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[#LeCanapéRouge] Stéphane Germain Iloko Boussengui, président du Large rassemblement Arc-en-ciel (LRA)


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00:00:00Musique
00:00:00Mesdames et messieurs, bienvenue dans le canapé rouge de Gabon Media Time.
00:00:21Votre rendez-vous incontournable pour décrypter l'actualité politique, économique et sociale du Gabon.
00:00:26Aujourd'hui, nous recevons Stéphane Germain-Hiloko Boussenghi, ancien candidat à la présidentielle d'avril 2025,
00:00:35président du large rassemblement arc-en-ciel LRA et désormais candidat aux législatives du 27 septembre prochain.
00:00:43Au lendemain de sa sortie médiatique du 23 août dernier, dans laquelle il énonçait la monarchisation du pouvoir
00:00:50et les irrégularités du processus électoral, notre invité revient sur les grands défis démocratiques que connaît le pays
00:00:58à la veille de ce scrutin décisif.
00:01:02M. Stéphane Germain-Hiloko Boussenghi, bonjour.
00:01:06Bonjour.
00:01:06Et merci d'avoir accepté notre invitation à ce canapé rouge spécial législatif.
00:01:12Comme il est de coutume, et vous êtes un habitué d'ailleurs de notre émission,
00:01:17la première question que je vais vous poser est celle de savoir comment vous vous portez
00:01:21en cette période décisive pour l'avenir politique du Gabon.
00:01:24Écoutez, avant que de répondre à votre question, je voudrais très sincèrement vous dire merci.
00:01:33Vous dire merci parce qu'il est souvent difficile de trouver un espace dans un média aussi suivi,
00:01:46un média qui a en tout cas fait son chemin, son bon chemin.
00:01:51Et donc, être là aujourd'hui, c'est profiter de cette plateforme, de ce média pour dire sans détour
00:02:05ce que je pense de ce processus électoral et même de l'activité socio-politique de mon pays
00:02:15depuis les dernières élections présidentielles.
00:02:18Je me porte bien en tout cas.
00:02:19Ok, parfait. Alors nous allons rentrer dans le vif du sujet.
00:02:22Le 23 août dernier, vous avez dénoncé la réaction tardive du président face au déraillement du processus électoral.
00:02:30Vous accusez le ministère de l'Intérieur d'avoir orchestré ce désordre pour garantir une majorité au pouvoir.
00:02:36Pouvez-vous préciser les éléments qui vous amènent à une telle conclusion ?
00:02:39Vous savez que j'ai plus ou moins ironisé, j'ai plus ou moins ironisé l'attitude du président de la République
00:02:50parce que le président de la République sait exactement minute après minute, seconde après seconde,
00:02:57j'allais dire heure après heure, sinon jour après jour, tout ce qui s'est fait au Gabon,
00:03:03de jour comme de nuit. Donc c'est une réaction à la limite qui doit surprendre.
00:03:12C'est lui qui est le président de la République, président du gouvernement.
00:03:16Il a délégué une partie de ses pouvoirs à son ministre de l'Intérieur qui lui rend compte au quotidien.
00:03:21Donc c'est une surprise, à la limite, on peut dire que le président de la République, entre guillemets, fait semblant.
00:03:29Mais il fait semblant parce que son objectif à lui, c'est de vouloir tout contrôler,
00:03:34être le patron de l'exécutif, le patron du législatif et le patron du judiciaire.
00:03:40Mais seulement à force de vouloir tout maîtriser, il est tombé dans son propre piège.
00:03:47Il a été roulé par ses anciens amis.
00:03:53La preuve, c'est que tous aujourd'hui sont candidats en face de lui pour probablement lui régler des comptes.
00:03:58Je ne sais pourquoi.
00:04:00Alors, dans cette même déclaration, vous parlez d'une volonté de monarchiser le pouvoir
00:04:05après 56 années de règne de la famille Bungo.
00:04:09En quoi le régime issu du coup d'État du 30 août 2023 reproduirait-il, selon vous,
00:04:15les travers du système que les militaires disaient vouloir corriger ?
00:04:19Non, mais je parle de la monarchisation du pouvoir depuis longtemps.
00:04:24L'histoire est faite pour être écrite et peut-être aussi pour être vécue
00:04:29si nous avons une longue vie, si nous avons la chance de vivre longtemps.
00:04:36Mais retenez que j'avais déjà dit au président de la transition qu'il était sans parole.
00:04:41Il n'a pas de parole, le président de la transition.
00:04:43Lorsqu'il a pris le pouvoir, le 30 août 2023, il avait promis de restaurer la dignité des Gabonais.
00:04:56J'ai dit qu'il n'a jamais restauré la dignité des Gabonais.
00:04:59La preuve, aller voir derrière l'Assemblée nationale, les Gabonais dorment sous des tentes,
00:05:05sous des cabanes.
00:05:06Aller voir à Ouvendo, les Gabonais dorment sur les gradins du gymnase.
00:05:11Donc, il n'a pas restauré la dignité des Gabonais.
00:05:14Il a dit qu'il allait restaurer, bien sûr, les institutions.
00:05:18Regardez autour de vous, aucune institution n'a été restaurée.
00:05:21La preuve, c'est qu'il est président de la République, président du gouvernement, chef de l'État.
00:05:26Je ne sais même pas pourquoi on l'appelle chef du gouvernement.
00:05:30Parce que c'est encore une fois un manque de parole.
00:05:35La Constitution a prévu un président de la République avec deux vice-présidents.
00:05:41C'est-à-dire un vice-président de la République et un vice-président du gouvernement.
00:05:44Vous ne pouvez pas avoir un vice-président du gouvernement sans un président du gouvernement.
00:05:49Donc, là aussi, c'est quelque chose d'incompréhensible.
00:05:54Alors, donc, il n'y a aucune institution qui a été restaurée.
00:05:57La preuve, aujourd'hui, nous attendons toujours l'Assemblée nationale avec désormais 145 députés.
00:06:04Pourquoi 145 députés ?
00:06:06Qu'est-ce qui a été restauré au niveau du Parlement alors ?
00:06:09Les sièges, il n'y a pas eu de nouveau découpage électoral.
00:06:13Alors que vous savez que cette question est une question qui préoccupe tous les Gabonais.
00:06:18Vous avez, par exemple, le siège de Saint-Martin où il y a 300 électeurs.
00:06:22Et vous avez, on va mettre, par exemple, on va prendre, par exemple, le siège de Bitam.
00:06:28C'est un siège unique qui a plus de 5 000 électeurs.
00:06:32Alors, on a restauré quoi à l'Assemblée nationale ?
00:06:36On a toujours un président qui va être un président ou du PDG ou de l'UDB, ce selon.
00:06:41Donc, je ne vois pas ce qu'on a restauré.
00:06:45La Cour constitutionnelle, c'est toujours son cousin qui sera président de la Cour constitutionnelle.
00:06:52Il y aura 9 conseillers membres.
00:06:56Qu'est-ce qu'on a restauré alors ?
00:06:57Le Conseil économique et social, qu'est-ce qu'on a restauré ?
00:07:00Donc, on n'a pas restauré les institutions.
00:07:02Mais, plus important encore, il a promis d'organiser des élections libres, transparentes et surtout de restituer le pouvoir au civil.
00:07:10Ce n'est pas un civil qui est au pouvoir.
00:07:12Ce n'est pas un ancien civil qui est au pouvoir.
00:07:15C'est un ancien militaire qui est au pouvoir.
00:07:17En plus, il n'est pas ancien militaire.
00:07:19Il a été mis en disponibilité.
00:07:23Ce n'est pas un ancien civil militaire.
00:07:24Donc, il n'a pas remis le pouvoir au civil.
00:07:27Les élections, nous avons accepté.
00:07:29Je vous dis, nous avons accepté.
00:07:31Nous avons accepté que les élections se passent dans ces conditions-là.
00:07:35Avec, justement, un ministère de l'Intérieur qui était jugé parti.
00:07:40Un président qui avait tous les moyens pour faire les allées et venues.
00:07:45Qui a nargué les opposants.
00:07:47Qui n'a pas de parole.
00:07:48Qui a promis, bien sûr, respecter les opposants, les candidats à la dernière réunion.
00:07:55Il n'a pas notre temps.
00:07:56Il reçoit les syndicalistes.
00:07:58Il reçoit les activistes qui sont payés, semble-t-il, j'ai vu, dans la presse.
00:08:06Qui payent les activistes à 4 millions pour nous insulter.
00:08:09Donc, qu'est-ce qu'il a restauré ?
00:08:11Non, il n'a pas de parole, le président.
00:08:13Il n'a pas de parole.
00:08:14Nous allons insister sur le dysfonctionnement observé lors de la publication des listes aux élections.
00:08:21Vous avez dénoncé plusieurs incohérences.
00:08:22Par exemple, pour revenir dans le calendrier électoral, comme la clôture du dépôt des candidatures avant la fin de la révision des listes électorales.
00:08:31Que proposez-vous concrètement pour corriger ces dysfonctionnements et restaurer la crédibilité du processus ?
00:08:37Non, vous savez, il n'y a plus grave que ça.
00:08:40Il n'y a plus grave que ça, effectivement.
00:08:43Vous savez, pour être candidat, il faut être électeur.
00:08:46Si vous fermez le processus de candidature avant la clôture de la révision de la liste électorale, il y a des gens qui peuvent se réveiller, mater, dire « Touf, je peux être candidat ».
00:09:04Mais il ne peut plus être candidat parce que la liste électorale a été fermée.
00:09:07Vous voyez, moi, je suis à Libreville, je suis candidat à Mimongo.
00:09:13J'aurais pu dire « Bon, écoute, à l'année minute, Mimongo, ce n'est pas la peine, je vais être candidat à Akanda ».
00:09:17Mais si aujourd'hui, je ne peux plus être sur la liste électorale d'Akanda, donc je ne serai pas candidat.
00:09:23Ce que nous reprochons au président, au gouvernement aujourd'hui, c'est de ne pas être cohérent.
00:09:29Il n'est pas cohérent.
00:09:31Vous savez, si le gouvernement avait fait un effort pour écouter, parce que nous ne sommes pas des ennemis, nous ne voyons pas les choses de la même façon,
00:09:43et même les opposants, on les appelle opposants par rapport à quoi ?
00:09:46Vous voyez, toutes les personnes qui se sont opposées au président aujourd'hui, elles sont à sept.
00:09:53Et derrière ces sept, normalement, se constitue la nouvelle opposition du Gabon.
00:09:57Alors, vous avez deux qui sont allés au gouvernement, l'un au gouvernement, l'autre au cabinet du président, donc nous restons à cinq.
00:10:05L'opposition doit s'organiser autour des cinq, sauf si on nous dit qu'il y a une autre raison qui a créé une troisième opposition.
00:10:12Alors, aujourd'hui, on parle de l'opposition, mais la loi électorale, nous l'avons combattue.
00:10:18Nous avons dit que le ministère de l'Intérieur ne peut pas être juge et parti.
00:10:22Il faut que le ministère de l'Intérieur garantisse, bien sûr, en contrôlant l'activité qui est menée par la commission électorale.
