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  • 22/07/2025

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00:00Europe 1 Soir, 19h, 21h, Stéphanie Demuru.
00:05Et nous sommes toujours en compagnie de Jules Torres et Gilles-William-Goldanel.
00:09Et on parle de cette actualité concernant les Etats-Unis qui quittent l'UNESCO pour la troisième fois en 40 ans.
00:17La deuxième fois depuis que Donald Trump a accédé au pouvoir.
00:21Biden était revenu, Donald Trump repart en cause des partis pris, notamment contre Israël.
00:30Qui promeut également des causes clivantes, c'est ce que dit en tout cas Washington.
00:37Gilles-William-Goldanel, l'UNESCO, une institution politisée ?
00:42Il n'y a aucun doute, c'est une succursale de l'ONU.
00:46L'ONU, il faut le comprendre, on en parlera peut-être tout à l'heure.
00:49L'ONU est devenu un organe de détestation internationale contre Israël.
00:57Mais pas seulement le Conseil des droits de l'homme, l'ensemble.
01:03Et donc l'UNESCO, en fait de même, ils ont été capables d'expliquer que le tombeau des patriarches,
01:09là où sont censés être enterrés des grands prophètes juifs,
01:15eh bien c'était, appartenait aux Palestiniens.
01:19Bon, donc à partir de là, si vous voulez, moi personnellement, je trouve que c'est une très bonne idée.
01:27C'est un signal, ça n'a pas changé, mais c'est un signal.
01:31Je n'apprécie pas tout ce que fait M. Trump, loin s'en faut.
01:35Mais là, je trouve que c'est une décision très saine,
01:40parce que malgré tout, j'ai beau, et on en parlera encore une fois tout à l'heure,
01:45l'ONU diffuse la haine d'Israël à l'échelon planétaire, y compris le mensonge.
01:53Alors, vous dites que ça ne va pas changer grand-chose,
01:56mais enfin, ils le regrettent tous, Audrey Azoulay qui dirige l'UNESCO,
02:00Emmanuel Macron, parce qu'il y a une sacrée contribution financière.
02:02Oui, c'est ce que j'allais vous dire, ça change quand même un peu quelque chose.
02:06Donc, c'est Jules Thorez.
02:08Non, mais finalement, Donald Trump, il est extrêmement cohérent,
02:10puisqu'il avait décidé de quitter l'UNESCO lors de son premier mandat en 2016.
02:15Donc, ensuite, Joe Biden, grâce à la Chambre démocrate et républicaine,
02:18avait décidé de le réintégrer.
02:20Bon, c'était une de ses promesses de campagne.
02:22C'est pour ça qu'Emmanuel Macron dit ce soir qu'il n'est finalement pas étonné.
02:25Mais en effet, on peut quand même pointer du doigt une certaine dérive
02:29de l'UNESCO en général et de l'UNU en particulier,
02:34qui est dans un pro-palestinisme quand même viscéral,
02:38tel qu'on ne comprend pas aujourd'hui, pardonnez-moi,
02:40mais la France ne reconnaît pas encore l'état de Palestine.
02:42L'UNESCO, oui.
02:43Donc, on pourrait estimer aussi que nos intérêts stratégiques
02:46ne sont pas respectés par l'UNESCO.
02:48Et c'est d'ailleurs ce que dit Donald Trump,
02:49c'est que la politique multiculturaliste et multilatéraliste de l'UNESCO
02:54ne correspond pas aux promesses de campagne de Donald Trump,
02:56c'est-à-dire l'America first.
02:58Donc, il est parfaitement fondé à dire ça,
03:00surtout qu'honnêtement,
03:02contribuer à une instance qui en permanence passe son temps,
03:07non pas à vous insulter,
03:08mais à être en désaccord avec ce que vous faites,
03:10c'est quand même un petit peu dommage.
03:11Les États-Unis donnent chaque année 2 milliards d'euros à l'UNESCO.
03:14Ils ont le droit aussi de réclamer un recentrage.
03:17Et moi, il y a un truc que je trouvais fabuleux.
03:20Vous savez, on a beaucoup commenté la République des Copains,
03:22dernièrement,
03:23et on faisait le listing de
03:25qui dirige le Conseil constitutionnel,
03:27qui dirige le Conseil d'État,
03:29qui dirige la Cour des Comptes,
03:30qui est nommé conseillère maître à la Cour des Comptes,
03:32que des socialistes.
