[#LeCanapéRouge] M. Thierry Ngia, Candidat au deuxième siège de la commune d'Akanda
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00:01Mesdames et messieurs, bienvenue dans ce nouveau numéro du Canapé Rouge de Gabon Media Time.
00:22Votre rendez-vous incontournable pour décrypter l'actualité politique, économique et sociale du Gabon.
00:27Aujourd'hui, nous avons l'honneur de recevoir Maître Thierry Ndiaye, avocat au barreau du Gabon,
00:33mais surtout candidat indépendant aux élections législatives pour le deuxième siège de la commune d'Akanda.
00:39Alors que la campagne bas actuellement sont pleines, nous décrypterons avec notre invité l'actualité politique du moment,
00:47les enjeux de ces élections législatives et locales, mais plus encore son programme d'action pour le deuxième siège de la commune d'Akanda,
00:54mais aussi sa vision pour l'avenir du pays.
00:56Maître Thierry Ndiaye, bonsoir.
00:59Bonsoir, cher M. Mongeau.
01:00Et merci d'avoir accepté notre invitation.
01:03Comme il est de coutume dans notre programme, la première question que je vais vous poser est celle de savoir
01:07comment vous vous portez en cette période où le Gabon entre dans une nouvelle étape décisive de son histoire politique.
01:15Eh bien, comme un marathonien.
01:17Un marathonien parce que ces élections politiques sont mes premières élections, c'est les premières élections auxquelles je participe en qualité de candidat.
01:29C'est beaucoup de travail, peu d'heures de sommeil, beaucoup d'efforts, mais en même temps beaucoup de passion, beaucoup d'intensité.
01:38Quand je vais à la rencontre des Akandais, des Akandaises, c'est merveilleux et ça me donne de la force.
01:43Alors, depuis ce 17 septembre 2025, s'est ouverte la campagne électorale pour ces élections.
01:50Mais avant cette actualité, l'actualité a été marquée par la problématique du processus de validation des candidatures.
01:59Comment appréciez-vous la gestion de ce processus par le ministère de l'Intérieur à travers la Commission nationale d'organisation et de coordination des élections et du référendum ?
02:08Catastrophique.
02:11Catastrophique parce que les choses n'auraient jamais dû se passer comme ça.
02:14En même temps, quand on veut être honnête avec nous-mêmes, et je ne le dis pas simplement par acquis de conscience, mais c'est la vérité,
02:24non, notre pays, en l'état actuel des choses, n'est pas disposé à organiser par la seule administration de l'intérieur,
02:37même s'il y a nos serres à côté, les élections politiques dans notre pays.
02:40C'est vrai que la présidentielle a été et s'est déroulée sans trop d'un écroche, pareillement pour le référendum,
02:48mais là encore, en tous les cas pour ces élections-là, les législatives et les municipales, c'est une véritable catastrophe.
02:57Je pense que comme d'autres démocraties en Afrique, et pas des moindres, des démocraties dont le processus est parfois devant le nôtre,
03:09il faut que nous fassions confiance à un organe indépendant, comme cela existait avec la Sénat, etc.,
03:16qui organise les élections et qui soit composé pour moitié d'acteurs politiques de la majorité,
03:24pour moitié des acteurs politiques de l'opposition,
03:28ou alors un dosage qui fasse qu'on ait aussi, et parce que ça c'est très important,
03:35la présence considérable des représentants de la société civile.
03:39On peut dire un tiers, un tiers, un tiers de cela, sans que véritablement l'État,
03:44par le truchement du ministère de l'Intérieur, soit concerné.
03:48Peut-être pour superviser certains aspects, mais pas être au cœur du processus, comme c'est le cas-là,
03:53et ça constitue une catastrophe.
03:55Il y a près de 15 ans, dans notre pays, un peu plus, 20 ans, 10 ans encore derrière nous,
04:01c'était un organe indépendant qu'il faisait, et ça se passait très bien.
04:04Le fait qu'on ait envisagé de remettre les choses entre les mains du gouvernement et d'autres du ministère de l'Intérieur,
04:10eh bien, nous montre ce qui se passe là, c'est-à-dire une catastrophe.
04:14C'est pourquoi, d'ailleurs, le président de la République a dû sortir de son silence par deux fois
04:19pour rappeler à l'ordre, avec les mots qui sont les siens, le ministère de l'Intérieur,
04:26parce que ça se passe très mal.
04:28Alors, petit constat lors de... durant ces élections,
04:31on a enregistré un nombre record de candidatures.
04:34Pensez-vous que la multiplication d'acteurs lors de ces élections
04:38est la preuve d'une véritable émulation autour de la question politique au Gabon désormais ?
04:44C'est le signe que ce que nous avons vécu il y a deux ans, le 30 août 2023,
04:52a constitué un point de bascule sur le plan historique.
04:55Les Gabonais entendent dorénavant jouer un rôle bien plus important.
05:01dans la vie de leur démocratie et dans donc le fonctionnement de leur pays,
05:07les dirigeants du point de vue politique qui doivent animer cette vie politique.
05:12Et c'est une bonne chose parce que, en réalité, quand on mène, comment dire,
05:19une analyse objective, on ne peut que dire que les partis politiques ont échoué dans notre pays.
05:25Ils ont échoué.
05:27Les Gabonais l'ont compris et ils sont en train de redessiner une nouvelle configuration politique
05:33avec une nouvelle façon de faire de la politique,
05:36avec l'espoir de voir dorénavant de nouveaux visages,
05:39un nouveau mode d'emploi,
05:41d'une façon différente de faire de la politique,
05:43avec de nouvelles idées,
05:44et une nouvelle façon d'aller vers les Gabonais avec plus de sincérité et plus de respect.
05:50Et je pense que, pour le dynamisme de notre démocratie et sa vitalité,
05:55c'est très important que les Gabonais aient décidé cette fois-ci de jouer un rôle important.
05:59Mais ne pensez-vous pas qu'il y a peut-être des candidatures fantaisistes, en quelque sorte,
06:03lorsqu'on voit le nombre quand même excessif ?
06:06Non, je pense plutôt que c'est une émulation.
06:08Vous savez, on est resté corsetés,
06:13baillonnés,
06:15avec une chape de plomb au-dessus de notre tête
06:18pendant près de 50 ans.
06:24Cela a été accentué ces 14 dernières années.
06:28Les gens étouffent.
06:29Comme je l'ai dit dernièrement,
06:31lors de mon meeting d'ouverture à Akanda,
06:35lorsque je m'adressais aux Akandais, aux Akandaises,
06:38on étouffait.
06:40Le Gabonais étouffait.
06:41Il était étouffé.
06:43Et maintenant que cette chape de plomb a sauté,
06:45pour moitié,
06:47les gens veulent respirer.
06:48Ils veulent prendre un nouvel air à plein poumon.
06:52Et c'est pourquoi cette émulation est constatée, tout simplement.
