- il y a 4 mois
Qu'est-ce qu'on attend ? avec Pierre Perret et Michel Chevalet
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##QU_EST_CE_QU_ON_ATTEND-2025-08-19##
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00:01Sud Radio, qu'est-ce qu'on attend ? 10h-11h, Laurence Perrault, Sophie Darrel.
00:06Et qu'est-ce que vous attendez vous aussi pour allumer votre poste de radio ?
00:10Alors vous êtes en train de nous écouter, ça tombe bien.
00:12Et puis si vous nous suiviez également sur la page Facebook de Sud Radio, c'est possible
00:16parce qu'on a une très jolie communauté de co-animateurs.
00:20Bonjour ma Sophie !
00:21Mais bonjour, comment qu'elle va ma copine ?
00:23Elle va bien, mais ce matin je ne sais pas, c'est bizarre, j'ai l'impression de ne pas être complètement branchée dans ma tête.
00:27Ah bon, moi non plus, alors ça va être une drôle d'émission, parce que moi non plus je ne suis pas très branchée.
00:32J'ai l'impression qu'il va falloir que je laisse sortir le petit oiseau que j'ai dans ma cage.
00:35Ah bah ça va être joli, c'est l'enchaînement, mais elle a un sens de l'enchaînement, ça c'est un métier, vraiment.
00:42Juste avant d'accueillir notre première invitée, on rappelle que nous sommes ensemble Sophie,
00:47chaque matin de 10h à 13h, qu'on a rendez-vous avec ton univers chaleureux, drôle, rempli de souvenirs,
00:54Sophie Darelle qui a traversé plusieurs décennies de musique, de télévision, de radio, un mélange unique de charme.
01:01Oui, il n'y a qu'à dire ça, ça fait toujours plaisir.
01:04D'énergie.
01:05Ça va encore, oui.
01:06Et de talent.
01:07On ne m'en parlait pas, énorme, ça c'est un truc.
01:09Sophie, c'est une voix inoubliable, qui chantait, ce talent d'imitatrice également, qui faisait sourire,
01:14cette animatrice qui savait captiver, une artiste qui a vécu aux côtés des plus grands noms de la scène française.
01:19Alors je ne vais pas tous les nommer, parce qu'ils vont être jaloux.
01:21Qu'est-ce qu'on attend ? Vous décrochez Sophie, votre téléphone, et vous retrouvez vos amis célèbres.
01:28Avec plaisir. Aujourd'hui, c'est quelqu'un que j'aime beaucoup, même qu'il était copain avec mes parents.
01:33Moi, ce que je vous propose Sophie, c'est... Vous, tu, vous, tu, vous, tu...
01:39Sophie, à la radio, non.
01:41Non, bon, je vous en prie, allez-y.
01:44Non, mais de toute façon, on va encore se planter plein de fois.
01:46Moi, ce que je propose, c'est, évidemment, avant de retrouver notre premier invité, de le nommer complètement,
01:53c'est de te faire écouter, comme je fais d'habitude, à un moment de ta vie.
01:57Ah ben oui, d'accord, oh là là, il y a du boulot, hein, parce que...
02:00Je vais encore te tutoyer, à un moment de votre vie.
02:02Non, mais voilà, en plus, on s'adore, maintenant, c'est compliqué sur Sud Radio.
02:05Oui, oui, on s'aime bien, on se tutoie, quoi, c'est dingue.
02:07Tiens, écoute-moi ça.
02:08J'écoute, j'écoute.
02:09Ah oui, avec Pierrot.
02:15Qu'il fait bon, chez vous, Maître Pierre.
02:19On y vient, comme dans un moulin.
02:23En faisant l'école buissonnière,
02:26les mouflets chantent ce refrain.
02:30Hardy, Hardy l'Ética.
02:33Cahiers brûlés, sourire aux lèvres.
02:36Hardy, le bonheur est là.
02:40Dans la rosée, les prés et les bois.
02:46Tu souviens, évidemment, cette chanson qui est dans un album, hein,
02:49qui est toujours disponible, avec trois CD,
02:51avec des duos vraiment impeccables et magnifiques que vous avez réalisées.
02:55Oui, que tu as déjà écoutées.
02:57Non, que vous avez déjà écoutées.
02:59On va y arriver, on va y arriver.
03:01Alors, on va expliquer à tous ceux qui écoutent Sud Radio,
03:03c'est que normalement, on nous apprend, quand on fait de la radio,
03:06de ne jamais tutoyer nos complices ou nos invités, tout simplement.
03:09À la télé, c'est pareil, on se vous voit, c'est comme ça.
03:12Et en fait, pourquoi ?
03:13Eh bien, tout simplement parce que quand on écoute une émission
03:15et qu'on a les deux animateurs ou les deux animatrices,
03:18bref, les intervenants qui se tutoient,
03:20on se sent mis de côté parce qu'on a la sensation qu'ils se connaissent trop
03:23et donc on ne fait pas partie de leur univers à ce moment-là.
03:28D'où le fait qu'on vous voit.
03:29Vous êtes très intelligente pour cette déduction, vraiment.
03:31Oh, quelle belle analyse, vraiment.
03:33Merci beaucoup.
03:34Tiens, mais par contre, on va le vousvoyer, on commence notre émission ?
03:37Oui, moi je suis complètement d'accord.
03:38On va accueillir ?
03:40Notre ami, Pierrot, Pierre Perret.
03:42Qu'est-ce qu'on attend pour être vieux ?
03:53Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête ?
03:57Dans les EHPAD, il y a tout ce qu'on veut.
04:01Des couches culottes, des rouges, des blanches, des bleus.
04:04À la cantine, ça me bave un peu.
04:07Et les dentilles vont des claquettes.
04:11Ça rote, ça fête, c'est très joyeux.
04:15Qu'est-ce qu'on attend pour être vieux ?
04:18Moi, je leur mettrai tout le temps cette chanson.
04:20C'est ça.
04:21Et vous savez pourquoi, Sophie Darèges ?
04:22Vous allez me le dire, certainement.
04:25Mais parce que déjà, c'est votre homme qui l'a écrite.
04:27Oui.
04:27Enfin, qui l'a réécrite.
04:28Qui a fait une parodie, évidemment.
04:30C'est clair.
04:31Mais c'est surtout que ça me donne le sourire dès le matin.
04:34C'est vrai que c'est sympa, quand même.
04:36Ça ne se prend pas au sérieux.
04:37Non, ça ne se prend pas au sérieux.
04:39Bonjour, Pierre Perret.
04:40Pierre O.
04:41Salut, les fillettes.
04:42Les fillettes.
04:44Alors là, c'est trop gentil, vraiment.
04:46Mais merci beaucoup.
04:47Venant de vous, Maître Pierre, c'est toujours agréable.
04:50Merci d'être avec nous sur Sud Radio, Pierre Perret.
04:53Ce n'est pas une radio que je découvre, quand même.
04:56Oui.
04:56Je suis venu faire des petits tours et des contours et des tours de tout, là, chez vous.
05:04Donc, tu connais bien.
05:06On est bien ici, hein.
05:07Qu'est-ce qu'on pense ?
05:09Dès que la môme Sophie a appelé, qu'est-ce que je pouvais faire ?
05:14Être au garde-à-bou et dire, j'arrive, voilà, quoi.
05:17Ah, je ne savais pas qu'il était à ce point-là, dis donc.
05:19Alors là, je vais en profiter, maintenant.
05:21Pourquoi vous l'appelez la môme Sophie ?
05:23Je trouve ça très tendre et très mignon.
05:24Oui, parce qu'elle est tendre, elle est mignonne et elle est fidèle.
05:29Ah, ça, c'est gentil.
05:30Voilà, une très bonne émission.
05:31Ça commence très, très bien pour moi.
05:34Vous allez bien tous les deux ?
05:35Parce que je dis tous les deux, parce qu'il y a Zezette, quand même.
05:37Oui, ben, comme des jeunes, c'est tout.
05:42Il suffit.
