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  • il y a 3 mois

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00:00Tout de suite sur Europe 1, Sébastien Chenu, le député du Nord et vice-président du Rassemblement National,
00:04et l'invité de Sonia Mabrouk sur Europe 1.
00:10Bonjour et bienvenue Sébastien Chenu.
00:12Bonjour madame.
00:12Vous êtes député du Nord, vice-président du Rassemblement National,
00:15c'est votre grande interview ce matin sur CNE au lendemain de l'annonce surprise par François Bayrou
00:20de solliciter un vote de confiance de l'Assemblée le 8 septembre.
00:23Le Premier ministre qui a mis en quelque sorte sa tête sur le bio, tant ses chances de demeurer sont faibles.
00:28Marine Le Pen ayant déjà affirmé que le RN voterait contre cette confiance.
00:32Tout d'abord, Sébastien Chenu, pourquoi ce vote contre est-il devenu, est-il désormais une évidence aux yeux du RN ?
00:38Bien sûr, qui peut avoir confiance en François Bayrou, en réalité ?
00:42Qui peut avoir confiance dans un bilan qui est celui aussi d'Emmanuel Macron,
00:47mais finalement le bilan de 40 années d'une même politique ?
00:51Ce sont les mêmes politiques qui sont menées dans notre pays depuis 40 ans, avec des degrés différents,
00:55mais c'est les mêmes logiques, logique mondialiste, logique européiste, logique de soumission,
01:02et finalement, qui peut encore avoir confiance dans ces politiques-là ?
01:05Donc François Bayrou tente une ultime manœuvre, il rencontrera un ultime échec.
01:11Mais qu'est-ce qui a changé ? Pardon, Nure, parce qu'au RN, le RN se voulait constructif,
01:15le RN se voulait responsable, le RN se voulait raisonnable.
01:18Vous-même, ici, l'été et avant l'été, vous ne cessiez de dire qu'il ne s'agit pas de censurer,
01:22pour le plaisir qu'il fallait discuter avant de censurer ?
01:25Oui, vous avez raison, et c'est parce que nous sommes responsables,
01:28c'est parce que les électeurs, d'ailleurs, du RN...
01:31Mais bien entendu, parce qu'il faut écouter ce qu'a dit François Bayrou.
01:35Moi, j'ai repris ce qu'a dit François Bayrou.
01:37François Bayrou dit d'abord, un mensonge énorme, il dit,
01:40la dette, c'est celle de chacun d'entre nous.
01:42Elle est due à chacun d'entre nous, la dette.
01:46Non, pas du tout.
01:46La dette, elle est due à ceux qui nous gouvernent.
01:49Et ensuite, il dit, je continuerai, nous continuerons un projet budgétaire
01:53avec la même logique et la même cohérence.
01:56Eh bien, il est là le nœud du problème.
01:57C'est que ceux qui nous gouvernent, les Bayroux, les Macron, les Attal, les Bornes,
02:02sont dans la même logique.
02:04Cela, vous le saviez avant hier, avant cette annonce surprise.
02:07Mais nous avons fait des propositions.
02:10Marine Le Pen a écrit fin juillet, pardon, mi-juillet, mi-juillet à François Bayrou
02:17avec des propositions en lui disant,
02:19Monsieur le Premier ministre, nous sommes une opposition responsable et constructive.
02:23Nous considérons qu'il y a des chemins si, par exemple,
02:26vous vous attaquez à la contribution de l'Union européenne.
02:28Celle-ci a baissé.
02:30C'était donc possible.
02:31Cela veut donc dire que ce que nous proposons était possible.
02:34Nous disons, allez plus loin.
02:35Attaquez-vous au tabou de l'immigration.
02:37Attaquez-vous aux dépenses toxiques.
02:39Les dépenses toxiques de l'État.
02:41Même pas une réponse.
02:42Pourtant, il y a une sorte de ligne directe entre Marine Le Pen et François Bayrou.
02:46Vous confirmez que leurs relations sont plutôt cordiales entre les deux ?
02:49Marine Le Pen connaît François Bayrou depuis toujours.
02:51C'est un homme politique qui est dans le paysage depuis 50 ou 60 ans.