06:55Et c'est tout à l'honneur de notre démocratie et de notre pays
06:57que les citoyens s'intéressent vraiment aussi massivement
07:02à la vie démocratique dans notre pays.
07:04On ne peut que s'en réjouir.
07:05Alors, nous allons passer à une question un peu d'actualité.
07:09En tant qu'acteur engagé dans ce processus électoral,
07:12vous avez eu vent, bien évidemment,
07:14de la passe d'armes entre le Parti démocratique gabonais
07:17et l'Union démocratique des baptisteurs
07:19qui se discute en filigrane
07:21le label du candidat du président Oli Guingema.
07:24Un commentaire peut-être sur cette situation ?
07:27Écoutez, comme de nombreux Gabonais,
07:31j'observe un peu ce qui se passe depuis un certain nombre de mois.
07:34Cher M. Mongeau,
07:36ces élections portent sur la désignation des députés,
07:40c'est-à-dire des élus des Gabonais
07:44qui vont voter la loi.
07:46La loi.
07:47La loi.
07:48Or, on est là devant deux formations politiques
07:53qui ne respectent pas la loi.
07:57Ni dans son esprit,
07:59ni dans sa lettre.
08:01Alors qu'ils veulent être des députés,
08:02ils veulent avoir des députés.
08:04Moi, je pense que quand on veut être député,
08:06il faut d'abord respecter la loi,
08:08avant même de devenir député.
08:10Il faut montrer que je veux devenir législateur
08:12parce que je respecte la loi.
08:14Ce n'est pas une fois député qu'on respecte la loi.
08:18Ça, c'est mon point de vue objectif.
08:22Maintenant, du point de vue politique,
08:24écoutez, c'est dommage.
08:25C'est dommage parce qu'il y a une confusion des genres.
08:29Les Gabonais, aujourd'hui,
08:30l'opinion se perd en conjecture et en analyse.
08:33Y a-t-il une différence entre le PDG
08:36qui avait été honi
08:38et dont tous les Gabonais espéraient
08:41qu'il disparaisse du paysage politique ?
08:44C'est pourquoi les Gabonais
08:45scandaient en chœur
08:46il y a deux ans, chassant le « hum hum hum ».
08:49Voilà.
08:51Et c'est pourquoi tout le monde
08:52avait applaudi lors du dialogue national
08:56la mesure qui avait visé
08:59à exclure ce parti politique
09:01ou à tout le moins le suspendre.
09:03Nous sommes donc étonnés
09:05de ce que ce parti existe encore.
09:07Alors que s'il y a eu un coup d'État,
09:10c'est bien parce que ce parti,
09:12comme un des leviers du régime
09:14qui nous a broyés, existait.
09:17C'est pourquoi les gens sont troublés.
09:19Les gens sont d'autant plus troublés
09:20qu'un nouveau parti
09:22fait maintenant partie,
09:26si j'ose dire, du landerneau politique,
09:28de l'échiquier politique,
09:29qui présente des candidats
09:30en un temps record.
09:32Là encore,
09:33est-ce que la loi a été respectée ?
09:34Parce qu'en moins de deux mois
09:36ou trois mois,
09:38voici un parti
09:38qui présente des candidats
09:40dont les candidatures sont acceptées.
09:44Voilà un parti
09:45qui reçoit des transfuges
09:46qui viennent d'un autre parti,
09:48alors même qu'ils n'ont pas
09:49démissionné
09:50suivant les dispositions de la loi,
09:52c'est-à-dire
09:52suivant quatre mois minimum.
09:54tout ça, c'est la loi
09:55qui n'est pas tout à fait observée.
09:57Enfin, pas tout à fait.
09:58C'est un euphémisme
09:59qui n'est pas respecté du tout
10:00par des gens qui veulent être députés
10:02et les défenseurs de la loi.
10:04Moi, je pense que les Gabonais
10:05sont devenus,
10:05et c'est ce qui explique
10:06l'émulation de leur participation
10:09dorénavant dans la vie politique
10:10de notre pays,
10:11les Gabonais ne sont plus naïfs.
10:12Et ils voient bien
10:13qu'il n'y a pas trop de différence
10:15entre ces deux parties-là.
10:17Et c'est dommage,
10:18parce que ce sont ces deux parties-là
10:20qui laissent avoir ça
10:21et qui laissent,
10:22pareille interprétation,
10:24germer et pousser
10:25dans l'esprit de nos compatriotes.
10:27Alors,
10:27lors de votre meeting d'ouverture,
10:30vous avez évoqué
10:31les événements du 30 août,
10:32vous le disiez déjà avant,
10:34comme un déclencheur
10:36de votre engagement politique.
10:38Pourquoi ce moment a-t-il été décisif
10:40dans votre décision
10:41de quitter la robe d'avocat
10:42pour entrer dans la sphère politique ?
10:46J'ai toujours aimé notre pays.
10:49Vous savez, cher M. Mongeau,
10:51pas un jour ne passe
10:51sans que je ne pense à notre pays.
10:54Il y a,
10:55entre notre pays et moi,
10:57un lien fort,
10:58ombilical,
11:00indescriptible,
11:01qui relève presque,
11:02comme dirait le poète,
11:04du mystique.
11:05J'aime passionnément notre pays.
11:07Cet amour,
11:08je voulais le traduire
11:09par un engagement,
11:10un engagement politique,
11:12bien entendu,
11:13en qualité d'avocat,
11:15j'ai défendu,
11:16je défends toujours
11:17les droits des Gabonaises
11:19et des Gabonais,
11:20mais je voulais aller
11:21beaucoup plus loin.
11:22Je voulais aller
11:22beaucoup plus loin,
11:23simplement,
11:24je voulais d'abord
11:25m'affirmer
11:26sur le plan professionnel,
11:27parce que le travail d'avocat
11:29est un travail,
11:30certes passionnant,
11:31mais très exigeant,
11:32comme le vôtre,
11:32d'ailleurs,
11:33de journaliste.
11:33et à côté de cela,
11:38il me semblait
11:39que les conditions
11:39n'étaient pas réunies
11:41jusqu'en août 2023
11:43pour un débat démocratique
11:46ouvert,
11:47transparent,
11:48équitable.
11:50Et donc,
11:51le coup d'État
11:51du 30 août
11:53a permis cela,
11:54de libérer les énergies,
11:56de faire en sorte
11:56que l'on soit moins étouffé.
11:58Et c'est pour ça
11:59que j'ai décidé
12:00de prendre ma part
12:01et aller à la rencontre
12:02des Akandèses
12:03et des Akandés
12:03pour les législatives
12:04et les municipales
12:05du 27 septembre prochain.
12:08Alors,
12:08vous vous présentez
12:09comme candidat indépendant
12:11en opposition
12:12au système
12:12des partis traditionnels
12:13dans un paysage politique
12:15marqué par la montée
12:17en puissance de l'UDB
12:18et le repositionnement
12:20dans ces partis
12:20tels que le PDG.