05:44Il suffit de soigner la bête, quoi, voilà.
05:47Vous êtes malade, non ?
05:48Non, pas du tout, je vous dis.
05:51Quand on veut que ça fonctionne, il faut être un peu attentif à tout.
05:55Et bon, ben voilà, pourquoi j'écris encore toujours, beaucoup, plein, trop.
06:02Pourquoi trop ?
06:04Mais que je n'arrête jamais, voilà.
06:06Ben, c'est formidable, écoute.
06:07Et surtout, le pire, c'est que je n'ai pas envie.
06:09Ben, on espère bien, on t'attend.
06:11Pas envie de quoi ?
06:13D'arrêter.
06:13D'arrêter.
06:14Ah, ça nous arrange.
06:15D'arrêter, c'est bon père.
06:17Ça nous arrange, monsieur Pierre Perret sur Sud Radio.
06:21Ça nous arrange beaucoup.
06:23Vous êtes en train d'écrire quoi, en ce moment ?
06:25Ben, j'ai trop quelque chose sur le feu, mais il y en a deux qui sont prêtes.
06:32C'est un bouquin qui va sortir d'ici trois mois à peu près, qui est parti aux relectures, à l'imprimerie, tout ça.
06:41Un album que je vais enregistrer avant la fin de l'année, qui sortira lui aussi au printemps.
06:48Et, enfin, j'ai plein de choses sur le feu, quoi.
06:51Ben oui, je vois, tu n'as pas trop le temps de souffler, là, quand même.
06:53Non, pas vraiment.
06:54Le livre, ça fait quoi ? Mémé Anna, c'est ça ?
06:56Exactement, sur ma grand-mère.
06:59Ah, d'accord.
07:00Qui s'appelait Mémé Anna.
07:02Ok.
07:03Et qui était pleine de morgue et de sagesse.
07:06Comme toi, enfin, presque.
07:07Elle habitait dans quel coin ?
07:10Elle habitait à Castel-Sarrasin.
07:12Oh.
07:13Mais, elle est née dans un panier, dans un panier à linge.
07:22Ça a malheureusement donné.
07:25Je viendrai vous expliquer ça une autre fois, mais c'est une pauvre enfant trouvée, quoi.
07:32Ah, voilà.
07:32Oh, d'accord.
07:33Incroyable.
07:34Des histoires, des destins comme ça, oui.
07:36Ah oui, c'est terrible.
07:38Terrible.
07:38Ça vous accorde.
07:38Alors, quand les filles se plaignent un peu aujourd'hui, souvent à juste titre, et souvent de façon un peu exagérée aussi.
07:46Quand je compare avec la vie de cette époque-là, puisque ma mémé, elle est née dans les années 1870, je ne sais pas si vous voyez, mais bon.
07:57Elle est tout de même morte pas loin de 90 ans, ce qui était un exploit pour les gens aussi malmenés comme ça.
08:06Mais ce qu'elle a connu à travers tout ce qu'elle a traversé, c'est une odyssée incroyable, drôle et douloureuse pour elle.
08:17Voilà.
08:18Mais elle ne s'est jamais laissée faire.
08:20C'est ce que je vous conseille à toutes.
08:22Bon, d'accord.
08:24On a tout compris.
08:26Vous avez d'ailleurs fêté votre anniversaire au mois de juillet dernier.
08:30Et a priori, vous avez reçu un joli DVD souvenir retraçant votre carrière.
08:35Vous pouvez nous en parler ?
08:36Où, ben là, c'est un sacré boulot, c'est le dernier boulot où il fallait être très, très attentif, puisque j'ai dû réplucher, passer au peigne fin, une soixantaine ou soixant dix chansons, je ne sais plus.
08:57Tout ce qui nous a paru le meilleur, je dis bien nous, parce que je n'ai pas été tout seul pour éplucher tout ça, effectivement.
09:07Mais tout le meilleur de tout ce que j'ai pu faire, voilà.
09:11C'est ce qu'on a cru tout.
09:11Ben, ça va être génial !
09:12Et il y avait un certain choix tout de même, je vous l'assure.
09:17Et des choix d'ailleurs, parce que Pierre Perret, on ne va pas se mentir, qui est avec nous sur Sud Radio, dans l'émission de Sophie, qu'est-ce qu'on attend ?
09:25Vos chansons sont, malheureusement pour certaines d'entre elles, tellement d'actualité encore aujourd'hui.
09:30Toujours, toujours.
09:31C'est ce que je peux vous dire, parce que tout ce que j'ai écrit sur le racisme, sur la laïcité, sur les...
09:42Aujourd'hui, le prochain album sur lequel je suis en train de finir de bosser, et comme c'est chaque fois, il y a 28, 30, 35 versions de chaque chanson,
09:53je pense que ça sera prêt d'ici deux, trois mois pour les enregistrer, quand elles sortiront au printemps,
10:02mais je parle toujours des antisémites, de la laïcité, cette fois-ci des écolos, beaucoup de l'école et des enfants,
10:11parce que les enfants ont toujours été omniprésents dans mon univers,
10:15et c'est vrai qu'il n'y a pas grand-chose de neuf sous le soleil,
10:22parce que malheureusement, si j'écrivais Lily, je ne pourrais plus dire dans un bateau plein d'émigrés,
10:32et aujourd'hui, c'est dans des matelas pneumatiques à la nage,
10:37et qui crèvent au milieu de l'océan en même temps que c'est malheureux.
10:40Stéphane sur la page Facebook de Sud Radio, Pierre et Sophie, beaucoup de bonjour,
10:45évidemment, vous le savez, notre communauté, Sophie.
10:46C'est Lily, alors en plus, je suis tellement touchée.
10:49C'est vrai ?
10:50Ben oui, mon vrai prénom, c'est Liliane, donc quand j'étais petite, donc je n'ai pas beaucoup grandi,
10:54on m'appelait Lily, voilà.
10:56Sophie Darelle, vous vous appelez...
10:58Lily.
10:58Et Liliane au début, j'adore Lily.
11:00Bon, d'accord.
11:01Et pourquoi Sophie ? On revient à vous, Pierre Perret, dans quelques instants,
11:05mais il se passe des choses dans cette émission-là.
11:07Je ne sais pas pourquoi Sophie, je n'en sais rien.
11:09J'ai trouvé que c'était marrant, je n'aimais pas mon prénom, donc voilà.
11:12D'accord.
11:13Voilà, c'est fait, c'est fait.
11:14Pierre, vous le saviez, vous, Pierre Perret sur Sud Radio ?
11:16Oh, mais Lily, si tu m'avais dit ça, je l'aurais écrit plus tôt encore, hein.
11:22Qui était Lily quand vous avez écrit Lily ?
11:26Ça, c'est vraiment le cheminement du poète, excusez-moi, mais bon...
11:34Il n'y a pas toujours de la logique.
11:36L'imagination, l'imagination est sans borne, mais c'est un symbole, voilà.
11:42Je l'ai appelé comme ça parce que je ne me souviens plus d'ailleurs pourquoi,
11:47mais ça coulait bien.
11:50Quand un verre est forgé de mots, il faut que tous les mots coulent, soit clairs, soit limpides,
11:58et il faut repasser 50 fois, 100 fois, enfin bon, je ne vais pas vous faire le schéma, vous le connaissez.
12:04Ben pas trop, non, on aime bien que tu nous le dises.
12:06C'est un master cours de poésie, j'adore, non, je vous acquine.
12:11Pierre Perret sur Sud Radio, et Lily, enfin pardon, Sophie Darrel,
12:15je vous propose une première pause dans notre rendez-vous.
12:18Qu'est-ce qu'on attend tous les matins de 10h à 11h sur Sud Radio ?
12:21Vous restez bien en notre compagnie.
12:23Et puis bien sûr, vous pouvez réagir, vous le faites nombreux sur la page Facebook de Sud Radio,
12:28et vous pouvez nous appeler, Manu vous attend au standard, au 0826 300 300.
12:32C'est très sympa, mais vraiment.
