passé un très bel été mes pépites.
00:22On avait justement fait un point sur les propositions pour le budget 2026 de François Bayrou.
00:28Pour ceux qui veulent les détails, vous pouvez aller re-regarder les vidéos sur le sujet.
00:31On y évoquait la suppression des jours fériés, le déremboursement de certains médicaments concernant des maladies chroniques, etc.
00:38Ensuite, on s'est fait un débrief de François Bayrou, youtubeur, qui nous a valu un 19,45 sur M6.
00:44Je rappelle que pendant tout l'été, François Bayrou a posté des vidéos sur sa chaîne YouTube FB Direct
00:49sur laquelle il expliquait ses projets de budget pour les Français en 2026.
00:54Et on se retrouve désormais avec un François Bayrou qui nous a annoncé qu'il allait demander le vote de confiance du Parlement.
01:02Attention, c'est le retour de la pédagogie.
01:04Mais dis-moi, Jamy, c'est quoi un vote de confiance ?
01:06Alors, un vote de confiance, mon cher Fred ?
01:08Non, j'arrête, je vais le faire un peu sérieusement.
01:11Le vote de confiance, on l'avait évoqué à l'époque où Elisabeth Borne était première ministre
01:14puisque elle n'avait pas souhaité se soumettre au vote de confiance.
01:17Le vote de confiance, il porte bien son nom puisque simplement,
01:20le Premier ministre demande le vote de la confiance du Parlement.
01:24et en fonction de la décision du Parlement, garde sa place ou non.
01:28En gros, si l'Assemblée nationale vote pour la confiance de François Bayrou,
01:31il va pouvoir continuer gentiment à présenter son projet de loi de finances.
01:34Si le Parlement vote contre la confiance de François Bayrou,
01:37eh bien François Bayrou s'en va avec son projet de loi de finances sous le bras.
01:41Ce vote de confiance, il va avoir lieu le 8 septembre à l'Assemblée nationale.
01:44Et vu comme c'est engagé, puisque LFI, l'ERN, les écologistes et le PS plus récemment,
01:50ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne voteraient pas la confiance de François Bayrou.
01:54Par conséquent, si on fait le calcul au niveau de la majorité, ça va être compliqué pour François.
01:58Et je pense que le 8 septembre, on pourra dire « Bye, roux ».
02:02Très gros niveau de vannes cette année.
02:04En même temps, elles seront toujours meilleures que le niveau du mercato des médias de cette année.
02:08Alors, effectivement, il y en a qui vont dire « Oui, c'est salutaire de la part de François Bayrou
02:11puisqu'il décide enfin de se soumettre au vote de l'Assemblée et donc de la jouer démocratique. »
02:15Chose qu'on avait un petit peu oubliée depuis quelques temps avec Emmanuel Macron.
02:19Oui, mais c'est aussi super stratégique.
02:21Premièrement, il y a une motion de censure qui était prévue sur ce budget 2026.
02:25Au vu du fait que la plupart des partis disent qu'ils sont d'accord pour réduire la dette
02:29mais qu'ils ne sont absolument pas d'accord sur les méthodes employées par le gouvernement,
02:32je suis quasiment certaine que cette motion de censure serait passée
02:35et donc on en revient exactement au même point si François Bayrou n'a pas le vote de confiance.
02:39C'est-à-dire, lui et son gouvernement sautent.
02:41Deuxièmement, je vous rappelle qu'il y a quand même des appels au blocage du pays au mois de septembre
02:45dont celui du 10 septembre qui prend de plus en plus d'ampleur.
02:48C'est pas peu dire puisque, par exemple, sur l'événement « Bloquons tout »,
02:51donc le 10 septembre, il y a eu plus de 840 000 tweets sur le sujet.
02:55En plus, Jean-Luc Mélenchon s'est emparé du sujet
02:57en disant qu'il se joignait à cette grève générale.
02:59Je rappelle que c'est un mouvement qui n'a pas d'étiquette,
03:02qui réunit des gens de tous bords,
03:03dont beaucoup ont des opinions politiques différentes,
03:06mais des gens qui ont décidé de se rejoindre sur un élément,
03:09le fait qu'on ne puisse pas continuer comme ça.
03:10Donc, autant vous dire qu'au gouvernement,
03:12t'as commencé à flipper un peu.
03:141. Dans la stratégie, Bayrou s'est dit « Bah, quitte à tomber, je préfère partir la tête haute. »
03:182. L'attention des médias pendant cette période-là,
03:20elle va pas être captée sur les mouvements sociaux,
03:22mais plutôt sur ce qui va se passer au Parlement.
03:243. On commence à connaître notre gouvernement.
03:26Le meilleur moyen de taper sur les autres partis,
03:29de dire qu'ils sont responsables du blocage du pays
03:31et qu'ils ne font pas de compromis,
03:33c'est souvent en créant une situation dans laquelle ils vont tomber
03:36ou dans laquelle ils sont absolument pas en position de force.
03:39C'est exactement ce qui s'est passé,
03:40et dans une interview qu'a donnée Macron hier,
03:42il nous a quand même dit qu'il voulait trouver des compromis.
03:45C'est donc le retour du compromis qui n'en est pas.
03:47Salutaire peut-être, stratégique surtout.