12:22Pourquoi ce choix
12:22de l'indépendance
12:23et comment comptez-vous
12:24convaincre
12:25que ce n'est pas
12:27une faiblesse
12:28mais une force ?
12:30C'est une force.
12:31C'est une force
12:32parce que vous l'avez
12:33souligné plus haut,
12:33cher M. Mongeau,
12:36presque tout le pays
12:37en indépendant
12:39a décidé de se lever
12:40pour prendre part
12:41à ce scrutin.
12:43Et je pense que
12:44ceux qui l'ont fait
12:45sont des gens lucides,
12:46des compatriotes lucides.
12:48C'est donc un vent,
12:50un vent qui porte
12:51un désir de changement
12:52qui est en train
12:53de souffler
12:54dans notre pays
12:54parce que les gens
12:56veulent prendre
12:56leurs responsabilités
12:57et les gens
12:58cette fois-ci
12:59entendent se mettre
13:00du bon côté
13:01de l'histoire.
13:02Ce sont les partis politiques
13:04qui sont dans le mauvais côté
13:05de l'histoire
13:06et les Gabonais le savent.
13:08Des partis politiques
13:09qui n'auraient jamais
13:09dû exister,
13:10qui sont à l'origine
13:11des malheurs
13:12de notre pays
13:13ou d'autres partis
13:14qui sont créés
13:17à la va-vite
13:18sans respecter
13:20la loi d'ailleurs.
13:22Non, je pense que
13:23on ne devrait pas avoir peur
13:24d'être indépendants.
13:25Au contraire,
13:26je pense que les Gabonais
13:27comprennent que ceux
13:29qui vont être
13:29de bons députés,
13:31ceux qui vont être
13:32de bons conseillers municipaux,
13:34ce sont tous ces indépendants,
13:36même jeunes,
13:37mais conscients
13:38de leur pays
13:39et responsables
13:39qui veulent s'engager
13:40pour leur pays.
13:41Le temps des partis politiques
13:43est celui qui appartient
13:45normalement au passé
13:46parce que les partis politiques
13:47dans notre pays
13:47ont échoué.
13:48donc être indépendants
13:51c'est un gage
13:53d'indépendance
13:56tout simplement,
13:57de liberté,
13:58de liberté
13:59dans le travail
14:02de députés
14:03qui va être fait,
14:04dans le travail
14:04de conseillers municipaux
14:05qui va être fait.
14:06Les Gabonais
14:07sont fatigués
14:07d'élus
14:08qui en réalité
14:10sont des godillots
14:11qui ne sont pas libres,
14:12qui sont des béni-oui-oui
14:13parce que
14:15s'ils étaient des gens
14:16un peu plus libres,
14:17le pays ne serait pas
14:19dans cette situation
14:19ni sur le plan social,
14:21ni sur le plan économique,
14:22ni sur le plan des valeurs,
14:24etc.
14:25Donc je pense que
14:26surtout au regard
14:28de la constitution
14:29aujourd'hui
14:29qui est la nôtre
14:31qui confère
14:32des pouvoirs
14:33très puissants
14:33au président de la République
14:35qui a été élu
14:35confortablement,
14:37il lui faut
14:38non pas
14:39un parlement
14:40composé majoritairement
14:41comme on l'a assisté
14:43ces 40 dernières années
14:45dans notre pays
14:45de membres
14:47d'un parti politique
14:48qui est le sien
14:49et qui seraient là
14:50pour être des béni-oui-oui,
14:51c'est-à-dire
14:52peints contre pouvoir,
14:53il faut
14:54des indépendants
14:55qui seront là
14:56pour dire
14:56oui,
14:57c'est une bonne chose,
14:58on accompagne,
14:59non,
15:00ce n'est pas une bonne chose,
15:01on peut faire comme ça,
15:02on peut amender,
15:03toujours être constructifs,
15:04toujours être consensuels
15:06et je pense que
15:07c'est un gage
15:08de vitalité
15:09pour notre démocratie
15:10eu égard
15:11au contexte constitutionnel
15:12aujourd'hui
15:12tel qu'il existe.
15:14Alors,
15:15dans votre discours,
15:16vous avez insisté
15:17sur la nécessité
15:18de réduire la vie chère
15:19en proposant par exemple
15:21l'exonération
15:22du prélèvement
15:23obligatoire
15:24sur les factures
15:24d'eau et d'électricité.
15:26Concrètement,
15:27comment comptez-vous faire
15:28adopter une telle mesure
15:29dans un émissive
15:30qui,
15:31très probablement,
15:32pourrait être dominé
15:33par des partis politiques ?
15:35Moi,
15:35je n'en suis pas si sûr.
15:37Je n'en suis pas si sûr
15:38parce que
15:39ce sont les Gabonais
15:40qui décideront
15:41qui décideront
15:42samedi.
15:44Comme je vous l'ai dit,
15:45le président de la République
15:46n'a pas besoin
15:47d'un parti politique
15:48pour soutenir
15:49sa politique
15:50et son action.
15:53Il n'en a absolument
15:54pas besoin.
15:55Il a créé
15:56un parti politique
15:57mais
15:58au regard
15:59des dispositions
16:00de la Constitution,
16:00il n'en a pas besoin
16:01en réalité.
16:02Donc,
16:03les candidats
16:03qui vont venir
16:04dire aux Gabonais
16:05que oui,
16:07votez pour nous
16:07parce qu'on est
16:09dans le parti
16:09du président
16:10pour accompagner
16:11le président
16:11à sa politique.
16:13Tout ça,
16:13c'est du pipeau
16:13et c'est du déjà vu.
16:15C'est du déjà vu
16:16parce qu'il y a d'abord
16:18eu Omar Bongo
16:19qui est resté
16:20à la tête
16:20de notre pays
16:2140 ans durant
16:21et dont les membres
16:23du parti
16:24ne cessaient de dire
16:25comme seul programme
16:26politique
16:27qu'ils avaient à proposer
16:28aux Gabonais
16:28que votez pour nous
16:30parce qu'on est
16:31les candidats
16:32du président.
16:32Comme si le seul fait
16:33d'être le candidat
16:34du parti du président
16:36était un gage
16:37de sérieux
16:38de responsabilité
16:39de conviction
16:40et d'envie
16:42de travailler
16:42pour le pays.
16:43Le bilan,
16:44on l'a tiré
16:44tous ensemble
16:45à terme de 40 ans.
16:46Y a-t-il eu
16:47quelque chose
16:47d'intéressant ?
16:48Non.
16:50Après,
16:50il y a eu
16:51M. Ali Bongo
16:52M. Ali Bongo
16:53qu'ils appelaient
16:55affectueusement
16:56le distingué camarade.
16:58Et puis,
16:58ça a été
16:59le même balai.
16:59Le même balai.
17:00Oui,
17:01il faut nous soutenir
17:02parce qu'on est
17:03dans le parti
17:04du président.
17:05il a besoin
17:06d'une majorité,
17:07il a besoin
17:07de nous,
17:07on va l'accompagner.
17:09Écoutez,
17:10bilan zéro.