00:10:31Ce qui n'est pas fait, regardez la situation à Mimongo, j'ai écrit au président, au ministre de l'Intérieur,
00:10:36aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur, aujourd'hui, sait pertinemment que dans la commission électorale départementale de Louboulou,
00:10:43il y a des militants du parti au pouvoir, il y a des militants du parti démocratique gabonais.
00:10:48Comment voulez-vous juger de la crédibilité des élections lorsque vous avez dans le bureau qui organise,
00:10:54dans le comité qui organise les élections, des gens qui ont des candidats dans la même élection ?
00:11:01Ce n'est pas juste. J'ai écrit au président de l'Intérieur, je vais déposer la lettre tout à l'heure,
00:11:06pour lui dire, regardez vous-même, le préfet, le représentant du ministère de l'Intérieur,
00:11:12qui est supposé être le préfet, n'est pas dans la commission départementale électorale.
00:11:16Donc, on enlève les ayants droits pour mettre des courtisans.
00:11:22Ce n'est pas juste.
00:11:23Donc, pour revenir à votre question, il y a trop d'irrégularité.
00:11:29Et le président, s'il est sincère, si après tous ces voyages, après toutes ces réceptions,
00:11:37toutes les réceptions qu'il accorde aux gréviers, aux activistes et bien sûr aux syndicalistes,
00:11:44s'il a quelques moments de lucidité, ben écoutez, donc il s'est rendu compte qu'il a été floué,
00:11:51qu'il a été roulé par ses amis et donc il va se ressaisir.
00:11:54Qu'est-ce que nous demandons au président alors s'il est vraiment sincère avec le peuple gabonais ?
00:12:00Mais c'est simplement de voir les questions de toutes les listes, de toutes les candidatures qui, bien sûr,
00:12:10ont été à juste ou à raison, à tort ou à raison, privées de la possibilité de participer, de candidater,
00:12:20alors que certains ont déposé des dossiers absolument complets.
00:12:24Donc vous voyez, c'est un piège. Le ministre de l'Intérieur a tendu un piège, mais qu'il n'a pas réussi.
00:12:32Qu'est-ce qu'il a dit ? Il a proclamé, il a publié les listes pour la prochaine élection présidentielle
00:12:38et il est resté deux jours, à la limite, dans un flou artistique.
00:12:44Il a demandé que les candidats viennent compléter leur dossier.
00:12:48Et puis, le délai entre compléter les dossiers, qui ne devait pas lui exiger, ce n'est pas lui,
00:12:54c'est la Cour constitutionnelle qui, bien sûr, après la publication des listes,
00:13:00reçoit les réclamations.
00:13:06Et donc, qui a un délai qui dispose d'un délai de deux jours,
00:13:09pour bien sûr permettre aux candidats de compléter leur dossier.
00:13:13Ça s'est fait, ça s'est fait comme ça, ça ne s'est jamais fait au Gabon.
00:13:16Alors, je crois que nous avons encore le temps et nous avons écrit,
00:13:20nous avons attiré l'attention du président et nous avons dit,
00:13:24si vous êtes sincère, M. le Président, si vous avez un peu de parole, M. le Président,
00:13:29alors permettez que le ministre de l'Intérieur reprenne l'examen de tous les dossiers
00:13:37qui auraient pu être retenus si on s'en tient aux déclarations des candidats,
00:13:42des fameux candidats, qu'ils malheureusement repoussent la date des élections
00:13:51parce qu'on a l'impression qu'il y a trop de précipitations.
00:13:54Regardez à Mimongo, moi je parle de Mimongo parce que c'est chez moi,
00:13:59mais il n'y a pas de vice-président,
00:14:00il n'y a pas de vice-président de la commission départementale électorale.
00:14:04Le vice-président de la commission départementale électorale
00:14:08est commissaire de l'UDP, le vice-président de la commission électorale
00:14:14est sur la liste communale de l'UDP à Mimongo.
00:14:23Vous trouvez que le président ne sait pas ça ?
00:14:26C'est lui qui a validé les listes.
00:14:27C'est lui qui a dit que M. Bouyela est commissaire.
00:14:34C'est lui qui a dit que M. Bouyela est membre de la liste de l'UDP.
00:14:39C'est lui qui a validé les listes.
00:14:41Et c'est lui qui vient nous dire que s'il y a des irrégularités,
00:14:48il demande à chacun de prendre ses responsabilités.
00:14:52C'est lui le président de l'UDP.
00:14:55C'est lui qui a investi M. Luc Bouyela.
00:14:58C'est lui.
00:14:59C'est lui le président de la République.
00:15:02C'est lui qui a validé les listes à la fin.
00:15:05C'est lui.
00:15:06Et il demande à qui de prendre ses responsabilités.
00:15:09Donc, on dit simplement au président,
00:15:11c'est le président de la République,
00:15:13c'est le président des Gabonaises et des Gabonais.
00:15:15Il a été élu à 95%.
00:15:17Ce n'est pas pour tromper le peuple.
00:15:19Il a été élu à 95%
00:15:21pour gérer comme un bon père de famille
00:15:23la République gabonaise
00:15:25qui hérite de 56 ans de monarchie.
00:15:29C'est ce que nous demandons au président.
00:15:31Et nous le disons en le regardant droit dans les yeux.
00:15:33M. le président, vous n'avez pas de parole.
00:15:36Vous n'avez pas de parole.
00:15:37Vous vous permettez d'utiliser l'argent de l'État
00:15:39pour financer votre parti politique
00:15:41qui a investi 140 députés, 140 députés.
00:15:45Vous utilisez l'argent de l'État
00:15:46pour bien sûr investir 120 listes au local
00:15:51et puis vous laissez les opposants
00:15:53en train de quémander,
00:15:54même de quémander un rendez-vous.
00:15:56Ce n'est pas juste.
00:15:57Ce n'est pas juste.
00:15:59Alors, nous allons un peu insister
00:16:00sur la situation, par exemple, à Mimongo.
00:16:04Et vous relevez déjà dans votre réaction
00:16:06la situation aussi à Mouni ou à Koulamoutou.
00:16:10Quel risque réel voyez-vous
00:16:11pour la tenue d'élections apaisées
00:16:13dans ces zones sensibles ?
00:16:15Non, vous savez, je vous ai dit
00:16:17qu'il n'y avait pas...
00:16:18Finalement, ce n'était pas un coup d'État.
00:16:20Parce qu'il faut toujours relier les faits.
00:16:24Il n'y a pas de coup d'État.
00:16:27Comment le parti du président
00:16:28qui avait annoncé 145 députés
00:16:31ne peut pas investir en Goni, un député ?
00:16:34Pourquoi ?
00:16:35Comment le président de la République
00:16:37qui avait annoncé 145 députés
00:16:40ne peut pas investir en Dédé,
00:16:42comment dirais-je, à Manji ?
00:16:45Comment le président de la République,
00:16:46qui a son parti,
00:16:47qui doit être le plus grand parti,
00:16:49ne peut pas investir,
00:16:50comment dirais-je,
00:16:51à Koulamoutou ?
00:16:54Parce que l'OMB est dans le jeu,
00:16:56parce que Kalima est dans le jeu,
00:16:58parce que Ndongo,
00:16:59qui est président de l'Assemblée nationale,
00:17:01est dans le jeu.
00:17:01Mais s'il récompense
00:17:03les compatriotes qui l'ont aidé,
00:17:06il faut qu'il récompense
00:17:07tous les compatriotes qui l'ont aidé.
00:17:08parce que nous, nous avons fait
00:17:11un effort sur nous-mêmes.
00:17:14Nous avons dit au président,
00:17:15monsieur le président,
00:17:16monsieur le président,
00:17:17ce pays-là a passé 56 ans.
00:17:21Et les militaires, les candidats,
00:17:24les anciens opposants,
00:17:27je parle de Mbabe Solot,
00:17:28je parle de Ping,
00:17:29je parle de Mambundu,
00:17:31c'était des fémanes.
00:17:32C'était des fémanes.
00:17:35Ils complotaient avec le gouvernement,
00:17:36avec le régime en place,
00:17:37et puis ils donnaient l'image,
00:17:39la nuit ils travaillaient
00:17:40avec le régime
00:17:41et la journée ils donnaient
00:17:42l'impression d'être des opposants.
00:17:44Je le dis,
00:17:45Mbabe Solot n'est pas mort.
00:17:47Et j'ai dit aux Gabonais,
00:17:48je ne serai pas un Mambundu,
00:17:51je ne serai pas un Mbabe Solot,
00:17:53je ne serai pas un Ping,
00:17:55je ne serai même pas
00:17:56un Ngojo-Kawe,
00:17:57je serai docteur,
00:17:59Stéphane, Germain,
00:18:00Iloko, Guseyi.
00:18:01Je ne suis pas un opposant radical.
00:18:04Non, je ne suis pas
00:18:05un opposant radical.
00:18:05Je ne suis pas un fait mal.
00:18:08Je dirai au Président,
00:18:09lorsque c'est bon,
00:18:10bravo M. le Président,
00:18:11lorsque c'est mauvais,
00:18:13comme c'est le cas actuel,
00:18:14je dirai que c'est mauvais.
00:18:17Et j'ai dit au Président,
00:18:18j'ai écrit au Président
00:18:19à deux reprises,
00:18:20il n'a même pas pris le temps
00:18:21de me répondre.
00:18:22Peut-être qu'il voudrait,
00:18:23je ne sais pas quelle est la démarche
00:18:24qu'il voudrait que je fasse.
00:18:25Je suis opposant,
00:18:27ancien candidat
00:18:28à la Présidente de la République.
00:18:29Le Président a démoli
00:18:31sauvagement
00:18:32les habitations
00:18:38à Plein-Oreté.
00:18:39Le Président a démoli.
00:18:41Où est l'intérêt
00:18:42d'avoir détruit
00:18:43ces maisons
00:18:44si rien n'est fait
00:18:45jusqu'à présent
00:18:46sur ces sites ?
00:18:47Où est l'intérêt
00:18:48de priver
00:18:49ses compatriotes
00:18:50des logements
00:18:52plus ou moins adéquats
00:18:53s'ils doivent maintenant
00:18:54vivre sous les tentes
00:18:55aujourd'hui
00:18:56à Plein-Oreté ?
00:18:57Où est l'intérêt
00:18:59de casser
00:19:01en face de la SNI
00:19:02à Ouvendo
00:19:03si les gens
00:19:04doivent vivre
00:19:05dans les grands
00:19:06lesgradés ?
00:19:07Aujourd'hui,
00:19:07c'est la rentrée scolaire,
00:19:10la rentrée administrative.
00:19:11Ces enfants,
00:19:12les enfants
00:19:13de ces femmes,
00:19:13de ces pères
00:19:14qui dorment
00:19:15à la Belle Étoile
00:19:16au gymnase
00:19:17d'Ouvendo
00:19:17vont être inscrits
00:19:19dans quelle zone ?
00:19:20Est-ce que c'est
00:19:21à Ouvendo ?
00:19:22Est-ce que c'est ailleurs ?
00:19:23Le Président n'est même
00:19:24pas capable
00:19:24de dire à ces Gabonais
00:19:26et Gabonais
00:19:27écoutez,
00:19:29ça a été fait
00:19:30comme ça a été fait.
00:19:31À la limite,
00:19:33on peut toujours admettre
00:19:34qu'il a été trompé
00:19:35ce qui n'est pas vrai.