12:32Plus que sympa.
12:33Ah oui, vraiment super.
12:34Et puis en plus, il est beau, ce qui ne gâche rien.
12:36Oui, ben oui, toi t'es en face, moi je suis de côté, je le vois pas.
12:39Et Manu, il est arrivé à la radio, j'étais déjà là, mais il était tout jeune.
12:45Il ne le dit pas, mais c'est un homme de théâtre aussi.
12:47Ah d'accord.
12:47Il crée des sketchs.
12:48Il faut faire une émission sur lui.
12:49Il fait du one man show.
12:50D'accord.
12:52Et puis on a Desi qui réalise cette émission, comme ça vous connaissez l'équipe au complet.
12:55Dans quelques instants, on retrouve Pierre Perret, donc dans cette émission, qu'est-ce qu'on attend ?
12:59Et puis en deuxième partie, nous recevrons Michel Chevalet.
13:02Je suis ravie d'être avec vous.
13:03Merci à tous d'avoir pris le choix d'écouter Sud Radio l'été aussi.
13:08Ils ont vraiment raison, on est bien ensemble.
13:09De toute façon, ils ne vont plus nous citer maintenant.
13:11A tout de suite, à tout de suite.
13:12C'est une histoire d'amour qui est due là.
13:15Sud Radio, qu'est-ce qu'on attend ?
13:1910h-11h, Laurence Pirro, Sophie Darrel.
13:22Et nous sommes ensemble avec beaucoup de bonheur ce matin.
13:24Oui, oui, on est bien, il y a de l'ambiance et tout, c'est super.
13:28Puis on a notre copain Pierrot, alors là c'est le top du top.
13:31Pierrot ? On s'appelle Pierrot maintenant.
13:32Pierre Perret est avec nous.
13:34Alors, Pierre, je demandais à Sophie, hors antenne, et donc je vais vous poser la question également à vous.
13:39Comment vous vous êtes rencontrés tous les deux ?
13:41Puisque c'est un peu ma question phare tous les matins.
13:44Alors, est-ce que tu te souviens qu'on s'est connus ?
13:46Enfin, tu venais chez mes parents quand même.
13:49Comment j'ai rencontré Lily ?
13:51Oui, moi, pas Lily de la chanson, moi.
13:54Parce que mon vrai prénom, c'est...
13:54Mais je suis sûre qu'elle s'en souvient mieux que moi.
13:56Tu vois, j'étais sûre que ça allait être un bide.
14:00Tu as connu mes parents, il y a un petit moment, forcément.
14:03Tu venais à la maison chez mes parents.
14:05Bon, je te raconterai tout ça hors antenne parce que là...
14:07Mais non, moi, je veux tout savoir.
14:10Vous étiez dans quel coin de France, Sophie ?
14:13J'habitais chez mes parents, à Chaville.
14:16Oui, donc région parisienne.
14:17Région parisienne.
14:18Oui, je suis née à Paris.
14:19Et Pierre venait chez vos parents.
14:20Et vous vous souvenez pourquoi ?
14:22Je ne t'ai pas reconnu parce que tu étais toujours sous la table, alors.
14:28Elle était petite.
14:30À quatre pattes, petite petite.
14:32Et je n'ai pas tellement grandi, d'ailleurs.
14:34Je suis toujours toute petite et tout.
14:35Non, mais je me souviens de ta première voiture.
14:39Tu étais venue chez mes parents avec ta première voiture
14:41que tu avais achetée avec les colonies de vacances.
14:43Et c'était vraiment un événement terrible.
14:46Les jolies colonies de vacances.
14:47Tu te souviens ?
14:48Oui, oui, ça, je m'en souviens.
14:51Ah ! Et c'était quoi la première voiture ?
14:53Oh là là, c'était...
14:55une de...
14:57un cabriolet...
15:00un cabriolet.
15:03Un cabriolet de...
15:05de dragueur, quoi.
15:13Ce qu'on appelle aujourd'hui,
15:14enfin, ce qu'on appelait dans les années 60,
15:15un aspirateur à gonzesses, quoi.
15:17Un aspirateur à gonzesses.
15:19Si vous le dites comme ça,
15:22moi, je n'oserais pas.
15:24Parce que des mots aussi hardis...
15:27Oui, ça te choque.
15:28Ah ben non, pas du tout, mais non, Pierre Perret.
15:31C'est comme la cuisine, c'est pas du tout votre truc, la gourmandise non plus.
15:34Non, je ne connais rien du tout.
15:35Non, rien, rien.
15:36Il mange n'importe quoi.
15:37Je n'ai que trois bouquins.
15:38Voilà.
15:39Je tente d'arriver au dixième pour savoir de quoi je parle.
15:43Tiens, ben d'ailleurs, qu'est-ce que vous aimez manger quand c'est l'été, là, comme ça ?
15:45Qu'est-ce que vous aimez cuisiner ? Parce que je sais que vous êtes un grand cuisinier.
15:48Ben moi, je vais vous dire, je suis devenu tellement feignant que je ne m'éloigne jamais de mon potager.
15:54Et comme dedans, il y a tout, en ce moment, il y a des courgettes, des aubergines, j'ai dix rangs de tomates, j'ai...
16:01Bon, et voilà, et ça me suffit.
16:04Et le reste du temps, je mange de la viande une fois, chaque fois que je perds un oeil, et puis voilà.
16:11Tu as bien raison.
16:12Il faut manger des légumes, c'est merveilleux quand on sait les cuisiner un peu.
16:16C'est sûr.
16:17Et puis la salade, il y en a plein, des rangées, des rangées de salades, de la trévis, de la roquette, de tout.
16:24Moi, j'adore la salade aussi.
16:26Alors voilà, c'est pour ça que j'en fais depuis longtemps.
16:28Bon, ben nous, moi j'aime bien la salade.
16:30Et les aubergines, là, j'en ai acheté hier, vous me proposez de les faire comment ?
16:35Le plus naturellement possible.
16:37Tu les fais sauter à la poêle avec juste un petit pinceau d'huile au fond pour que ça soit le plus léger possible.
16:46et à la fin, tu laisses une petite tombée d'ail avec une tomate écrasée dedans.
16:52Il n'y a rien de meilleur.
16:53Oh, c'est top, ça.
16:54Ça nous met en appétit tout de suite.
16:56Ah ben ça y est, j'ai faim.
16:57Ah ben ça y est, j'ai faim.
16:59Pardon ?
17:00Ah, vas-y.
17:01Non, je sais que tu as des questions à poser à Pierre.
17:03Tu m'as dit pendant la pause, je voudrais lui parler de ça et ça.
17:05Ben, j'ai dit, vas-y, vas-y.
17:06Oui, je me souviens que tu étais venue à la maison avec ta première voiture.
17:10Donc ça, c'était le cabriolet dont on a parlé déjà.
17:13Et puis, je sais qu'il a beaucoup d'amis, Pierre,
17:15Bernard Pivot, c'est ça dont tu voulais parler.
17:20Voilà, c'est ça.
17:20Et je te remercie.
17:21Rien de rien, madame.
17:22Vous pouvez compter sur moi.
17:25Oui, donc tu es toujours en contact.
17:27Quels sont tes amis aujourd'hui ?
17:31Moi, c'est le public.
17:35C'est chouette.
17:35D'accord.
17:38Et le public que vous allez retrouver ?
17:39Parce qu'a priori, il va y avoir une tournée, peut-être, même si vous...
17:42Non, non, non, j'ai raccroché ma guimauve, moi.
17:45Ah, j'adore l'expression, j'ai raccroché ma guimauve.
17:49Tu ne veux plus faire de tournée, alors ?
17:51Non, j'ai trop de boulot.
17:54Je n'ai jamais eu autant de boulot.
17:56J'écris toute la journée.
17:57Et ça me prend vraiment de plus en plus de temps.
18:03Et le drame, c'est que j'ai de plus en plus envie d'écrire.
18:06Ce n'est pas un drame.
