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Les Vraies Voix avec Virgile Caillet, délégué général de l'Union Sport et Cycle.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-07-31##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Un an après les Jeux Olympiques de Paris, l'élan semble retombé.
00:06Quelques étincelles persistent pourtant comme celle très brillante
00:09de Léon Marchand, fraîchement sacré champion du monde
00:12qui continue d'incarner la promesse d'un été 2024 inoubliable
00:16quand de son côté la France était galvanisée par une ferveur collective rare.
00:20Mais la fête parait lointaine, les chiffres parlent d'eux-mêmes.
00:23Près de 300 millions d'euros de coupe dans le budget du sport en 2025
00:26et une nouvelle réduction de 18% annoncée pour 2026.
00:29Les clubs sont saturés et les fédérations un peu à bout de souffle.
00:33Alors que reste-t-il vraiment de Paris 2024 ?
00:35La France est-elle en train de manquer son rendez-vous avec le sport de demain ?
00:38Grâce au coup de projecteur des Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:43Ah oui, c'était beau ça !
00:44Les Français ont constaté l'amplitude des enjeux liés au sport.
00:49Outre son ministère de tutelle, le sport impacte ceux de la santé,
00:54de l'éducation, de l'égalité hommes-femmes, de l'économie,
00:56de la recherche des outre-mer, de la transition écologique,
00:59du travail des affaires étrangères, de l'intérieur.
01:02Il va s'arrêter ? Oui, ça y est, je m'arrête.
01:03Mais il y en a d'autres.
01:04Bref, quasiment tous les secteurs de l'activité politique.
01:08Que s'est-il passé dans la tête de François Bayrou ?
01:09Peut-être considère-t-il que le budget du sport n'est pas prioritaire,
01:12car les autres ministères avec lesquels il interagit
01:14le financeront indirectement.
01:16Nous vous posons la question,
01:17et vous n'étiez pas obligés d'être d'accord avec moi,
01:19et vous n'êtes pas d'accord avec moi.
01:21La question est la suivante.
01:22Héritage des JO, la lourde baisse du budget consacrée au sport,
01:26vous semble-t-elle logique ou incohérente ?
01:28Vous dites logique à 53%, incohérente à 47%.
01:32Alors il y a une certaine logique dans la globalité.
01:34Oui, oui, c'est un peu kiff-kiff quand même.
01:36On va pas trop loin.
01:37On va voir, vous continuez de voter.
01:38Voilà, vous pouvez voter,
01:39puis nous appeler aussi au 0826 300 300, bien évidemment.
01:43Alors, pour en parler, nous sommes avec Virgile Caillet,
01:46qui est déléguée générale de l'Union Sport et Cycle.
01:48Alors, Virgile, vous avez commencé à nous expliquer avant la coupure
01:50que pour vous, on peut encore croire aux promesses d'un héritage durable
01:54pour le sport français, et qu'on est dans une mauvaise passe.
01:58C'est ça que vous essayez de nous dire,
01:59mais qu'a priori, on peut voir le bout du tunnel, quoi.
02:02Alors, oui, je dis qu'on a aujourd'hui en France
02:05tous les ingrédients pour réussir ce virage et réussir cet héritage.
02:09Mais en revanche, on fait face à des arbitrages politiques
02:11qui sont totalement incohérents, totalement anachroniques.
02:14Vous avez cité en ouverture la notion d'interministérialité du sport.
02:21Il faut savoir qu'aujourd'hui, le sport et les activités physiques
02:23ont démontré un certain nombre de positivités
02:28pour l'ensemble de la société,
02:29à commencer par des enjeux de santé publique.
02:33C'est même des études du gouvernement
02:35qui démontrent que plus d'une quinzaine de milliards d'euros
02:38pourraient être économisés si les Français étaient en meilleure santé.
02:41Donc, on voit qu'on peut aller chercher des économies de ce point de vue-là.
02:45Je prends un autre exemple relativement simple dans l'air du temps,
02:48puisque c'est l'année de la grande cause nationale de la santé mentale.
02:52Eh bien, figurez-vous que la principale dépense en termes de médicaments,
02:55ce sont les psychotropes.
