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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00Il est 20h05, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03On est avec Rachel Kahn, chère Rachel, bonsoir.
00:06Georges Fenech, on est avec Joachim Leflochimade et Louis Dragnel, ravis de vous retrouver.
00:12Ce n'est pas l'heure des pros les amis, c'est l'heure du grand bazar, du grand blazar sur la place publique
00:17puisqu'il y a cette crise gouvernementale, l'heure du recadrage peut-être.
00:22Bruno Retailleau est attendu à Matignon pour rencontrer François Bayrou après avoir dit dans les colonnes de Valeurs Actuelles
00:28« je ne crois pas » en même temps, psychodrame, psychodrame.
00:33Je pense que les Français qui sont en vacances, ils se fichent de nous.
00:36Ils ne peuvent pas le faire en silence, en privé, mais pourquoi le faire comme ça sur la place publique
00:43avec des interventions des uns et des autres, une réunion entre Bruno Retailleau et Emmanuel Macron ce matin
00:49sur des enjeux qui sont essentiels, reportés pour une déclaration dans un média.
00:54On vit dans un monde de fou, ils sont déconnectés, ils sont sur une autre planète.
00:58Il va falloir redescendre du palais de l'Elysée et de Matignon.
01:01Dunia Tengour est avec nous, notre journaliste politique, chère Dunia.
01:05Bonsoir Dunia, merci d'être en direct.
01:08Alors, est-ce que Bruno Retailleau est arrivé ?
01:10Est-ce qu'on sait combien de temps va durer ce grand recadrage ?
01:14Bonsoir chère Eliott, bonsoir à tous.
01:20Bruno Retailleau est attendu d'une minute à l'autre ici à Matignon.
01:25Il n'est pas encore arrivé, donc il y a un tout petit peu de retard après son rendez-vous reporté.
01:29Vous l'avez dit avec le chef de l'État qui était prévu aujourd'hui à 17h.
01:33Les deux hommes devaient discuter notamment du dossier Épineux sur les relations avec le régime algérien.
01:39Mais pour l'instant, aucune nouvelle date n'a été fixée par l'Elysée et aucun motif n'a été donné.
01:45Et pourtant, au service politique, on s'est donné du mal pour avoir des motifs.
01:48Mais aucun motif n'a été donné.
01:51Et d'après nos informations, c'est finalement à la demande du Premier ministre hier qu'un entretien a été organisé avec Bruno Retailleau.
01:59Alors, les dernières sorties sur le macronisme du ministre de l'Intérieur en visiblement du mal à passer.
02:04Certains vont même jusqu'à parler d'un possible recadrage ce soir.
02:08Alors, pour François Bayrou, il n'y a pas de place pour les divergences au sein de son gouvernement.
02:14Alors, Bruno Retailleau, sera-t-il contraint de museler sa parole ou bien même de quitter ses fonctions ?
02:21Toutes les options sont sur la table, cher Eliott.
02:23Pour l'heure, le locataire de la place Beauvau reste déterminé à maintenir son cap et ce, malgré les désaccords avec le camp présidentiel.
02:30Dunia Tengour, accompagnée de Jean-Laurent Constantini, qu'on salue et qu'on félicite.
02:35Jeune et beau marié, Jean-Laurent Constantini.
02:37On gardera votre image, on attend donc la voiture du ministre de l'Intérieur.
02:42Je me tourne tout de suite vers vous, Louis Dragnel, chef du service politique d'Europe 1.
02:47D'expérience. D'expérience, est-ce que vous aviez déjà couvert, vécu, vu une telle séquence politique entre la place Beauvau et l'Elysée ?
02:58Alors oui, il y en a eu, notamment avec Gérard Collomb, ancien ministre de l'Intérieur, mais jamais en raison de désaccords politiques profonds.
03:06Et là, en fait, c'est ce dont il s'agit.
03:07On est quasiment dans un gouvernement de cohabitation, il ne faut pas se raconter l'histoire.
03:12Et donc, Bruno Retailleau, qui est le patron de la droite, qui est le patron des LR, forcément, il ne peut pas être muselé.
03:18Il a un discours qui est forcément politique.
03:20Et ce qu'il a dit, d'ailleurs, d'autres l'ont dit avant lui.
03:22La porte-parole du gouvernement, qui était invitée il y a un mois et demi chez nous, ici, sur Europe 1 SNU, a dit à peu près la même chose.
03:28Et donc, on voit bien que Bruno Retailleau, de toute façon, a toujours dit ce qu'il a dit là.
03:33Alors, je comprends que ça ne fasse peut-être pas plaisir à Emmanuel Macron.
03:36Mais une fois qu'on a dit ça, aujourd'hui, personne n'a intérêt à ce que Bruno Retailleau quitte le gouvernement.
03:41Ni François Bayrou, ni Emmanuel Macron, ni même Renaissance, ni même Gabriel Attal.
03:47Puisque si les Républicains quittent le gouvernement, il n'y a plus de gouvernement d'utilité nationale, comme on dit aujourd'hui.
03:52Si vous retournez, la Macronie revient à ses premiers amours, la gauche, vous retournez vers Jérôme Gage, vers Marcel, vers tous les amis de la gauche.
04:02Si on fait un petit peu de...
04:03Et simplement pour terminer, je trouve qu'il y a une remarque qui est quand même très désagréable de la part d'Emmanuel Macron.
04:07C'est que lui, en fait, il explique que si Bruno Retailleau fait ça, c'est de la faute de François Bayrou, puisque son gouvernement n'est pas assez tenu, ne serait pas assez tenu.
04:14Alors qu'en réalité, et je termine vraiment par là, sur le dossier algérien, Bruno Retailleau a simplement dit
04:20« On s'est engagé à mettre en place une riposte graduée ».
04:24Elle avait été annoncée par le Premier ministre François Bayrou.
04:27Pour l'instant, ça n'a donné aucun effet.
04:29Et donc il dit maintenant, il faut redurcir.
04:31Et c'est quelque chose qui avait été validé en Conseil des ministres avec Emmanuel Macron.
04:35La diplomatie joue tendue plutôt que la fermeté.
04:38Je vous propose d'écouter François Bayrou, parce que François Bayrou a réagi cet après-midi.
04:42Moi, ce qui me choque, Georges Fenech, c'est qu'on déballe tout ça sur la place publique.
04:48C'est un événement désormais politique.
04:50Et cet événement, pardonnez-moi, il est alimenté ce matin par le président de la République qui refuse la réunion.
04:56Et ce soir, par cette réunion qui est médiatique, ça aurait pu se passer en coulisses.
05:01Ça aurait pu être très tendu.
05:02Personne n'aurait dû le savoir.
05:04C'est possible d'avoir des divergences.
05:05Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui, vous avez un président de la République qui publiquement fait ça.
05:09Et François Bayrou qui annonce une grande réunion.
05:12Et on comprend parce qu'il y a des off qui sortent de partout.
05:14Recadrage. François Bayrou.
05:15J'avais déjà un rendez-vous avec Bruno Retailleau ce matin.
05:21Et donc j'aurai un nouveau rendez-vous le soir.
05:25Et c'est, pour moi, la cohésion de l'équipe gouvernementale est évidemment une mission essentielle.
05:33Et je travaille à cette cohésion en tenant compte des sensibilités différentes.
05:38Alors, les différences de sensibilité sont bienvenues.
05:42Le pluralisme est bienvenu.
05:44Mais il ne faut pas que ces sensibilités prennent la forme de divergence.
05:50Et donc, mon travail à moi, c'est de coordonner, fédérer, rassembler, rapprocher et entraîner.
05:56Et on va découvrir ensemble le ministre de l'Intérieur qui arrive donc à Matignon, Georges Fenech.
06:03Pourquoi ce psychodrame médiatique sur la place publique ? Pourquoi ?
06:07Oui, c'est d'autant plus...
06:08Quel intérêt ?
06:09Que ni l'un ni l'autre n'ont intérêt.
06:12Ni le président de la République.
06:13Parce que, surtout, moi je pense que, en fait, M. Retailleau est plus en position de force.
06:18Bien sûr.
06:18Vous imaginez une démission aujourd'hui de Retailleau, ce que ça veut dire en termes de ce fameux socle,
06:24enfin, ce qui compose aujourd'hui ce gouvernement d'assemblage, comme ça a été dit.
06:28Si Retailleau quitte le gouvernement, ça mettra en grande difficulté le maintien de Bayrou lui-même.
06:33Et donc, la question se posera à nouveau le président.
06:37Donc, moi je pense qu'ils en sortiront.
06:39Effectivement, après, je dirais, publiquement cette discorde, il faudra qu'ils en sortent.
06:45Mais, quand vous regardez, Louis, un petit peu d'histoire, il y a quand même eu des précédents.
06:50Rappelez-vous quand Chirac avait dit pour Sarkozy, qui était à Place Beauvau,
06:55j'ordonne, il exécute.
06:57Rappelez-vous, si on remonte un peu plus loin, Chevènement, qui démissionne au moment où Mitterrand veut la guerre.
07:03Donc, je pense qu'il y a souvent eu cette Place Beauvau qui est un petit peu...
07:08Il n'est pas très chevènementiste, pour le coup, parce que Jean-Pierre Chevènement, en effet, en 1998,
07:11avait eu cette phrase, un ministre, ça ferme ses gueules ou ça démissionne.