17:12Zéro au compteur.
17:14Et c'est à cause
17:14de ça
17:15que nous sommes parvenus
17:17au coup d'État.
17:18C'est à cause
17:19de cela.
17:19C'est l'une des causes
17:20majeures.
17:21Et je crois,
17:22moi,
17:22que les mêmes causes
17:24produisant
17:25les mêmes effets,
17:27il sera exactement
17:28pareil
17:29avec le nouveau parti
17:31qui vient d'être créé.
17:32Il ne fera rien
17:33et il ne donnera pas lieu
17:36à la désignation
17:37d'hommes et de femmes
17:39susceptibles
17:40de représenter
17:41avec objectivité
17:43les Gabonais
17:44et de jouer
17:45leur rôle
17:46en toute indépendance
17:47parce qu'ils ne sont
17:48pas indépendants
17:48et en toute liberté
17:50parce qu'ils ne sont
17:50pas libres.
17:51Et or,
17:52comme je vous l'ai dit
17:53à ce tournant
17:53de notre pays,
17:54on a besoin
17:55de recentrer les choses
17:56avec de nouvelles personnes
17:58qui viennent
17:58pour être libres,
18:00indépendants,
18:01en travaillant
18:01en toute intelligence
18:02avec le pouvoir
18:03naturellement
18:04et toujours
18:05dans l'intérêt
18:05du peuple gabonais.
18:07C'est de cela
18:08dont il est question.
18:09Alors,
18:09nous allons rester
18:10sur votre proposition
18:12en tant que futur élu.
18:15Vous avez plaidé
18:16pour la construction
18:17d'hôpitaux spécialisés
18:18en psychiatrie
18:19et gériatrie.
18:20Pourquoi estimez-vous
18:21que la santé mentale
18:23et la santé des seniors
18:24devraient être érigées
18:25en priorité nationale ?
18:27Avant de répondre
18:29à cette question
18:30qui est pertinente,
18:35je voudrais finir
18:36parce que vous m'avez
18:37posé la question
18:38sur les impôts
18:39qui viennent grever
18:39les prix de l'eau
18:40et du courant.
18:42Moi,
18:43si les Akandaises
18:44et les Akandais
18:44me font l'honneur
18:46de me porter
18:47leur confiance,
18:48je voudrais me battre
18:49en qualité de député
18:50pour cela.
18:51Je considère, moi,
18:52que l'eau
18:53et le courant
18:54sont des biens vitaux.
18:55des biens vitaux
18:56en 2025
18:58dont personne
18:58ne peut se passer.
18:59Il n'y a pas de vie
19:00s'il n'y a pas l'eau.
19:01Il n'y a pas de vie
19:01s'il n'y a pas de courant
19:02aujourd'hui en 2025
19:03partout dans notre pays.
19:05Et les impôts
19:08qui viennent
19:08alourdir
19:10la facture
19:11de la S&G
19:12doivent sauter
19:13parce que c'est de l'argent
19:15qui va dans les caisses
19:16de l'État,
19:17pas de la S&G.
19:18La S&G,
19:18elle reçoit déjà
19:19ce qu'on paye
19:20en hors-taxe.
19:22À supposer, par exemple,
19:23que le prix du kilowattheure,
19:24c'est un exemple,
19:25qui coûte 1 000 francs.
19:271 000 francs, là,
19:27c'est le prix
19:28de l'eau et du courant.
19:30Mais 350,
19:31par exemple,
19:32viennent s'ajouter
19:33parce que c'est
19:34l'impôt
19:34de l'État
19:35qui va dans
19:36les poches de l'État.
19:38Or,
19:38nous vivons dans
19:39un contexte social
19:39très difficile
19:40depuis de nombreuses années.
19:42Les Gabonais
19:43tirent le diable
19:43par la queue,
19:44c'est le moins
19:44que l'on puisse dire.
19:45Les ménages ont du mal
19:46à boucler les fins de mois.
19:48Les gens ont des difficultés
19:49d'ordre social.
19:50Si l'État gabonais
19:52peut faire un effort
19:53pour se passer
19:55de ses impôts,
19:56ce ne sera pas
19:57si grave.
19:58Ce ne sera pas ça
19:59qui va faire en sorte
20:00que le budget général
20:01de l'État
20:02sera un budget général
20:05affaibli considérablement.
20:07Et au contraire,
20:08l'impact,
20:09ce sera qu'on pourra
20:10aider les Gabonais.
20:11Ce sera un soulagement.
20:12Et moi,
20:13je vais me battre
20:13en qualité de député indépendant
20:15si les acadèmes
20:17font confiance
20:17pour cette mesure-là.
20:19Alors,
20:20sur le plan local,
20:21pour rester dans
20:22votre programme,
20:25bien sûr,
20:26vous proposez
20:26l'ouverture
20:27de centres de soins
20:29de Alte Garderie
20:30et de crèches municipales
20:31dans les quartiers
20:32d'Akanda.
20:33Quel constat concret
20:35vous amène
20:35à faire de ces projets
20:37une priorité
20:37pour les habitants
20:38de votre circonscription ?
20:40Alors,
20:40cher M. Mondieu,
20:41je vous ai dit
20:41qu'il s'agissait
20:42d'un marathon pour moi,
20:44mais en même temps
20:44d'une course
20:45de passage à témoins.
20:47Parce que je vais maintenant
20:47vous dire pourquoi
20:49effectivement,
20:50je milite moi
20:50pour qu'il y ait
20:52des hôpitaux
20:54qui soient dédiés
20:55à la santé mentale
20:56d'une part
20:58et à la gériatrie,
20:59gérontologie d'autre part.
21:01Je considère
21:02que c'est
21:03deux disciplines médicales,
21:05la santé mentale,
21:07donc la psychiatrie,
21:08et la gériatrie,
21:09gérontologie
21:09qui est la spécialité
21:10qui s'occupe
21:12des maladies
21:12des vieux et des vieilles,
21:14de nos papis,
21:15de nos mamis,
21:15de nos seniors.
21:16Ces deux domaines médicaux
21:18sont les parents pauvres
21:19de notre système médical
21:20gabonais.
21:21Et moi,
21:22je veux mettre
21:22l'accent là-dessus
21:23parce que
21:24nous ne pouvons pas
21:26avoir dans notre pays
21:27qu'un seul hôpital,
21:28une seule structure,
21:29Mélène,
21:30dont le personnel
21:31fait très certainement
21:33un travail remarquable
21:34avec les maigres moyens
21:35qui sont les leurs,
21:37mais il faut véritablement
21:39que l'on travaille à cela.
21:42Écoutez,
21:43on ne peut pas
21:44continuer à penser
21:46que Mélène
21:48est réputée
21:49recevoir
21:50toutes les personnes,
21:51tous les Gabonais,
21:52toutes les Gabonneuses
21:53qui ont des affections mentales
21:54et recevoir également
21:57tous les papis
21:58et toutes les mamis
21:59de notre pays
22:00pour se faire soigner là-bas.