02:56Je crois qu'on est à plus de 15 milliards de dépenses
02:59pour les problématiques de santé mentale, de dépression, etc.
03:04Eh bien, figurez-vous que le meilleur remède,
03:07et c'est démontré scientifiquement, c'est l'activité physique.
03:10Donc, en fait, on ne sait pas utiliser correctement le sport.
03:14On ne sait pas lui donner une véritable reconnaissance politique.
03:17Et aujourd'hui, on est en train d'en faire une variable d'ajustement.
03:21C'est une erreur politique majeure, à mon sens.
03:23Que tous les ministères soient obligés de faire des efforts,
03:26qu'il y ait un effort collectif à faire,
03:29et que le ministère des Sports soit aussi amené à avoir une réduction,
03:32c'est logique.
03:33En revanche, on ne comprend pas pourquoi sur un budget d'un milliard sept,
03:38eh bien, le sport doit réduire la voilure de plus de 300 millions d'euros,
03:42quand, par exemple, le ministère de la Culture,
03:45qui a un budget de 3 milliards, lui, a une réduction de 100 millions,
03:48ou que les anciens combattants, qui ont un milliard neuf,
03:50ont une réduction de 100 millions.
03:52Si vous voulez, c'est totalement incompréhensible.
03:54Aujourd'hui, le sport pèse 0,12% du budget de l'État.
03:57C'est 35 millions de Français qui ont une pratique sportive régulière.
04:02C'est donc totalement incohérent, selon moi, aujourd'hui, les orientations politiques.
04:07Bon, Virgile Caillé, on va évidemment demander leur avis à nos vrais voix,
04:12et puis à vous aussi, les auditeurs, au 0,826, 300, 300.
04:15On se croirait retourner à l'époque du Covid, Joseph Touvenel,
04:18où on sacrifiait ce qui n'était pas prioritaire,
04:21et le sport ne passe pas pour prioritaire.
04:24D'accord ou pas, dans les coupes budgétaires ?
04:27Alors, il faut faire des efforts, parce que sinon, la France ferme.
04:30Donc, il n'y aura plus de sportistes français,
04:31parce qu'on aura mis la clé sous la porte, vu les dettes qu'on a.
04:34Après, c'est le choix, donc des efforts partout.
04:38Comment sont faits ces efforts ?
04:39Tout à l'heure, on a entendu Mme Amélie Oudia-Castera,
04:42qui nous dit, ah, elle est bénévole, elle gagne combien, la bénévole ?
04:47Alors, le salaire du président du CNOSF, c'est 9 000 euros.
04:50Il faut commencer par prendre, non pas sur les sportifs,
04:56mais sur tous les administratifs, dont un certain nombre se gavent,
04:59mais alors d'une façon totalement indécente.
05:03Et ensuite, je pourrais entendre le monde sportif râler.
05:06Mais tant qu'ils ne feront pas les efforts,
05:08parce que je reviens sur Mme Amélie Oudia-Castera,
05:11elle est soi-disant bénévole.
05:12Vous voyez, à 9 000 euros par mois, c'est du bénévolat,
05:15plus d'autres avantages.
05:16Donc, c'est totalement choquant.
05:18On ne peut pas tenir un discours en disant,
05:21on a besoin d'argent, et pourtant, on a besoin d'argent,
05:23parce que si on veut aider quelqu'un,
05:25eh bien là, j'ai le CV d'un jeune garçon
05:27qui s'appelle Léo, 21 ans,
05:30il a été champion du monde junior en bassin.
05:32Maintenant, il fait du triathlon,
05:34il sera certainement aux Jeux Olympiques,
05:35mais il n'a pas de sponsor.
05:36Il a besoin d'argent, Léo.
05:38Léo, il a été champion de France,
05:39il a été champion du monde junior, etc.
05:41Il a besoin d'argent.
05:42Eh bien, je propose que Mme Lodea-Castera
05:44ne lui donne même pas 9 000 euros par mois,
05:464 500 euros par mois.
05:48Lui, il n'en demande pas plus,
05:49et on demande même un peu moins.