07:14En l'occurrence, Bruno Retailleau ne démissionne pas.
07:17Ce qu'un certain nombre de Français commencent, d'ailleurs, à lui reprocher,
07:19parce qu'on est en train de noter qu'il s'effondre dans tout un tas d'études d'opinion.
07:24On a vu des effondrements plus agressifs.
07:28Il s'effondre pas.
07:29C'est loin dans les sondages pour 2027, tout de même.
07:32Et s'il ne finit pas par quitter le gouvernement, il finira dans l'esprit des gens,
07:36non pas à être associés au macronisme, mais à être associés à une forme d'impuissance.
07:39Parce qu'il parle, il parle, il parle.
07:41Mais beaucoup de gens ont l'impression qu'il n'y a pas les marges de manœuvre nécessaires pour agir.
07:44Alors, enfin, Bruno Retailleau, c'est peut-être l'un des hommes politiques
07:48qu'on partage ou non ses positions le plus populaires en France aujourd'hui,
07:51face à un tandem le plus impopulaire de la Ve République.
07:54Oui, mais pour aller chercher les gens populaires, il y a quand même beaucoup de gens.
07:57Là, je reste sur les faits.
07:59Bruno Retailleau, sur la réunion reportée avec Emmanuel Macron ce matin, écoutez-le.
08:05Il m'arrive, chaque semaine, j'ai des réunions où je peux avoir des rencontres qui sont annulées.
08:09Et donc, cette rencontre sera sans doute remise parce qu'on a, avec le président de la République,
08:16un certain nombre de sujets dont on doit parler.
08:19Et donc, je serai amené à le rencontrer, peu importe la date ou l'heure à laquelle je le rencontrerai.
08:25J'ai été invité par le Premier ministre que j'ai quitté il y a quelques instants pour une autre réunion
08:29à avoir un certain nombre de discussions aussi ce soir.
08:32Et bien entendu, moi, je suis toujours prêt à discuter.
08:35Toujours prêt à discuter. Bruno Retailleau qui dit qu'il ne quittera pas le gouvernement.
08:39Bruno Retailleau.
08:41C'est vrai qu'il y a des gens qui voudraient que je parte.
08:43Il y a M. Téboune, il adorerait.
08:45Il y a le Rassemblement national, il y en a d'autres aussi.
08:48Mais cette décision m'appartient à moi.
08:51Et encore une fois, la démarche que j'ai faite, que nous avons faite collectivement
08:55avec les six autres ministres et l'air d'entrée au gouvernement,
09:00qui était encore une fois une décision non pas individuelle.
09:02Ça n'a pas été du débauchage. Pas du tout.
09:05C'était collégial, collectif et réfléchi.
09:07Et bien cette décision, tant que cette mission que nous nous sommes donnée de stabilisation,
09:13de décisions qui sont conformes à l'intérêt national, conformes à des convictions,
09:17et bien tant que ces décisions iront dans ce sens-là, il n'y a pas de raison que je quitte le gouvernement.
09:22Si un jour, il y avait un obstacle, pour une raison ou pour une autre,
09:26j'en tirerais bien entendu les conséquences.
09:28Je regarde les réseaux sociaux et les messages que vous m'envoyez, chers téléspectateurs.
09:32Quelqu'un qui a une réaction plutôt intéressante, il dit
09:36« Quand Emmanuel Macron jouait perso sous Hollande, ça le gênait beaucoup moins, alors qu'il était ministre ».
09:41Eh bien, cher monsieur, vous avez raison.
09:43Et d'ailleurs, petite piqûre de rappel pour la Macronie, nous sommes le 13 juillet 2016.
09:47C'est un reportage au 20h de TF1, un mois avant qu'Emmanuel Macron quitte le gouvernement Hollande,
09:55alors qu'il multipliait les déclarations, contre son camp.
09:58Écoutez, et c'est différent puisque là, pour le coup, c'est encore pire.
10:01C'est encore pire, voilà.
10:03Merci.
10:03C'est coucoucouhémifili.
10:05Non mais Bruno Rotaillot ne doit rien à Emmanuel Macron.
10:08Il n'a jamais été macroniste, il n'a jamais voté pour Emmanuel Macron.
10:11Là où Emmanuel Macron, vis-à-vis de François Hollande, avait été son secrétaire général adjoint de l'Elysée,
10:16avait été nommé ministre au sein de son gouvernement et donc était tout à fait en phase avec la politique de François Hollande.
10:22L'archive, 13 juillet 2016, très exactement.
10:26Il est au centre de toutes les conversations, sorcelle du Conseil des ministres, le sourire aux lèvres.
10:33Macron, avez-vous été recadré par le Président de la République ce matin ?
10:37Quels ont été les mots du Président pour vous ?
10:39Il n'a visiblement rien à ajouter.
10:42En Conseil des ministres, François Hollande n'a pas dit un mot sur le meeting d'hier soir,
10:47juste une allusion en évoquant un tout autre sujet.
10:50La gratitude, c'est toujours quelque chose d'important.
10:54Et est-ce que vous, porte-parole du gouvernement, considérez qu'il peut encore rester au gouvernement ?
10:59Pour utiliser une formule sartoise, il faut éviter de s'égoiller, de disperser, il faut s'égoiller, il faut éviter.
11:08Mais hier soir, Emmanuel Macron savait très bien où il allait.
11:12Contre les appareils, les partis, le système.
11:16Nos institutions, notre système, ce monde est ancien.
11:21Il est usé, il est fatigué, il faut en changer.
11:27Manuel Valls, qui demande son départ depuis longtemps à François Hollande, a affirmé ce matin devant les députés socialistes.
11:34On ne peut pas dénoncer un prétendu système en cédant aux sirènes du populisme.
11:39Anti-système, ce sont des termes qui sont connotés.
11:43Et je pense qu'il devrait manier cela avec beaucoup de précaution.
11:47En fait, c'est extraordinaire.
11:48C'était un populiste, il avait rejoint à l'époque l'international réactionnaire,
11:53et il expliquait qu'il était le candidat anti-système.
11:58Vous avez raison.
11:59Pour ensuite avoir mis tous les copains du PS au Conseil Constitucional.
12:03C'est pour ça que c'est important.
12:03Ça rappelle des souvenirs, on se dit mais le pays est à l'agonie.
12:07Je vais vous dire, vraiment, au plus profond de moi, je pense que les Français,
12:10ils se disent mais pourquoi ils passent dix minutes sur un sujet dont tout le monde se fout ?
12:14Pardonnez-moi de le dire comme ça.
12:15Simplement, ce qui est intéressant, c'est un, le fait que ça soit sur la place publique,
12:20deux, le fait que ça s'est toujours en termes macronistes, c'est la même chose,
12:23c'est faites ce que je dis, pas ce que je fais.
12:25Ils sont fous de rage de voir Bruno Retailleau reproduire à l'identique ce qu'a fait Emmanuel Macron.
12:30C'est exactement.
12:31Avec une arrogance qui est quand même dingue,
12:33on voit le vocabulaire employé par Macron qui parle du simplisme de Retailleau.
12:36On a là toutes les formules caractéristiques de l'idéologie du cercle de la raison,
12:39qui est d'autant plus redoutable verbalement à mesure que sur le terrain elle s'écroule.
12:44On a Bruno Retailleau qui s'invite dans le tandem Macron-Bayrou,
12:52ce tandem qui n'est pas très apprécié.
12:54Donc maintenant on a un trio.
12:56Alors on ne sait pas qui est le bon, la brute et le truand.
12:59Mais l'histoire c'est que là, ce soir, ça doit être un recadrage.
13:03Mais moi j'aurais bien aimé qu'il y ait un cadrage.
13:05J'aurais bien aimé savoir où va ce gouvernement depuis le début,
13:08quels sont les défis à surmonter et notamment par rapport à l'Algérie.
13:11On écoute quelques réactions parce qu'évidemment vous avez pour le coup un réveil de certains macronistes.
13:18Je rappelle aux téléspectateurs que les jeunes macronistes par exemple
13:21ne s'appellent plus les jeunes avec Macron, ils s'appellent les jeunes en marche.
13:24Et qu'ils ont effacé la Macronie s'arrêtent au moment où Emmanuel Macron quittera l'Elysée.
13:31On écoute, et alors vous allez vraiment soyez attentifs aux déclarations, aux petits mots.
13:36On est sur le terrain moral, manque de respect, on veut diviser, on veut créer des tensions,
13:42on veut finalement, ça fait le jeu de l'extrême droite.
13:45Voilà un peu les EDL qu'on entend régulièrement.
13:48Toutes les ficelles qui ne marchent plus quoi.
13:49Elles sont un peu usantes.
13:50On est déjà dans l'après-macron.
13:52On est dans l'après-macron déjà.
13:54Je vous promets, cher téléspectateur, que c'est la dernière déclaration là-dessus
13:57et ensuite on passe à autre chose.
13:59Je pense qu'il y a eu, dans les déclarations de Bruno Retailleau,
14:03effectivement quelque chose qui s'apparente à un manque de respect.
14:06Je crois que la position de Bruno Retailleau est par ailleurs singulière
14:10puisqu'il est également président des Républicains.
14:13Quand on préside un parti et que c'est un parti qui veut pouvoir aussi
14:17être entendu, écouté à la présidentielle,
14:21on peut entendre que l'exercice peut être compliqué.