22:02Ce n'est pas possible.
22:03Donc moi,
22:04je veux me battre
22:04pour ces deux aspects-là
22:06parce qu'ils me paraissent
22:07essentiels.
22:08Vous savez,
22:09pour que notre pays
22:09puisse évoluer,
22:10grandir,
22:11c'est développer,
22:12il faut que nous soyons
22:13en forme
22:13et je veux porter
22:15l'action sur cela.
22:17Et peut-être
22:17poursuivre
22:19sur les altes garderies
22:20et les centres de soins ?
22:22Alors ça,
22:22c'est en qualité de député,
22:23les hôpitaux
22:24dont j'ai parlé
22:25parce que le député,
22:26il est certes élu
22:27quelque part,
22:28mais il est député
22:29du pays,
22:30de la nation.
22:31C'est pourquoi on dit
22:31qu'il va travailler
22:32à l'Assemblée nationale.
22:35Maintenant,
22:35en tant qu'élu municipal,
22:37si les Akandaises
22:38et les Akandais
22:39deuxièmes arrondissements
22:40d'Akandais
22:41me font confiance,
22:42oui,
22:42je voudrais également
22:43agir sur le social
22:46et la santé
22:46parce qu'en réalité,
22:48ce sont les mêmes
22:49préoccupations
22:50que l'on retrouve
22:50au niveau local
22:51et au niveau national.
22:54À Akandais,
22:54vous voyez,
22:55dans mon deuxième arrondissement,
22:57il n'y a
22:57ni centre de soins
22:59municipal
23:00ni
23:01dispensaire
23:04municipal.
23:05Ce n'est pas normal
23:05dans une ville
23:06comme Akandais
23:07qu'il n'y ait pas ça.
23:08ne fût-ce que pour
23:09administrer les premiers
23:10soins aux Akandais.
23:12Pareillement,
23:13dans mon arrondissement,
23:14le deuxième d'Akandais,
23:16il n'y a ni
23:17hâte de garderie
23:17municipale
23:18ni crèche municipale
23:19comprenant
23:20une section
23:21préscolaire.
23:22Ce n'est pas normal.
23:23Moi,
23:23j'ai envie de me battre
23:24pour son tant
23:25qui est élu local
23:25avec les autres
23:27colissiers
23:27qui constituent
23:28ma liste.
23:29Si les Akandais
23:30et les Akandais
23:31naturellement
23:31nous font confiance
23:32parce que ce sont
23:33des problèmes
23:34réels,
23:36cruciaux,
23:37pour lesquels
23:38nous voulons,
23:39moi et ma liste,
23:40apporter des solutions
23:41pour les Akandais
23:42et les Akandais
23:43du deuxième arrondissement.
23:44Alors,
23:45la voirie municipale
23:46est l'un d'un point
23:47faible d'Akandais
23:48avec des routes dégradées
23:50et un assainissement
23:51insuffisant.
23:52Comment comptez-vous
23:53si vous êtes élu
23:53transformer ce défi
23:54en atout pour la commune ?
23:56Alors,
23:57je voudrais d'abord
23:57vous dire,
23:58s'agissant d'Akandais,
24:02cette belle ville,
24:03jeune,
24:04qui est née en 2013,
24:05donc il y en a 12 ans,
24:06mais 12 ans quand même,
24:08n'a pas
24:09de local.
24:12C'est-à-dire que
24:14Akandais est une ville
24:15qui n'a pas de maison,
24:18qui loue.
24:19La mairie d'Akandais
24:20est locataire à Akandais.
24:23Akandais loue
24:24les maisons des gens,
24:25les maisons des particuliers
24:26et paye un loyer
24:28à la fin du mois.
24:29Alors,
24:30c'est quand même
24:30une situation ubiesque.
24:32Voilà une commune,
24:33une mairie,
24:34une collectivité locale
24:35qui,
24:36dans son propre territoire,
24:37est locataire.
24:39Ça,
24:39vraiment,
24:40c'est une curiosité
24:41qu'il faut gommer
24:43le plus vite possible.
24:45Donc,
24:45il y a les préoccupations,
24:46effectivement,
24:47que j'entends défendre
24:48dans mon programme,
24:49mais il y a aussi
24:49ce souci-là,
24:51majeur,
24:51commençons par le commencement.
24:53Ça,
24:53c'est bien la preuve
24:54ou bien le signe
24:56du travail
24:56de M. Ali Bongo
24:57qui a créé Akanda.
24:59C'était un homme
25:00avec tous ses amis politiques
25:02dont certains
25:03essaient encore
25:03d'exister aujourd'hui,
25:05alors que la page
25:05devrait définitivement tourner
25:07pour laisser la place
25:08à d'autres Gabonais,
25:09indépendants,
25:10cette fois-ci,
25:10qui portent autre chose.
25:13On a créé une ville,
25:14mais on n'a pas créé
25:15les bâtiments
25:16pour la recevoir.
25:17Donc,
25:18aujourd'hui,
25:18on est locataire,
25:19on paye des loyers.
25:20Ce n'est pas normal.
25:22Une ville comme Akanda
25:23ne peut pas être locataire
25:24dans Akanda.
25:25Donc,
25:25c'est un point à résoudre.
25:26Pareillement,
25:27pour la dignité humaine,
25:29je pense que,
25:30et des Akandais,
25:31surtout,
25:32il faut qu'il y ait
25:33un cimetière municipal.
25:35Nous n'avons pas
25:35de cimetière municipal
25:36depuis lors.
25:37Alors,
25:38après avoir dit cela,
25:39oui,
25:40il y a des problèmes
25:40de voirie
25:41et le cimetière municipal
25:44peut être compris
25:45dans la voirie,
25:47effectivement.
25:49Je voulais mettre
25:50en exergue
25:51le souci
25:52de la voirie municipale
25:53parce qu'elle a vocation
25:55à gérer
25:56beaucoup de problèmes
25:57et après avoir
25:59mis ça en évidence,
26:00comme je le fais
26:01quand je vais
26:01à la rencontre
26:02des Akandais
26:02depuis un certain moment
26:03et qui sont d'accord
26:04avec cet aspect,
26:05il faudra procéder
26:06à des arbitrages
26:07parce que
26:09ce sont les conseillers
26:10municipaux
26:10qui vont décider
26:11du budget de la mairie
26:12et de la place
26:13qu'ils entendent
26:15conférer
26:16à la voirie municipale
26:19dans le budget,
26:20dans la distribution
26:20du budget de la ville.
26:21Mais il est important
26:23de mettre l'accent
26:24sur la voirie municipale
26:26qui est majeure
26:26et c'est ce que j'entends
26:27porter
26:27dans le cadre
26:28de cette campagne.
26:31Nous passons
26:32aux questions
26:33de sécurité
26:34et de justice sociale.