05:50Alors, pour continuer sur Amélie Odea-Castera,
05:52elle nous dit aussi qu'en 2025,
05:54le sport s'est vu retirer quasiment la moitié
05:56de ses crédits budgétaires,
05:57et que c'est surtout le sport amateur
05:58qui va souffrir,
06:00les clubs qui vont être fragilisés
06:01au point, pour certains,
06:02de mettre la clé sous la porte.
06:03Vous, Thierry Blandinard,
06:04vous êtes président du CA de Brive.
06:07Alors, vous n'êtes pas amateur du tout,
06:10mais vous êtes bénévole en tant que président.
06:15Est-ce que vous allez être impacté, vous,
06:17et qu'est-ce que vous en pensez
06:18de cette baisse de budget, justement ?
06:20D'abord, il y a plusieurs lectures.
06:22Première lecture, effectivement,
06:23on est dans un moment difficile,
06:24et tout le monde doit contribuer
06:25à l'effort national,
06:27et ça doit être équitable.
06:28Donc, c'est vrai que je ne comprends pas
06:29pourquoi on enlève 200 millions de plus
06:31au sport, par rapport notamment à la culture.
06:35Tout ça, c'est des arbitrages politiques
06:36de relations entre ministres,
06:38je renvoie ça à leur réunion,
06:40et je pense qu'il y a des marges de manœuvre possibles
06:42pour retravailler le budget.
06:44C'est peut-être parce qu'il y avait eu
06:44un énorme budget consacré aux Jeux Olympiques
06:46et qu'ils ont voulu...
06:47Mais Virgile nous le dira après.
06:49Peut-être, effectivement,
06:50mais au-delà de ça,
06:51on a les JO tous les 100 ans.
06:53C'est ça ?
06:54Tous les 100 ans.
06:55Comment on capitalise sur les JO ?
06:56Comment on surfe sur ce formidable moment
06:59historique en France ?
07:01C'est ça la question.
07:02Qui prend la parole ?
07:03Qui porte le message ?
07:05Qui engage des réformes structurantes de long terme ?
07:07Qui parle au ministère de l'éducation nationale
07:09pour mettre plus de sport à l'école ?
07:11C'est ça l'enjeu aujourd'hui.
07:13Nous, quand on fait du rugby,
07:14mettons, en Corrèze, quelque part,
07:15on a effectivement des écoles de rugby,
07:17mais à l'école,
07:18on ne pratique pas assez le rugby.
07:20Donc avec la fédération française,
07:22Florian Grille, son président,
07:23on essaye de travailler
07:24à remettre plus de sport
07:26dans l'éducation nationale.
07:27Ça se passe là, l'éducation.
07:29Ça se passe dans l'école.
07:30On a combien d'heures de sport aujourd'hui ?
07:32Par semaine dans une école ?
07:33J'en sais rien, 3 heures, 4 heures, 5 heures ?
07:34Oui, c'est 3 heures en général.
07:35Que font les pays anglo-saxons historiquement ?
07:37C'était 3 après-midi.
07:39Ça n'a pas dû changer.
07:40Et c'est ça qui est important.
07:42La culture du sport, c'est d'abord à l'école.
07:43Et donc là, il y a un enjeu
07:44qui dépasse la question budgétaire.
07:46C'est quelle est la stratégie
07:47et quelle est l'autre vision du monde
07:48et comment on l'accompagne
07:50bien dans sa tête, bien dans son corps.
07:51Et notamment, à l'école,
07:52on n'est pas obligé de faire faire le sport
07:54par une institutrice,
07:55mais par le club local
07:56qui peut s'en occuper
07:56et développer une économie.
07:58Alors, Virgile Cahier,
07:59il y a eu plein de choses de dites.
08:00Déjà sur la première partie,
08:05Oudea Castera,
08:06mais de dire quand même
08:07qu'il y a aussi,
08:08et Joseph Touvenel l'a vu,
08:11toute une superficie de personnes
08:15au service du sport
08:16qui peut-être,
08:17dans le grand machin à la française,
08:20ne se justifie pas.