14:25Moi, je crois surtout que ce qu'il faut, c'est travailler dans l'intérêt des Français.
14:28Je me suis remémoré du discours de Bruno Retailleau lorsqu'il a été nommé sur le perron de Beauvau.
14:34Il a dit, j'ai trois priorités.
14:36Rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre.
14:38Je pense qu'au bout de dix mois, effectivement, il faut qu'il rétablisse l'ordre.
14:41Il faut qu'il soit concentré sur son mandat, qui n'est pas un mandat d'ailleurs,
14:46mais sur son poste de ministre de l'Intérieur.
14:49Il faut juste rappeler, Georges Fenech, que la Macronie a 3 000 milliards de dettes sur les épaules
14:54et c'est 1 000 milliards de plus sous Emmanuel Macron.
14:57Ce n'est pas deux feuillets dans un magazine qui est plus important que ces 1 000 milliards de dettes.
15:03Vous êtes d'accord avec moi ?
15:04Bien sûr, complètement. Je suis complètement d'accord avec vous.
15:06Et puis, il faut bien reconnaître aussi que M. Rutaillot fait ce qu'il peut
15:09et que les moyens qu'il a, j'entends, au point de vue de la majorité politique.
15:14S'il avait une majorité, il aurait déjà déposé une nouvelle loi sur l'immigration.
15:18Il aurait fait bien plus que ce qu'il ne fait aujourd'hui.
15:20Et sur les règlements avec, effectivement, l'Algérie, on n'en serait peut-être pas là encore.
15:24Bon, Louis Dragnel, impossible que ce soir, dans quelques instants, on annonce la démission de...
15:28Non, impossible.
15:29Impossible.
15:29Ce sera un suicide collectif.
15:30Attendez, redites-le là, redites-le devant la caméra.
15:33Regardez, il est impossible que ce soir...
15:35Il me paraît, il me paraît...
15:36Non, non, non, vous avez dit, vous avez entendu.
15:38Non, mais vous avez dit...
15:39Non, mais vous êtes bien avancé.
15:40Donc, j'étais imprudent.
15:41Non, il me paraît, il me paraît impossible, ce soir, qu'on apprenne la démission de Bruno Rutaillot,
15:47pour la raison qu'on évoquait en début d'émission, c'est que personne n'y a intérêt.
15:50Je vais raconter une anecdote, vous savez, ce qui n'est pas drôle,
15:53mais avant le début de la guerre et de l'invasion russe en Ukraine,
15:57je reçois, et je ne vais pas le citer, un des grands ponts géopolitiques, géopolitologues, sur ce plateau.
16:02On est la veille de l'invasion.
16:05Je lui dis sur une échelle de 0 à 10.
16:070, ce n'est pas d'intervention.
16:0910, l'Ukraine va envahir...
16:12La Russie va envahir l'Ukraine.
16:14Il me regarde droit dans les yeux, il dit 0,5.
16:17Personne n'y croyait.
16:18Donc, faites gaffe.
16:19Vous avez compris, chers téléspectateurs, que si Louis Ragnel a tort,
16:27je passerai à chaque fois cette séquence tous les jours.
16:31L'actualité du jour, majeure, c'est quoi ?
16:33C'est cette image que vous allez voir.
16:35C'est le narcotrafiquant Mohamed Amra,
16:37qui a été transféré jeudi à la prison de haute sécurité devant un leveil dans le Pas-de-Calais,
16:41rejoignant une trentaine d'autres détenus parmi les plus dangereux.
16:44C'est un tournant historique, ce qui est en train de se passer en matière de justice.
16:47Son évasion, dit Gérald Darmanin, a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.
16:50Elle en avait blessé gravement trois autres.
16:52La justice passera.
16:53Mohamed Amra est désormais incarcéré à la prison de haute sécurité,
16:55hors d'état de nuire,
16:58avec des conditions de détention extrêmement strictes,
17:00pour nos agents pénitentiaires,
17:02pour la sécurité des Français.
17:03Et pourquoi je dis que c'est très important ?
17:05Parce qu'aujourd'hui, vous avez une plainte qui a été déposée
17:08contre Gérald Darmanin.
17:10Il n'a aucune chance.
17:10Parce qu'il a listé...
17:11Ce n'est pas le problème, c'est le climat.
17:12Vous avez un ministre de l'Intérieur.
17:14On marche sur la tête complet.
17:15On a un ministre de l'Intérieur qui vient protéger les Français
17:18et vous avez une plainte qui est déposée contre Gérald Darmanin.
17:21Mais avant de voir ça, on écoute Sabrina Berlin-Bouillet,
17:24qui est du service police-justice
17:25et qui était présent au pied de la prison de Vendin-le-Vey.
17:29L'hélicoptère qui transporte Mohamed Amrabian
17:32atterrit ici.
17:33Celui qu'on appelait l'ennemi public numéro 1
17:35est donc transféré ce jeudi
17:37à la prison de Vendin-sur-Vie.
17:39Et c'est une surprise.
17:40Il était jusqu'alors détenu dans l'autre prison de sécurité,
17:43celle de Condé-sur-Sarthe.
17:45Il était question de son transfert
17:47ici à Vendin.
17:48Mais aucune date n'avait été annoncée
17:51par le ministère de la Justice.
17:52Et ce jeudi, 12 nouveaux détenus ont été transférés ici à Vendin.
17:56Parmi eux, 6 venaient de Condé.
17:58Ils sont arrivés en convoi motorisé, ultra sécurisé,
18:01mais sans Mohamed Amra.
18:03Lui, il a décollé en hélicoptère de Condé à 16h.
18:06Il a atterri ici à Vendin à 17h45.
18:09Décision qui s'est prise au dernier moment grâce à une météo
18:12qui a été plus clémente au cours de la journée
18:14et qui a permis ce vol.
18:16Je vous rappelle que Mohamed Amra a été incarcéré
18:19après sa violente évasion au péage d'Incarville.
18:21C'était en mai 2024.
18:23Deux agents pénitentiaires avaient été tués.
18:26Il était en cavale durant 9 mois,
18:28puis arrêté en Roumanie en février,
18:30remis à Paris,
18:31transféré à la prison de Condé-sur-Sarthe
18:33pour enfin maintenant être incarcéré ici,
18:36à Vendin-le-Vie,
18:37dans l'établissement le plus sécurisé du pays
18:39et réservé aux plus grands narcotrafiquants de France.
18:42C'est tout un symbole.
18:4417 premiers détenus ont été transférés mardi.
18:4813 nouveaux détenus.
18:49Donc on est sur une trentaine.
18:50L'objectif, c'est d'en avoir 100, c'est ça ?
18:52Exactement.
18:53Dans un premier temps,
18:54il y a pour l'instant deux rénovations de prison.
18:57Et puis s'il faut rénover davantage de prison,
19:00je pense que Gérald Darmanin en fera beaucoup plus.
19:02Il y a la Guyane, effectivement.
19:03Ça en fait trois.
19:04La reconstruction, je crois.
19:05Et on comprend l'enjeu qui est majeur,
19:08puisque avant-hier, sur TF1,
19:11Gérald Darmanin disait
19:12la France risquait de basculer dans le narco-banditisme.
19:16Vous avez des policiers qui vous disent
19:18non pas en off, mais devant les caméras.
19:20On y est déjà.
19:21Bien sûr.
19:21On y est déjà.
19:22Et pourquoi ce dispositif n'avait pas été mis en place avant Georges ?
19:26En 10 secondes avant la pub ?
19:27Parce que, bon, de volonté, courage politique.
19:31Vous savez, les quartiers de haute sécurité,
19:33là, on a une prison de haute sécurité,
19:35ont été supprimés en 1981, avec l'arrivée de Mitterrand.
19:39Donc, c'était quelque chose de tabou.
19:41On ne voulait plus en entendre parler.
19:42À droite comme à gauche.
19:43Malheureusement, à droite aussi.
19:45Donc là, tout à coup, on se rend compte que,
19:47si on ne veut pas vraiment basculer dans le narco-État,
19:50dans le profil de ce qu'est le Mexique,
19:52il fallait passer la vitesse supérieure.
19:55Il faut tirer son chapeau, vraiment, à Gérald Darmanin.
19:57Mais je le disais, c'est un tournant pour moi.
19:59Plutôt que les brouilles entre Bruno Rotaillot
20:03et François Bayrou et Emmanuel Macron,
20:05c'est le sujet du jour.
20:07Et le sujet dans le sujet, c'est que Gérald Darmanin,
20:10en faisant ça, aujourd'hui, il y a une plainte contre lui.
20:13Un avocat d'un des détenus a porté plainte contre Gérald Darmanin.
20:17Je vous explique tout après la pub.
20:18À tout de suite.
20:22Quasiment 20h30 sur CNews, on poursuit l'heure des pros 2
20:28avec Louis Dragnel, Rachel Kahn, avec Georges Fenech,
20:30Joachim Lefloc, Imad.
20:31On parlait du ministre de la Justice,
20:34puisqu'il y a ce nouveau quartier de haute sécurité dans les prisons.
20:37Mohamed Amra est détenu désormais à la prison de Vendant-le-Vieille.
20:42Mais l'actualité dans l'actualité,
20:44c'est que l'avocat d'un détenu qui va être transféré
20:46à la prison de haute sécurité,
20:48Vendant-le-Vieille, M. Philippe Oaillon,
20:51a annoncé jeudi avoir déposé plainte pour abus d'autorité
20:54contre le ministre de la Justice, Gérald Darmanin,
20:57devant la Cour de Justice de la République.