18:07Donc, j'ai au moins, à chaque fois, cinq ou six sujets sur le feu.
18:12Et je pousse mes pions comme ça.
18:13Quand je suis bloqué sur un truc où je patine, alors, lamentablement,
18:19et où je suis au bord du suicide,
18:21je passe à l'autre, et puis, voilà, j'enchaîne comme ça.
18:29Mais l'écriture, c'est la plus magnifique des disciplines,
18:34et c'est la plus horrible,
18:35parce qu'on est chaque fois au bord du précipice,
18:38en se disant, mais nom de Dieu, je ne vais pas arriver à le trouver, ce mot.
18:43Il y en a, ça m'est arrivé déjà,
18:45que j'ai trouvé 12 ans, 20 ans, 20 ans après.
18:51Oh, ben, dis donc.
18:51J'ai mis, oui, il n'est pas rapide, l'oiseau.
18:56Mais tant que ce n'est pas prêt, je ne le sors pas, voilà.
19:01Comment vous travaillez, Pierre Perret, sur Sud Radio,
19:05puisque vous êtes notre invité, enfin l'invité de Sophie, le complice de Sophie ?
19:08Tout seul dans une maison en Normandie,
19:09qui est toujours la même depuis 50 ans.
19:12Et je ne vois personne que les oiseaux, toute la journée.
19:18Même pas votre compagne de vie ?
19:20Non, non, je n'ai personne.
19:22Je ne parle à personne, d'ailleurs.
19:23Je ne vois personne.
19:25Il n'y a que moi qui ai un téléphone,
19:28où j'appelle mon épouse le soir,
19:32quand je pose le porte-plume.
19:34Je dis, voilà, j'ai transpiré, comme ci, comme ça.
19:37J'ai travaillé là-dessus, j'ai bossé là-dessus.
19:40Là-dessus, je me suis viandé.
19:42Là-dessus, ça n'a pas trop mal marché.
19:45Je suis presque content de moi,
19:47mais enfin, je ne l'ai jamais été complètement,
19:49alors je ne vais pas commencer maintenant.
19:52Et là, tu as une prochaine chanson,
19:54quelque chose qui te tient à cœur, là ?
19:56En ce moment ?
19:58Oui.
19:59Ah ben, sur les chansons que je m'apprête à enregistrer,
20:03oui, ça c'est sûr.
20:05Il y a une chanson que j'ai bossée
20:08depuis trois ans à peu près sur les antisémites.
20:13Et il y en a une depuis au moins quatre ans
20:15qui est sur le feu aussi, sur la laïcité,
20:18qui s'appelle la rue de la laïcité.
20:20Je vous donne le scoop.
20:21Et il y en a une où on va rire un peu plus,
20:27j'espère, qui s'appelle Les Écolos.
20:32Ça ne va pas être triste, ça, je sens.
20:34Il y a pas mal de sujets dans l'air
20:37et beaucoup sur l'école.
20:42Il y a une chanson qui s'appelle
20:43Les enfants chantés à l'école.
20:47Et on ne peut pas avoir un petit extrait ?
20:50Oh non, là, je n'ai rien sous le pif
20:52et je n'ai rien dans la tête en mémoire
20:54de Les enfants chantés à l'école.
20:59Voilà.
20:59Ok.
21:01Bref, mais intense.
21:02Une question, Sophie ?
21:05Ah bah oui, non.
21:06Tu sais, mon Pierrot,
21:07j'aimerais qu'on se voit un petit peu plus souvent.
21:09Non, je voulais juste savoir
21:10qu'est-ce que tu penses aujourd'hui des rappeurs ?
21:14Qu'est-ce que ça a à voir avec moi ?
21:16Rien, justement.
21:17C'est pour ça.
21:18Qu'est-ce que tu penses de cette nouvelle vague de rappeurs ?
21:21Enfin, je veux dire, tu vois,
21:21ce principe de chanson aujourd'hui.
21:23Oh bah ça fait un moment que je suis installée
21:24à la nouvelle vague,
21:25il y a au moins vingt ans déjà.
21:26Quand quelqu'un écrit des choses intelligentes,
21:30je trouve toujours ça louable.
21:32Et puis, quand il raconte des conneries
21:34ou que c'est la haine pour la haine,
21:38parce que ça part beaucoup de ce postulat.
21:41Alors moi, je veux bien qu'on ne soit pas toujours d'accord.
21:43J'ai passé ma vie à ça.
21:45Mais quand on le dit avec les mots qu'il faut,
21:48c'est ça qui est important.
21:49Mais ça m'intéresse moins vraiment, sincèrement,
21:54parce que pour moi, ce que j'aime, c'est les chansons.
21:56Et ça, ce n'est pas des chansons,
21:58il n'y a pas de musique là-dessus.
22:00C'est une rythmique.
22:02C'est des sons.
22:03Voilà, c'est ça.
22:03C'est scandé, c'est tout ce qu'on veut.
22:08Quand on raconte en plus des choses intelligentes,
22:11c'est très bien.
22:12Et souvent, c'est...
22:14C'est moyen, c'est moyen.
22:15Quand j'encule la police,
22:17enfin, moi, ça ne m'intéresse pas.
22:18Pour être un petit peu...
22:21M'inscrire en faux par rapport à certaines pensées qu'on peut avoir,
22:25il y a quand même de très chouettes artistes qui font du rap.
22:27Oui, il y a des très beaux textes.
22:28Oui, oui, oui.
22:29C'est parti de M.C. Solar qui a donné...
22:32Ah bah oui, c'était bien, c'est de la M.C.
22:34Les chansons talentueuses,
22:37les textes un peu talentueux là-dessus.
22:40Mais je vous dis,
22:41ce n'est pas vraiment...
22:42Ce n'est pas votre...
22:43Voilà, c'est ça.
22:43Je veux dire,
22:44quand...
22:46quand mon copain Brel
22:49me chantait un bout de chanson
22:52qu'il allait enregistrer,
22:54ça m'intéressait
22:55parce qu'il racontait
22:57ce que j'aurais voulu écrire.
22:58Voilà.
23:00Il y a une très bonne réaction de Stéphane,
23:01entre autres.
23:02Il y a plein de réactions.
23:03Pierre Perret,
23:04vous qui êtes avec nous
23:04dans Qu'est-ce qu'on attend ce matin
23:06sur Sud Radio,
23:07je ne peux pas malheureusement
23:07tous les lire
23:09et toutes vous les proposer.
23:11Parce que sinon,
23:11moi, je veux bien,
23:12mais l'émission devrait durer deux heures.
23:14On peut rester ensemble jusqu'à ce soir.
23:15Par exemple,
23:17il y a Stéphane qui nous dit
23:18est-ce que l'argot,
23:19le langage
23:19dont vous avez aussi utilisé,
23:22dont vous êtes très pratiquant,
23:24a évolué quand même
23:25avec les rappeurs ?
23:26Est-ce qu'on retrouve
23:26une forme d'argot ?
23:28De toute façon,
23:29la langue évolue
23:30perpétuellement.
23:32Ça,
23:32c'est les dictionnaires.
23:33Pourquoi les dictionnaires
23:34sont sans arrêt
23:35remis en question ?
23:37Parce qu'il y a une évolution
23:39de la langue
23:39et il n'y a pas
23:41de bonne langue
23:43ou de mauvaise langue.
23:44les mots
23:45tout seuls
23:46sont autonomes,
23:47ils traversent le temps.
23:49S'il y a un mot
23:50qui est lancé,
23:51vous savez,
23:52un mot argotique,
23:53vous allez
23:54tomber sur le fion,
23:56on a un mot argotique.
23:57C'est joli comme expression.
23:58Il y a 30 ans
23:59ou 40 ans,
24:00vous savez ce que c'était ?
24:01Oui.
24:02Le boulot.
24:03Le boulot,
24:04oui, c'est ça.
24:04Vous savez que boulot,
24:05c'était de l'argot ?
24:07Oui.
24:08Ah !
24:08Eh bien non,
24:08personne ne le sait.