08:21Alors, là-dessus, répondez.
08:24Oui, non, mais qu'il y ait des enjeux
08:25de rationalisation et d'optimisation,
08:27c'est une évidence.
08:28Et je pense que le mouvement sportif
08:30est tout à fait conscient
08:31qu'il doit se réinventer,
08:32qu'il doit réinventer son modèle.
08:34En revanche, je pense que c'est nécessaire
08:35de remettre un peu l'église
08:36au centre du village.
08:37Je pense que la présidente du CNESF
08:39n'a jamais dit
08:40qu'elle serait bénévole.
08:42C'est son métier,
08:44c'est donc son occupation principale.
08:46Elle est rémunérée pour ça,
08:47ce n'est pas du tout choquant.
08:49Ça fait partie des postes
08:51les plus exposés
08:52et les plus, comment dire,
08:54qui demandent un investissement
08:55le plus important.
08:56Donc, cette représentation
08:58qu'elle peut avoir,
08:59notamment sur le plan politique,
09:00sera probablement très utile
09:01pour le sport français.
09:03Ensuite, vous avez évoqué,
09:05à juste titre,
09:06la difficulté pour les sportifs
09:08de trouver des soutiens financiers.
09:10Et ça renvoie
09:11à ce que votre autre invité
09:14a évoqué,
09:15à savoir la reconnaissance,
09:17la considération du sport en France,
09:20au sens très large,
09:21que ce soit sur le plan éducatif,
09:23que ce soit sur le plan économique,
09:24sur le plan de la santé publique.
09:26Eh bien, figurez-vous,
09:27pour revenir sur le sujet
09:29des sportifs,
09:30figurez-vous qu'aujourd'hui,
09:31l'URSSAF est en train
09:31de requalifier les contrats
09:33de sportifs en contrat de travail.
09:35Ce qui fait que les entreprises
09:36n'ont certainement pas
09:37à aller aider des sportifs français,
09:40alors qu'elles risquent
09:41d'être soumises
09:42à une forme de requalification.
09:44Donc, vous voyez,
09:45il y a des incohérences
09:46à tous les niveaux.
09:47Aujourd'hui,
09:48nous ne sommes pas
09:49dans une logique
09:50à aider à soutenir
09:51le développement
09:51de la pratique sportive
09:52sur le territoire.
09:54Nous sommes une nation
09:55de sportifs.
09:56Je le disais,
09:57on a le meilleur basketteur
09:58du monde,
09:59le meilleur rugbyman du monde,
10:00le meilleur nageur du monde,
10:01le meilleur footballeur du monde.
10:03On a 35 millions de Français
10:05qui pratiquent régulièrement
10:06l'activité physique et sportive,
10:08mais nous ne sommes pas
10:08encore une nation sportive.
10:10Ça a été dit très justement.
10:12Aujourd'hui,
10:13nous ne sommes pas
10:14comme les pays anglo-saxons
10:15où le sport est un tremplin,
10:16permet d'aller plus loin
10:17dans les études.
10:18Aujourd'hui,
10:19on nous demande de choisir
10:20entre le sport et les études.
10:21C'est ce qui fait
10:22toute la différence.
10:22Alors, effectivement,
10:23on est le pays des lumières,
10:25on est le pays des philosophes,
10:26donc le sport paraît accessoire,
10:28ce n'est pas sérieux.
10:28On ne fait pas une politique
10:30avec du sport.
10:31Et pourtant,
10:31aujourd'hui,
10:33le sport fait partie
10:34de la réponse globale,
10:35je pense,
10:36pour un certain nombre
10:37de difficultés
10:39et de déviances
10:40de notre société.
10:41Ludovic,
10:42vous êtes avec nous ?
10:430-826-300-300.
10:45Notre éditeur...
10:46Beaucoup d'attention.
10:48Alors, Ludovic,
10:49quelques chiffres
10:49par rapport aux JO,
10:51sur les sondages.
10:51Un sondage IPSOS
10:52qui dit que 27% des Français
10:54font en plus de sport
10:54qu'avant les Jeux Olympiques,
10:5526% s'y sont mis,
10:58et 20% n'ont pas pu trouver
10:59de place en club
11:00pour l'enfant.