00:19:36C'est un Président
00:19:37de la République
00:19:38qui est cortiqué,
00:19:39qui a lucide,
00:19:40qui a toutes ses facultés
00:19:41mentales
00:19:42et bien sûr,
00:19:43donc il n'a pas été
00:19:44trompé.
00:19:45Lui,
00:19:46il n'a pas fait
00:19:46l'AVC
00:19:47parce qu'ils ont dit
00:19:49qu'Ali Bongo
00:19:50dit qu'il était
00:19:50toc-toc,
00:19:51il ne savait pas.
00:19:54Mais lui,
00:19:54il n'a pas ça.
00:19:55Laurent Sedong a dit
00:19:56que le Président
00:19:56de la République
00:19:57descend de l'avion,
00:19:58il marche,
00:19:59il marche.
00:19:59Donc,
00:20:00c'est un homme
00:20:01absolument équilibré,
00:20:02bien orienté
00:20:03dans l'auteur,
00:20:03dans l'espace.
00:20:04Mais pourquoi il fait ça ?
00:20:07Pourquoi le Président
00:20:07fait ça ?
00:20:09Notre problème,
00:20:10ce n'est pas le Président,
00:20:11notre problème,
00:20:12c'est ce qu'il fait.
00:20:12Il fait mal.
00:20:14Ou bien il est bien conseillé,
00:20:16ou il est mal conseillé.
00:20:17S'il est bien conseillé,
00:20:18il est mal conseillé.
00:20:19Il faut qu'il tire
00:20:20lui-même les leçons.
00:20:22Donc,
00:20:22sur la question,
00:20:23le Président
00:20:24nous laisse
00:20:25sur notre fin.
00:20:28À Mimongo,
00:20:29vous avez
00:20:29quatre parties
00:20:31autour du Président.
00:20:34Mais qui s'affrontent ?
00:20:36Il y a le PDG,
00:20:37il y a le RPG,
00:20:38le RPM,
00:20:39je crois,
00:20:40il y a le CDJ,
00:20:41le SDG,
00:20:43et il y a
00:20:43l'UDB,
00:20:46bien sûr,
00:20:46les quatre.
00:20:47Mais pourquoi
00:20:47il s'affronte à Mimongo ?
00:20:49Et à Mimongo,
00:20:50vous allez avoir
00:20:50des gens qui vont vous dire
00:20:51nous sommes là pour le Président.
00:20:52Qui est là pour le Président ?
00:20:55Est-ce que c'est le RPM ?
00:20:56Non ?
00:20:58Alors,
00:20:58ce que j'ai oublié
00:20:59de vous dire,
00:21:00c'est que le Président
00:21:00fait du deux poids
00:21:02deux mesures.
00:21:04Il envoie
00:21:04Maï Mouissi
00:21:05se battre
00:21:06contre
00:21:06Manfombi
00:21:08à Dédé
00:21:09pour ridiculiser
00:21:10Manfombi.
00:21:12J'imagine.
00:21:13Mais pour quelle raison ?
00:21:14Qu'est-ce que Manfombi
00:21:14lui a fait ?
00:21:15Je ne le défends pas.
00:21:17Il envoie
00:21:18comment dirais-je,
00:21:19un jeune,
00:21:19là,
00:21:20au quartier
00:21:20m'arrondissement,
00:21:21pour humilier
00:21:22Barreau Chambrier ?
00:21:24Mais qu'est-ce que
00:21:24Barreau Chambrier lui a fait ?
00:21:26Alors,
00:21:26je crois
00:21:27et je ne discute pas
00:21:28pour Barreau Chambrier,
00:21:29je ne discute pas
00:21:30pour Yves Manfombi,
00:21:31même si Yves Manfombi
00:21:32est mon gendre,
00:21:34c'est le mari
00:21:34de ma nièce,
00:21:35même si Barreau Chambrier
00:21:36est le fils
00:21:37de mon père spirituel,
00:21:39Chambrier,
00:21:39Éloi,
00:21:41paix à son âme.
00:21:42Mais,
00:21:42mais quand même,
00:21:44il ne peut pas faire
00:21:44à l'OMB,
00:21:45il ne peut pas faire
00:21:46à Barreau
00:21:49ou à Manfombi,
00:21:51ce qu'il a fait
00:21:51à l'OMB,
00:21:52à Ndougou
00:21:53et à Jadot Kalima.
00:21:55Non,
00:21:56c'est injuste.
00:21:57Mais c'est peut-être
00:21:58un commentaire
00:21:58sur l'étiquette
00:22:00existant
00:22:00entre le PDG
00:22:01et l'UDB
00:22:02dans certaines circonstances.
00:22:02Oui,
00:22:03après,
00:22:03on a vu
00:22:04qu'il y avait
00:22:04des étiquettes
00:22:05entre l'UDB.
00:22:06Mais ça,
00:22:06encore,
00:22:06c'est plus ou moins
00:22:07raisonnable
00:22:08parce qu'on peut dire
00:22:09que des partis
00:22:10qui sont ensemble,
00:22:11qui regardent théoriquement
00:22:12dans la même direction,
00:22:13mais ils doivent s'entendre.
00:22:15Là,
00:22:15on est mieux placé
00:22:16que le PDG,
00:22:17on met l'UDB.
00:22:19Là où on est mieux placé
00:22:20que l'UDB,
00:22:21on met le PDG.
00:22:22Mais on ne met pas
00:22:23tous les yeux
00:22:24dans le même panier,
00:22:25comme c'est le cas
00:22:25à Nimogo,
00:22:26comme c'est le cas
00:22:27à Lebamba,
00:22:28alors que Langounier
00:22:29a donné au président
00:22:30de la République
00:22:31une des majorités
00:22:32les plus écrasantes.
00:22:34Donc,
00:22:35il faut un peu
00:22:36de cohérence.
00:22:37Il faut un peu
00:22:38de cohérence.
00:22:39Le président,
00:22:40cette élection,
00:22:40j'espère qu'il va la perdre
00:22:41parce que l'objectif
00:22:43quand même,
00:22:44c'est de...
00:22:45de vivre une séparation
00:22:48de pouvoir
00:22:48avec une...
00:22:50Même si ce Parlement-là,
00:22:52même si ce Parlement-là
00:22:53ne pourra pas influencer
00:22:55directement
00:22:56sur la vie du pays,
00:22:58puisque le président
00:22:59a tout concentré
00:23:00dans ses bras.
00:23:02Il est président
00:23:02de la République,
00:23:03il est le président
00:23:04de l'Assemblée nationale
00:23:07du Parlement,
00:23:08il est le président
00:23:09du Conseil supérieur
00:23:10de la magistrature.
00:23:11et le président
00:23:13de la République
00:23:13ne passera jamais
00:23:15devant l'Assemblée
00:23:16pour son discours
00:23:17de politique générale,
00:23:18pour qu'on lui donne
00:23:19le quitus.
00:23:21Donc,
00:23:22à la limite,
00:23:23c'est un Parlement
00:23:24qui va aller
00:23:25applaudir
00:23:27et qui va faire passer
00:23:28les doigts.
00:23:29Donc,
00:23:29voilà.
00:23:30Alors,
00:23:31nous allons aller
00:23:31spécialement aux législatives
00:23:33et au local à venir.
00:23:34vous êtes candidat
00:23:35aux élections législatives
00:23:36du 27 septembre prochain
00:23:38dans un contexte
00:23:39marqué par la nomination
00:23:41de l'ancien parti au pouvoir
00:23:43et la fragilisation
00:23:44de l'opposition.
00:23:46Quelles sont vos ambitions
00:23:47concrètes
00:23:48à travers cette candidature ?
00:23:52Bon,
00:23:53je ne sais pas
00:23:54si vraiment
00:23:55le parti au pouvoir
00:23:56domine,
00:23:56je ne sais pas.
00:23:58Parce que
00:23:58le parti au pouvoir
00:23:59a déjà
00:24:00trois de ses adversaires.
00:24:02Il domine qui ?
00:24:04Il domine qui ?
00:24:05Et même,
00:24:07je ne sais pas,
00:24:08je ne veux pas rentrer
00:24:09dans les questions
00:24:09internes
00:24:11à chaque parti politique,
00:24:12mais il faut être
00:24:13sur le terrain
00:24:14pour vous rendre compte
00:24:15de ce que...
00:24:16Ils vont être obligés
00:24:19de distribuer
00:24:19les bidons d'huile
00:24:21d'Arachide,
00:24:23les savants
00:24:24et promettre
00:24:25de payer
00:24:27la scolarité
00:24:28ou les cahiers
00:24:29à tous les enfants.
00:24:30Ils vont prévoir
00:24:31parce que le président
00:24:32va leur donner
00:24:32suffisamment d'argent.
00:24:33ils vont acheter
00:24:34les voix.
00:24:36Déjà,
00:24:36si rien n'est fait,
00:24:37ils vont absolument
00:24:39trafiquer
00:24:41les résultats
00:24:42des élections
00:24:42parce que
00:24:43le vice-président
00:24:44de la commission
00:24:45départementale
00:24:45est militant
00:24:47de l'UDB.
00:24:48Ça, c'est un.
00:24:48Donc,
00:24:49ils vont
00:24:49constituer
00:24:51les bureaux
00:24:51de telle sorte
00:24:52que tous ces bureaux-là
00:24:53soient favorables
00:24:55à l'UDB.
00:24:57C'est ce qui s'est passé
00:24:58entre nous.
00:24:59Nous le savions,
00:25:00mais nous n'avons pas
00:25:00voulu le dénoncer
00:25:01parce que nous n'avons
00:25:02pas besoin
00:25:03de le faire.
00:25:03Mais nous savons
00:25:04que tous les bureaux
00:25:05à Mimongo
00:25:05étaient gérés
00:25:07par des pro-présidents
00:25:10l'Ingema.
00:25:11Et nous avons accepté,
00:25:13bien sûr,
00:25:14de ne pas faire,
00:25:15ne serait-ce que
00:25:16sur ce niveau,
00:25:17ce point-là,
00:25:19des réclamations.
00:25:21nous avons laissées
00:25:23parce que notre pays
00:25:24sortait quand même
00:25:25du 56 ans de pouvoir.
00:25:27Enfin,
00:25:28on nous fait le reproche
00:25:29aujourd'hui
00:25:29d'avoir été,
00:25:31comment dirais-je,
00:25:33patriotes
00:25:33parce que c'est
00:25:34les élections présidentielles.
00:25:36On aurait pu dire
00:25:36que la composition
00:25:38des bureaux de vote
00:25:39n'était pas conforme
00:25:40à la loi.
00:25:41Bon,
00:25:42nous allons,
00:25:43nous allons,
00:25:43nous souhaitons,
00:25:44nous ne souhaitons plus
00:25:45fermer la bouche
00:25:46aujourd'hui
00:25:46parce que le président
00:25:47n'est même pas capable,
00:25:48parce qu'il a la bonne
00:25:49information,
00:25:50il n'est même pas capable
00:25:51de se rendre compte
00:25:52de ce que les Gabonais
00:25:53et les Gabonais
00:25:53de tous les bords politiques
00:25:55ont reconnu en lui
00:25:56peut-être pas un sauveur,
00:25:58mais quelqu'un
00:25:59qui a fait bouger les lignes.
