Vote de confiance : Gérald Darmanin estime qu'«il ne faut pas écarter» l'hypothèse d'une dissolution

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00:00Et après le 8 septembre, alors, que va-t-il se passer ?

00:03Alexis Delafontaine, les oppositions sont déjà au garde-à-vous.

00:06Oui, à commencer par la gauche, persuadé que François Bayrou sera renversé.

00:11Eh bien, il appelle toujours à la manifestation du 10 septembre,

00:14car pour Jean-Luc Mélenchon, son adversaire reste Emmanuel Macron.

00:17Il faut aller à la cause.

00:19Donc, s'il y a un responsable, c'est le président de la République.

00:22Et je ne vous surprends pas en disant cela, puisqu'il y a un an exactement,

00:26nous déposions une motion pour demander sa destitution.

00:30Et je vous informe à cette heure que nous allons recommencer.

00:34Mais l'Elysée écarte clairement une démission du chef de l'État

00:37et la destitution semble irréaliste.

00:40Alors, Marine Le Pen, elle de son côté, demande une nouvelle dissolution,

00:43une idée soutenue par le député RN Thomas Ménager.

00:46Il n'y a pas d'autre solution qu'une dissolution

00:48pour que les Français puissent s'exprimer que nous ayons une majorité nette

00:52et qu'on puisse faire les réformes structurelles

00:53et un redressement des finances publiques.

00:55Nous pouvons obtenir une majorité

00:57et arriver à Matignon persiste l'entourage de Marine Le Pen.

01:01Alors, démission, dissolution ou nouveau Premier ministre,

01:04Emmanuel Macron devra faire un choix

01:05et cette fois-ci, il sera obligé de prendre sa décision très rapidement.