21:00Parce qu'on ne peut pas porter plainte
21:02ou déposer une plainte contre un ministre
21:04dans l'exercice de ses fonctions,
21:07dans un tribunal classique.
21:09On voit le sujet d'Augustin Donadieu et on en parle juste après.
21:14Certains narcotrafiquants retourneront-ils dans leur prison d'origine ?
21:18C'est ce que l'un d'eux espère.
21:20Il a porté plainte contre Gérald Darmanin
21:22après son transferment vers la prison de haute sécurité
21:24de Vendant-le-Vieille.
21:26Son avocat accuse le garde des Sceaux
21:27de piétiner les conditions légales
21:29fixées par le Conseil constitutionnel.
21:31L'autorité ministérielle devait préalablement établir
21:34l'existence de liens entre le prisonnier
21:37depuis la prison et des réseaux criminels.
21:41Ce qui s'est passé, c'est que la personne
21:43que j'ai l'honneur de défendre,
21:44qui n'est pas un ange, mais il n'y a pas que les anges
21:46qui ont des droits, a été transférée
21:48sans que ces liens aient été établis.
21:50Ils ont été supposés sur la simple possession
21:53il y a six mois d'un téléphone portable
21:55qu'ils contestent à avoir possédé.
21:57Dans sa plainte, l'avocat du détenu transféré
21:59parle d'une opération concertée de police administrative
22:02dûment médiatisée.
22:04Le ministre de la Justice a fait une opération
22:06coup de poing de communication.
22:08On pourrait dire que c'est peut-être utile
22:09pour lancer un message très fort à la délinquance.
22:12Mais si un message à la délinquance doit être fait,
22:15ça ne doit pas être au prix de la loi.
22:17Nous estimons qu'il est constitutif
22:20du délit d'abus d'autorité.
22:23Du côté des agents pénitentiaires,
22:24on regrette ses remises en cause de transfert.
22:26S'il aurait fallu faire des recours,
22:29ça aurait été avant.
22:30Il y a eu des censures
22:32et des motions de censure de la loi
22:34qui sont passées au Conseil constitutionnel.
22:36Donc rien ne changera concrètement
22:37dans le fonctionnement de notre établissement.
22:40Et nous répondrons aux différents recours
22:42des avocats ou des magistrats.
22:45Maître Oaillon demande le retour de son client
22:46dans sa prison parisienne.
22:48D'autres plaintes de d'autres détenus
22:50devraient viser le ministre de la Justice
22:52la semaine prochaine.
22:53Vous avez dit tout à l'heure,
22:55Georges Fenech, aucune chance.
22:57Pourquoi ?
22:57Non, aucune chance.
22:58Parce que d'abord,
22:59la Cour de justice de la République
23:01s'est faite pour juger des infractions,
23:04comme vous l'avez dit,
23:05commises par des ministres.
23:07Or là, il ne peut pas y avoir d'infraction.
23:09Il peut y avoir éventuellement
23:10une mauvaise appréciation
23:11de la situation de M. Amra
23:13qui justifierait ou non
23:15de ce régime de haute sécurité.
23:17À ce moment-là,
23:17on conteste devant les juridictions ordinaires.
23:20C'est-à-dire,
23:20on essaie de faire annuler la décision.
23:21On conteste la décision.
23:23On va devant une juridiction administrative
23:25ou devant une juridiction judiciaire.
23:27Mais il n'y a pas d'infraction
23:28à reprocher personnellement
23:29à M. Darmanin
23:31qui a pris la décision
23:32qu'il a cru devoir prendre.
23:33Donc, je crois que c'est tout à fait clair.
23:34Mais ce type,
23:35à mon avis,
23:36il critique l'avocat
23:37à une opération de com.
23:38On peut dire,
23:39l'avocat a le droit
23:40de faire tout ce qu'il veut.
23:41C'est le droit de la défense.
23:42Mais on sent bien
23:42qu'il y a aussi
23:43une volonté de communication.
23:44Vous imaginez,
23:45c'est un climat,
23:46pour moi,
23:46c'est un climat
23:47qui intervient aussi.
23:48On en parlait ce matin,
23:49on en a parlé un peu hier soir.
23:51Quand le syndicat de la magistrature
23:53critique la position
23:55de Gérald Darmanin,
23:57considère qu'il dénonce,
23:59même pas critique,
24:00fermement la procédure
24:01de sélection des détenus transférables
24:03qui ne permet
24:03qu'un exercice factice
24:04des droits de la défense.
24:06C'est le syndicat
24:07de la magistrature.
24:08Ses premiers transferments
24:09signent le retour officiel
24:10des quartiers haute sécurité
24:11supprimés il y a 40 ans
24:12pour leur inefficacité
24:14et leur nocivité.
24:15Surtout par idéologie,
24:17vous l'avez dit,
24:17Georges Fenech.
24:18Et c'est insupportable.
24:19Mais comme ils font
24:19de l'idéologie
24:20et ils font aussi
24:21beaucoup de communication
24:22pour essayer de se refaire la cerise,
24:24on peut aussi analyser
24:25ce qu'ils font.
24:26Je pense qu'il n'y a pas
24:27un seul Français
24:28qui soutient
24:29ce que dit
24:29le syndicat de la magistrature.
24:31Tous les Français
24:32sont conscients
24:32que les gens
24:33qui vont être incarcérés
24:34dans cette prison
24:35sont des criminels,
24:36sont à la tête
24:37de réseaux criminels également,
24:39font du trafic de drogue
24:40et sont à la tête
24:42d'organisations mafieuses
24:44qui désormais
24:45veulent tuer
24:45des policiers,
24:46des gendarmes
24:46et des surveillants pénitentiaires.
24:48Je pense que
24:49s'ils veulent
24:50essayer de convaincre
24:51des Français
24:52et gagner la bataille
24:52de l'opinion publique,
24:53c'est totalement perdu.
24:54Vous avez raison,
24:55mais là on va sur le terrain
24:55de la rationalité juridique
24:57alors qu'on n'a pas affaire
24:57à une démarche qui est juridique
24:58mais une démarche qui est politique.
24:59L'idée c'est quoi ?
25:00C'est juste d'affaiblir
25:02Gérald Darmanin
25:02qui prend des positions
25:03de bon sens,
25:04c'est d'espérer trouver
25:05des relais parlementaires
25:06auprès de l'extrême.
25:07Ils les ont,
25:08c'est la France Assommise,
25:09c'est le communiqué
25:10du syndicat.
25:11Elle sera glacée sans suite
25:13et cet avocat,
25:13il aura eu son quart d'heure
25:14de gloire.
25:15Il aura peut-être
25:15beaucoup de nouveaux clients.
25:18Cette stratégie
25:18de disqualifier,
25:20d'humilier,
25:20de laisser des traces,
25:21de traîner
25:22un ministre
25:23qui agit,
25:24parce qu'en fait
25:24le problème,
25:25il a pris une décision
25:26donc là ça ne leur convient pas.
25:28Je pense qu'il faut soutenir
25:29aussi Gérald Darmanin
25:31pour ce qu'il a fait.
25:31Je veux dire,
25:32il n'a même pas besoin
25:33de notre soutien,
25:33je pense que tous les Français
25:34ont compris Gérald Darmanin.
25:38C'est ce que les Français
25:38voulaient depuis 30 ans.
25:39Les Français,
25:40ils veulent autre chose.
25:41Les Français,
25:42ils veulent autre chose.
25:42Peut-être plus,
25:43c'est ça.
25:43Exactement.
25:44Et c'est très intéressant
25:45de voir le décalage
25:46entre ce que veulent les Français
25:47et ce que proposent
25:48les hommes politiques
25:49par manque de courage.
25:51Êtes-vous favorable
25:51à la condamnation
25:52à des peines de prison
25:53automatiques ?
25:55Automatique
25:55pour les agresseurs
25:56de policiers ?
25:5781% des Français
25:59répondent oui.
26:00Mais le plus intéressant,
26:01c'est d'aller dans le détail.
26:0270% des sympathisants
26:05à gauche
26:06sont favorables
26:07à cette mesure.
26:09Donc,
26:10vous voyez,
26:10imaginons que demain
26:12et Gérald Darmanin,
26:13Bruno Retailleau
26:14se lancent dans un projet
26:15de loi comme celui-ci.
26:16Qu'une chance.
26:17Vous dites aucune chance.
26:17Pourquoi, Georges ?
26:18Parce que...
26:19Pourquoi ?
26:19Non, mais sérieusement.
26:20Parce que le Conseil constitutionnel
26:23s'est déjà prononcé
26:24à maintes reprises.
26:26L'automaticité des peines
26:27est contraire
26:28à la Constitution.
26:29Il faut toujours
26:29une individualisation
26:31de la peine.
26:31Et si on fait
26:31un référendum là-dessus ?
26:32Par contre,
26:33la peine planchée,
26:34on peut la voter,
26:35mais il faut toujours
26:35laisser au juge
26:36la possibilité de descendre.
26:37Est-ce que si on propose
26:38un grand référendum
26:39avec plusieurs questions
26:40et parmi ces questions,
26:42il y aura donc
26:42Êtes-vous favorable
26:43à la condamnation
26:44à des preines de prison
26:45automatique
26:45pour les agresseurs
26:46de policiers ?
