La journaliste, Catherine Rambert, sur les débordements lors du festival d'Aurillac : «Tant que la réponse n'est pas assez forte, ces gens recommenceront des actes répréhensibles»
00:00Oui, effectivement. La réponse n'est pas assez forte. C'est vrai, vous avez raison. Parfois, c'est des fils à papa qui sont même connus des gens à qui ils s'attaquent, malgré leur caboule et tout.
00:12La réponse pénale n'est pas assez forte. Ils savent que s'ils se font arrêter, ils auront passé quelques heures au poste et que ça ne sera pas bien méchant.
00:21Allez, imaginons qu'ils passent quelques jours en prison, dans le meilleur des cas. Ça ne sera pas bien méchant, ils sortiront.
00:25Donc, ça ne leur fait pas peur. C'est un petit peu comme les dealers qui ont intégré le fait que quand on fait ça, oui, on risque une petite sanction.
00:31Oui, on risque de passer quelques jours en prison, grand maximum. Donc, finalement, ça fait partie du game, si je puis dire, du jeu.
00:39Donc, il faut arrêter le jeu, il faut arrêter de jouer et puis il faut leur faire peur et puis faire vraiment des sanctions.
00:43Je ne sais pas lesquelles, mais on voit bien à tout niveau. On parlait de l'agresseur dans le métro tout à l'heure qui a agressé le compagnon de la journaliste de CNews.
00:49On parle de ça. C'est-à-dire que tant que la réponse n'est pas assez forte, ces gens-là recommenceront des actes répréhensibles et des actes de violence.
00:57À nous de nous montrer forts et de ne pas avoir peur.
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