11:01Est-ce qu'il y a
11:01un de ces trois sujets
11:02qui vous concernent ?
11:04En tout cas,
11:05moi, je pense qu'effectivement,
11:06il faut surfer
11:07sur les JO.
11:08Et quand on voit,
11:09à la suite de l'anniversaire
11:10que l'on a fêté
11:11un an après,
11:12de voir, attention,
11:13le ruissellement
11:14qui, pour moi,
11:15ne me paraît pas du tout
11:17être à la hauteur.
11:18Par rapport à ce qui a été dit,
11:20aussi, là, dernièrement,
11:21c'est Virgile, je crois.
11:22Virgile Cahier, oui.
11:23Sur le sport,
11:24et en France,
11:25en tout cas,
11:26on sait très bien
11:26qu'au niveau culturel,
11:28on en est loin
11:29des pays anglo-saxons,
11:30de l'Espagne,
11:31quand on a vu,
11:32notamment,
11:32après les JO 92 à Barcelone,
11:34sur les infrastructures,
11:36sur tous les bienfaits
11:38qu'on peut tirer
11:39après de l'organisation,
11:40et surtout que c'est
11:40une fois par siècle,
11:41en gros,
11:42de dernier JO à Paris.
11:43Sur le ruissellement,
11:44oui, je parle, bien sûr,
11:45alors, les plus éloignés,
11:46bien sûr, les passionnés,
11:47mais après,
11:47au niveau des sportifs,
11:50autres que les pépites,
11:51ou en tout cas,
11:52avec les sportifs
11:53à haut potentiel,
11:54sur la détection,
11:55sur les clubs,
11:56par rapport aux associations,
11:58etc.,
11:59on a peur,
11:59même des bénévoles,
12:00de toute l'implication
12:01qu'il peut y avoir
12:02sur un milieu sportif.
12:03Moi, à titre personnel,
12:04je suis speaker,
12:05et du coup,
12:06on voit que,
12:06parmi les coûts budgétaires
12:08dans les clubs,
12:08etc.,
12:09c'est l'animation
12:10qui en pâtit la première,
12:11alors que,
12:12forcément,
12:12vous êtes speaker,
12:13est-ce que vous faites
12:14plus de sport
12:15depuis les JO ?
12:16En tout cas,
12:18plus c'est gros,
12:19moins ça paye,
12:19ça,
12:20je peux vous le dire,
12:20mais ce qu'il y a,
12:23c'est que,
12:23enfin voilà,
12:23des coûts budgétaires,
12:24on en fait pour tout,
12:25effectivement,
12:26pourquoi c'est le sport
12:26qui doit,
12:28alors que,
12:29pour le sport,
12:30si on parle de chiffres,
12:31c'est 0,2 du budget
12:32sur lequel on va recouper
12:34encore 18%.
12:34Speaker de quelle manifestation,
12:37Ludovic ?
12:38J'étais sur un club de foot,
12:41malheureusement,
12:41ça s'est arrivé au bout de deux ans,
12:43et après,
12:44je travaille dans le Montpellier 1,
12:46avec,
12:46on a de quoi faire,
12:47le basket,
12:47le volley,
12:48et le grand balle.
12:49Merci,
12:50n'oubliez pas le handball,
12:51merci.
12:52Alors,
12:53oui,
12:54tout est dit,
12:54à travers cet exemple,
12:56Joseph Touvenel,
12:57il y a une,
12:58une intensité de besoin
13:02pour le sport,
13:03pour nos enfants,
13:04pour les licenciés,
13:05pour les adultes,
13:06ça crée des emplois,
13:07je ne comprends pas pourquoi,
13:08vous,
13:08syndicalistes,
13:09qui défendez l'intérêt du travailleur,
13:11ne comprenez pas cela.
13:12Si, si,
13:12parce que je défends le travailleur,
13:13mais je ne défends pas celui
13:14qui vit sur le dos des travailleurs,
13:16c'était ça tout mon sujet.