24:09Eh bien non,
24:10je ne savais pas, moi.
24:11c'est devenu courant
24:14et normal
24:16et c'est même
24:17très français
24:18aujourd'hui.
24:19Bon, ben voilà.
24:20Non, non,
24:21quand un mot
24:22est intéressant,
24:23imagé
24:23et qu'il transpire
24:26de réalisme,
24:27de vérité,
24:30il traverse le temps.
24:32Et puis,
24:33il n'y a pas
24:33de gros mots.
24:34Au contraire,
24:35c'est ce que je préfère.
24:36Ce sont ceux
24:38que je n'aime le plus.
24:39Lesquels, par exemple ?
24:41Oh,
24:42écoutez,
24:42j'ai écrit un bouquin entier,
24:44je vous l'enverrai.
24:46Il a paru
24:47il y a une quinzaine d'années.
24:48Ça s'appelle
24:49Jurons,
24:50Gros mots
24:51et autres noms d'oiseaux.
24:53Et il y en a
24:54à peu près 500
24:55dans le bouquin.
24:56Alors,
24:56si je me mets
24:57à vous les énumérer,
24:58vous allez vous faire virer
24:59par votre patron.
25:00Non.
25:00Je pense que notre patron
25:02serait assez fan
25:06de peut-être
25:06en avoir deux ou trois.
25:07Allez,
25:07comme ça,
25:08pour le plaisir.
25:09Je crois.
25:11Et qu'est-ce que tu vas manger
25:12à midi ?
25:13Ah oui,
25:13j'ai faim.
25:15Ah ça,
25:15je m'en fous complètement.
25:16Ah bon ?
25:18Oui,
25:19ça ne m'intéresse pas beaucoup
25:21parce que
25:23les trois quarts du temps,
25:27je mange comme ça
25:29sur le pouce.
25:29Oui,
25:29sur le pouce.
25:30Surtout quand j'écris,
25:32quand je suis en période
25:32d'écriture.
25:33Je ne sais même pas
25:34si midi est passé
25:35ou ça ne m'intéresse pas.
25:37Et si j'ai trop faim,
25:38je me fais deux œufs au plat
25:40et puis voilà.
25:41Je suis un peu comme ça.
25:42Oui,
25:42ce n'est pas...
25:43Pierre Perret,
25:43ce n'est pas important.
25:44Mais à ce moment-là
25:45c'est assez loin
25:46de mes pensées.
25:47Qu'est-ce qui vous émeut
25:48en ce moment,
25:50avant de nous quitter
25:51pour accueillir
25:53notre deuxième invité,
25:54Pierre Perret ?
25:55Eh bien, écoutez,
25:56quand on voit ce qu'on voit
26:00tous les jours,
26:01comme dit l'autre,
26:03on en revient toujours
26:07au fait que la moitié
26:10de l'humanité qui est dans la misère
26:12essaie de remonter un peu
26:14vers celle qui est moins malheureuse.
26:16Et ça lui coûte très cher
26:18parce qu'il se retrouve
26:20au milieu de la Méditerranée
26:22ou de l'Atlantique
26:23avec une bouée de sauvetage
26:25qui crève en plein milieu
26:27et c'est ça qui me déchire le cœur.
26:30Pour le reste,
26:31tout ce qu'on voit au quotidien,
26:33on a toujours vu ça.
26:36Les réunions comme hier,
26:38par exemple,
26:40j'ai regardé 5 minutes.
26:43Aux Etats-Unis, oui.
26:45Les Etats-Unis
26:46et tout le défilé de folklorique
26:49qu'il y a eu là
26:50dans la Maison Blanche,
26:51c'est un perpétuel recommencement
26:55et ça m'attire toujours
26:57plutôt l'éclat de rire
26:58pour pas que j'ai envie
27:01trop de pleurer.
27:03Voilà, parce qu'il vaut mieux
27:04se référer à Pierre Dac
27:06dans ces cas-là.
27:08Oui, c'est une bonne idée.
27:10Il y avait les représentants
27:12de l'OTAN hier,
27:13ça m'a fait rire
27:14parce que je me suis souvenu
27:15d'un mot que disait
27:17Pierre Dac à une époque,
27:20n'oubliez jamais
27:21l'OTAN,
27:22c'est de l'argent.
27:24Et c'est pas autre chose.
27:26Merci beaucoup.
27:26Merci mon Pierrot.
27:28Merci.
27:28On brasse ta zézette
27:29et tout,
27:29et puis on t'aime.
27:31C'est le surnom donné
27:32à la femme de Pierre Perret.
27:33Merci beaucoup Pierre Perret.
27:34Merci Pierre.
27:35Moi qui vous remercie
27:37de m'avoir reçu,
27:38vous êtes menacé
27:39de me revoir.
27:40Oh, chouette !
27:41Moi j'adore ce genre de menace.
27:43Autant que vous voulez
27:44et quand vous voulez.
27:45Autant que vous voulez.
27:45On vous envoie plein de tendresse
27:47et tous ceux qui sont avec nous
27:48également à l'écoute
27:49mais aussi sur la page Facebook
27:50de Sud Radio
27:51vous embrassent très fort.
27:53Merci d'être là,
27:54merci d'être dans nos vies.
27:56Pierre Perret,
27:57merci pour tout.
27:58Allez, dans quelques instants,
27:59on va accueillir
28:00Michel Chevalet,
28:01ce sera notre second invité
28:02de Qu'est-ce qu'on attend
28:03avec Sophie Derrel sur Sud Radio.
28:05Qu'est-ce qu'on attend ?
28:0710h-11h,
28:08Laurence Perreault,
28:09Sophie Derrel.
28:10Qui a une pêche,
28:11mes enfants ?
28:12On est en forme toutes les deux
28:13mais je ne vous raconte pas.
28:14Mais alors,
28:15surtout vous, Sophie.
28:16Non mais vous aussi,
28:17vous dansez il y a deux minutes.
28:19Alors, il ne faut pas exagérer non plus,
28:20pas te mettre sur le dos non plus.
28:22Elle est complètement déchaînée
28:23puis après elle dit
28:24« Ah, c'est fou Sophie,
28:25tu vois, faux cul ! »
28:26Alors ça, je n'accepte pas.
28:28Non, non, j'en ai un vrai.
28:29Ah bon ?
28:30Ah oui, c'est de la pièce d'origine.
28:34Qu'est-ce qu'on attend
28:35avec Sophie Derrel ?
28:36Vous le savez,
28:37tous les matins.
28:37Et Sophie, bien sûr,
28:38sur Sud Radio,
28:39elle appelle ses copains,
28:40elle appelle ses amis,
28:41ses copines.
28:41Voilà, les copines,
28:42tout ça, tout ça.
28:43Ils sont tous un peu célèbres
28:44quand même.
28:44Oui, dans l'ensemble,
28:45oui, pas tous,
28:46mais enfin beaucoup, beaucoup.
28:47Ah bah beaucoup, beaucoup,
28:48beaucoup.
28:48En tout cas,
28:48ceux que tu appelles,
28:49pardon, vous appelez pour l'émission.
28:50Oui, c'est vrai qu'on suit toi,
28:51tu sais bien.
28:52Donc, que nous appelons ensemble,
28:54toutes les deux.
28:55Tout à fait.
28:55Avec Manu,
28:56qui l'appelle aussi au standard,
28:57au 0826-300-300.
28:59Très joli garçon, Manu.
29:00Il y a un crush,
29:01Manu au standard.
29:02Attention,
29:02il y a un crush de Sophie Derrel.
29:03Il se passe un truc.
29:06Et Mav Desi,
29:07qui réalise cette émission
29:08avec son grand sourire.
29:10C'est vrai qu'il y a une super équipe.
29:11On est obligés de reconnaître
29:11qu'on a une super équipe.
29:13Oui, on va accueillir quelqu'un aussi,
29:14c'est un scientifique.
29:15Oh, ouh là !
29:16Ah bah oui, ah oui.
29:17Oh, il y a du niveau là.