03:49Et puis pour ceux qui suivent les vidéos, vous le savez,
03:51moi je vous avais dit l'année dernière que je sentais une dissolution à la rentrée.
03:54Est-ce qu'on y va ou pas ? On en reparlera un petit peu plus tard dans la vidéo.
03:58J'ai pas entendu les partis dire qu'ils ne voulaient pas la réduire.
04:00Ils disent qu'on veut pas la réduire de cette manière-là.
04:03Exactement.
04:03Mais la question aujourd'hui qui se pose, c'est pas la manière, c'est l'objectif.
04:07Pas la manière !
04:08Quand ça monte dans les aigus comme ça, en général ça sonne très faux.
04:11Et puis je vais arrêter, il y a le bras une pivée de deux secondes.
04:14Ça fait dix ans qu'on a un gouvernement qui n'a ni vision, ni objectif.
04:18Et on en arrive même à se demander si vos objectifs, c'est pas ceux dans lesquels on se retrouve.
04:22La dette, d'accord, la méthode, elle est mauvaise.
04:25Et ensuite pour terminer, vous en êtes quand même vachement responsable.
04:29Puis là c'est pas moi qui parle, il suffit de regarder les chiffres depuis que vous êtes arrivés au pouvoir.
04:32Oui désolé, c'est factuel, vous pouvez nous parler de la dette qui est aussi factuelle,
04:35mais parlons des causes de la dette.
04:37Et des gens qui la gèrent depuis dix ans aussi.
04:39Vous êtes sur un bateau, la question qui se pose, c'est pas de dire quelle voile on met, comment on board les voiles.
04:45Oui, bah faudrait peut-être se poser une question sur la façon de naviguer et les voiles,
04:49parce qu'apparemment ça fait un moment que le bateau il dérive là, hein.
04:51Il est perdu très loin dans l'océan, hein, puis apparemment il a pas trop le cap pour rentrer.
04:55En plus, si on veut être un petit peu raccord avec les vacances de notre président,
04:58il faudrait faire des comparaisons avec des jet-ski ou des surf électriques.
05:01C'est de dire quel cap on prend.
05:03Le cap il s'appelle Espérance.
05:04Enfin, vous êtes là à nous raconter que toute la situation est d'une gravité sans nom,
05:08alors que ça fait des années que vous demandez aux Français de se serrer la ceinture,
05:11et pour rien.
05:12Le budget 2025, déjà, c'était un serrage de ceinture, bonjour, il n'y a pas de résultat.
05:16Et là, vous voulez embarquer les Français dans un budget 2026 comme vous, vous l'imaginez,
05:20alors qu'on sait que ça donnera pas de résultat.
05:22Les méthodes politiques que vous avez ne marchent pas pour les Français.
05:26Elles marchent peut-être pour une catégorie de la population française,
05:29mais elles marchent clairement pas pour tous.
05:30Et honnêtement, je pense qu'elles ne marchent pas pour 95% des Français.
05:34Quand on demande aux gens de se serrer la ceinture, on leur assure des résultats.
05:38S'il n'y a pas de résultat, au bout d'un moment, les gens, ils n'ont plus envie de faire d'efforts.
05:42Nous voulons que nous soyons d'accord sur le cap.
05:44Mais est-ce que vous considérez ?
05:45Le cap, réduction de la dette.
05:46Et après, on discutera.
05:47Allez hop, on repart sur les bonnes vieilles méthodes.
05:50Infériorité numérique, on n'est absolument pas en position de force.
05:52On sait qu'il va y avoir encore un gouvernement qui va sauter,
05:55mais on fera quand même quelques compromis avec vous quand on aura décidé.
05:58Je parlais du coup tout à l'heure de dissolution,
06:00mais honnêtement, là, je vois pas trop comment ils vont sortir du truc.
06:04À part une dissolution qui, en plus, a été réclamée par Édouard Philippe,
06:07bon, je rappelle qu'il s'entend absolument pas avec Emmanuel Macron,
06:09sauf s'ils se sont rabiboches pendant l'été.
06:11Je vois pas trop comment vous allez vous sortir de ça, là.
06:14En fait, on repart dans un mix du schéma des élections législatives qu'on a eu l'année dernière
06:18et un mix du schéma de ce qui s'est passé avec Michel Barnier.
06:21Et vous, le gouvernement, vous restez buté dans votre truc à dire on fera des compromis après
06:25alors que vous voyez bien que votre méthode, elle ne fonctionne pas.
06:27On en accuse certains de bloquer le pays, mais je crois que vous êtes tous responsables du blocage.
06:30Alors, et puis en plus, quand j'entends notre président de la République dire
06:33qu'il prend sa part de responsabilité, mais que tout ça, c'était parce qu'il a protégé les Français,
06:37encore une fois, c'est pas de votre faute.
06:39Oui, bah, je pense que c'est le moment de se remettre en question,
06:41parce que là, on arrive à un tournant politique.
06:42Au moins, vous serez unis, les Français, sur le fait qu'ils n'en peuvent plus de votre façon de gérer le pays.
06:46Ça, c'est beau, ça.
06:47Allez, à plus tard, les pépites.
Commentaires
1
  • Papa Nassimil y a 3 mois
    On s’en fou de la France gaza meurt
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