Jonas Haddad, porte-parole adjoint des Républicains, était l'invité de BFMTV. Il est revenu sur la déclaration d'Emmanuel Macron qui souhaite reconnaître l'État de Palestine d'ici septembre prochain.
00:00D'abord parce qu'en avril dernier, le président Macron lui-même avait posé des conditions.
00:04Il avait dit, on reconnaîtra l'État palestinien à la première condition, c'est qu'on libère tous les otages.
00:10Les otages ne sont pas libérés.
00:11Deuxième condition qui devait être remplie, c'est que le Hamas soit écarté des négociations et des accords.
00:17C'est-à-dire qu'aujourd'hui, lorsqu'on reconnaît un État palestinien, si on intègre Gaza à l'intérieur,
00:21c'est-à-dire qu'on reconnaît le Hamas comme étant un État, ou en tout cas une partie de l'État.
00:25Et enfin, troisième condition, c'est que les États voisins reconnaissent Israël comme un État et non pas ce qu'ils appellent l'entité sioniste.
00:33Mais je vais vous répondre que par rapport à avril, le contexte a changé.
00:35On parlait de la famine dans la bande de Gaza qui a été mise en lumière par les ONG.
00:41Et il y a eu ce vote à la Knesset d'une majorité de députés visant à annexer la Cisjordanie.
00:45Donc tout ça a pu pousser aussi Emmanuel Macron à rendre ce geste peut-être plus rapidement.
00:49Peut-être, vous avez raison. Or, ce qui n'a pas changé, c'est la direction aujourd'hui du Hamas sur Gaza.
00:56Et la deuxième chose, c'est que dans la déclaration du président de la République, on ne sait pas quelle est la dimension de cette reconnaissance.
01:03Est-ce qu'on rentre à l'intérieur de Gaza ? Donc est-ce qu'on reconnaît ou pas le Hamas ?
01:07Ce serait un précédent, vous parliez de précédent, ce serait un précédent hallucinant
01:11qu'un pays démocratique reconnaisse un État dirigé par une organisation qu'elle a classée terroriste.
01:17Donc soit on met juste la Cisjordanie...
01:20Alors, diriger, c'est peut-être un peu un réducteur quand même.
01:22Alors, dites-moi, qui dirige aujourd'hui Gaza ?
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