29:18Oui, parce qu'ils ont l'air étonnés,
29:19parce que j'ai un copain
29:20qui fait du scientifique.
29:21Faut pas déconner non plus.
29:23Moi, je ne suis pas étonnée du tout.
29:24Surtout quand je vois Jack,
29:26votre homme.
29:27On va accueillir
29:27Michel Chevalet.
29:29Coucou Michel.
29:31Coucou.
29:31Ça fait plaisir de t'entendre.
29:33Oh bah oui, moi aussi.
29:34J'adore la voix.
29:35La voix de Michel.
29:37Oui, ah bah...
29:39Quoi qu'on a travaillé ensemble
29:41aussi à TF1.
29:42Non, on n'a pas des souvenirs.
29:44Sophie ?
29:45Ah, TF1, non.
29:47On n'a pas travaillé à TF1, si.
29:48Michel, oui.
29:49Michel, il a commencé avant, mais...
29:51Oui, mais pas ensemble, en tout cas.
29:52Ah, Michel.
29:53Voilà.
29:54Oui.
29:55Michel, a priori, Sophie,
29:56vous dit que vous n'avez pas
29:57travaillé ensemble sur TF1.
29:59Sur TF1.
30:01Oui, on s'est côtoyé.
30:02C'est là où on s'est connu.
30:03Enfin, dans ses...
30:05Ah, la télé, c'est sûr.
30:06Elle n'était pas journaliste
30:07à la rédaction, comme moi.
30:09Michel, est-ce que vous avez,
30:12vous qui êtes un scientifique,
30:13l'idée peut-être de changer
30:15votre téléphone pour un téléphone moderne ?
30:17Oui, parce qu'il marche pas très bien,
30:18t'as raison.
30:20Tu t'en vas régulièrement,
30:21tu vois, ta voix s'en va.
30:23Je vous taquine,
30:23mais est-ce que vous êtes sur un portable,
30:25là, ou bien ?
30:26Je suis sur un portable.
30:28Je suis pas loin de Pierre Perret,
30:31d'ailleurs.
30:31J'ai écouté ça,
30:32il est un angis.
30:34Moi, je suis à la limite
30:36Val-de-Marne-Sénémarne,
30:37dans la même région.
30:39Et malheureusement,
30:40on parle de la 5G.
30:42Nous, c'est quand on a 1G,
30:44vous êtes heureux.
30:46Et vous avez la Wi-Fi,
30:49quand même,
30:50des témoins d'un doute.
30:51Oui, bien sûr.
30:53Non, parce que ça coupe un peu,
30:54je sais pas,
30:55on va essayer de faire en sorte
30:57que ça se passe bien,
30:57mais ça coupe un peu,
30:58il y a des moments de coupure.
31:00Ils sont en train de poser
31:00la fibre optique dans le coin,
31:02alors,
31:02il faut faire attention,
31:03parce qu'ils tripotent les armoires,
31:05des fois je les regarde,
31:06interloquées par leur travail,
31:09mais je lui ai dit,
31:10pendant que vous bricolez
31:11la fibre optique,
31:13nous,
31:13les usagers
31:15qui sommes au bout du fil,
31:16par moment,
31:17on a des problèmes
31:18et on est privés
31:19d'Internet par moment.
31:21D'accord.
31:21Donc, selon vous,
31:23Michel,
31:23vous avez rencontré Sophie
31:24au niveau de TF1.
31:26Sophie,
31:27vous,
31:27c'est quoi les souvenirs ?
31:28Les souvenirs avec Michel ?
31:30La rencontre ?
31:31La rencontre ?
31:32Oh là là,
31:32je suis incapable de dire
31:34quand est-ce qu'on s'est rencontrés,
31:35j'ai l'impression
31:35qu'on s'est toujours connus.
31:36Alors, je sais pas,
31:37moi,
31:37tu crois que c'était
31:38sur les plateaux professionnels
31:40ou c'était à la maison
31:41à l'occasion d'une bouffe
31:43parce qu'on mange pas mal ensemble.
31:44Oui,
31:45il y a eu,
31:45pas une,
31:46mais plusieurs bouffes,
31:47comme tu dis.
31:49Des réunions amicales.
31:51Parce que ce que j'aimais bien,
31:52c'était de mettre autour
31:54de la table des gens,
31:56certains se connaissaient,
31:57d'autres se connaissaient pas
31:58et de se frotter,
31:59ce que j'appelle les cerveaux.
32:01Ah oui,
32:01ça reste correct.
32:03C'est ça que j'aime.
32:04C'est ça que j'aime.
32:05Aujourd'hui,
32:06Michel,
32:06évidemment,
32:06vous continuez
32:07à faire de la télé,
32:08etc.
32:09Et il y a beaucoup de gens
32:10sur Sud Radio
32:10et sur la page Facebook
32:11de Sud Radio.
32:12Il y a Stéphane,
32:12par exemple,
32:13qui nous dit
32:13« Michel m'a donné
32:14le goût des sciences.
32:15Merci infiniment. »
32:17Ce que je vous propose,
32:18Michel,
32:19c'est de repartir
32:19un petit peu dans le temps,
32:21si vous m'en donnez
32:22votre accord.
32:23je vous propose
32:26d'écouter ça.
32:26Cette opération dorée
32:28a bien sûr provoqué
32:29des controverses.
32:30Joli coup
32:30et relance de l'or
32:31pour les uns,
32:32opération bidon
32:33et mort
32:33pour les talons or
32:35pour les autres.
32:35Alors essayons
32:36d'y voir clair
32:36dans un système
32:37où tout flotte,
32:38même l'or.
32:39D'abord,
32:39ce que cela va changer.
32:41La France,
32:41au moins sur le papier,
32:42multiplie par 4
32:43la valeur de son or,
32:45un bon matelas
32:45pour amortir le pétrole
32:47et trouver du crédit.
32:48Ce que cela ne va pas changer,
32:50la valeur du franc
32:51et la valeur de l'or
32:52en bas de laine,
32:52encore que le prix
32:53voisin de la vente américaine
32:54puisse apparaître
32:55comme un prix plancher,
32:5624 000 francs le kilo.
32:58Ce qui ne va pas changer
32:58non plus le rythme
32:59de l'économie.
33:00On ne va pas injecter
33:01cette augmentation
33:02qui sera en contraire
33:04stérilisée
33:04sous peine d'inflation.
33:06C'était le premier reportage
33:07que vous avez fait
33:07sur l'or industriel.
33:09On était en 75,
33:10Michel Chevalet.
33:11Je ne reconnaissais pas ta voix.
33:12Ah ouais, hein ?
33:13Oh là là !
33:14J'avais démarré
33:15la collaboration à la télévision.
33:16J'étais encore prof de maths,
33:18comme vous le saviez.
33:19Et j'ai commencé
33:20à collaborer
33:2168, 69
33:23avec le programme Apollo
33:25lunaire,
33:26bien évidemment.
33:27Bah oui, 75,
33:28j'étais encore un bleu
33:29dans l'audiovisuel.
33:31Ah mais ça se passe,
33:31c'est marrant,
33:32t'as vu où nous
33:32on a été scotché
33:33avec Sophie.
33:33Oui, mais c'est pas sa voix,
33:34c'est pas sa voix.
33:35Mais si, c'était ta voix,
33:37écoute,
33:37mais elle est encore plus jolie
33:38aujourd'hui, ta voix.
33:39Moi, je trouve ça.
33:40C'est pas pour te faire
33:40des compliments,
33:41mais t'as une voix,
33:42une belle voix timbrée.
33:43Voilà, c'est tout
33:44ce que j'ai aimé.
33:44Tant que c'est que la voix.
33:45Tant que c'est que la voix.
33:46Tant que c'est la voix
33:51qui est timbrée,
33:52ça va.
33:54Vous continuez évidemment,
33:56vous nous l'avez dit,
33:57vous étiez professeur
33:57de maths au début,
33:58toute cette carrière
33:59comme ça scientifique
34:00à la télévision,
34:02ça vous a apporté quoi
34:03à l'homme
34:04que vous êtes devenu ?