03:33Et c'est vrai que j'avais complètement oublié
03:35que l'UNESCO était dirigée par Madame Azoulay.
03:38Ancienne socialiste, ancienne ministre,
03:39donc en fait, les socialistes sont toujours là.
03:42On les oublie,
03:43mais ils sont toujours là à diriger
03:44les plus grandes instances nationales, européennes, médias.
03:46À la lumière de ce que vous dites, messieurs,
03:47ça interroge cette réaction d'Emmanuel Macron,
03:50qui assure à l'UNESCO un soutien indéfectible.
03:54Il dit,
03:55le retrait des États-Unis ne fera pas faiblir
03:58notre engagement aux côtés de celles et ceux
03:59qui portent ce combat.
04:01Donc ça, ça dit quoi, quand même,
04:03sur Emmanuel Macron ?
04:03Non, mais quand on vient de vous écouter...
04:05C'est lui qui l'avait nommé, je crois.
04:06En plus.
04:07Qui avait proposé son nom.
04:08Oui, oui, absolument.
04:09Mais ça veut dire quoi ?
04:10Qu'Emmanuel Macron adhère,
04:12d'une certaine manière,
04:13à la philosophie,
04:15à l'idéologie de l'UNESCO ?
04:16Ah, mais il est absolument aligné,
04:18Emmanuel Macron.
04:19Oui, il n'est pas...
04:20On peut dire qu'il a l'esprit assez UNESCO,
04:24M. Macron,
04:26encore qu'il ait l'échine souple.
04:29Mais il est dans un...
04:31Il est assez matamorique.
04:33Voilà, ça ne coûte pas très cher
04:35de dire qu'il soutient l'UNESCO.
04:38Mais en tout cas,
04:38les Etats-Unis étudient la possibilité
04:40de quitter d'autres agences onusiennes.
04:42Oui, mais ça, je pense,
04:43ça va cesser.
04:44C'est dans le même esprit.
04:46Je trouve que c'est un esprit sans.
04:48S-A-I-N, bien entendu.
04:49Vous parliez de l'ONU, effectivement.
04:51Je recevais hier soir
04:52l'ambassadeur d'Israël en France
04:54qui n'accordait plus aucun crédit
04:57à l'ONU.
04:59Et je voulais vous faire écouter
05:00et vous faire réagir, messieurs,
05:03au propos d'Antonio Guterres,
05:05aujourd'hui secrétaire général
05:06de l'ONU qui dénonce
05:08l'horreur à Gaza.
05:09Écoutez-le.
05:10Il suffit de regarder l'horreur
05:12qui se déroule à Gaza
05:13avec un niveau de mort
05:14et de destruction sans équivalent
05:16dans l'histoire récente.
05:19Partout dans le monde,
05:20nous observons un mépris total
05:22pour le droit international
05:23sans que la responsabilité
05:26de quiconque ne soit engagée.
05:29Pas un mot sur les otages ?
05:31Ah bien sûr,
05:31mais il faut...
05:33Je voudrais vous dire
05:34assez solennellement
05:35ma tristesse.
05:38Le mensonge a totalement triomphé.
05:40À Gaza, le mensonge a triomphé.
05:43C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
05:46notamment sur les antennes publiques,
05:50on n'a pas publié,
05:51on n'a pas évoqué
05:52le démenti formel d'Israël
05:54sur le fait de tirer
05:57volontairement près des centres
05:58de ravitaillement
05:59et d'en accuser le Hamas.
06:01Il pourrait quand même
06:02publier le démenti.
06:03Quels sont les organes
06:04d'information ?
06:06Vous avez l'ONU
06:07qui déteste
06:08officiellement Israël.
06:11Vous avez
06:11Reporters sans frontières.
06:13J'ai montré dans mon livre
06:14que l'ancien
06:15patron de Reporters sans frontières
06:18avait accusé
06:19l'actuelle direction
06:21d'avoir des liens
06:22avec le Hamas.
06:23Vous avez les fixeurs
06:25qui sont à Gaza.
06:27L'ancien responsable
06:29de France Inter
06:29avait reconnu
06:31que les fixeurs,
06:32donc les journalistes
06:33qui sont là-bas,
06:34sont forcément
06:35liés à Hamas.