00:26:01Vous savez,
00:26:01personne ne pouvait
00:26:02réussir à un coup d'État,
00:26:03ne pouvait accéder
00:26:04à la présidence de la République
00:26:05sans passer par cette forme,
00:26:08cette voie du coup d'État.
00:26:09Il a fait un coup d'État
00:26:10sans infusion de sang,
00:26:12il a fait deux ans,
00:26:13bon,
00:26:13il est allé aux élections,
00:26:15il fallait être un extraterrestre
00:26:17pour imaginer
00:26:17que quelqu'un
00:26:18qui a fait un coup d'État,
00:26:20qui a réussi un coup d'État,
00:26:21pouvait être battu
00:26:22et aucun candidat
00:26:24des huit,
00:26:25des neuf
00:26:25ne pouvait battre
00:26:26en toute sincérité,
00:26:29en toute sincérité,
00:26:30mais quand même,
00:26:3195%
00:26:33s'affrise le ridicule.
00:26:37Et j'ai dit au Président,
00:26:38M. le Président,
00:26:39vous n'aviez pas besoin
00:26:40de 95%.
00:26:42Vous aviez à la rigueur
00:26:44même 50%,
00:26:45mais on nous a annoncé
00:26:47avant les élections
00:26:48que le Président
00:26:49allait avoir 80%.
00:26:51quelqu'un m'a envoyé,
00:26:52vous êtes au courant,
00:26:53le Président allait avoir 80%.
00:26:54Je lui ai dit,
00:26:54mais comment il va avoir 80% ?
00:26:55On nous a annoncé ça.
00:26:57Alors,
00:26:57au lieu même d'avoir 80%,
00:26:59ils lui ont donné
00:26:59carrément 95%.
00:27:01Bon,
00:27:02ils lui ont donné,
00:27:03puis on dit qu'il a gagné.
00:27:04Oui,
00:27:04il a gagné,
00:27:05mais je ne suis pas sûr
00:27:06que le Président
00:27:07pouvait gagner à 95%.
00:27:09Ce n'est pas possible.
00:27:10Ce n'est pas possible,
00:27:11mais c'est notre pays
00:27:12et ce n'est pas l'objet ici
00:27:14de revenir
00:27:14sur ce que nous avons
00:27:16tous accepté.
00:27:17Il ne faut pas être incohérent.
00:27:18Il ne faut pas être incohérent.
00:27:19Ce n'est pas le fait,
00:27:21ce n'est pas l'expression
00:27:22d'une frustration.
00:27:23Non,
00:27:24nous avons dit,
00:27:25le Président a gagné,
00:27:26les élections se sont bien passées
00:27:28et donc,
00:27:28il doit gérer.
00:27:29Maintenant,
00:27:30en donnant notre blanc-seing au Président,
00:27:32de plus en plus,
00:27:33il nous déçoit.
00:27:35Il nous déçoit.
00:27:36Il n'est pas le père de famille
00:27:37aujourd'hui.
00:27:38Il est le père
00:27:39de l'UDB
00:27:40et du PDG.
00:27:41C'est ce que nous voyons.
00:27:42parce que le PDG
00:27:43peut faire le tour du Gabon,
00:27:45parce que l'UDB
00:27:46peut faire du Gabon.
00:27:47Donnez-moi une autre partie
00:27:48qui fait le tour du Gabon.
00:27:50Donc,
00:27:50on ne peut pas faire
00:27:51de la politique
00:27:52avec l'argent de sa poche.
00:27:54Ce n'est pas possible.
00:27:55Et ça,
00:27:55je regarde le peuple gabonais
00:27:56dans les yeux.
00:27:57Ce qu'ils font là,
00:27:58ils le font avec
00:27:59l'argent du contribuable.
00:28:00Et puisqu'ils le font
00:28:01avec l'argent du contribuable,
00:28:02ils doivent donner cet argent
00:28:03à tous ceux
00:28:04qui voudront faire comme eux.
00:28:06Parce que c'est une question
00:28:07de justice sociale.
00:28:08C'est une question
00:28:09d'honnêteté intellectuelle.
00:28:10C'est une question
00:28:11d'équité.
00:28:13Alors,
00:28:13le large rassemblement
00:28:16arc-en-ciel
00:28:16se veut une force
00:28:17d'opposition crédible.
00:28:19Face à une majorité
00:28:21parlementaire
00:28:21déjà acquise,
00:28:23on va imaginer
00:28:24au président
00:28:24Oliggingema,
00:28:26comment comptez-vous
00:28:26peser dans le débat national
00:28:28et défendre
00:28:29l'alternance démocratique ?
00:28:32Mais, écoutez,
00:28:33le large rassemblement
00:28:34arc-en-ciel
00:28:35s'est défini.
00:28:37Il ne se définit
00:28:37pas par rapport
00:28:38au président
00:28:40Brice Clotterre Oliggingema,
00:28:41il se définit
00:28:42par rapport
00:28:43à la constitution
00:28:45gabonaise.
00:28:45La constitution a indiqué
00:28:46qu'il y aura
00:28:47désormais quatre groupes.
00:28:50Au Gabon,
00:28:51aujourd'hui,
00:28:51il y aura quatre groupes.
00:28:53Encore que
00:28:53cette indication
00:28:55de la constitution
00:28:56est foulée au pied
00:28:58par l'UDB
00:28:59et ses amis.
00:29:00qu'est-ce qui permet
00:29:03à l'UDB
00:29:03aujourd'hui
00:29:04d'être un allié
00:29:05du RPM ?
00:29:08Qu'est-ce qui permet
00:29:08à l'UDB
00:29:09aujourd'hui
00:29:09d'être un allié
00:29:10des sociodémocrates ?
00:29:12Qu'est-ce qui permet
00:29:13à l'UDB
00:29:14aujourd'hui
00:29:14d'être justement
00:29:15un ami
00:29:19du Rassemblement national
00:29:23des Boucherons,
00:29:24du RPG,
00:29:24Rassemblement pour la République ?
00:29:26Donc, vous voyez,
00:29:27même dans l'esprit
00:29:29de ces acteurs politiques,
00:29:31je ne sais pas
00:29:32s'ils se reconnaissent
00:29:33ou s'ils se retrouvent
00:29:33ou bien ils sont motivés
00:29:35par simplement
00:29:36l'envie d'exister
00:29:39et terminer
00:29:40leur beau jour.
00:29:41C'est ça qui est décevant
00:29:42nous
00:29:43au Large Rassemblement
00:29:46Arc-en-Ciel.
00:29:47Nous sommes,
00:29:48d'abord,
00:29:49je suis Massango
00:29:49et j'ai grandi
00:29:52dans un moule
00:29:53de l'unité
00:29:54de l'Unité
00:29:56de la complémentarité.
00:29:58Nous, nous avons
00:29:59trois familles,
00:30:01Boussou Nga,
00:30:02Ibenji
00:30:02et Dibamba,
00:30:03Dimarine.
00:30:05Personne ne peut
00:30:06réussir seul.
00:30:08Et même,
00:30:09on vous dit,
00:30:09lorsque vous avez
00:30:10un problème,
00:30:11tous ceux qui sont
00:30:12apparentés,
00:30:14vous et vos apparentés,
00:30:15vous devez vous réunir.
00:30:16On dit,
00:30:17Ibu Rengag,
00:30:18Dougan,
00:30:18Bukuloa,
00:30:19Manam Patti,
00:30:20tous ceux qui sont aigres,
00:30:21tous ceux qui appartiennent
00:30:22à la famille des aigres,
00:30:24on doit se réunir
00:30:26parce que leur frère,
00:30:27l'oseille,
00:30:28a eu un problème.
00:30:30Mais tout ce qui est aigre,
00:30:31il n'y a pas que l'oseille.
00:30:33Donc,
00:30:33nous,
00:30:34nous sommes
00:30:34un large rassemblement.
00:30:36Nous comprenons d'ailleurs
00:30:37que le Gabon
00:30:38est une
00:30:39mosaïque de culture,
00:30:42d'ethnie,
00:30:42de pensée,
00:30:43d'idées.
00:30:44Et donc,
00:30:44si toutes ces pensées,
00:30:45si toutes ces idées
00:30:46peuvent se retrouver
00:30:47dans l'essentiel,
00:30:49autour de l'essentiel,
00:30:50alors nous allons
00:30:50faire chemin ensemble.
00:30:51Donc nous,
00:30:52nous ne sommes pas
00:30:53union des bâtisseurs,
00:30:56union démocratique des bâtisseurs,
00:30:58ou rassemblement
00:30:59pour la République.
00:31:00Non,
00:31:01nous fondons notre existence
00:31:03sur des réalités gabonaises.
00:31:05L'arc-en-ciel,
00:31:06c'est plusieurs couleurs.
00:31:07Plusieurs couleurs,
00:31:08c'est plusieurs provinces.
00:31:09Plusieurs provinces,
00:31:10c'est plusieurs ethnies.
00:31:11Plusieurs ethnies,
00:31:12c'est plusieurs familles.
00:31:13Et nous mettons
00:31:14donc ces familles,
00:31:16ces provinces,
00:31:17ces départements,
00:31:19ces villages,
00:31:19ensemble,
00:31:20dans la limite,
00:31:21bien sûr,
00:31:22de nos possibilités.
00:31:23Et donc,
00:31:23ce parti-là
00:31:24ne peut être qu'au centre.
00:31:25Il ne peut pas être
00:31:26à l'extrême droite
00:31:28ou à l'extrême gauche.
00:31:30Notre vision,
00:31:31c'est,
00:31:31au centre,
00:31:32soutenir des idées
00:31:34qui permettent
00:31:35au Gabon
00:31:35de prospérer
00:31:36et défendre,
00:31:39bien sûr,
00:31:39les valeurs traditionnelles,
00:31:41ancestrales
00:31:41de notre pays.
00:31:42Donc,
00:31:43nous sommes au centre
00:31:44et je vous dis,
00:31:45nous n'allons pas
00:31:46faire le cunabilisme,
00:31:48nous n'allons pas
00:31:49faire le profito-situationniste,
00:31:52nous allons dire
00:31:53au président
00:31:54Brice Coltero-Lingama,
00:31:55qui est le président
00:31:56de la République,
00:31:57qui a été élu
00:31:58pour sept ans.
00:31:59Pendant sept ans,
00:32:00nous allons
00:32:00non pas soutenir
00:32:02le président,
00:32:03mais nous allons
00:32:04être une force
00:32:05capable de dire
00:32:06au président,
00:32:07nous ne sommes pas
00:32:08totalement d'accord
00:32:09avec vous,
00:32:10monsieur le président.
00:32:10Nous allons être
00:32:11une force
00:32:12qui dira au président,
00:32:13monsieur le président
00:32:14de la République,
00:32:14nous pensons que le Gabon
00:32:16ne vous appartient pas,
00:32:17ce n'est pas le pays
00:32:18de votre père,
00:32:18c'est le pays
00:32:19de nous tous.
00:32:20Et vous donc,
00:32:21vous avez été choisi
00:32:22par 95% des Gabonais
00:32:25pour le diriger,
00:32:26alors dirigez-le
00:32:26en bon père de famille.
00:32:29Alors,
00:32:29docteur Stéphanie Locco,
00:32:32la crise de confiance
00:32:32entre citoyens
00:32:34et institutions
00:32:34s'aggrave,
00:32:36malgré la promesse
00:32:36de rupture
00:32:37après le 30 août 2023.
