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  • il y a 7 semaines
Dans son édito du 21/08/2025, Thomas Bonnet revient sur les violences qui visent les forces de l'ordre.

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Transcription
00:00Oui, alors certains diront qu'il n'y a pas de quoi être étonné que LFI nous a malheureusement habitués à ces outrances abjectes.
00:07Pour ma part, j'estime qu'il nous faut garder notre capacité d'indignation, surtout face à des propos qui sont aussi graves.
00:13Dire que la police tue partout, c'est jeter l'opprobre sur l'intégralité d'une profession, un discours électoraliste
00:20qui vise à monter une partie de la population contre les dépositaires de l'autorité publique.
00:25Penser que ces propos peuvent rapporter des voix, c'est acter le fait que certains électeurs partagent cette haine.
00:33Les sondages montrent au contraire qu'une immense majorité des Français soutient les forces de l'ordre.
00:38Mais on doit admettre que dans certains quartiers, les policiers et les gendarmes sont désormais perçus comme des ennemis.
00:45A ce titre, que des élus de la nation alimentent cette défiance est très dangereuse
00:49et les conséquences dramatiques pour ceux qui font face à la violence au quotidien lors de chacune de leurs interventions, ou presque.
00:58Alors, ce sont des propos qui interviennent après un été marqué justement par les attaques contre les policiers dans des villes,
01:05jusque-là peu touchées par ce fléau.
01:07Oui, c'est ce qui les rend d'autant plus graves à Limoges, notamment.
01:10On a découvert que le problème ne se concentrait plus seulement dans les quartiers difficiles des grandes métropoles.
01:15Dans cette ville, au mois de juillet, ce sont des dizaines de jeunes qui ont organisé plusieurs nuits de guet-apens contre des policiers.
01:22Des jeunes particulièrement organisés qui ont tiré des centaines de mortiers contre les forces de l'ordre.
01:28La situation était tellement grave que le maire a parlé de guérilla urbaine, voire même de glissement vers la guerre civile.
01:35Et je note que malgré l'extrême violence qui s'était battue contre eux, les policiers ont fait preuve d'un sang-froid remarquable.
01:43Mais pour LFI, comme pour une partie de la presse de gauche, la police doit donc être jetée en pâture,
01:49sans considération pour l'évolution du climat de haine dans lequel les forces de l'ordre interviennent désormais.
01:55Ce qui est nouveau, c'est que désormais les préfets déposent plainte contre ceux qui s'en prennent à la police sur les réseaux sociaux.
02:00Oui, c'est le préfet du Val-d'Oise, département dans lequel est élu Aurélien Taché, qui a indiqué avoir saisi la justice.
02:06Une décision saluée par le ministre de l'Intérieur Bruno Rotaillot, qui ne veut rien laisser passer pour reprendre sa formule.
02:12Alors depuis, les députés insoumis crient à la politisation de l'action des préfets.
02:17Ils oublient au passage que c'est précisément le rôle des préfets que défendent l'État et ses institutions.
02:23Ce qui était anormal, à vrai dire, c'est que ce discours de haine ait pu sévir pendant des années sans aucune sanction.
02:29D'ailleurs, j'ai entendu Manon Aubry, la députée européenne de la France insoumise,
02:33brandir l'exemple d'Adama Traoré pour tenter de justifier le discours de son parti.
02:37C'est oublier que les gendarmes concernés ont bénéficié d'un non-lieu et c'est faire l'économie du pédigré judiciaire de la famille Traoré.
02:46La question, en fait, désormais, c'est face aux excès de la France insoumise.
02:49Quelles réponses judiciaires et politiques peut-on apporter ?
02:52Les tactiques de clientélisme électoral ne doivent plus excuser les dérives abjectes,
02:57surtout quand elles mettent une cible dans le dos des policiers et des gendarmes.
03:01Sous-titrage Société Radio-Canada
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