02:55Il est comme un meuble dans le paysage.
02:57D'ailleurs, son but était de demeurer.
02:59Ça peut s'appeler l'expérience, sinon.
03:00Oui, enfin là, ça s'appelle une sorte d'immobilisme.
03:03D'ailleurs, Jordan Bardella l'a très bien dit.
03:05C'est une sorte d'immobilisme satisfait.
03:07François Bayrou, c'est l'ibobilisme satisfait.
03:10Il est content.
03:10Il a toujours voulu durer.
03:12Et je vous le dis, c'était une ultime manœuvre pour pouvoir gagner du temps, durer,
03:16qui rencontrera un ultime échec comme l'échec de leur politique.
03:20Il a dit l'inverse hier, qu'il ne voulait pas durer.
03:22Est-ce qu'il sort d'ailleurs, après on va parler de la suite et de la situation politique et budgétaire,
03:26est-ce qu'il sort, François Bayrou, lanceur d'alerte empanaché, mais incompris sur la dette et le budget ?
03:31Est-ce qu'en somme, Sébastien Chenu, c'est un hara qui rit pour sortir par le haut ?
03:35Ou c'est un suicide politique sous forme de courage fuyant ?
03:38Non, mais je crois qu'il ne sort pas avec panache en disant « personne n'a compris »,
03:42« j'ai sonné l'alerte » ou « donner l'alarme ».
03:46Pas du tout.
03:46C'était très longtemps que les Français ont compris.
03:48Les Français ont compris qu'on était dans une crise économique, une crise sociale, une crise budgétaire,
03:54une crise sécuritaire, une crise migratoire, une crise culturelle.
03:58Mais c'est parce que les Français l'ont compris qu'ils ne veulent pas de leurs solutions.
04:01Les Français ont compris que ces politiques, ces logiques-là, elles amenaient à ces crises-là.
04:06Et que donc, par conséquent, les Français disent non à alimenter un puits sans fond de dépenses toxiques de l'État
04:13sans faire aucune réforme.
04:14Car je vous rappelle que dans le projet de budget de François Bayrou, il n'y a zéro réforme.
04:1944 milliards d'économie.
04:20C'est des coups de rabot, c'est serrer la ceinture à ceux qui ont travaillé, à ceux qui travaillent,
04:26à ceux qui voudraient travailler, c'est-à-dire à la France du travail, à la France de l'effort.
04:29On leur demande sans arrêt de se serrer la ceinture.
04:31Rien sur l'immigration et aucune réforme de fond.
04:34Vous n'avez pas hésité hier.
04:35Marine Le Pen n'a pas hésité avant sa réaction sur les réseaux sociaux.
04:38Ah non, pas une seconde.
04:39Je peux vous dire que Marine Le Pen était déterminée parce qu'elle pense à l'intérêt supérieur du pays.
04:44L'intérêt, c'est de faire tomber le gouvernement.
04:46Et maintenant, que va-t-il se passer le 9 septembre ?
04:48Eh bien, c'est exactement ce que dit Marine Le Pen, ce qu'elle réclame.
04:52C'est que si on veut une autre politique pour le pays, il faut une autre majorité.
04:56Enfin, une majorité, car il n'y a pas de majorité.
04:58On est quand même le seul pays où ceux qui ont perdu les élections gouvernent.
05:01Ça, c'est quand même aussi absolument insensé.
05:04Donc, nous disons, retournons vers les zones, c'est désormais possible.
05:07Demandons aux Français le choix de la politique qu'ils veulent mener.
05:10La politique, ce n'est pas simplement des postures, ce n'est pas durer dans le temps comme M. Béroud.
05:15Ce sont des choix de société.
05:17Nous, nos choix, ils sont clairs.
05:18C'est s'attaquer à des dépenses incongrues, c'est s'attaquer à l'immigration,
05:22c'est demander à faire baisser la contribution à l'Union européenne.
05:26Les choix sont clairs.
05:27Eh bien, demandons aux Français ce qu'ils veulent.
05:28Nous, nous croyons que les Français veulent une autre politique.
05:30Donc, la solution pour vous, c'est la dissolution,
05:32même si le Président a promis l'inverse il y a quelques jours.
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