00:32:39Comment restaurer
00:32:40la foi du peuple
00:32:41dans la démocratie
00:32:42et éviter l'abstention,
00:32:45que l'abstention
00:32:45atteigne des niveaux records
00:32:46lors des prochaines élections ?
00:32:48Non,
00:32:49mais il n'y aura
00:32:49pas d'abstention.
00:32:51Il n'y aura pas
00:32:52d'abstention.
00:32:53Les Gabonais
00:32:54vont aller sanctionner
00:32:55le président
00:32:56et ses alliés.
00:32:59Le président
00:33:00a trompé
00:33:01les Gabonais
00:33:02en donnant
00:33:03l'impression
00:33:03qu'il était venu
00:33:05libérer le Gabon,
00:33:06restaurer les institutions,
00:33:10restaurer la dignité
00:33:11des Gabonais
00:33:11et bien sûr
00:33:12ne revenons plus
00:33:13sur les élections
00:33:14transparentes.
00:33:15Mais les Gabonais
00:33:16se rendent compte
00:33:16quotidiennement
00:33:17que le président
00:33:18les a trompés.
00:33:19Il a fait passer
00:33:21finalement
00:33:22l'article 170
00:33:24sur l'amnistie,
00:33:28mais en fait
00:33:29il a fait
00:33:30pour que
00:33:31Kelly Onde
00:33:32n'ait que
00:33:33bien sûr
00:33:34le bénéficiaire
00:33:35heureux
00:33:37de cette
00:33:38super chérie.
00:33:39c'est une loi
00:33:40qui a été
00:33:40conçue
00:33:42pour tous
00:33:43nos amis
00:33:43du CTRI
00:33:45et leurs associés
00:33:46qui ont participé
00:33:47à un coup d'état
00:33:48dont on ne connaît
00:33:49pas
00:33:49les
00:33:50les
00:33:51les irrégularités
00:33:52parce que
00:33:55nous ne voyons
00:33:55que la face
00:33:56la face
00:33:57visible
00:33:58de l'iceberg
00:33:59finalement
00:33:59il y a des choses
00:34:00en dessous.
00:34:01Donc le président
00:34:02a trompé le peuple
00:34:03et aujourd'hui
00:34:04si le président
00:34:05n'avait pas trompé
00:34:05le peuple
00:34:06il n'y aurait pas
00:34:06un mariage
00:34:07un mariage
00:34:08entre le PDG
00:34:10et l'union
00:34:10des bâtisseurs.
00:34:12On voit même
00:34:12que dans l'union
00:34:14des bâtisseurs
00:34:15c'est encore
00:34:15des PDG
00:34:16qui ont démissionné
00:34:17peut-être
00:34:17qui n'ont même
00:34:18pas démissionné
00:34:19parce que
00:34:19nous avons vu
00:34:20madame
00:34:22le secrétaire
00:34:23général
00:34:23illégal
00:34:24du parti
00:34:25démocratique
00:34:26gabonais
00:34:26dénoncer
00:34:27et ça m'a tout
00:34:28ça nous a plus
00:34:29ou moins
00:34:29surpris
00:34:30parce que
00:34:31nous connaissons
00:34:32plus ou moins
00:34:33la force
00:34:34des liens
00:34:35qui les unissent
00:34:36et la...
00:34:36Bon mais
00:34:37le président
00:34:38sera battu
00:34:38sauf que
00:34:40l'UDD sera battu
00:34:41le PDG sera battu
00:34:43tous ceux qui sont
00:34:44avec eux
00:34:45seront battus
00:34:46parce que
00:34:46le peuple
00:34:47va sanctionner
00:34:48le manque de parole
00:34:50du président
00:34:50de la république
00:34:51mais
00:34:51comme ils ont le pouvoir
00:34:53comme ils savent
00:34:55tripatouiller
00:34:56comme ils savent
00:34:57bourrer les yeux
00:34:58bon il faut bourrer
00:34:59les yeux
00:34:59parce que monsieur
00:35:01les élections
00:35:02sont achevées
00:35:03sont terminées
00:35:04à 18h
00:35:05à Diyanga
00:35:06à Dibandi
00:35:08je vous dis
00:35:09Dibamba
00:35:12Moukandi
00:35:14Mounongo
00:35:15et Bulebo
00:35:16l'accès
00:35:17n'est pas donné
00:35:18à tout le monde
00:35:19donc là-bas
00:35:20il commence
00:35:20à 8h du matin
00:35:22à 6h même
00:35:22du matin
00:35:23il vous résume
00:35:24à 10h
00:35:24l'élection
00:35:25est terminée
00:35:25et il proclame
00:35:26le vainqueur
00:35:27alors vous prenez
00:35:29Dibandi
00:35:30Dibamba
00:35:31Diyanga
00:35:31Dibandi
00:35:32Moukabu
00:35:33Moukpungi
00:35:34Dibasa
00:35:36là-bas
00:35:37ils bourrent les urnes
00:35:38c'est ce que le PDG
00:35:40faisait toujours
00:35:41si vous êtes avec le PDG
00:35:43vous gagnez
00:35:43si vous n'êtes pas avec le PDG
00:35:44comme ça a été mon cas
00:35:45en 2018
00:35:46vous ne gagnez pas
00:35:47parce que j'étais pédégiste
00:35:48mais combattu
00:35:49par les
00:35:50les fameux pédégistes
00:35:52donc là-bas
00:35:53qu'est-ce qu'ils font
00:35:54bon
00:35:54il y a des
00:35:55ils s'organisent
00:35:57pour que les mureaux
00:35:58soient monocolores
00:36:00et donc
00:36:00ils bourrent les urnes
00:36:01et ils proclament
00:36:02le résultat
00:36:03là où vraiment
00:36:04c'est un peu difficile
00:36:05c'est à Mimongo Centre
00:36:06parce que tout le monde
00:36:07est là
00:36:07et donc
00:36:08j'ai toujours gagné
00:36:09à la commune
00:36:10parce que c'est sévier
00:36:11à la commune
00:36:12donc qu'est-ce qui va se passer
00:36:13il n'y aura pas d'abstention
00:36:15les gens vont voter
00:36:16mais
00:36:17si la commission électorale
00:36:20de Mimongo
00:36:21ne change pas
00:36:22parce que je vous ai dit
00:36:24les deux vice-présidents
00:36:25sont
00:36:26des membres
00:36:27des partis politiques
00:36:28donc ceux-là
00:36:29vont influencer
00:36:30la présidente
00:36:31de la commission
00:36:32qui est une jeune fille
00:36:33et ils vont l'intimider
00:36:34ils vont machin
00:36:35et puis bon
00:36:35ils vont faire passer
00:36:36ce qu'ils ont passé
00:36:36voilà
00:36:37donc à Mimongo
00:36:38aujourd'hui
00:36:39j'ai promis
00:36:40j'ai écrit
00:36:41au premier ministre
00:36:42de l'intérieur
00:36:42je dépose la lettre
00:36:43tout à l'heure
00:36:44avec les preuves
00:36:45parce que j'ai la preuve
00:36:47que monsieur
00:36:47Luc Bouyella
00:36:49est membre
00:36:50de la liste
00:36:51sur la liste
00:36:51de l'UDB
00:36:52j'ai la preuve
00:36:53j'ai la preuve
00:36:54qu'il est membre
00:36:55du parti
00:36:57Union des démocrates
00:36:58gabonais
00:37:00bâtisseurs
00:37:01j'ai la preuve
00:37:02j'ai la preuve
00:37:03qu'il est
00:37:04le vice
00:37:04deuxième vice-président
00:37:06de
00:37:07comment dirais-je
00:37:08de la commission départementale
00:37:10j'ai la preuve
00:37:11parce que
00:37:12j'ai la preuve
00:37:14j'ai la preuve
00:37:15que le deuxième vice-président
00:37:17est pédégiste
00:37:17j'ai la preuve
00:37:18donc je prends ce dossier
00:37:20je le dépose
00:37:21au ministre de l'Intérieur
00:37:22tout à l'heure
00:37:22et je donne au ministre de l'Intérieur
00:37:2448 heures
00:37:26comme c'est un peu la motre
00:37:28mercredi
00:37:29je vais
00:37:29à la cour constitutionnelle
00:37:31pour
00:37:32faire du saisine
00:37:33parce qu'on ne peut pas
00:37:34continuer
00:37:35on dit
00:37:35celui-là n'a pas élu
00:37:37il ne gagne pas
00:37:37de celui
00:37:38
00:37:39c'est le peuple
00:37:40qui va décider
00:37:41de qui doit remporter
00:37:42les élections
00:37:43législatives
00:37:44à Mimongo
00:37:45si
00:37:45c'est un Gabonais
00:37:47un membre
00:37:48un originaire
00:37:49du département
00:37:50un candidat
00:37:51à l'élection législative
00:37:53qui remporte
00:37:54à la régulière
00:37:55cette élection
00:37:55je serai
00:37:56le premier
00:37:57à reconnaître
00:37:58les résultats
00:37:59mais si c'est quelqu'un
00:38:00qui vient
00:38:01avec
00:38:02tous les artifices
00:38:04possibles
00:38:05pour
00:38:05changer
00:38:07pour
00:38:08falsifier
00:38:09pour
00:38:10modifier
00:38:11les résultats
00:38:12électoraux
00:38:13moi je me mettrais
00:38:14devant
00:38:14parce que
00:38:15écoutez
00:38:16il ne suffit pas
00:38:16d'aller à l'Assemblée Nationale
00:38:18pour aller
00:38:19il ne suffit pas
00:38:21d'aller
00:38:21pour aller à l'Assemblée Nationale
00:38:22il faut aller à l'Assemblée Nationale
00:38:24pour
00:38:24non seulement
00:38:25défendre les populations
00:38:27pour
00:38:27non seulement
00:38:28aider le gouvernement
00:38:29bien sûr
00:38:30à organiser
00:38:31la gestion du pays
00:38:33mais surtout
00:38:33nous
00:38:34à Mimongo
00:38:35nous
00:38:35à Mimongo
00:38:36vous savez
00:38:36nous devons
00:38:38absolument faire
00:38:40tout
00:38:40pour que
00:38:41les villages
00:38:42se repeuples
00:38:43nous
00:38:44nous avons un problème
00:38:45l'exode rural
00:38:46dans un village
00:38:47vous avez
00:38:47100 personnes
00:38:48200 personnes
00:38:49alors que c'est des villages
00:38:50qui vraiment
00:38:51à l'époque
00:38:53étaient suffisamment
00:38:55peuplés
00:38:55moi
00:38:55j'ai un projet
00:38:57je veux mettre
00:38:58à Mimongo
00:38:59Mimongo
00:39:00je dis bien
00:39:00sur mon siège
00:39:01une ferme
00:39:02avicole
00:39:03parce que j'ai salué
00:39:04la décision du président
00:39:06de la République
00:39:06qui
00:39:07bien sûr
00:39:08consistait à interdire
00:39:09l'importation
00:39:10des poulets de chair
00:39:12à partir de 2027
00:39:13donc moi
00:39:13avec mes amis
00:39:15j'ai d'ailleurs
00:39:17écrit au président
00:39:17pour que Mimongo
00:39:19qui a une bonne terre fertile
00:39:21qui peut donc
00:39:23cultiver le maïs
00:39:24mettre là-bas
00:39:25des plantations de maïs
00:39:26pour alimenter
00:39:28l'usine
00:39:28qui va produire
00:39:30les aliments
00:39:31pour les poulets de chair
00:39:33que nous allons
00:39:34justement
00:39:34élever
00:39:36à Mimongo
00:39:3635 000
00:39:38poulets de chair
00:39:39par jour
00:39:40nous allons nourrir
00:39:41la province
00:39:42de Loguilolo
00:39:43la province
00:39:44de Langounier