26:47Est-ce qu'ils engageraient
26:48ou entraîneraient
26:48un changement
26:49de la Constitution ?
26:50Est-ce que c'est possible, ça ?
26:52On a le droit ?
26:53Ou en fait,
26:54les politiques font ce qu'ils veulent
26:55alors qu'ils sont élus
26:59toujours pas ?
27:00Même si on change
27:01la Constitution ?
27:01Mais d'ailleurs,
27:01je vais vous dire,
27:02ce n'est pas souhaitable.
27:03Ah bon ?
27:03Moi, je me mets
27:04dans les 20%.
27:05Je vous le dis, franchement.
27:06Vous êtes sérieux, là ?
27:07Je suis complètement sérieux.
27:09La justice ne doit pas
27:10être un distributeur
27:11automatique de prison.
27:13Ou alors,
27:13on se passe des juges.
27:15Moi, je suis très intéressant.
27:17Je dis,
27:18moi, je suis pour
27:19l'automaticité
27:20de la sévérité.
27:22Il faut que les juges
27:23soient sévères.
27:24C'est ça que les Français disent.
27:26Permettez-moi d'être
27:27avec les 81% des Français.
27:28Mais non.
27:29Un homme qui touche
27:30un policier,
27:32un homme qui frappe
27:33un policier,
27:34un homme qui agresse
27:36violent un policier,
27:37s'y prenne de prison
27:38automatique.
27:39Il faut que le juge
27:40la prononce.
27:41Les peines planchées,
27:41dont vous parlez,
27:42les gens existent,
27:42ils ont été abolis
27:43par la loi Taubira.
27:44Mais même quand elles existaient
27:46sous Nicolas Sarkozy,
27:46elles n'étaient pas appliquées
27:47parce qu'il y a une idéologie
27:48ultra permissive.
27:49Elles étaient appliquées
27:50à peu près à 30%
27:52des décisions.
27:53Mais on peut essayer.
27:53Ce n'est pas parce que
27:54ça n'a pas marché
27:54par le passé.
27:55Appuyons-nous sur les raisons
27:57de l'échec passé
27:57pour se dire
27:58comment est-ce qu'on va faire
27:59pour que ça fonctionne
28:00à nouveau ?
28:01Pourquoi je vous montre
28:02ce sondage ?
28:03Du bloc de constitutionnalité.
28:05Alors,
28:06Bruno Retailleux
28:07a une formule
28:08cette semaine,
28:09aujourd'hui,
28:10pardonnez-moi,
28:10il parle de la France
28:11des héros
28:12et la France
28:13des salauds.
28:14Ah oui.
28:15Salauds qui s'occupent
28:16et qui tapent
28:17les forces de l'ordre.
28:18On l'écoute,
28:19vous dites qu'il a le sens
28:20de la formule.
28:21Il y a beaucoup de Français
28:21qui disent
28:22il est très bien,
28:22il a le bon mot,
28:23mais il y a peut-être
28:24un moment où il va falloir
28:24avoir les bonnes décisions,
28:28les bons actes.
28:29Mais bon,
28:29pour ça,
28:30il faut qu'au-dessus,
28:31on fait ce qu'il peut.
28:32Au-dessus,
28:33il faut juste avoir
28:34un chef de l'État
28:35qui considère
28:36qu'on ne brenouage pas
28:38les hivers.
28:38Il a donné des chiffres
28:39intéressants quand même.
28:40Monsieur Retailleux.
28:43Donc,
28:43on a d'un côté
28:44la France
28:46qui s'engage
28:47autour de moi
28:48et on a de l'autre côté
28:50la France
28:52qui s'en sauvage.
28:53D'un côté,
28:54la France des héros
28:56et je vais vous dire
28:58de façon brute
29:00de l'autre côté
29:01la France
29:02des salauds
29:04qui tire
29:05sur nos policiers,
29:07sur nos gendarmes
29:08et sur
29:09nos sapeurs-pompiers
29:11qui organisent
29:13de véritables
29:14guet-apens,
29:15de guet-apens
29:16pour les attirer
29:17dans des souricières
29:18où ils pourraient
29:19les blesser
29:20grièvement
29:21et même
29:22avec ce genre
29:23d'armes
29:24évidemment
29:25les tuer.
29:26Et avant de vous écouter
29:27sur la France
29:28des salauds,
29:29je voudrais qu'on écoute
29:30parce qu'il veut
29:30un nouveau projet de loi
29:31avec des nouvelles peines.
29:32Écoutons-le.
29:35Pour les mortiers d'artifice.
29:36Exactement.
29:37Ah, on ne l'a pas.
29:38Bon, on l'aura peut-être après.
29:40Louis, justement,
29:41vous avez peut-être
29:41les détails sur les peines.
29:43Sur ce que veut faire
29:44Bruno Rotelot ?
29:44Oui, j'ai les détails.
29:46Donc, il a annoncé
29:47la présentation
29:47d'un projet de loi
29:48à la rentrée
29:49après l'été
29:49pour durcir
29:51les sanctions
29:52contre les peines
29:52et les personnes
29:53qui utilisent
29:54des mortiers d'artifice
29:54contre les forces de l'ordre.
29:56Et donc, il veut
29:57renforcer les peines.
29:59Un an de prison
30:00pour vente
30:01de mortiers
30:01à des agents
30:02non professionnels
30:03jusqu'à trois ans
30:04de prison
30:04pour des ventes
30:05à destination des mineurs.
30:07Et ça peut aller
30:07jusqu'à cinq ans de prison.
30:09Et puis, pour terminer,
30:10il aimerait
30:11que les préfets
30:11puissent fermer
30:12les commerces
30:13qui vendent
30:15des mortiers d'artifice.
30:16Et il veut aussi
30:17renforcer le signalement
30:17en ligne
30:18pour fermer
30:18les sites internet
30:19qui vendent
30:20des mortiers d'artifice.
30:21Écoutez,
30:21beaucoup de propositions
30:22mais ça vous fait marrer.
30:23Pourquoi vous riez ?
30:24Il n'y a pas de quoi rire
30:25mais parce que ces peines
30:26elles ne seront jamais appliquées.
30:27C'est tout.
30:29Donc, on ne fait rien.
30:29Écoutez, bonne soirée.
30:31Je vous dis
30:32que ces peines
30:32ne seront des peines
30:34déjà le fait
30:36de lancer un mortier
30:37à tir tendu
30:39contre un policier
30:40ça devrait être criminel.
30:41Ça ne devrait pas
30:41aller en correctionnel.
30:42C'est une tentative d'homicide.
30:43Mais ça n'est jamais
30:44appliqué par les juges.
30:46On en revient toujours
30:47à ceux que vous citiez
30:48tout à l'heure
30:49qui veulent supprimer
30:51ces prisons de sécurité.
30:53Jamais ils prononceront
30:54trois ans
30:54contre un pauvre jeune
30:56discriminé des quartiers
30:58qui a lancé
30:58un petit feu d'artifice.
31:01Le problème,
31:01il est moins aujourd'hui
31:02dans les lacunes de la loi
31:03que dans le laxisme
31:03de la justice.
31:04On a des peines prononcées
31:05qui correspondent à 18%
31:07des peines encourues
31:07que ce soit à cause
31:09de l'idéologie permissive
31:09des juges
31:10ou du manque de place de prison.
31:11Tant qu'on n'aura pas agi
31:12à la racine du problème
31:13on continuera
31:13avec l'impunité.
31:15Venons-en à l'affaire
31:16Vouélie.
31:16Attendez,
31:17la France des héros
31:17et la France des salauds
31:18il y a un message
31:20subliminal quand même.
31:21Pourquoi ?
31:21C'est extrêmement politique.
31:23Bruno Retailleau
31:24persiste et signe.
31:25Quand il fait ça
31:26évidemment vous l'avez dit
31:27il y a je pense
31:28la grande majorité
31:29de français
31:30qui se retrouvent
31:31dans cette phrase
31:32et il y a un effet catharsis
31:34c'est-à-dire qu'ils se sentent
31:35tiens on dit ça tous les jours
31:36et le ministre de l'Intérieur
31:38le dit
31:38et vis-à-vis d'Emmanuel Macron
31:40qui aimerait
31:40que Bruno Retailleau
31:41soit un peu plus silencieux
31:43un peu plus discret
31:43et bien non
31:44c'est très politique
31:45de dire ça.
31:45Ah bah la France des salauds
31:46effectivement c'est
31:47mais il y en a eu tellement
31:48des phrases
31:48que vous voyez c'est passé
31:50la France des salauds
31:53on pourra dire maintenant
31:54dans la rue
31:55c'est le premier
31:55pic de France
31:56qui le dit
31:56salaud !
