00:00Absolument, parce qu'en France, il est possible de passer un policier à tabac, le défigurer, sans aller durablement en prison.
00:07Il faut mesurer la gravité de cette phrase.
00:10S'attaquer à un policier n'est pas jugé assez grave par le juge des libertés pour envisager la détention du suspect.
00:16Sur les cinq suspects impliqués dans l'agression à Tourcoing, quatre sont dehors, l'autre mineur est en centre éducatif fermé.
00:23Voilà la réalité de la justice de notre pays, voilà la réalité des pinailleries politiques qui empêchent l'adoption de peines minimales pour ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre.
00:32Les Français attendent de ceux qui les représentent qu'ils assurent la sécurité de ceux qui les protègent.
00:37C'est aussi simple que cela.
00:38Cette décision intervient à quelques heures des violences redoutées en marge de la journée de grève, alors que les forces de l'ordre vont être mises à rude épreuve.
00:46Une fois encore, les hommes en bleu vont tenir la baraque, dispositif XXL ce jeudi pour faire face aux risques d'hyperviolence des milliers d'hommes et de femmes engagés sur le terrain et autant de familles rongées par l'inquiétude.
00:59Et déjà qu'il est visiblement impossible de mettre judiciairement hors d'état de nuire les casseurs, voilà que la justice vient d'envoyer un blanc-seing à tous les violents.
01:07Frapper un policier ne vous conduira pas forcément en prison.
01:11La façon avec laquelle la justice traite la police est sidérante.
01:13D'un côté la sévérité pour le policier qui a tué Naël, de l'autre le laxisme qui attend ceux qui attaquent les forces de l'ordre,
01:21sans parler du découragement qui naît après que des individus interpellés soient relâchés dans la foulée.
01:26Et vous dites attention à l'exaspération de ceux qui constituent le dernier rempart face au cas où les policiers et les gendarmes.
01:33On doit saluer comme l'a fait le ministre de l'Intérieur des missionnaires Bruno Rotaillot ce matin,
01:37l'engagement et le dévouement des policiers et des gendarmes qui, malgré des conditions difficiles et un climat de plus en plus tendu, n'abandonnent pas.
01:44Ils sont toujours là quand l'État a besoin d'eux, lors des manifestations, lors des émeutes, lors des JO, en Nouvelle-Calédonie.
01:51Bref, c'est toujours sur eux que repose le maintien de l'ordre public.
01:54Pourtant, certains semblent l'oublier, pas les Français qui, eux, expriment leur attachement aux forces de l'ordre dans les enquêtes d'opinion.
02:00Je parle plutôt d'un certain discours médiatique et politique.
02:03L'extrême-gauche, bien sûr, avec la France insoumise, par exemple, qui passe son temps à affirmer que la police tue et arme les esprits de ceux qui s'en prennent à l'uniforme.
02:11Il y a aussi les réflexes pseudo-rebelles d'une partie des élites qui, en critiquant la police, croient s'attaquer à l'ordre établi.
02:18Ceux qui pensent se donner un côté subversif en prenant le parti du voleur plutôt que du gendarme.
02:22Ce sont les mêmes qui vivent dans des quartiers sans problème et qui sont bien contents d'y trouver des hommes en uniforme en cas de pépin.
02:28Alors plus que jamais, avec les temps troubles que traverse notre pays, il est de notre devoir de défendre ceux qui nous défendent.
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