00:39:45la province
00:39:45de Loguilanianga
00:39:47la province
00:39:48de Moyenogwe
00:39:49et peut-être
00:39:50pourquoi pas
00:39:50ailleurs
00:39:51donc nous avons
00:39:51quel est l'objectif
00:39:52de ce projet
00:39:53c'est de créer
00:39:54l'emploi
00:39:55de fixer
00:39:56les populations
00:39:57et bien sûr
00:39:58de permettre
00:39:59à notre
00:40:00notre
00:40:01notre
00:40:01notre département
00:40:03bien sûr
00:40:03de retrouver
00:40:04ces couleurs
00:40:05et justement
00:40:06l'arrivée
00:40:07du personnel
00:40:09dans notre département
00:40:12va nous obliger
00:40:12de construire
00:40:14une école
00:40:16à cycle complet
00:40:17avec un collège
00:40:18va nous obliger
00:40:19de construire
00:40:20un hôpital
00:40:21moderne
00:40:23pas l'hôpital
00:40:24qui est construit
00:40:24par le président
00:40:26dans sa belle famille
00:40:27à Les Bambas
00:40:27non
00:40:28mais un hôpital
00:40:29qui va justement
00:40:30nous permettre
00:40:30de soigner
00:40:31les populations
00:40:32de Bigou
00:40:32les populations
00:40:33d'Iboudji
00:40:35les populations
00:40:36de Bigongo
00:40:37donc un hôpital
00:40:38et nous allons
00:40:38justement
00:40:39à côté de cet hôpital
00:40:40là justement
00:40:41mettre des coopératives
00:40:43coopératives
00:40:44dans chaque village
00:40:45pourquoi
00:40:46parce que chaque village
00:40:47non seulement
00:40:48va avoir une plantation
00:40:49de maïs
00:40:51et ce village
00:40:52va essayer
00:40:53dans la coopérative
00:40:53il y aura un économat
00:40:55où on aura bien sûr
00:40:56les produits
00:40:58de première nécessité
00:40:59parce que à Bigongo
00:41:00nous avons un problème
00:41:01d'alimentation
00:41:03d'approvisionnement
00:41:04en produits
00:41:05de première nécessité
00:41:06nous allons régler
00:41:07les problèmes d'eau
00:41:07à Bigongo
00:41:08il y a des
00:41:09des fonds
00:41:10comment on appelle ça
00:41:11des fontaines
00:41:13d'hydrauliques villageoises
00:41:15bon regardez
00:41:16ce que l'objet
00:41:16régime passé a fait
00:41:18créer
00:41:20une
00:41:20comment dirais-je
00:41:22une fontaine
00:41:25une pente
00:41:26mais sans même
00:41:27analyser l'eau
00:41:28l'eau qui sort
00:41:29du sous-sol
00:41:30elle doit être chargée
00:41:32en métaux
00:41:32elle doit être chargée
00:41:34en bactéries
00:41:34elle doit être chargée
00:41:36en virus
00:41:37donc nous
00:41:38nous avons l'intention
00:41:39de mettre
00:41:39à Bigongo
00:41:40des petits laboratoires
00:41:41d'analyse
00:41:42dans chaque village
00:41:43nous n'avons que
00:41:43neuf villages
00:41:44parce que la santé
00:41:46des populations
00:41:46de Bigongo
00:41:47nous préoccupe
00:41:48je ne connais pas
00:41:49un seul
00:41:49ou sept candidats
00:41:51qui peut
00:41:52n'est-ce pas
00:41:52opposer
00:41:53à notre projet
00:41:54qui est le projet
00:41:56de notre parti
00:41:57le large
00:41:58rassemblement arc-en-ciel
00:41:59qui était bien sûr
00:42:00en course
00:42:02pendant les élections
00:42:03présidentielles
00:42:04et qui avait
00:42:05pour l'être motif
00:42:06de soigner
00:42:07les Gabonais
00:42:08si nous n'avons pas
00:42:09pu soigner
00:42:09les Gabonais
00:42:10parce que
00:42:11nous n'avons pu
00:42:12réussir
00:42:13qu'à récompter
00:42:142000 voix
00:42:15nous allons
00:42:16essayer
00:42:17nous allons
00:42:18nous engager
00:42:19à soigner
00:42:20les populations
00:42:21de Bigongo
00:42:22du moins
00:42:22du premier siège
00:42:23mais comme Bigongo
00:42:25est un
00:42:25et indivisible
00:42:26ce projet
00:42:29va impacter
00:42:31aussi
00:42:31les populations
00:42:32du deuxième siège
00:42:34et même
00:42:34du district
00:42:35des Teke
00:42:35voilà
00:42:36nous mettons
00:42:37même l'union nationale
00:42:38l'union démocratique
00:42:39des bâtisseurs
00:42:40au défi
00:42:41parce que le président
00:42:43Oli Nguema
00:42:44est là depuis deux ans
00:42:45il est allé inaugurer
00:42:47les projets
00:42:47à Lebamba
00:42:48il est allé inaugurer
00:42:49les projets
00:42:49à Dédé
00:42:50il est allé inaugurer
00:42:50les projets
00:42:51à Fougamou
00:42:51il n'a rien fait
00:42:53à Bigongo
00:42:53et les populations
00:42:55de Bigongo
00:42:55malheureusement
00:42:57vont
00:42:57on dira
00:42:58au président
00:42:59aller voter
00:43:00au Bidjinguema
00:43:00c'est l'espoir
00:43:01c'est pas l'élection
00:43:02de Lidjinguema
00:43:03c'est l'élection
00:43:04des députés
00:43:05et c'est
00:43:06fils de Logoulou
00:43:07contre fils de Logoulou
00:43:09qui est le mieux placé
00:43:11de sept candidats
00:43:12du premier siège
00:43:14qui est le mieux placé
00:43:15pour aller
00:43:16représenter
00:43:17le département
00:43:18à l'Assemblée nationale
00:43:19alors
00:43:20nous allons insister
00:43:21sur une question
00:43:22de justice
00:43:22vous avez insisté
00:43:24dans votre déclaration
00:43:26sur la lutte
00:43:27contre l'impunité
00:43:28pourtant
00:43:28l'appareil judiciaire
00:43:29reste accusé
00:43:30d'être inféodé
00:43:31à l'exécutif
00:43:32quelle réforme
00:43:33concrète
00:43:34défendriez-vous
00:43:36depuis le parlement
00:43:37pour garantir
00:43:37une véritable
00:43:38indépendance
00:43:39de la justice
00:43:39mais d'abord
00:43:40il faut que le président
00:43:42de la république
00:43:43ne soit plus
00:43:43le président
00:43:44du conseil supérieur
00:43:45de la magistrature
00:43:46et je l'ai dit
00:43:47je l'ai dit
00:43:48le président de la république
00:43:49ne peut pas
00:43:50il a même dit lui-même
00:43:51il a dit
00:43:51vous me demandez
00:43:53de signer les papiers
00:43:54je peux signer
00:43:54mais après
00:43:55vous venez
00:43:55à 10h
00:43:57vous sortez
00:43:57à 10h15
00:43:58avec la liste
00:43:58des gens
00:43:59que je ne connais
00:43:59même pas
00:43:59et je signe
00:44:00donc voyez
00:44:01il faut laisser
00:44:02les choses
00:44:02se faire correctement
00:44:03surtout dans la
00:44:045ème république
00:44:05faire en sorte
00:44:06que le président
00:44:07de la république
00:44:07ne soit plus
00:44:08le président
00:44:09du conseil supérieur
00:44:13de la magistrature
00:44:14faire en sorte
00:44:15que les magistrats
00:44:17qui ne sont pas
00:44:18des clochards
00:44:19qui ne sont pas
00:44:20des mendiants
00:44:21qui ne sont pas
00:44:22des hérités
00:44:26il faut que les magistrats
00:44:29il faut que les magistrats
00:44:30puissent vivre
00:44:31de leur métier
00:44:32au lieu de se laisser
00:44:33corrompre
00:44:34parce que les magistrats
00:44:37aujourd'hui
00:44:37ils ont raison
00:44:38ils ont raison
00:44:39ils ont raison
00:44:40il faut rouler
00:44:40dans une belle voiture
00:44:41il faut revenir
00:44:42dans une maison
00:44:42climatisée
00:44:43il faut bien sûr
00:44:45subvenir
00:44:45aux besoins
00:44:46de la famille
00:44:46bon avec un maigre
00:44:48salaire
00:44:48de la fonction publique
00:44:49si on donne
00:44:51des primes
00:44:51aux régies financières
00:44:53à la douane
00:44:56il faut en donner
00:44:57à toutes les personnes
00:44:59qui travaillent
00:45:00pour le bien
00:45:00de la république
00:45:01c'est quand même bien
00:45:03c'est une justice
00:45:04qui est rendue
00:45:05au nom du peuple gabonais
00:45:07donc le peuple gabonais
00:45:08doit pourvoir
00:45:09aux besoins
00:45:10de la justice
00:45:11donc la réforme
00:45:12c'est justement
00:45:13un
00:45:13séparer réellement
00:45:16les pouvoirs
00:45:17avec un président
00:45:18du conseil supérieur
00:45:19de la magistrature
00:45:20qui ne serait plus
00:45:21le président d'exécutif
00:45:23un conseil supérieur
00:45:25de la magistrature
00:45:26qui dispose
00:45:27de tous les outils
00:45:28pour sanctionner
00:45:29les magistrats
00:45:30véleux
00:45:31mais bien sûr
00:45:32des magistrats
00:45:33qui sont placés
00:45:34dans des conditions
00:45:35optimales
00:45:37d'exercice
00:45:38de leurs fonctions
00:45:39et donc des magistrats
00:45:40qui peuvent résister
00:45:41devant
00:45:42l'achat de conscience
00:45:44devant le trafic
00:45:45d'influence
00:45:45devant bien sûr
00:45:47toutes les
00:45:48contingences
00:45:49négatives
00:45:50alors
00:45:52quelle est la vision
00:45:54à long terme
00:45:54du LRA
00:45:55pour construire
00:45:57un Gabon démocratique
00:45:58réconcilié
00:45:59et prospère
00:45:59le LRA
00:46:02ne pourra pas
00:46:03construire
00:46:04ne pourra pas
00:46:06atteindre
00:46:06ses objectifs
00:46:07seuls
00:46:08le LRA
00:46:09souhaite
00:46:11souhaite
00:46:12que l'opposition
00:46:14s'organise
00:46:15et que l'opposition
00:46:17crédible
00:46:18et sérieuse
00:46:18se mette au travail
00:46:20mais en face
00:46:21d'un pouvoir
00:46:22un pouvoir
00:46:24qui
00:46:24aujourd'hui
00:46:26a du mal
00:46:26à retrouver
00:46:27ses marques
00:46:27qui est très faible
00:46:28un pouvoir
00:46:28qui est très faible
00:46:29parce qu'il y a
00:46:30trop de mélanges
00:46:31de genres
00:46:31aujourd'hui
00:46:32dans ce pouvoir
00:46:33lorsque vous voyez
00:46:34s'il vous plaît
00:46:34monsieur
00:46:35s'il vous plaît
00:46:36lorsque vous voyez
00:46:37Brice
00:46:38la cruche
00:46:40à Lianga
00:46:41lorsque vous le voyez
00:46:43ça vous renvoie
00:46:44quoi ?