34:06Ben, ça a été finalement,
34:08les gens me disent,
34:08comment vous vous êtes passé
34:09de professeur
34:11à journaliste
34:12et journaliste scientifique
34:14en plus,
34:14et puis à la télévision.
34:16Ben, ça s'est fait
34:16progressivement.
34:18Il y a eu une logique
34:18que finalement,
34:19quand je regarde ma carrière,
34:21quand j'étais môme,
34:22j'étais passionné,
34:23ben, c'est des 30 glorieuses.
34:24Moi, je suis né
34:25avec la guerre
34:26et donc j'ai vu arriver
34:27les Américains
34:28avec des matériels,
34:29des bulldozers,
34:29des engins qu'on n'avait jamais vus
34:31et puis on reconstruisait
34:32les ponts,
34:33les viaducs
34:33à côté de chez moi
34:34parce que tout avait été cassé
34:35par les bombardements
34:37et je regardais ça fasciner
34:40et j'avais dit,
34:41je veux être ingénieur,
34:42je veux bâtir,
34:43je veux construire des barrages,
34:44je veux construire
34:45des viaducs,
34:46des ponts,
34:47je veux faire du chemin de fer
34:48parce que mes parents
34:49habitaient le long
34:50d'une voie ferrée.
34:51Donc, j'étais passionné
34:53par la technique,
34:54si vous voulez
34:54et c'est monté
34:56en progressivement
34:57puisque j'ai fait des études
34:58dans le domaine technique
35:00en préparant
35:01les écoles d'ingénieurs.
35:02Bon, et puis la vie a fait
35:04qu'il y avait la guerre d'Algérie
35:05et la guerre d'Algérie,
35:06on venait vous chercher,
35:07on vous envoyait là-bas
35:08directement sur le bateau
35:10et on pouvait avoir le sursis
35:12que dans 4 cas,
35:12médecins, pharmaciens,
35:13les études longues,
35:14un doctorat
35:15ou une licence d'enseignement,
35:18et bien pour échapper
35:18à la guerre d'Algérie,
35:20je me suis précipité
35:20dans les bras
35:21d'éducation nationale
35:22qui,
35:23sans me demander
35:24ma formation,
35:25bon,
35:26dites-moi,
35:26pour vous d'un mal,
35:26ça vous irait ?
35:28Oui, pas le choix, quoi.
35:30Et j'étais bombardée
35:31sans formation,
35:33non mais c'est ça,
35:33prof de maths,
35:35et j'ai eu des profs,
35:37voilà.
35:37Et donc,
35:38tu voyais,
35:38il y a une filière
35:39et parallèlement,
35:40attendez,
35:40je termine,
35:41j'ai commencé à écrire,
35:44j'avais rencontré
35:45Lucien Barnier,
35:45mais c'était à Radio Luxembourg
35:47à l'époque,
35:47qui m'avait donné le goût
35:49un peu de la vulgarisation,
35:50c'était à Luire Ducro,
35:51Europe numéro 1,
35:52et puis le programme Apollo
35:54pour la Lune,
35:55et j'ai commencé à écrire
35:55dans Sciences et Avenir.
35:57Ah oui.
35:57Et le patron de Sciences et Avenir
36:00était François de Closet,
36:02et on y arrive à la télé.
36:03Bien sûr, bien sûr.
36:04Tout ça est une histoire
36:06de rencontre,
36:07et ça c'est important.
36:08Merci de nous avoir fait
36:08en revivre ce moment de votre vie.
36:10Ce que je vous propose,
36:10c'est une pause
36:11à ce moment de notre émission,
36:12et puis on vous retrouve
36:13dans quelques instants,
36:14Michel Chevalet,
36:15qui est l'invité de Sophie D'Arel.
36:17Ne bouge pas,
36:17on revient,
36:18ne bouge pas.
36:19Dans notre rendez-vous,
36:20qu'est-ce qu'on attend ?
36:21Vous êtes bien sur Sud Radio,
36:22restez-y,
36:23parce que je peux vous le dire,
36:24c'est pas fini.
36:24Ah non, ah non,
36:25pas question.
36:29Et vous êtes avec nous,
36:37bien sûr,
36:37c'est toujours un moment
36:39de nous retrouver avec vous,
36:40avec Sophie D'Arel.
36:42C'est vrai,
36:43là on est sur Sud Radio
36:44avec Michel Chevalet,
36:47on a tous connu Michel,
36:48de toute façon,
36:49un des plus jeunes
36:49aux plus âgés,
36:51sur la télévision.
36:51Oui, il est super connu,
36:53c'est une star.
36:54Il a vulgarisé la science, quoi.
36:55Ah oui,
36:56tu sais que t'es formidable,
36:57on t'a déjà dit ou pas ?
36:59Oui, oui.
37:02Moi, je ne prétends pas
37:04avoir appris quelque chose aux gens.
37:07Moi, mon rôle,
37:08c'était de leur donner envie,
37:10d'avoir envie,
37:11de s'intéresser
37:12au monde qui nous entoure,
37:14et qui est un monde,
37:15entre autres,
37:16scientifique et technologique.
37:18Et la plus belle
37:18de mes récompenses
37:19dans ma carrière,
37:20c'est soit quand mes anciens élèves,
37:22parce que j'étais prof de maths,
37:23qui maintenant sont des grands-pères,
37:24des grands-mères et autres,
37:25me disent,
37:26je ne sais pas,
37:27vos cours de maths,
37:28moi, ça ne m'intéressait pas,
37:30mais j'aimais aller dans vos cours
37:32parce qu'on se marrait,
37:33parce que vous mettiez
37:33des chat-docs
37:34dans vos démonstrations.
37:35Vous voyez ?
37:35Bien sûr, l'humour,
37:37l'humour aide
37:38à faire passer plein de choses.
37:39Ou quand, par exemple,
37:41je vais dans un laboratoire
37:42faire un reportage,
37:44parce que je suis sur
37:44CNews Canal+, maintenant,
37:46ou sur ma chaîne YouTube,
37:48et quand les gens me disent,
37:50si j'ai un diplôme d'ingénieur,
37:52si je fais une carrière scientifique,
37:54c'est grâce à vous.
37:55Vous m'avez donné envie
37:56de m'intéresser à la technique.
37:58Eh bien, j'ai dit,
37:59à bingo,
37:59j'aurais servi à quelque chose
38:01sur cette planète.
38:02C'est formidable.
38:03Et dis donc,
38:03qu'est-ce que tu penses
38:04de l'intelligence artificielle ?
38:06Mais, on est...
38:08Attendez,
38:08on joue sur les mots,
38:10il y a beaucoup de gens
38:11qui parlent
38:11et qui ne connaissent rien.
38:13C'est ça qui me choque
38:14en ce moment,
38:14de plus en plus,
38:15d'ailleurs, maintenant.
38:16Attendez,
38:17c'est dans la lignée,
38:19dans l'évolution
38:20avec la technologie.
38:22Sans la technologie,
38:24ça n'existerait pas.
38:26Simplement,
38:26on a des machines,
38:27des ordinateurs
38:28de plus en plus puissants,
38:30des machines
38:31qui sont capables
38:32donc de côtoyer,
38:34de brasser
38:35des millions
38:36et des milliards
38:37de données
38:38infatigablement,
38:39de trier,
38:40de faire des rapprochements,
38:42des rapports.
38:42Donc,
38:43c'est dans la lignée,
38:44si vous voulez,
38:45de ce qui s'est passé
38:46avec l'avènement
38:47de,
38:48pas l'intelligence artificielle,
38:50mais de l'automatisme
38:52au début
38:52qui est devenu
38:53de plus en plus performant
38:55avec les ordinateurs,
38:56avec les mémoires
38:57et surtout,
38:58ce qu'on oublie tout le temps,
39:00c'est les moyens
39:00de communication
39:01qui se sont développés
39:03et qui permettent
39:04des échanges
39:05de flots
39:06de données
39:06sans les réseaux
39:08qu'on appelle Internet,
39:09maintenant,
39:10mais sans les réseaux
39:11de télécommunications,
39:12satellites,
39:13fibres ou autres,
39:14tout ceci ne marcherait pas.