26:36Votre programme
26:36prévoit
26:38un renforcement
26:38de la police
26:39de proximité
26:40et la création
26:41d'unités
26:42de brigades locales
26:43dans un contexte
26:44où l'insécurité
26:45urbaine
26:46inquiète
26:46de plus en plus.
26:48Quelles garanties
26:49pouvez-vous donner
26:50aux Akandais
26:51que ces mesures
26:52soient réalisables ?
26:54Alors,
26:56c'est pourquoi
26:56je me présente
26:57devant eux
27:00en toute humilité
27:01et plein
27:03de motivation.
27:05Je voudrais
27:06qu'ils puissent
27:07me faire confiance
27:08le 27,
27:09faire de moi
27:10leur député
27:10pour que je puisse
27:12me battre
27:12pour cela.
27:14Il y a beaucoup
27:15trop d'insécurité
27:16dans notre pays.
27:18Nos mamans,
27:19nos filles
27:19et nous-mêmes,
27:20nous avons besoin
27:21d'être en sécurité,
27:24de se sentir
27:25en sécurité
27:26dans nos rues.
27:27Il n'y a pas
27:30de raison
27:30que de 8h
27:32à 19h,
27:33on assiste
27:33rassuré
27:34à la présence
27:36en le constatant
27:37d'agents de force
27:38de police
27:39et de sécurité
27:40dans nos rues.
27:41On en voit
27:42beaucoup
27:42autour des changeurs,
27:44etc.
27:45Et puis,
27:45qu'arrivée 20h,
27:47alors que nous
27:47nous rentrons
27:48dans nos maisons,
27:49les fonctionnaires
27:50de police aussi
27:51rentrent à la maison.
27:53Je sais que
27:54ce sont des fonctionnaires
27:55qui font un travail
27:56difficile
27:57avec les moyens,
27:58là encore,
27:58qui sont les leurs.
27:59C'est pourquoi
28:00je me préoccupe
28:02de la façon
28:05avec laquelle
28:05ils doivent travailler
28:06et des outils
28:07qui doivent être
28:08mis à leur disposition,
28:09des outils
28:10pour les rendre
28:10beaucoup plus opérationnels,
28:12beaucoup plus efficaces,
28:13pour qu'ils soient
28:14beaucoup plus présents,
28:15justement,
28:15dans nos quartiers.
28:16H24,
28:17les 3x8,
28:18je veux que les policiers
28:19soient partout
28:20dans nos quartiers,
28:21qu'il y ait des brigades
28:22qui soient mises en place
28:23pour ça
28:24et qu'ils travailleraient
28:25en collaboration
28:25avec les municipalités
28:27et les chefs de quartier,
28:28parce que ce sont
28:28les chefs de quartier
28:29qui connaissent mieux
28:30les réalités
28:31de nos villes
28:31et de nos quartiers
28:32que nous,
28:33les élus,
28:33députés,
28:34tout ça
28:34à l'Assemblée nationale.
28:36Et que ces policiers-là
28:39soient présents
28:39avec un doublement
28:40d'effectifs la nuit
28:41pour que les Gabonais
28:43aient moins peur,
28:44pour qu'il y ait
28:45moins d'atteinte
28:46aux personnes,
28:47moins d'atteinte
28:47aux biens
28:48et puis que surtout
28:49pour que la peur
28:51change de camp.
28:52Moi,
28:52en tant que député,
28:53j'ai envie de me battre
28:54pour ça,
28:55user de tous les leviers
28:56qui existent,
28:56législatifs
28:57mais même institutionnels
28:58et puis appeler
28:59les autres députés
29:00parce que je suis persuadé
29:01que si les Gabonais
29:02nous font confiance,
29:04il y aura un groupe,
29:05c'est le vœu
29:05que je forme,
29:06d'indépendants,
29:07d'indépendants libres
29:08qui pourront vraiment
29:09travailler en toute indépendance
29:11pour le pays
29:12avec le chef de l'État
29:14qui est chef de gouvernement
29:16pour proposer
29:17de bonnes choses.
29:18Et quand le président
29:18de la République
29:19proposera de bonnes choses,
29:20on sera là
29:20pour l'appuyer.
29:21Et quand il proposera
29:22des choses moins bonnes,
29:23on dira respectueusement
29:24que cette chose n'est pas bonne,
29:26il faut peut-être l'amender,
29:27ceci ou cela,
29:28toujours dans un esprit
29:29de consensus.
29:30Mais ça,
29:30on ne peut le faire
29:31que si on est indépendant.
29:32Alors,
29:35une proposition
29:36assez intéressante
29:37dans votre programme,
29:38la création
29:39d'un fichier national
29:40de la délinquance sexuelle
29:41pour sur mineurs.
29:44Concrètement,
29:45quel serait le but
29:46de ce type de fichier
29:47et comment
29:48évaluer sa mise en œuvre ?
29:51Alors,
29:53ça,
29:54c'est le cœur même
29:54du travail du député,
29:56c'est-à-dire rédiger
29:57une proposition de loi.
29:59C'est le cœur même
30:00du député,
30:01de son travail.
30:02Je suis moins fatigué,
30:06exténué
30:06par ce qui se passe
30:08à chaque fois
30:08durant les sessions criminelles
30:10et même les procédures
30:11qui ne relèvent pas
30:12de la session criminelle.
30:14Parce que,
30:14comme vous le savez,
30:16dans la vie civile,
30:18je suis avocat
30:18et je suis souvent
30:20commis d'office
30:21dans le cadre
30:22de sessions criminelles.
30:23Sessions criminelles
30:24à l'assistance
30:27desquelles j'invite
30:27les Gabonais
30:28à se rendre
30:29parce que la justice
30:31est rendue en leur nom
30:32et c'est bien
30:32qu'ils puissent assister
30:33à des audiences
30:34de cette nature
30:35pour voir un peu
30:36les problèmes
30:37de la société.
30:39Et l'un des problèmes
30:40majeurs de la société,
30:41c'est que
30:42les plus grandes victimes
30:44aujourd'hui,
30:44quand on regarde
30:45les rôles
30:45des affaires inscrites
30:47dans les sessions criminelles,
30:49c'est les enfants.
30:50Ce sont nos enfants,
30:51nos petites filles,
30:52nos petits garçons
30:53qui sont victimes
30:54de papas,
30:56de tontons,
30:58de voisins,
30:59d'inconnus,
31:00etc.
31:00Et même de mamans,
31:02de tantines,
31:02etc.
31:03Parce qu'on croise toujours
31:04que ce ne sont que les hommes
31:05qui sont les auteurs
31:06de tels actes,
31:08alors que non,
31:08il y a des femmes aussi.
31:10Il faut protéger
31:10nos enfants.
31:11Il faut protéger
31:12nos enfants
31:12et c'est pourquoi
31:13je n'invente pas la roue.
31:16Dans les pays sérieux
31:17où on entend protéger
31:18les enfants
31:19de tels fichiers,
31:20de tels mécanismes,
31:21de tels instruments existent.