13:17Et je suis désolé,
13:18mais le poste de Mme Moudéa-Castera
13:20était avant un poste bénévole.
13:23Alors,
13:23elle,
13:23elle a décidé qu'elle se ferait payer,
13:25d'accord,
13:25très bien.
13:25D'accord,
13:26mais ça,
13:26vous l'avez déjà dit,
13:27mais je prends ce petit exemple
13:29pour dire combien c'est choquant
13:30et je mettais de l'autre côté Léo,
13:33ce garçon qui a été champion du monde,
13:35qui a été champion de France,
13:36qui fait du triathlon
13:37et qui n'a pas un rond pour préparer.
13:39Mais s'il n'y a pas un entraîneur formé
13:40qui l'accompagne dans son club formateur,
13:43ça,
13:43c'est important,
13:44mais il faut de l'argent
13:44pour financer ça.
13:45C'est très bien dit par Virgile Cahier.
13:48Tout ce qu'il dit est très bien en général.
13:50Il faut que le sport se réorganise en interne
13:52parce qu'à un moment donné,
13:54il y a des choses choquantes.
13:55Et également,
13:56évidemment,
13:57à l'école,
13:57l'école ne fait pas son boulot
13:59pour donner le goût,
14:00pour donner les moyens.
14:01Moi,
14:02je pleure quand je vois des écoles
14:04avec,
14:05vous avez une cour
14:06avec des buts de grande,
14:07etc.,
14:07et vous passez le week-end,
14:08tout est fermé,
14:09les gamins ne peuvent pas y aller,
14:11alors que ce sont des endroits
14:12qui sont là,
14:13qui sont des espaces faits pour ça.
14:15Les endroits d'école aussi,
14:16parce que les écoles vont aussi
14:18faire le sport dans les gymnases.
14:19Les profs,
14:20je ne suis pas sûre
14:20qu'ils aient très envie
14:21de venir le week-end.
14:22qui sont inemployés le week-end
14:23et qui appartiennent
14:23à l'éducation nationale.
14:25On marche un peu sur la tête.
14:26Virgile Cahier,
14:27justement,
14:28là-dessus,
14:28sur cette réappropriation
14:30des lieux
14:30qui peuvent être fermés le week-end,
14:32ou sur cette volonté
14:33de faire faire plus de sport
14:34à nos jeunes,
14:35où est-ce qu'on en est en France,
14:36en l'occurrence,
14:37sur la volonté ?
14:38Alors,
14:39sur les équipements sportifs
14:42dans le domaine scolaire,
14:46il y a une loi
14:46qui permet,
14:47qui impose d'ailleurs
14:48à tous les nouveaux
14:49équipements scolaires
14:51d'avoir un accès
14:53vers l'extérieur,
14:54donc qui pourrait permettre
14:55d'ouvrir
14:57vers des populations extérieures.
14:59On est en train
14:59de faire une étude,
15:00justement,
15:01sur le taux de remplissage
15:02des équipements sportifs
15:03en France,
15:04et en particulier
15:04ceux qui sont
15:07dans le domaine scolaire.
15:09Il est évident
15:10que le soir,
15:11le mercredi,
15:12le week-end
15:12et toutes les vacances,
15:13c'est quasiment vide,
15:14dans la plupart des cas.
15:16Donc, évidemment,
15:17là, c'est un axe
15:18de progrès,
15:19de développement
15:19pour l'activité physique
15:20et sportive
15:21sur le territoire.
15:23Mais,
15:24si vous voulez,
15:25je pense que
15:26le point essentiel,
15:27pour moi,
15:28il n'est pas forcément
15:28plus d'argent,
15:29mais il y a un message
15:30politique clair
15:30et une volonté politique.
15:32Ce qu'on appelle
15:33le portage politique.
15:34C'est vraiment là
15:35où on envoie,
15:37depuis un an,
15:39après les Jeux,
15:40on envoie des messages
15:41extrêmement négatifs,
15:42extrêmement décevants,
15:44comme si,
15:45après la fin du bal,
15:46on a éteint la lumière
15:47et on a poussé
15:48tout le monde dehors,
15:49alors que les Français
15:49n'attendaient qu'une chance,
15:50c'était de continuer
15:51à vivre de cette ferveur
15:53qu'il y a eu
15:53après les Jeux
15:54et de s'approprier le sport
15:55dans leur quotidien.
