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  • il y a 3 mois
La chaleur extrême affecte la récolte des prunes et des framboises, ralentissant le processus et réduisant leur conservation. Maurice et Marc, agriculteurs, s'adaptent en transformant par exemple une partie de leur production en confiture. L'installation de serres est envisagée malgré un coût de 480.000 euros. Les défis climatiques imposent des stratégies innovantes pour préserver la qualité et la rentabilité des cultures. 

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Transcription
00:00C'est le moment le plus important de la saison pour Maurice, celui de la récolte de ses 17 hectares de prunes.
00:06Mais à cause de la chaleur écrasante, le ramassage se fait bien plus lentement que d'habitude.
00:11Le personnel qui, à midi 30, va arrêter. C'est impossible de travailler à 40, 45 degrés l'après-midi.
00:16Une fois récolté, c'est une course contre la montre qui s'engage.
00:19À cause du manque d'eau, les prunes sont plus petites et se conservent moins longtemps.
00:24Elles doivent donc être envoyées à la vente très rapidement.
00:26D'habitude, nous avons entre 5 et 6 semaines pour vendre la prune.
00:31Et là, vu ces grosses canicules, nous avons une teneur qui dure à peu près entre 3 et 4 semaines maximum.
00:38Même situation sur cette exploitation de l'Isère.
00:40Ici, ce sont les framboises de Marc qui font les frais de la météo actuelle.
00:44On voit ici des tâches de dépigmentation dues aux excès de soleil.
00:50La solution pour Marc, s'adapter en transformant une partie de sa production.
00:54J'en profite pour faire plus de confiture à cette saison-là.
00:59Pour moi, ce n'est pas perdu.
01:00Mais si je ne faisais que de la vente en barquette de présentation pour les fruits de bouche,
01:06là, du coup, je serais lourdement impacté parce qu'il y a une dévalorisation très importante.
01:11Marc pense également à faire installer ses serres sur tout le reste de ses champs.
01:14Mais cela représenterait un investissement conséquent, 480 000 euros.
01:18Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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