00:46:45Brice
00:46:46la cruche
00:46:46à Lianga
00:46:47donc lorsque nous prenons
00:46:49encore ces compatriotes
00:46:50qui ont fait du mal
00:46:52au Gabon
00:46:53à la République
00:46:55nous les mettons
00:46:57encore devant la scène
00:46:58quel signal
00:47:00le président envoie
00:47:01je parle
00:47:02je prends mes responsabilités
00:47:03lorsque celui
00:47:06qui disait
00:47:08tu bouges
00:47:08qui bouge
00:47:09celui qui était
00:47:11le messager
00:47:12personnel
00:47:14du président
00:47:15Ali
00:47:15celui qui dit
00:47:17aujourd'hui
00:47:17qu'il a été
00:47:19torturé
00:47:20celui qui dit
00:47:21aujourd'hui
00:47:22qu'il a eu
00:47:22un cancer
00:47:23celui-là
00:47:24est-ce qu'il sait
00:47:25ce qu'il a fait
00:47:26aux autres ?
00:47:27moi j'ai eu
00:47:2827 de tensions
00:47:29parce que
00:47:30Brice
00:47:30la cruche
00:47:31à Lianga
00:47:32a refusé
00:47:33de m'investir
00:47:35comme député
00:47:36à Mimongo
00:47:37alors que
00:47:37c'est moi
00:47:38qui avais obtenu
00:47:39l'annulation du siège
00:47:40donc
00:47:41nous sommes dans
00:47:42un pays
00:47:42qui doit
00:47:43absolument
00:47:44refaire
00:47:45refaire
00:47:47ses repères
00:47:48ceux qui étaient
00:47:49mauvais
00:47:49ils doivent être
00:47:50mauvais
00:47:51et ils doivent
00:47:52se remettre
00:47:53à côté
00:47:53quelqu'un
00:47:54qui a dormi
00:47:55dans la même
00:47:55chambre
00:47:56qu'Ali Bongo
00:47:57la veille
00:47:59de la proclamation
00:47:59des résultats
00:48:00il a dormi
00:48:01dans la même
00:48:02chambre
00:48:02et puis
00:48:04il est parti
00:48:05il a laissé
00:48:08Ali Bongo
00:48:08qui a fait
00:48:11de lui
00:48:11le ministre
00:48:12du ciel
00:48:13et de la terre
00:48:13il rentre
00:48:16par à l'étranger
00:48:17il devient
00:48:18opposant
00:48:19il se recycle
00:48:21sept ans
00:48:21après
00:48:21il est vice-président
00:48:23de la république
00:48:24quelle idée
00:48:25le président
00:48:26Brice
00:48:26Clotter
00:48:27de la gestion
00:48:29du pouvoir
00:48:30moi je n'ai rien
00:48:32contre le
00:48:32vice-président
00:48:34que j'aime bien
00:48:38c'est mon grand-père
00:48:40le vice-président
00:48:41de la république
00:48:42c'est mon grand-père
00:48:43mais
00:48:44moi je suis content
00:48:45qu'il soit
00:48:45vice-président
00:48:46de la république
00:48:47mais la conscience
00:48:48collective
00:48:49est-ce que c'est bien
00:48:50de trahir
00:48:51est-ce que c'est bien
00:48:53de trahir
00:48:53peut-être
00:48:55qu'il n'a pas trahi
00:48:55mais est-ce que
00:48:57ce qu'il a fait
00:48:58pour le commun
00:48:58est bon
00:48:59ce qui n'est pas
00:49:02comparé avec
00:49:02Baro Chambrier
00:49:03qui est resté là
00:49:04au Gabon
00:49:05je veux dire
00:49:05qui s'est opposé
00:49:07à Ali
00:49:07et puis
00:49:08bon
00:49:09qui est opposant
00:49:10Baro Chambrier
00:49:12a combattu
00:49:13au pays
00:49:13et puis
00:49:14aujourd'hui
00:49:14il est vice-président
00:49:15du gouvernement
00:49:16même si c'est
00:49:17un poste
00:49:17anachronique
00:49:18mais je pense
00:49:20qu'il y a une logique
00:49:21dans ça
00:49:22et tous ceux
00:49:22qui ont combattu
00:49:23Ali
00:49:23doivent être
00:49:24avec
00:49:25Brice Clotter
00:49:27ou Ligiema
00:49:27ceux qui n'ont pas
00:49:28combattu Ali
00:49:29normalement
00:49:30ne doivent pas
00:49:30être avec
00:49:31Brice Clotter
00:49:31ou Ligiema
00:49:32sauf si on explique
00:49:33aux uns et aux autres
00:49:35le fonctionnement
00:49:36régulier
00:49:37de leur processus
00:49:38sinon ce sont
00:49:39des profiteurs
00:49:43situationnistes
00:49:44on ne peut pas
00:49:45être avec
00:49:46tout le monde
00:49:46on ne peut pas
00:49:48être avec
00:49:48Ali Bongo
00:49:50Omar Bongo
00:49:51Ali Bongo
00:49:51et Brice Clotter
00:49:52on ne peut pas
00:49:53on ne peut pas
00:49:54non plus s'opposer
00:49:55à tout le monde
00:49:56on ne peut pas
00:49:56être opposant
00:49:57à Omar Bongo
00:49:58Ali Bongo
00:49:59et à Brice Clotter
00:50:00ou Ligiema
00:50:00non
00:50:01on est opposant
00:50:02à un système
00:50:03mais les trois systèmes
00:50:05ne sont pas identiques
00:50:06sauf si on nous dit
00:50:07que c'est le même système
00:50:08à partir de ce moment
00:50:09oui on peut être opposant
00:50:10à Brice Clotter
00:50:11ou Ligiema
00:50:11moi je suis opposé
00:50:13à Brice Clotter
00:50:14ou Ligiema
00:50:14parce qu'il n'a pas
00:50:15il a fait un coup d'état
00:50:16je n'aime pas les gens
00:50:17qui font du coup d'état
00:50:18je suis opposé
00:50:19à Brice Clotter
00:50:19ou Ligiema
00:50:19il n'a pas de parole
00:50:20je n'aime pas les gens
00:50:21qui n'ont pas de parole
00:50:22je suis opposé
00:50:24à Brice Clotter
00:50:25ou Ligiema
00:50:25parce qu'il travaille
00:50:27avec des gens
00:50:27qui ont induit
00:50:29notre pays
00:50:30qui ont mis notre pays
00:50:32dans un chaos
00:50:33inqualifiable
00:50:34je ne suis pas d'accord
00:50:35avec lui
00:50:35mais on verra
00:50:37la terre
00:50:37de nos réserves
00:50:38souvent des surprises
00:50:39on verra
00:50:40si nous nous accordons
00:50:41sur des choses
00:50:42par exemple
00:50:43il y a quand même
00:50:43des choses qui sont bonnes
00:50:45interdire l'importation
00:50:47des poulets de chair
00:50:48transformer
00:50:49le manganèse
00:50:50dans notre pays
00:50:51bon je pense
00:50:53que construire
00:50:54comme on essaie
00:50:54de construire
00:50:55je pense que
00:50:56ce sont des choses
00:50:56positives
00:50:57mais il y a d'autres
00:50:58que je désapprouve
00:51:00vous ne pouvez pas
00:51:01refuser aujourd'hui
00:51:02aux petits Gabonais
00:51:03d'aller aux Etats-Unis
00:51:04d'aller en France
00:51:06d'aller au Canada
00:51:07étudier
00:51:08alors que ce sont
00:51:08des pays
00:51:09qui disposent
00:51:10de la meilleure formation
00:51:11des meilleurs instituts
00:51:12vous ne pouvez pas
00:51:13continuer
00:51:13vous ne pouvez pas
00:51:14nommer
00:51:15vous ne pouvez pas
00:51:16nommer
00:51:16un conseiller spécial
00:51:18du président
00:51:19chargé
00:51:20de l'enseignement supérieur
00:51:22et l'éducation nationale
00:51:23qui a une université privée
00:51:25c'est être jugé parti
00:51:26donc ça là
00:51:27ce ne sont pas
00:51:28les bonnes choses
00:51:28je ne suis pas contre
00:51:30Franck Iliata
00:51:31c'est mon petit-fils
00:51:32mais je dis
00:51:33c'est incompatible
00:51:34qu'est-ce qu'il va dire
00:51:35de l'université privée
00:51:36aujourd'hui
00:51:37l'université privée
00:51:39ne permettra pas
00:51:41au Gabon
00:51:41de sortir
00:51:43du maras
00:51:43dans lequel
00:51:44le PDG
00:51:46l'a placé
00:51:47en termes
00:51:48d'éducation nationale
00:51:49il faut
00:51:50un courage
00:51:51il faut
00:51:51une détermination
00:51:52il faut une volonté
00:51:53pour faire en sorte
00:51:54que nous repartons
00:51:56vers l'école publique
00:51:57il faut que nous
00:51:58fassions un effort
00:51:59pour que nous repartons
00:52:00vers l'école publique
00:52:01gratuite
00:52:02une école
00:52:04parce que
00:52:04c'est 2 millions
00:52:05de francs CFA
00:52:06que nous devons payer
00:52:07dans les établissements
00:52:09privés
00:52:09mais donc
00:52:10tout le monde
00:52:11ne peut pas
00:52:11donc envoyer ses enfants
00:52:12dans l'établissement
00:52:13privé
00:52:14parce qu'ils ne disposent
00:52:15pas d'argent
00:52:16tout le monde
00:52:17malheureusement
00:52:17ne peut pas
00:52:18résister
00:52:19à la tentation
00:52:21de se sacrifier
00:52:22pour envoyer
00:52:23les enfants
00:52:24dans les écoles privées
00:52:25parce que
00:52:25à l'université
00:52:26au Marbongo
00:52:27aujourd'hui
00:52:27vous ne pouvez pas
00:52:28faire 4 sur 4
00:52:29endroits
00:52:30vous ne pouvez pas
00:52:30vous ne pouvez pas
00:52:32faire
00:52:32c'est rare
00:52:33vous êtes rare
00:52:33donc il faut
00:52:34qu'on remodèle
00:52:38l'université publique
00:52:39qu'on reconstruise
00:52:40l'université publique
00:52:41qu'on rebadisse
00:52:41l'université publique
00:52:43parce que
00:52:44la vie du Gabon
00:52:45dépend de l'université
00:52:46de la formation
00:52:48de la recherche
00:52:49alors Dr Stéphanie Leco
00:52:51nous arrivons au terme
00:52:52de notre entretien
00:52:54quel message
00:52:55souhaitez-vous
00:52:56adresser aux Gabonais
00:52:57aux Gabonais
00:52:57en particulier
00:52:58aux jeunes
00:52:59et aux indécis
00:53:00pour les convaincre
00:53:01de voter
00:53:01et de croire encore
00:53:03en l'avenir démocratique
00:53:04du pays
00:53:04non mais les Gabonais
00:53:06vont voter
00:53:07pour la renaissance
00:53:11de l'état
00:53:12de droit
00:53:13les Gabonais
00:53:14vont voter
00:53:14mais