31:23Donc ce fichier,
31:25je n'ai pas le temps matériel
31:27pour entrer dans les détails,
31:28mais je serai disposé
31:29à en parler naturellement
31:32et puis sera l'objet
31:34évidemment de travail
31:34en commission
31:35si jamais les acadèmes
31:36font confiance
31:37et font de moi
31:38leur député
31:38pour porter ce projet.
31:42Si quelqu'un touche
31:44à un enfant,
31:46il faudra emmener
31:47son nom
31:47dans une brigade
31:49de gendarmerie
31:50ou dans un commissariat
31:51de police
31:51où son nom sera consigné
31:53pas seulement
31:55dans une main courante
31:55mais dans un fichier
31:56et il sera connu
31:58à partir de ce moment
31:59de toutes les autorités
32:01du pays
32:01comme étant extrêmement
32:03dangereux
32:03pour les enfants.
32:06Et ça,
32:07avant même
32:07qu'il n'y ait une plainte
32:08ou que cela donne lieu
32:10à une procédure
32:11judiciaire,
32:12etc.
32:14Maintenant,
32:14les contours de cela
32:15comme vous l'avez demandé
32:16M. Mongeau
32:17sont des contours
32:19qui contiendront
32:21effectivement
32:21un certain nombre
32:22de régimes d'action.
32:24Il y aura des sanctions
32:25qui seront prévues
32:26et je voudrais dire
32:28d'emblée
32:28que si les auteurs
32:29de ces actes
32:30à l'encontre
32:31de nos enfants
32:31sont des étrangers,
32:34carte de séjour
32:35ou pas carte de séjour,
32:37ils devront faire l'objet
32:38d'une reconduite
32:39à la frontière.
32:39parce que je considère
32:40qu'on ne vient pas
32:41au Gabon
32:42pour toucher
32:43à des parties
32:45inappropriées
32:46des enfants
32:47des Gabonais
32:48et des Gabonaises.
32:48On vient au Gabon
32:49quand on est étranger,
32:50carte de séjour ou pas,
32:51pour y apporter
32:52sa force de travail
32:53ou pour venir gagner
32:54de l'argent.
32:55Maintenant,
32:56si les auteurs de ça
32:56sont des Gabonais,
32:58ce sont nos compatriotes,
32:59le Gabon est leur maison,
33:00on ne peut pas
33:00les reconduire
33:02à la frontière,
33:03mais il y aura
33:03une gamme de mesures
33:05qui seront prévues
33:06et retenues
33:06pour faire en sorte
33:08que cette situation
33:09puisse baisser
33:11ou alors que ces gens-là
33:12puissent être sanctionnés.
33:13Il peut y exister
33:14des mesures d'éloignement,
33:16des mesures de sanction,
33:17des mesures
33:18de sensibilisation,
33:20de formation
33:20qui viendraient,
33:23qui existeraient
33:24à côté,
33:25bien entendu,
33:26de l'arsenal pénal
33:28qui existe déjà
33:29pour sanctionner
33:29ce type de situation.
33:31Moi, je suis frappé
33:32et choqué
33:33à chaque fois
33:34lorsque je vois
33:35que des victimes
33:36de 13 ans,
33:37plutôt de 13 mois,
33:3915 mois existent.
33:41Qu'est-ce qu'on peut
33:42trouver sur le corps,
33:44cher M. Mondio,
33:45d'un bébé
33:46de 15 mois
33:47ou de 20 ans
33:48pour que ça suscite
33:50à nous
33:50des envies
33:51libidineuses
33:53et criminelles
33:55en l'occurrence.
33:56Donc, si je suis député,
33:57moi, j'ai envie
33:58de me battre
33:58pour la protection
33:59de nos enfants
34:00et c'est pourquoi
34:01je voudrais
34:01que les Akandès
34:02et les Akandès
34:03au deuxième siège
34:03puissent me faire confiance.
34:06Nous arrivons presque
34:07au terme
34:08de notre entretien.
34:10Vous affirmez
34:11ne pas vouloir
34:11être un politicien
34:12professionnel
34:13mais plutôt
34:15un indépendant
34:15constructif.
34:17Comment comptez-vous
34:18travailler avec
34:18le pouvoir en place,
34:19notamment avec
34:20l'UDB du président
34:22Oligi Guéma,
34:22tout en conservant
34:23votre liberté
34:24de ton et d'action ?
34:25Comme je vous l'ai dit,
34:28dans l'histoire politique
34:29de notre pays
34:30et institutionnelle,
34:33jamais chef de l'État,
34:34jamais président de la République
34:36n'a eu autant de pouvoir.
34:39Le président de la République,
34:42sous cette nouvelle constitution,
34:43sous l'empire
34:43de cette nouvelle constitution,
34:45n'a besoin de personne
34:46pour gérer le pays.
34:48Il n'a pas besoin
34:48de députés,
34:50qu'ils soient de l'UDB
34:51ou du PDG
34:53ou d'un autre parti.
34:56Il n'a besoin de personne.
34:57En revanche,
34:59il faut quand même noter
35:00que pour la crédibilité
35:02et la vitalité
35:03de notre système
35:03démocratique,
35:06il faut absolument
35:07de contre-pouvoir.
35:08Parce que si le président
35:09de la République,
35:10qui en même temps
35:10chef de gouvernement,
35:12n'a pas de contre-pouvoir,
35:14ça peut mener
35:15à une sorte d'autocratie.
35:19En dépit de la bonne volonté
35:20du président de la République,
35:21à une autocratie
35:22qui peut donner l'impression
35:23d'une dictature.
35:25Et ça,
35:26notre pays n'en a pas besoin.
35:27Et je pense que
35:28pour l'image du président,
35:29il n'en a pas besoin non plus.
35:31C'est pourquoi
35:31il faut des contre-pouvoirs.
35:32Le contre-pouvoir
35:33ne peut pas être
35:34les élus de l'UDB.
35:37Ce n'est pas possible.
35:38Qu'ils soient en plus
35:38des transfuges.
35:40Je ne sais pas
35:40s'il faut parler
35:41de l'UDB ou du PDG
35:42parce que c'est ceux
35:43qui étaient dans le PDG
35:44qui sont en majorité
35:44dans l'UDB.
35:46Les Gabonais
35:46ne se le seront pas trompés.
35:48Je le pense.
35:48En tout cas,
35:49c'est le vœu que je forme.
35:52Voter l'UDB,
35:53c'est de voter le PDG.
35:54Et c'est ceux deux partis
35:55qui nous laissent
35:56à constater cela.
35:59Si on n'a plus voulu du PDG,
36:02on ne peut pas vouloir
36:03de l'UDB
36:03puisque c'est les PDG
36:04qui constituent
36:05la majeure partie
36:05des gens qui sont dans l'UDB.
36:08C'est pourquoi
36:09il faut avoir
36:10à l'Assemblée nationale
36:12des députés
36:13qui soient indépendants
36:15pour pouvoir quand même
36:17constituer
36:19une voie de critique
36:20et une voie constructive.
36:21C'est de cela
36:22dont on a besoin.