39:16Voilà.
39:16Et on est donc
39:17dans une lignée,
39:18mais vous voyez aussi,
39:19ça va très,
39:21très, très vite
39:21et ça va très loin.
39:22Il ne faut pas en avoir peur,
39:23on est d'accord, Michel ?
39:24Non,
39:25il faut être vigilant.
39:26Attendez,
39:27attendez,
39:27attendez,
39:27attendez,
39:28vas-y,
39:28vas-y.
39:30Il faut être vigilant,
39:32il faut être vigilant
39:33parce que la technique,
39:35si vous voulez,
39:36la technique n'est pas innocente.
39:38Moi,
39:38je prends toujours l'exemple
39:39quand je fais des conférences
39:40en disant,
39:41l'homme de Cro-Magnon,
39:42il a trouvé un bout de bois
39:43et avec le bout de bois,
39:44il a fait du feu.
39:45Ah ben,
39:45ça,
39:45c'était pour son confort.
39:47Il pouvait cuire sa viande
39:48et faire fuir les loups
39:51qui voulaient le bouffer,
39:52mais il s'est servi du bout de bois
39:54comme d'un gourdin
39:54pour assommer
39:55ou pour piquer la femme du copain
39:57ou assommer son énergie.
40:00Donc,
40:01voilà,
40:01les deux,
40:02on a découvert l'atome,
40:03Curie,
40:04etc.
40:05Einstein,
40:05c'est formidable
40:06ce qui s'est passé,
40:07la révolution,
40:08mais on a fait aussi
40:09une bombe atomique,
40:10voyez ?
40:10Oui,
40:11aussi,
40:11oui.
40:11D'accord.
40:14Bon,
40:15ben,
40:15Michel,
40:15écoute,
40:16je ne sais pas,
40:16on a fait un peu le tour
40:16de la question,
40:17je trouve,
40:18je voulais,
40:18c'est très personnel,
40:20je trouve qu'on ne se voit pas assez.
40:21En dehors de ça,
40:22on fait ce que tu en veux.
40:24Moi aussi.
40:25Ah oui,
40:25oui,
40:25oui,
40:26c'est un appel,
40:27c'est un appel du pied,
40:28des deux pieds même.
40:30Connaissant Jacques et Sophie,
40:31c'est peut-être même un appel
40:32à dîner ou à déjeuner.
40:33Je sens venir cela,
40:37dans ma petite maison à Boulogne.
40:39Vous êtes en vacances là,
40:40Michel ?
40:41Vous prenez un peu de temps pour vous ?
40:42Oui,
40:42vous savez,
40:43j'ai tellement voyagé,
40:45sillonné toute la planète,
40:47là,
40:48j'ai dans,
40:48bon,
40:48on lève le pied,
40:49j'ai moins envie de bouger,
40:51bon,
40:52j'ai une grande maison,
40:53un grand jardin,
40:54je suis dans la banlieue
40:55avec des arbres,
40:56il fait frais,
40:56c'est agréable,
40:57et puis,
40:58comme je bricole beaucoup,
40:59j'ai repeint ma cloute,
41:01j'ai repeint mon portail,
41:02maintenant ça va être les volets,
41:03etc.
41:04Donc,
41:04je m'occupe,
41:05je vais simplement voir,
41:07j'ai été voir mon neveu,
41:08qui est à côté de Besançon,
41:10donc je passe 3-4 jours,
41:11chez l'un,
41:12chez l'autre,
41:12vous voyez,
41:13je picore,
41:13ou quelque sorte.
41:14C'est paisible,
41:15tes vacances sont très paisibles.
41:17Et on vous retrouve à la rentrée ?
41:20À la rentrée,
41:21oui,
41:21sur CNews,
41:22bon,
41:22je suis comme consultant scientifique,
41:24c'est Bolloré d'ailleurs qui m'a rappelé,
41:25parce qu'on connaissait,
41:27et puis on s'est croisés un jour,
41:28puis il m'a dit,
41:28disons,
41:29il avait hérité,
41:30quand il a racheté Vivendi,
41:32avec Canal+,
41:33et dans Canal+,
41:34il y avait E-Télé,
41:36qui était une petite chaîne de télé,
41:37et il y a eu une petite chaîne,
41:38puis il m'a dit,
41:38écoute,
41:39j'ai une petite chaîne,
41:40bon,
41:41on ne marche pas très fort,
41:42E-Télé,
41:43viens me donner un coup de main.
41:45Voilà comme ça.
41:45Oh, c'est cool.
41:46Bah, dis donc,
41:47ça a bien marché,
41:48bravo.
41:49Eh bien,
41:50en tout cas,
41:50merci beaucoup.
41:51Merci Michel.
41:52Merci d'être venu sur Sud Radio ce matin.
41:54On t'embrasse bien,
41:56bien, bien, bien fort,
41:57et puis à tout vite.
41:58Et j'espère,
41:59et j'espère à bientôt.
42:00Ah bah,
42:00il y a intérêt.
42:01Et vous savez que la maison est ouverte,
42:03Michel,
42:03que le micro vous sera toujours,
42:05également,
42:05à disposition pour vous.
42:07Merci.
42:07Merci.
42:08Bah,
42:08comment on appelle ça ?
42:11Oui, au revoir,
42:11mais j'allais dire,
42:12une bonne séance bricolage cet après-midi.
42:14Ah oui,
42:15si tu dois repeindre.
42:16Oui,
42:17oui,
42:17parce que je restaure
42:18des vieilles voitures américaines.
42:19Ah,
42:20d'accord.
42:21Travailler à turbo.
42:22Alors,
42:22c'est un passe-temps,
42:24je mets les mains dans le combouis,
42:25et puis surtout à résoudre
42:26des problèmes nouveaux,
42:28t'es le vis,
42:28t'es l'écrou,
42:29t'es n'importe quoi,
42:30pourquoi,
42:30voilà.
42:31Et donc,
42:32comme au jardinage,
42:33ça me lave la tête.
42:35Michel Chevalet,
42:36scientifique,
42:36comment ça marche,
42:37et mécano à ses heures,
42:39et c'est pas pour déplaire
42:40à la journaliste auto.
42:41On t'embrasse bien,
42:42bien fort,
42:42et à tout vite.
42:43Que je suis,
42:44et je vous rappelle
42:44qu'on vous retrouve tous les samedis
42:46avec Jean-Luc Moreau,
42:47et on sera bien sûr
42:48à la rentrée
42:48pour On parle auto,
42:49on vous embrasse fort.
42:50Je vous embrasse,
42:51moi Sophie.
42:52Moi aussi je t'embrasse,
42:53et à tout vite.
42:54Demain on a encore
42:55de superbes invités.
42:56Ouais,
42:56raconte-nous
42:57qu'est-ce qu'on a demain.
42:58Alors je sais que,
42:59c'est vous qui les avez appelés,
43:01donc je sais bien
43:01que vous faites votre...
43:02Oui mais j'ai pas noté,
43:03moi tu connais,
43:03j'ai une petite tête moi.
43:05Raphaël Mézrahi.
43:06Ah ouais Raphaël,
43:07j'adore.
43:07J'adore,
43:08on va encore passer
43:08un super moment,
43:09et Vincent Perrault,
43:10homonyme,
43:11c'est mon homonyme,
43:13Vincent Perrault,
43:14et animateur télé,
43:16radio,
43:16qu'on connait bien.
43:17Ok, super.
43:18A demain ?
43:21On vous embrasse,
43:22c'était top.
43:22Et moi j'aime bien
43:23que vous veniez avec joie,
43:24parce que je l'invite souvent
43:25des fois,
43:26et puis des fois
43:26elle me dit
43:27qu'elle n'est pas disponible.
43:28Joie.
43:29Oh !
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