31:57Le président
31:58avait bien parlé
31:59d'emmerder
32:00emmerder les français
32:02c'est vrai
32:02dans un autre contexte
32:04effectivement
32:05le contexte du Covid
32:06oui
32:06les amis
32:07ça avait été un peu
32:07moins populaire
32:08que la déclaration
32:09de Retailleau je pense
32:10venons-en
32:11à l'affaire
32:12Welling
32:13les faits
32:16qui sont
32:17présentés
32:18sont graves
32:19les accusations
32:19pardonnez-moi
32:20sont extrêmement graves
32:21la compagnie Welling
32:23est accusée
32:23de discrimination
32:24après le débarquement
32:26on en parlait ce matin
32:27tout en restant prudent
32:28et on restera
32:29ce soir également
32:30très prudent
32:30le débarquement
32:32de français
32:33d'adolescents français
32:34de confession juive
32:34au départ
32:35de Valence
32:36si vous n'avez pas vu
32:37l'émission ce matin
32:38je vous propose
32:39de revoir ce sujet
32:41qui nous permet
32:41de comprendre un peu
32:43les faits
32:44et encore une fois
32:45Welling accusé
32:45de discrimination
32:46c'est Welling
32:47conteste
32:48fermement
32:49ce qui a été
32:51présenté
32:52par de nombreux témoins
32:52mise à terre
32:56menottée
32:57pour la directrice
32:58de cette colonie
32:59de vacances
32:59juive et ses enfants
33:00empruntaient le vol
33:02Valence-Paris
33:02ne devait être
33:03qu'une formalité
33:04pourtant
33:05leur retour
33:06a viré au cauchemar
33:06apparemment
33:07il y aurait des coups
33:08qui auraient été
33:09qui auraient été donnés
33:11quelques enfants
33:12de la colonie
33:13auraient filé
33:14les portables
33:14ont été compliqués
33:15et ils sont restés
33:16toute l'après-midi
33:17attendent dans une pièce
33:19sans le droit de bouger
33:20alors qu'ils sont installés
33:21dans l'avion
33:22certains jeunes
33:23entonnent en chant hébreu
33:24rapidement
33:25le personnel
33:26aborde les menaces
33:27d'appeler la police
33:28malgré le calme revenu
33:29les forces de l'ordre
33:31interviennent
33:31et ordonnent violemment
33:33aux enfants
33:33et à leur directrice
33:34âgée de 21 ans
33:35de quitter l'appareil
33:36les parents sous le choc
33:38dénoncent un acte antisémite
33:40on a vraiment l'impression
33:41de revenir
33:42dans les temps
33:43des années 40
33:45temps de guerre
33:46c'est des enfants
33:47en fait
33:48c'est des enfants juifs
33:49qui sont en colonie juive
33:50ils ont chanté une chanson
33:51ils n'ont rien fait
33:52de criminel
33:53la compagnie aérienne
33:55a publié un communiqué
33:56dans laquelle
33:57elle évoque
33:57l'attitude fortement
33:58conflictuelle des enfants
33:59et ni toute décision
34:01liée à la religion
34:02des passagers
34:02parmi la cinquantaine
34:04d'enfants présents
34:05dans l'avion
34:05certains ont pu emprunter
34:07d'autres vols
34:08pour rentrer en France
34:09d'autres prises en charge
34:10par une association
34:11ont été contraints
34:12de passer la nuit
34:13en Espagne
34:13Voiling qui est accusé
34:16de discrimination
34:17je vais lire
34:19le communiqué
34:19il est très long
34:20le communiqué
34:21de Voiling
34:22mais on va en sortir
34:23quelques extraits
34:24il explique
34:25qu'un groupe de passagers
34:26adolescents a adopté
34:27une attitude
34:27fortement conflictuelle
34:29mettant en péril
34:30le bon déroulement
34:30du vol
34:31ce groupe a manipulé
34:32de manière inappropriée
34:33du matériel de sécurité
34:35et interrompu activement
34:36la démonstration obligatoire
34:38des consignes
34:39en ignorant à plusieurs reprises
34:40les instructions
34:41du personnel
34:42de cabine
34:43une fois dans le terminal
34:46le comportement agressif
34:47du groupe
34:47s'est poursuivi
34:48nous nions
34:49fermement
34:50toute affirmation
34:52liant la décision
34:53de notre équipage
34:54à l'expression religieuse
34:55des passagers
34:56concernés
34:57que nous respectons
34:58pleinement
34:58donc il nie
35:00les accusations
35:01en discrimination
35:02du fait de
35:03la religiosité
35:04je vous propose
35:05d'écouter à présent
35:06un enfant
35:07qui est un ado
35:08qui était présent
35:09hier
35:10et qui n'a pas pu rentrer
35:12chez lui
35:12hier
35:13et qui est rentré
35:13ce matin
35:14ce midi seulement
35:16hier au moment
35:18on s'est installé
35:19dans l'avion
35:19on était 50
35:22du coup
35:22avec toute la colonie
35:23et un de mes amis
35:26a dit un mot
35:27en hébreu
35:28et il y a
35:31le personnel de bord
35:32qui sont venus le voir
35:32en lui disant
35:33que Sire commençait
35:34parce qu'il a
35:35parlé fort
35:36il a un peu crié
35:36donc Sire commençait
35:38à parler aussi fort
35:39ils allaient appeler
35:40les forces de l'ordre
35:41pour nous sortir
35:42de l'avion
35:42donc à partir
35:44de ce moment là
35:44on s'est tenu à carreau
35:45plus un bruit
35:46vraiment
35:46on était super calme
35:47et 5 minutes après
35:48on a vu
35:49une équipe de la guarda civile
35:52rentrer dans l'avion
35:53donc ils sont directement
35:56allés parler
35:56à la directrice
35:57de la colonie
35:58et parmi les premières
36:00questions qu'ils ont posées
36:01ils ont posé
36:02la question de la nationalité
36:03concernant la nationalité
36:04des colons
36:05donc la directrice
36:08a confirmé
36:08que les colons
36:09étaient français
36:09et qu'ils rentraient
36:10juste chez eux en France
36:11là il y a un membre
36:13de la guarda civile
36:13qui nous a dit
36:15qu'il avait été mis au courant
36:16que certains colons
36:17étaient de nationalité
36:18israélienne
36:19et très peu de temps après
36:21alors qu'on se tenait
36:23à carreau
36:23on était super calme
36:24ils nous ont demandé
36:24de sortir de l'avion
36:25je constate également
36:27que contacté par l'agence
36:28France Presse
36:28la garde civile
36:29espagnole
36:30la gendarmerie
36:31comprenait
36:31a confirmé
36:33le récit de Walling
36:34en assurant que ces agents
36:35à leur arrivée
36:36dans l'appareil
36:36avaient vu plusieurs moniteurs
36:37discuter vivement
36:38avec l'équipage
36:39puis adopter
36:40une attitude
36:41agressive
36:42on va écouter le témoignage
36:44d'un père de famille
36:45qui lui
36:46a vu la scène
36:47il dit avoir vu la scène
36:49il raconte
36:49ce que lui a vécu
36:50dans l'avion
36:51alors nous on est rentré
36:53avec ma fille dans les premiers
36:54parce que ma fille a 3 ans
36:55donc on nous fait rentrer
36:55dans les premiers
36:56le groupe
36:58les gens rentrent normalement
36:59le groupe il me semble
36:59que c'était
36:59les derniers à rentrer
37:00ils sont rentrés dans le calme
37:01gentiment
37:02pour un groupe d'ados
37:03d'ailleurs c'est rare
37:03parce que moi
37:04quand j'étais jeune
37:04souvent ça criait
37:05dans les avions
37:06ça s'appelait tout ça
37:07pas du tout là
37:08vraiment des enfants
37:08bien élevés
37:09ils s'assoient
37:11tout le monde s'assoit
37:12ils commencent à donner
37:13les consignes de sécurité
37:14tout d'un coup
37:15les consignes de sécurité
37:16s'arrêtent
37:17ils disent
37:19il y a un problème
37:20de sécurité dans l'avion
37:21on n'aurait plus la police
37:21donc nous on se retourne
37:23on se dit
37:23c'est quoi le problème
37:24de sécurité
37:24et là parce qu'on s'attend
37:26on s'attend à voir
37:26quelqu'un debout
37:27quelqu'un qui écoute pas
37:28les consignes
37:28qui est debout
37:29qui refuse à se voir
37:29pas du tout
37:30là tout le monde
37:30était assez gentiment
37:31après il y a la sécurité
37:34qui arrive
37:34enfin il y a la police
37:35qui arrive
37:36ils rentrent dans l'avion
37:37ils commencent à discuter
37:39avec un des moniteurs
37:41ils le retirent de là
37:42il me semble qu'ils
37:43l'accompagnent dehors
37:44ensuite
37:46ils doivent évacuer
37:47toute la colonie
37:48apparemment
37:48la colonie qui est évacuée
37:50il y a la
37:51mais encore une fois
37:52dans la colonie
37:53les enfants partent
37:54sans crier
37:55sans rien
37:55vraiment des enfants
37:56bien élevés
37:57parce que moi honnêtement
37:57si j'étais quand j'étudiant
37:59on allait virer
37:59on en resterait sûrement
38:00partis en criant
38:01ou voilà
38:01mais eux pas du tout
38:02enfin moi ils sont partis