00:53:16nous craignons
00:53:17nous redoutons
00:53:18les
00:53:20comment dire
00:53:23les acteurs
00:53:24actuels
00:53:25au pouvoir
00:53:25parce qu'ils ont
00:53:27promis
00:53:28au président
00:53:29Brice Clotère
00:53:30Oligema
00:53:30une victoire
00:53:32éclatante
00:53:33au soir
00:53:34du 27
00:53:35septembre
00:53:36cette victoire
00:53:37est impossible
00:53:38dans la situation
00:53:40actuelle
00:53:40tous ceux qui ont voté
00:53:42Brice Clotère
00:53:42Oligema
00:53:43pour la plupart
00:53:44sont déçus
00:53:45tous ceux qui ont fait
00:53:46confiance à Brice Clotère
00:53:47Oligema
00:53:48se sont rendu compte
00:53:49qu'il n'a pas de parole
00:53:50et donc
00:53:51tous ceux qui ont voté
00:53:52Brice Clotère
00:53:53Oligema
00:53:53pensaient plutôt
00:53:54que le PDG
00:53:56et ses alliés
00:53:57ne pouvaient pas
00:53:58parce que le dialogue
00:53:59national
00:53:59qu'on l'ait accepté
00:54:01ou refusé
00:54:01parce que moi j'ai
00:54:02combattu le dialogue
00:54:03national
00:54:03il faut dissoudre
00:54:06le PDG
00:54:06il faut sanctionner
00:54:07les acteurs
00:54:10majeurs du PDG
00:54:11les gens qui ont
00:54:12géré ce pays
00:54:13il fallait les sanctionner
00:54:14mais Brice Clotère Oligema
00:54:16on nous donne l'impression
00:54:18qu'il les
00:54:19bien sûr
00:54:20ménage
00:54:21qu'il les
00:54:22leur
00:54:23cire
00:54:24les pompes
00:54:26donc
00:54:26il faut qu'on
00:54:28le sanctionne
00:54:28au moins
00:54:29dans 5 ans
00:54:30il pourra y avoir
00:54:31vraiment
00:54:31on aura le Brice Clotère Oligema
00:54:33qui est venu libérer le Gabon
00:54:34on aura le Brice Clotère Oligema
00:54:36qui veut faire différemment
00:54:37et il a les moyens
00:54:39de faire différemment
00:54:40il a l'Otogoué avec lui
00:54:42il a le Wellentem avec lui
00:54:44il a l'Angounier avec lui
00:54:45mais ce sont des provinces
00:54:46vraiment
00:54:47qui sont absolument dominantes
00:54:48sur le plan
00:54:49de
00:54:49de
00:54:50de
00:54:50de
00:54:51de la population
00:54:52à Libreville
00:54:53il y a beaucoup de flottants
00:54:54voilà le problème
00:54:55les flottants qui reviennent
00:54:56du Wellentem
00:54:57de l'Angounier
00:54:58et du Otogoué
00:54:59donc il n'a pas de problème
00:55:00à Libreville
00:55:01il n'a pas de problème
00:55:01Port-Gentil
00:55:02alors il faut qu'il ait le courage
00:55:04de prendre
00:55:05les bonnes décisions
00:55:06il faut qu'il ait le courage
00:55:08de prendre
00:55:08les bonnes postures
00:55:11parce que
00:55:12on ne peut pas
00:55:13continuer
00:55:14après 56 ans
00:55:15de
00:55:16de
00:55:16d'improvisation
00:55:18avec
00:55:19la même chose
00:55:21les mêmes réflexes
00:55:22les mêmes comportements
00:55:24il est
00:55:25c'est un défi
00:55:26c'est un défi
00:55:27le président
00:55:27n'a rien à perdre
00:55:29il n'a rien à perdre
00:55:30il a tout à gagner
00:55:31et il a
00:55:32puisqu'il n'a pas réussi
00:55:34à sortir
00:55:34par la
00:55:35la grande porte
00:55:36au terme
00:55:37de la
00:55:38de la transition
00:55:40parce que ce qu'on lui demandait
00:55:42c'était de laisser
00:55:43le pays
00:55:44après la transition
00:55:45et donc sortir
00:55:46en héros
00:55:46il n'a pas réussi
00:55:47c'est pas grave
00:55:48on lui concerne
00:55:50maintenant
00:55:51il doit faire
00:55:52ces 7 ans là
00:55:54pour que
00:55:55le Gabonais
00:55:56de
00:55:572050
00:55:58se souvienne
00:55:59du général
00:56:00Brice Clotter
00:56:01et moi
00:56:02je voudrais travailler
00:56:03par ce côté
00:56:05je voudrais travailler
00:56:05pour ça
00:56:06tout ce qui sera pas bien
00:56:07je dirais c'est pas bien
00:56:08il a des collaborateurs
00:56:09qui ne l'aident pas
00:56:10il a des collaborateurs
00:56:11qu'on peut identifier
00:56:13c'est pas l'objet
00:56:14de l'émission
00:56:14il faut qu'il ait des gens
00:56:16qui ne sont pas
00:56:17des carriéristes
00:56:18il faut qu'il ait des gens
00:56:19qui viennent pour une mission
00:56:20parce que nous sommes
00:56:22sur terre pour une mission
00:56:23faire la mission
00:56:24pour laquelle
00:56:25le président
00:56:26vous a
00:56:26choisi
00:56:28et puis partir
00:56:29dire au président
00:56:30que cette loi électorale
00:56:31n'est pas bonne
00:56:32dire au président
00:56:32que ce qui est fait
00:56:33par le ministre
00:56:34l'intérieur
00:56:34si c'est de contre lui
00:56:36c'est pas bien
00:56:36pour le Gabon
00:56:37même si c'est dans son intérêt
00:56:38c'est pas bien
00:56:39pour le Gabon
00:56:39il faut
00:56:40une assemblée nationale
00:56:42de l'opposition
00:56:45qui soit capable
00:56:46de contrebalancer
00:56:48l'exécutif
00:56:49qui est déjà
00:56:50un pan très important
00:56:52de notre système
00:56:53de gouvernance
00:56:55il faut
00:56:55une justice
00:56:57dépoussiérée
00:56:58indépendante
00:56:59qui va permettre
00:57:01au président
00:57:01justement
00:57:02le contre-pouvoir
00:57:03permet justement
00:57:04de limiter
00:57:06ou de réduire
00:57:07ou d'encadrer
00:57:08les écarts
00:57:09les dépassements
00:57:10je pense que
00:57:11ce que je dois dire
00:57:12aux Gabonais
00:57:12je suis candidat
00:57:13à l'élection
00:57:14des députés
00:57:14je souhaite
00:57:16que les populations
00:57:18de Mimongo
00:57:19du premier siège
00:57:20me fassent confiance
00:57:22je me bats
00:57:23depuis un moment
00:57:23pour être député
00:57:24et je crois
00:57:26que c'est l'occasion
00:57:26c'est l'occasion
00:57:27nous avons sept candidats
00:57:30et les sept
00:57:31sont tous
00:57:31autant qu'ils sont
00:57:33valables
00:57:35valeureux
00:57:36compétents
00:57:36mais quand même
00:57:38dans la compétence
00:57:39il y a la compétence
00:57:40dans la valeur
00:57:41il y a la valeur
00:57:42moi j'étais candidat
00:57:43à l'élection présidentielle
00:57:44j'ai fait le tour du Gabon
00:57:46je pense que
00:57:47ma place
00:57:47après avoir échoué
00:57:49lamentablement
00:57:50à la présidence
00:57:51de la République
00:57:51je pense que
00:57:52ma place
00:57:53c'est dans
00:57:54le Parlement
00:57:55pour servir
00:57:57pourquoi pas
00:57:57de contre-pouvoir
00:57:59au président
00:58:00Brice Plotero-Liguema
00:58:01maintenant
00:58:01s'il ne veut pas
00:58:02de contre-pouvoir
00:58:03il va me faire échouer
00:58:04j'attends d'ailleurs
00:58:05qu'il me le dise
00:58:06et je lui dirai
00:58:07qu'il ne peut pas
00:58:09gagner à Mimongo
00:58:10Brice ne peut pas
00:58:11gagner à Mimongo
00:58:12parce qu'il n'a rien fait
00:58:14en deux ans à Mimongo
00:58:15ce qu'il a fait ailleurs
00:58:18il n'a rien fait à Mimongo
00:58:19dans le village
00:58:20de sa belle famille
00:58:21il n'a pas fait
00:58:22et on va lui rendre
00:58:24la monnaie de sa pièce
00:58:25simplement
00:58:26pas parce que
00:58:27nous sommes contre lui
00:58:28mais parce qu'il ne respecte
00:58:29pas ses beaux parents
00:58:30Monsieur Stéphane Germain-Ilocou
00:58:34merci pour cet échange
00:58:35votre analyse critique
00:58:36du processus électoral
00:58:37et vos propositions
00:58:38éclairent
00:58:39les enjeux démocratiques
00:58:41à la veille
00:58:42des législatives
00:58:43et locales
00:58:44du 27 septembre prochain
00:58:46alors que le pays
00:58:47s'apprête à franchir
00:58:47une nouvelle étape politique
00:58:49nous suivrons
00:58:50avec attention
00:58:51votre parcours
00:58:52et celui du LRA
00:58:54merci d'avoir été
00:58:56notre invité
00:58:57sur le canapé rouge
00:58:58de Gabon Média Time
00:58:59c'est moi qui vous dis merci
00:59:01peut-être que votre émission
00:59:03sera sanctionnée
00:59:05ou censurée
00:59:06mais désolé
00:59:08désolé
00:59:09je suis un homme libre
00:59:11je respecte
00:59:13je respecte
00:59:13les institutions
00:59:13de la République
00:59:14je respecte
00:59:16celui qui a été
00:59:17élu
00:59:18à 95%
00:59:21mais
00:59:22je ne peux pas
00:59:24me priver
00:59:24me priver
00:59:25de dénoncer
00:59:27de
00:59:28trahir
00:59:31si vous voulez
00:59:32ce qui est fait
00:59:33en secret
00:59:34et mal
00:59:35pour le peuple
00:59:36gabonais
00:59:36et pour ça
00:59:37pour notre pays
00:59:39je ne suis pas
00:59:40un soutien
00:59:41du président
00:59:41je ne suis pas
00:59:43son ennemi
00:59:43non
00:59:44je suis
00:59:45membre
00:59:46d'une opposition
00:59:47constructive
00:59:47démocratique
00:59:49et républicaine
00:59:50le LRA
00:59:51est prêt
00:59:52à vous accorder
00:59:53toutes les possibilités
00:59:56pour rentrer
00:59:57en contact
00:59:57avec
00:59:58la véritable
00:59:59la véritable
01:00:00idée
01:00:01de l'opposition
01:00:02aujourd'hui
01:00:03au Gabon
01:00:03merci
01:00:04merci
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