15:56Message reçu,
15:57Virgile Cahier.
15:58Pour conclure,
15:58Thierry Blandinière,
15:59vous êtes chef d'entreprise,
16:01président d'un grand club
16:02de rugby.
16:03Est-ce que finalement,
16:04le salut et l'avenir du sport
16:05ne vient pas
16:06du partenariat,
16:08du mentorat,
16:09des entreprises ?
16:10Là,
16:11il y a tout à développer,
16:12peut-être.
16:12Je crois qu'il y a
16:13beaucoup,
16:13beaucoup d'entreprises
16:14qui s'intéressent au sport,
16:16quelles que soient
16:17les filières sportives,
16:18pour vécuer une image
16:19positive
16:20avec les salariés.
16:21comment on travaille ensemble,
16:23comment on travaille en équipe,
16:24comment on a un projet,
16:25comment on relève un défi.
16:27Toutes ces valeurs
16:28qui sont cardinales
16:29dans le sport,
16:29c'est aussi dans l'entreprise.
16:31Et ça fait du bien
16:31à l'entreprise
16:32quand on a ce discours
16:33dans le management.
16:34Je regarde le syndicaliste
16:35en face de moi.
16:35C'est bien d'avoir
16:38ce côté volontariste
16:39de dire
16:39on va gagner ensemble,
16:41on va avoir un chemin ensemble,
16:42on va embarquer
16:43l'ensemble des salariés
16:44sur un vrai projet
16:45gagnant
16:46pour l'ensemble.
16:47Et ça sert du sport.
16:48Quand on invite
16:48des grands sportifs
16:49pour témoigner
16:50dans nos entreprises,
16:52c'est essentiel.
16:53Les salariés écoutent,
16:54les clients écoutent,
16:55c'est très fédérateur.
16:56Et donc du coup,
16:57les entreprises investissent plus
16:58dans le sponsoring,
16:59dans le partenariat,
17:00dans le mécénat.
17:02Donc il y a beaucoup d'enjeux.
17:03Donc moi,
17:03je vois plein d'argent
17:04arriver potentiellement.
17:05Après, je sais que
17:06si on prend tel ou tel
17:06joueur de tel ou tel sport,
17:10peut-être qu'il a
17:10difficulté à trouver
17:11le sponsor qui va bien.
17:13Mais globalement,
17:14la masse financière
17:15apportée par les entreprises
17:16en sponsoring
17:17est énorme aujourd'hui
17:18et grandit tous les jours.
17:19Merci.
17:20Voilà des bonnes nouvelles
17:21pour conclure cet échange.
17:22Merci Vierge et le Cahier.
17:23Je rappelle que vous êtes
17:24déléguée générale
17:25de l'Union Sport et Cycle.
17:27Qui est un peu
17:28le medef du sport.
17:29Donc dans ce qu'a dit
17:30Thierry Blandinière,
17:30vous adhérez forcément,
17:32Vierge et le Vierge.
17:32Voilà, vous achetez la rue.
17:33Comment ça ?
17:35Si, si, bien sûr.
17:37Allez, merci beaucoup Virgile.
17:39Vous restez avec nous
17:40parce que nous,
17:41on est bien avec vous
17:41chers auditrices,
17:42chers auditeurs.
17:43Et puis dans un instant,
17:43ça va déménager
17:44parce que ça va jouer
17:45avec notre auditeur
17:46Ludovic aussi.
17:48A tout de suite,
17:48c'est le quiz du musical
17:49dans un instant.
17:50Sud Radio,
17:52c'est vous qui donnez le temps.
17:53Bravo pour votre score d'audience.
17:55Ça devient impressionnant.
17:57Mais attention,
17:57vous allez avoir
17:58beaucoup d'ennemis.
17:59Sud Radio,
18:00parlons vrai.
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