38:03mais sans rien dire
38:04vraiment
38:04comme des enfants
38:06très bien élevés
38:07et derrière
38:08il y a une responsable
38:09de colonie
38:09qui parlait
38:10normalement
38:11avec les policiers
38:12et tout ça
38:13elle sort de l'avion
38:14avec eux
38:14et on sait pas pourquoi
38:15au bout d'un moment
38:16nous on a entendu des cris
38:17on sait pas du tout
38:18ce qui s'est passé
38:18parce que nous
38:18on est tous dans l'avion
38:19on sait pas du tout
38:20ce qui s'est passé
38:20dans le couloir
38:21et apparemment
38:22il y a eu des cris
38:24il y a eu une altercation
38:25ils ont été mis l'on
38:26mis au sol
38:26les policiers
38:27et donc voilà
38:28tout ce qu'on a su
38:29de ces événements là
38:30ils nous ont évoqué
38:31un problème de sécurité
38:32on comprend pas
38:33quel était le problème
38:34de sécurité
38:34vraiment
38:35parce que de notre point de vue
38:36il n'y a pas eu de cris
38:37il n'y a pas eu d'insultes
38:38il n'y a rien eu du tout
38:39en fait
38:39nous on a vraiment
38:41plein entendu
38:41de ce qui s'est passé
38:42on était juste
38:43on a juste vu des jeunes
38:44arriver gentiment
38:45et repartir vraiment
38:46avec le même
38:47le même niveau de politesse
38:49donc vraiment
38:49on comprend pas du tout
38:51ce qui s'est passé
38:51et l'avocat
38:53j'essaye de donner
38:55tous les éléments
38:56que nous avons à disposition
38:57essayer d'être
38:58le plus clair possible
38:59pour les téléspectateurs
39:00parce que je sais
39:01que c'est une affaire
39:02qui a heurté beaucoup
39:03et qui heurte encore
39:04et les français
39:05quelle que soit d'ailleurs
39:07leur confession
39:07et leur religion
39:09sont en attente
39:10de réponse
39:11et de transparence
39:12donc on va écouter
39:13l'avocat de la colonie
39:14qui a décidé
39:15de porter plainte
39:16contre Vueling
39:16nous portons plainte
39:19à l'encontre
39:20de Vueling
39:20notamment
39:21pour fait de violences
39:23physiques
39:24psychologiques
39:25aggravées sur mineurs
39:27déjà des excuses publiques
39:28parce que nous avons
39:30des enfants
39:31qui sont en train
39:31d'être rapatriés
39:32actuellement
39:32tout le monde
39:33n'est pas encore arrivé
39:34sur le territoire français
39:35ainsi qu'une sanction
39:36du part de la compagnie aérienne
39:39et également
39:40à l'encontre
39:40de l'équipage
39:41qui manifestement
39:42a alimenté
39:44une polémique
39:44qui va
39:45je l'espère
39:46faire l'objet
39:47d'une enquête
39:48Vous avez quasiment
39:50tous les éléments
39:52puisqu'on ne sait pas
39:53la finalité
39:54il y a une enquête
39:55j'imagine
39:55qui est en cours
39:56Vueling
39:57qui essaye de faire
39:57toute la lumière
39:58en tous les cas
39:59on a véritablement
40:01deux versions
40:02qui s'affrontent
40:03on a un communiqué
40:04de la compagnie
40:05la version
40:07de la guardia civile
40:08qui corrobore
40:08qui soutient du moins
40:10le communiqué
40:10de la compagnie
40:11puis vous entendez
40:12tous ces témoignages
40:13on parle d'adolescents
40:14qui ont entre
40:14si je ne dis pas de bêtises
40:1512 et 16 ans
40:1712 et 17 ans
40:18grand maximum
40:19la femme
40:20qui a été interpellée
40:21cette interpellation
40:22ultra musclée
40:22elle a 21 ans
40:25Je vois
40:26c'est une directrice
40:26de colonie
40:27qui est interpellée
40:28comme elle serait
40:29un terroriste
40:30plaquée au sol
40:32dans le dos
40:32les menottes
40:33mais c'est d'une violence
40:35incroyable
40:36donc on est tous
40:37en droit d'attendre
40:38il s'agit quand même
40:39de petits français
40:40qui est venu rentrer
40:41chez eux
40:41qu'est-ce qui s'est
40:43réellement passé
40:44et s'il n'y avait pas eu
40:44effectivement
40:45derrière quelques
40:46relents de discrimination
40:48Rachel
40:49En fait à partir
40:53du 7 octobre
40:54on savait
40:55que ça allait être
40:56difficile
40:57je rappelle que
40:58dans la charte
40:59du Hamas
41:00il est dit
41:01qu'il faut détruire
41:01Israël
41:02mais l'ensemble
41:03des juifs
41:04du monde entier
41:05ce qui s'est passé
41:06aujourd'hui
41:06en attendant
41:07les résultats
41:08de l'enquête
41:08c'est que c'est
41:10un avertissement
41:11c'est un avertissement
41:12pour les parents
41:13c'est un avertissement
41:14pour les enfants
41:14c'est un avertissement
41:15pour l'ensemble
41:16du monde libre
41:16effectivement
41:17et c'est douloureux
41:19parce que c'est
41:20inimaginable
41:21de penser
41:22qu'en 2025
41:2350 enfants
41:24seraient virés
41:25d'un avion
41:26parce que
41:27juifs
41:28et en fait
41:30ce que conteste
41:31Walling
41:31ce qu'il conteste
41:33mais effectivement
41:35mais là
41:35nous avons
41:36des témoignages
41:37de parents
41:37nous avons
41:38des témoignages
41:39d'enfants
41:40et je rappelle
41:41que ces enfants
41:42en construction
41:42en fait
41:44ils sont traumatisés
41:45par tout ce qui se passe
41:46en fait
41:47depuis
41:48les attentes
41:48ils sont nés
41:49ils sont nés
41:50avec
41:50avec l'hyper cachère
41:52avec
41:53Mireille Knoll
41:54avec les attentats
41:55
41:58ce qui s'est passé
41:58le 7 octobre
41:59ils sont déjà traumatisés
42:01c'est pour ça
42:01que lorsqu'il y a eu
42:02ce témoignage
42:03tout à l'heure
42:03on entendait
42:04c'était des enfants
42:05dans un silence
42:06parce qu'ils ont dit
42:07un mot d'hébreu
42:08et en fait
42:08ce que ça veut dire
42:09ça aujourd'hui
42:10ça veut dire
42:11vous n'avez pas
42:11le droit d'exister
42:12vous n'avez pas
42:13le droit de voyager
42:14vous n'avez pas
42:15le droit de parler
42:16votre langue
42:16vous êtes déshumanisé
42:18si l'ensemble
42:19des choses sont vraies
42:19et avaises
42:20et c'est pour ça
42:20que
42:20encore une fois
42:21la version de Wailing
42:23est complètement différente
42:24de la version
42:24des témoignages
42:25des jeunes
42:26ce qui me surprend
42:29dans cette affaire
42:31c'est que
42:33vous avez donc
42:34des témoignages
42:35de gamins
42:36qui étaient sur place
42:37vous avez des témoins
42:38qui ont assisté
42:39à la scène
42:40vous avez la vidéo
42:41de l'arrestation
42:42vous avez les parents
42:43des enfants
42:44qui ont raconté
42:45comment ça s'est passé
42:45hier
42:46vous avez certes
42:49un communiqué
42:49mais j'ai l'impression
42:51que le communiqué
42:52apporte plus de crédit
42:55donc la version
42:56de Wailing
42:57a plus de crédit
42:58que la version
42:58de tous ces témoignages
42:59j'ai connu
43:00d'autres affaires
43:01disons-le
43:03clairement
43:04où le doute
43:05ne s'était pas
43:06autant installé
43:07avec beaucoup
43:08beaucoup
43:09beaucoup moins
43:10d'éléments
43:10alors si maintenant
43:11la prudence
43:12et la règle
43:12tant mieux
43:13dirons-nous
43:13attendons de voir
43:14toute la lumière
43:15et l'autre chose
43:15qui m'interpelle
43:16Louis Dragnel
43:17c'est que
43:19cette affaire
43:20elle date depuis hier
43:20ce matin
43:22on en a beaucoup parlé
43:23très peu de médias
43:24l'ont abordé
43:25très peu
43:26les autorités
43:28vous communiquez
43:28tout de suite
43:29vous dites
43:30il faut faire la lumière
43:32sur tout ce qu'il s'est passé
43:33deux versions
43:34se confrontent
43:35sachez qu'on va
43:37s'occuper
43:38de nos ressortissants français
43:40toutes les autorités
43:41qui ont le tweet
43:42qui tweet plus vite
43:42que leur ombre
43:43moi je reviens aussi
43:44sur ce que disait
43:45Georges Fenech
43:46tout à l'heure
43:46c'est qu'il y a au moins
43:48manifestement
43:48un usage abusif
43:49de la force
43:50c'est-à-dire que
43:51quand bien même
43:53on écoute la version
43:53de Walling
43:54est-ce que ça justifie
43:56une interpellation
43:56d'enfants
43:57d'adolescents
43:58et de leurs accompagnateurs
43:59de cette manière
44:01compte tenu du fait
44:02qu'ils auraient été
44:02un peu trop bruyants
44:03parce qu'il y a un contexte
44:05en Espagne
44:06aujourd'hui il y a un contexte
44:07tout le monde voit bien
44:08que ça paraît
44:09très disproportionné
44:11quand bien même
44:11la version de Walling
44:12serait la bonne
44:13on va écouter encore
44:14des parents d'enfants
44:16qui ont réagi
44:16vous imaginez
44:17vous attendez votre gamin