36:24Les parlementaires
36:25qui n'ont été là
36:26que pour être
36:27des robots parlementaires
36:28et voter sans réfléchir
36:30ou voter de façon terrible
36:32contre les intérêts du pays,
36:35on n'en veut plus.
36:36Et les Gabonais,
36:36ils n'en veulent plus.
36:38Il faut des indépendants
36:39pour que le président
36:40de la République
36:40puisse travailler
36:41en toute efficacité
36:42et en toute productivité
36:43pour les Gabonais.
36:44nous arrivons au terme
36:47de notre entretien.
36:50À quelques jours du scrutin,
36:51quel message fort
36:52souhaitez-vous adresser
36:54aux électeurs d'Akanda
36:55et plus largement
36:56aux Gabonais
36:56qui doutent
36:57de la capacité
36:58des indépendants
36:58à peser
36:59dans la vie politique nationale ?
37:01Je voudrais m'adresser
37:05aux Gabonais,
37:06bien entendu,
37:07mais singulièrement
37:07aux Akandais
37:08et aux Akandis
37:09du deuxième arrondissement.
37:11Je suis Thierry Nguia.
37:13Je voudrais être,
37:14si vous me faites confiance,
37:15votre député
37:16à l'Assemblée nationale
37:17parce que je porte un projet,
37:20parce que j'ai envie
37:20d'agir pour vous,
37:22envie d'agir pour notre pays.
37:24Ce projet,
37:25c'est un projet
37:25qui relève du possible.
37:27C'est un projet
37:28qui entend répondre
37:31aux souffrances
37:32qui sont les vôtres,
37:34aux préoccupations
37:34qui sont les vôtres,
37:36mais également
37:36aux espérances
37:37qui sont les vôtres,
37:38y compris
37:38les espérances
37:39de nos enfants
37:40qui sont les personnes
37:41les plus chères
37:42que nous avons.
37:43Sur le plan municipal,
37:46je voudrais également
37:46agir pour le deuxième arrondissement
37:48pour qu'on ait
37:49des crèches municipales,
37:51pour qu'on ait
37:52un dispensaire municipal.
37:53Même si sur ces deux points,
37:55l'État central
37:55vient nous aider après,
37:57c'est bien.
37:57Mais en attendant l'État,
37:59faisons cela.
38:00Faisons-le
38:00parce que nous en avons besoin.
38:02Je veux également
38:03que la municipalité
38:05puisse s'occuper
38:06des problèmes
38:07liés à l'eau.
38:08Je veux que nous puissions
38:09construire
38:10des forages hydrauliques
38:11avec des systèmes
38:12d'adduction.
38:13Parce que dans notre commune,
38:15qui souffre
38:15de beaucoup de clichés,
38:17on dit
38:17Akanda est riche,
38:18Akanda...
38:18Akanda est comme
38:19les autres villes du Gabon,
38:21avec des riches
38:22et puis des moins riches,
38:23avec un territoire
38:24qui est développé par-ci
38:26et sous-développé par-là.
38:28Moi, je veux me battre
38:29pour qu'il y ait
38:29des forages chez nous.
38:30Je veux me battre
38:31pour qu'il y ait
38:31des lampadaires
38:32chez nous.
38:34Et ça,
38:34la mairie peut le faire.
38:36Maintenant,
38:36pourquoi les indépendants ?
38:37Les indépendants sont
38:38les mieux placés
38:39pour vous représenter.
38:41Parce que ça correspond
38:42à l'histoire de notre pays.
38:44Parce que,
38:44comme vous le savez,
38:45les partis politiques
38:46ont échoué,
38:47ne nous ont jamais
38:48représentés comme il fallait.
38:50Et comme vous le savez,
38:51les partis politiques
38:52sont souvent mus,
38:52habités par des intérêts
38:54qui nous dépassent.
38:55Parfois,
38:55ils prennent des décisions
38:56sans nous consulter.
38:57« Êtes-vous sûrs,
38:59mes chers amis,
39:00que pour ça coquiner
39:02comme ils le font,
39:05les dirigeants
39:06de l'UDB
39:07et du PDG
39:07ont demandé
39:08l'autorisation
39:09ou la consultation
39:11ou l'avis préalable
39:12des Gabonais
39:12ou des membres
39:13de ces partis-là ? »
39:14Je pense que beaucoup
39:15se sont réveillés
39:16un matin
39:16et puis constatent
39:17que, finalement,
39:18les deux partis
39:18présentent même
39:19ensemble des candidats
39:20dans certaines zones
39:22de notre pays.
39:22Et ça,
39:23c'est des situations
39:24qui confinent
39:25à des tromperies
39:27que les Gabonais
39:28ne veulent plus.
39:29C'est pourquoi
39:29il faut faire confiance
39:30aux indépendants.
39:31Les indépendants,
39:32dans le contexte
39:33constitutionnel
39:34qui est le nôtre aujourd'hui,
39:36sont les mieux placés,
39:37quel que soit l'endroit
39:38où ils sont dans le pays,
39:39pour mieux vous représenter
39:41et être quand même
39:42un petit contre-pouvoir
39:43qui pourra jouer
39:44un rôle utile
39:45pour vous
39:46et pour notre pays.
39:48Maître Thieringia,
39:50merci pour cet échange.
39:51Votre candidature
39:52indépendante à la Canda
39:53s'inscrit
39:54dans un contexte politique
39:55inédit,
39:56marqué par la fin
39:57de la transition
39:58et l'ouverture
39:58d'un nouveau cycle démocratique.
40:00Nous vous souhaitons
40:01d'or et déjà
40:02bonne chance
40:03pour ce double défi
40:04à l'Assemblée nationale
40:06comme au Conseil municipal
40:07du 2e arrondissement
40:08de la Canda.
40:09Merci d'avoir accepté
40:10notre invitation
40:11sur le canapé rouge
40:12du Gabon-Migataï.
40:14Cher Monsieur Mondio,
40:15c'est moi qui vous remercie.
40:16Merci de m'avoir permis
40:18de m'adresser
40:19à travers
40:21votre plateau
40:23aux Akandaises
40:24et aux Akandais
40:25à qui je fixe rendez-vous
40:27pour le 27.
40:28J'espère qu'ils feront
40:29le bon choix.
40:30Le bon choix,
40:31c'est Thieringia.
40:32Et jusqu'au 27,
40:34donc jusqu'à la veille,
40:36je continuerai
40:36à aller vers eux
40:37pour essayer
40:38pour essayer
40:38d'expliquer
40:39mon programme d'action
40:40parce que j'ai envie
40:41d'agir pour eux.
40:42Donc,
40:43je compte vraiment
40:44sur leur suffrage
40:46et sur leur soutien
40:47pour notre pays
40:48et pour Akandais
40:49à travers ma candidature
40:51à moi,
40:52Thieringia.
40:52Merci.
40:53Merci.
40:54Merci.
40:58Merci.
40:59Merci.
Recommandations
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À suivre
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