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  • il y a 2 mois
Jules Torres : «Gabriel Attal sait que s'il y avait une dissolution, le groupe qu'il préside se réduirait comme peau de chagrin. C'est le bloc aujourd'hui le plus affaibli.»

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Transcription
00:00Il veut éviter le même scénario dans ce même studio rouge de la radio de service public,
00:04de dire le 4 juillet 2024, il faut appeler à voter pour la France insoumise,
00:11pour battre le rassin national, et surtout il sait aussi que s'il y avait une dissolution,
00:15son groupe, le groupe qu'il préside, se réduirait comme peau de chagrin,
00:18le groupe ensemble pour la République, parce qu'objectivement c'est le bloc
00:21qui est aujourd'hui le plus affaibli.
00:22Et moi je trouve drôle quand même dans cette séquence que des gens
00:26qui pendant des années nous ont parlé d'arc républicain,
00:28veuillent tout d'un coup que ceux qui ne sont pas dans l'arc républicain
00:32votent pour la confiance de leur gouvernement.
00:34Ça c'est quand même dingue.
00:35Il y a deux ans, on ne pouvait pas voter avec le RN,
00:37parce que c'était la peste brune, parce que c'est les héritiers du fascisme,
00:41donc on ne vote pas avec eux.
00:42Par contre aujourd'hui, on a besoin de votre confiance,
00:44attendez, c'est la responsabilité, venez.
00:46Et ils font la même chose d'ailleurs avec la France insoumise aujourd'hui,
00:48c'est la nouvelle peste brune rouge, c'est les nouveaux antisémites,
00:53donc on ne peut pas voter avec eux les textes.
00:54Excusez-moi, dans ce cas, soyez cohérents,
00:56et ne demandez pas à ce qu'ils votent avec vous la confiance du Premier ministre.
01:00Très juste ce que dit.
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