44:18hier
44:19puis vous appelle
44:20en disant
44:20en fait on est bloqué
44:21parce qu'on a été débarqué
44:22de l'avion
44:22ils racontent leur version
44:24c'est-à-dire
44:25il y en a un
44:27qui a fait un petit bruit
44:28un petit chant
44:29et puis on a tous été
44:31débarquer de cet avion
44:32bon
44:32ça peut inquiéter
44:34quand même
44:34les parents
44:35le climat
44:36le climat
44:37quand même
44:37dans lequel
44:38les parents
44:39pouvaient être
44:39hier soir
44:40je parle des parents
44:41écoutons les parents
44:42soulagée
44:44mais beaucoup de stress
44:45avec toute cette nuit
44:46que j'ai pas dormi
44:47avec toutes les infos
44:48qu'on a reçues
44:49bon
44:50soulagée finalement
44:51qu'elle est rentrée
44:52ce qui s'est passé
44:53c'est grave
44:54parce qu'on ne s'attendait
44:55pas du tout à ça
44:56on est en Europe
44:57je suis la maman la plus heureuse
44:58du monde en fait
44:59ça y est je l'ai retrouvé
45:00je l'ai pris dans mes bras
45:01bon il m'a dit
45:02c'est parti vraiment
45:03en sucette là-bas
45:03en tout honnêteté avec vous
45:04mais bon
45:05il a l'air d'être bien
45:06mais je ne sais pas
45:07s'il est réellement bien
45:08en tous les cas
45:09ça a vraiment choqué les enfants
45:10sincèrement je vois mon fils
45:11je trouve que ça l'a vraiment choqué
45:12mais bon c'est malheureux
45:14d'en arriver là en 2025
45:15et en France
45:15en Europe
45:16donc je trouve ça inadmissible
45:18moi surtout
45:19je suis quelqu'un de très
45:20comment dire
45:21angoissé de base
45:22donc oui
45:22de retrouver mon enfant
45:23oui
45:24c'est
45:24ça fait quelque chose
45:26c'est émotif
45:27mais c'est vrai que
45:28c'est pas normal
45:29ce qui se passe
45:29en 2025
45:31bon il faut impérativement
45:34faire toute la lumière
45:34sur cette affaire
45:35parce que évidemment
45:36les faits qui sont reprochés
45:38sont extrêmement graves
45:39les images aussi
45:40sont inquiétudes
45:41et donc
45:42inquiétantes pardon
45:42donc évidemment
45:44qu'on suivra ce dossier
45:45silence radio
45:47prudence absolue
45:49absolue
45:50prudence absolue
45:51j'imagine très bien
45:53les médias
45:53toute la journée
45:54ah non écoutez
45:55on n'a pas beaucoup d'éléments
45:56et c'est quand même
45:56particulier
45:57ça les arrange
45:58de ne pas en avoir
45:58peut-être
45:59dans d'autres cas
46:00dans d'autres cas
46:01dans d'autres affaires
46:03il n'y avait aucun élément
46:04ils y allaient
46:05jusqu'au pied de la porte
46:06pour savoir si le grand-père
46:08n'avait pas finalement
46:09tué le petit enfant
46:10il y a des éléments quand même
46:11comment
46:11il y a quand même quelques éléments
46:12je disais qu'il y avait
46:13des témoignages
46:14mais que
46:14Woyling
46:15par son communiqué
46:17explique que
46:17c'est
46:18paroles contre
46:19c'est communiqué
46:20pardon
46:21même pas paroles
46:21c'est communiqué
46:22contre témoignage
46:24c'est de nombreux témoignages
46:25contre témoignages
46:26avec un S
46:26la police espagnole
46:27qui devrait s'exprimer
46:28la police je vous l'ai dit
46:29cher Georges
46:30corrobore la version
46:32enfin confirme la version
46:33de Woyling
46:35deux images
46:36pour terminer
46:37cher Johan
46:38je suis très heureux
46:38de vous retrouver
46:39je voulais juste
46:39vous montrer deux images
46:40ce matin on a commencé
46:41avec le tour
46:41en disant
46:42le tour c'est génial
46:42c'est magnifique
46:43enfin quand même
46:44sur le tour de France
46:45avant-hier
46:46il s'est passé
46:46c'est un fait
46:47assez choquant
46:50vous avez un homme
46:51qui a été intercepté
46:52regardé
46:52par un policier
46:54un membre de l'organisation
46:55du tour de France
46:55alors qu'il cherchait
46:56à franchir à vélo
46:57la ligne d'arrivée
46:59de la 17ème étape
47:00mais c'est pas drôle
47:01les amis
47:01c'est dangereux
47:02l'incident
47:04qui n'a pas été diffusé
47:05à la télévision
47:06est intervenu
47:06quelques minutes
47:07seulement avant
47:08l'arrivée au sprint
47:09du peloton
47:09et bravo
47:10au CRS
47:12qui a réussi
47:13à bloquer
47:13celui qui était
47:15derrière là
47:16il lui met
47:17il l'intercepte
47:19avec l'épaule
47:20j'imagine
47:20qui s'est blessé
47:21d'ailleurs
47:21le CRS
47:23et a permis
47:24de neutraliser
47:25l'individu
47:25alors que les coureurs
47:27arrivaient quelques instants
47:28plus tard
47:28autre chose
47:29mais on en parlera
47:30longuement demain
47:30parce qu'interville
47:32il y a un sujet
47:33et c'est pas moi
47:34qui le dis
47:34c'est à dire que
47:35vous faites interville
47:36sans vachette
47:36ça s'appelle plus interville
47:37en fait
47:37c'est pas très compliqué
47:38monsieur Nagui
47:39il fait ce qu'il veut
47:40mais n'appelez pas ça
47:41interville
47:41les vachettes
47:42c'est interville
47:43le PSG
47:44c'est Paris
47:45voilà
47:46c'est pas très compliqué
47:46les intervilles
47:48de Nagui
47:49ce n'est pas interville
47:50c'est pas moi
47:50qui le dis
47:51parce que là
47:51vous dites
47:51il se prend pour qui
47:52Elliot
47:52c'est pas moi
47:53qui le dis
47:53c'est Claude Savary
47:54qui a inventé le concept
47:55et les jeux d'intervilles
47:56avec Guilux
47:57en 1962
47:59il désingue
48:00la nouvelle version
48:00produite par l'animateur
48:01et producteur de France 2
48:02et l'on a
48:03dernière diffusion
48:04et prévu ce jeudi
48:06alors que dit Claude Savary
48:07en quelques secondes
48:08très rapidement
48:08on va découvrir
48:10et on le salue
48:11s'il veut réagir
48:12chez Claude
48:12avec grand plaisir
48:13demain matin
48:14je ferais bien
48:15un procès à Banidjee
48:16qui a racheté les droits
48:17il y a quelques années
48:18pour qu'il n'utilise plus
48:20le nom
48:20c'est pas ça
48:21cette déclaration
48:22qui m'intéressait
48:23ce qui m'intéressait
48:23c'est pourquoi
48:24il considère
48:24que les jeux proposés
48:27aujourd'hui
48:28ne sont que
48:28des petits jeux de plage
48:29qui ne répondent pas
48:30aux règles de base
48:31ils n'ont aucune idée
48:32de comment ça fonctionne
48:34et de la mise en scène
48:34ils se trompent en tout
48:36il n'y a rien
48:37c'est honteux
48:37et d'ailleurs
48:38la première diffusion
48:39c'était le 3 juillet dernier
48:403,5 millions
48:41téléspectateurs
48:42et le 17 juillet dernier
48:432 millions
48:44donc ça avait perdu
48:45beaucoup d'audience
48:46et bien raison de plus
48:47de ne pas regarder
48:48Interviewein ce soir
48:48et de rester sur CNews
48:49évidemment Yoann
48:51quel est le programme
48:51en 30 secondes
48:52on va revenir évidemment
48:53à 22h sur ce qui s'est passé
48:55en Espagne
48:55avec la compagnie Wailing
48:56mais à 21h dans quelques minutes
48:58donc ce fait historique
49:01cet électrochoc
49:02même qui devrait tous
49:03nous alerter
49:03puisque la France a atteint
49:05un point de bascule démographique
49:06pour la première fois
49:07depuis 80 ans
49:08Elliot
49:08il y a en France
49:09plus de décès
49:10que de naissances
49:12et à terme bien sûr
49:12ça peut avoir des conséquences
49:14absolument catastrophiques
49:15et bien écoutez
49:16on va vous suivre
49:17et vous savez que
49:17Hulk Hogan est mort
49:18oui j'ai vu ça
49:20bien sûr Hulk Hogan
49:21la légende américaine
49:22du catch Hulk Hogan
49:23est décédé
49:23regardez c'était au moment
49:25du meeting de Donald Trump
49:28le meeting après
49:29alors qu'il était passé
49:31tout près de la mort
49:32et là il va faire comme Yoann
49:34dans quelques instants
49:35sur CNews
49:36Hulk Hogan
49:37l'américain est décédé
49:38à son domicile
49:39non il va déchirer son t-shirt
49:41en Floride
49:41dans le sud-est des Etats-Unis
49:43visage emblématique
49:44du catch professionnel
49:45des années 80
49:46qui a mis ses talents
49:47d'athlète au profit
49:48d'une carrière d'acteur
49:49il était connu
49:50pour son physique imposant
49:51son bandana
49:52et sa moustache
49:54voilà pour l'heure des pros
49:56merci à tous les 5
49:57merci à tous les équipements
49:59en régie
49:59et dans un instant
50:00c'est Yoann Usaïd
50:01sois-tu que j'ai fait 6

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