00:00Incontestable de tous les chiffres officiels dévoilés par les autorités, la part des étrangers dans les crimes et délits mérite qu'on s'y arrête.
00:06Parmi l'ensemble des mises en cause, on note donc une surreprésentation d'individus qui ne possèdent pas la nationalité française.
00:13Les étrangers représentent 8% du total de la population.
00:17Ils représentent en revanche 37% des mises en cause dans les cambriolages, 36% pour ce qui concerne les vols de véhicules,
00:2422% dans le trafic de stupéfiants, 20% des tentatives d'homicides et même 18% des homicides.
00:31Alors ces nouvelles données confirment les statistiques des années précédentes, statistiques du ministère de l'Intérieur.
00:37On peut y ajouter aussi d'autres statistiques là aussi qui viennent du ministère.
00:41Par exemple, la part importante d'étrangers impliqués dans les faits de violences sexuelles dans les transports en Ile-de-France, 63%, là encore selon les données officielles.
00:47Et puis on sait, c'est même Gérald Darmanin qui l'avait affirmé, un détenu sur quatre dans les prisons françaises est étranger.
00:54Oui, pourtant le lien entre une partie de l'immigration, une partie de l'immigration, c'est très important de le préciser, et la délinquance reste un tabou en France.
01:03Oui, le ministre de l'Intérieur lui-même semble gêné sur cette question sur notre antenne, au micro de Sonia Mabrouk.
01:09Laurent Nunez s'était refusé à faire ce lien, des données qui gênent, qui embarrassent, parce qu'elles vont à l'encontre de certaines convictions bien ancrées dans les esprits.
01:19Alors pourtant, il ne s'agit pas du tout de dire que l'immigration est seule responsable de la délinquance, il ne s'agit pas non plus de dire que tous les immigrés se rendent coupables de faits illégaux, loin de là.
01:28Il s'agit simplement d'analyser les causes de l'insécurité.
01:31Or, parmi ces causes, l'immigration, c'est inévitable. Bruno Rotaillot, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, avait affirmé que le désordre migratoire provoquait d'autres désordres.
01:42Et je note que cette analyse dépasse désormais le simple périmètre politique de la droite.
01:46Cette semaine, sur notre antenne, là encore, Gabriel Attal, ancien Premier ministre, patron du Parti Renaissance,
01:52admettait lui-même que cette surreprésentation des étrangers dans les faits de délinquance était indéniable et qu'elle appelait donc des réponses politiques.
01:59– Oui, cette question, elle n'est pas seulement franco-française.
02:02– Non, et on vient de le voir avec Harold, de nombreux pays se penchent désormais sur cette question.
02:06En Allemagne, par exemple, la ministre de l'Intérieur du gouvernement précédent, c'est-à-dire un gouvernement de gauche,
02:11appelait à regarder déjà le problème en face.
02:14Idem au Danemark, où le pouvoir sociodémocrate, donc là aussi de gauche,
02:17n'hésite pas à publier des statistiques détaillées sur la question.
02:20On a beaucoup parlé également du Royaume-Uni, dirigé là aussi par la gauche, où le tabou est en train de tomber.
02:25Alors ce qu'il faut dire, c'est que ce sujet a trop longtemps nourri des débats hors sol.
02:29La meilleure façon de lutter contre l'insécurité, c'est d'en analyser les causes,
02:33dépassionner le débat, décrypter froidement les statistiques pour en tirer ensuite les conclusions qui s'imposent.
02:39De la même manière, par exemple, qu'on constate une surreprésentation des mineurs dans la délinquance
02:43et que ça appelle des décisions politiques ciblées.
02:47On doit pouvoir parler tranquillement de ces sujets sans être accusé de stigmatiser qui que ce soit.
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