06:37On vous donne
06:38les bilans
06:39de la défense civile.
06:41Sauf qu'on vous cache
06:42que la défense civile,
06:44c'est le Hamas.
06:45Donc, où que je tourne...
06:46D'ailleurs cité
06:47par la télévision publique,
06:48on vise des bilans
06:50officiels quand même.
06:51Mais chaque heure
06:51que Dieu ou Diable fait,
06:53on vous dit
06:54selon la défense civile,
06:56il y a 48 morts à Gaza.
06:57Vous avez vu,
06:58l'AFP voudrait introduire
07:00la presse indépendante
07:01soutenue par Jean-Noël Barraud.
07:03Mais enfin,
07:04toute la presse dans ce cas...
07:05Non mais il faut comprendre
07:07que malgré tout,
07:08je peux le dire
07:09du matin jusqu'au soir,
07:11le mensonge
07:12à l'échelle planétaire
07:14a triomphé
07:16et Israël,
07:18comme il l'était prévu,
07:20comme je l'avais malheureusement
07:21pronostiqué
07:22le 9 octobre
07:24et effectivement
07:25un État banni.
07:26Et notamment
07:27des mensonges
07:27sur l'aide humanitaire.
07:28Parce que ça,
07:29c'est...
07:29Non mais alors,
07:30s'il fallait résumer
07:31depuis le 7 octobre
07:32les mensonges
07:33qui sont commis
07:34à l'ONU
07:35par M. Guterres
07:37ou par l'AFP,
07:38je peux vous dire
07:39qu'on pourrait faire
07:39une émission
07:40avec Gilles William.
07:41C'est-à-dire que
07:42M. Guterres
07:42en permanence
07:43omet
07:44balaie d'un revers de main
07:45la question des otages.
07:46Sauf que
07:47la situation à Gaza
07:49serait réglée
07:50en 15 minutes
07:51si le Hamas
07:52libérait les otages.
07:52Justement,
07:53pardonnez-moi Jules Thorez,
07:54je vous fais écouter
07:54l'ambassadeur d'Israël
07:55sur ce point précis.
07:57Joshua Zarka
07:58hier soir,
07:58invité d'Europe 1 soir.
08:00Vous savez,
08:00il y a des propositions
08:02de paix,
08:03de cesser de feu,
08:04pas de paix,
08:04qui ont été mises
08:04sur la table
08:05à plusieurs occasions
08:06par les Américains
08:07et Israël
08:08les a tous acceptés
08:09et le Hamas
08:09les a tous refusés.
08:11Alors,
08:11il faut faire pression
08:12sur le Hamas.
08:13Il y a une chose à faire
08:15et la guerre sera terminée
08:16immédiatement,
08:17c'est que le Hamas
08:18accepte de libérer
08:20nos otages.
08:21Ce sera terminé
08:22immédiatement.
08:23Et franchement,
08:24ils le comprennent
08:25et pour eux,
08:26maintenir les otages,
08:28garder les otages
08:29chez eux,
08:30ne pas les libérer
08:31est pour eux
08:32une façon de garder
08:34une certaine
08:35importance.
08:36Oui.
08:37Gilles-William-Goldanel,
08:39une question très naïve
08:40de ma part,
08:40volontairement naïve.
08:41Pourquoi pas grand monde
08:43ne met la pression
08:44personne,
08:44même sur le Hamas
08:46pour libérer les otages
08:47et pourquoi tout le monde
08:48met la pression
08:48sur Israël ?
08:49Je vous rappelle
08:51qu'hier,
08:5125 chancelleries
08:52dont la France
08:53ont appelé
08:54dans un communiqué commun
08:55Israël
08:55à mettre immédiatement
08:57fin à la guerre à Gaza.
08:59Alors,
08:59il y a évidemment
09:00des arguments financiers,
09:02des arguments politiques.
09:03Les Arabes sont plus forts
09:04qu'Israël,
09:05ils sont plus nombreux.
09:06Il y a la loi du nombre.
09:07Mais au-delà de ça
09:09et indépendamment de ça,
09:11idéologiquement parlant,
09:13il y a l'obsession
09:15de l'État juif.
09:17On ne vous parle pas
09:17du Congo,
09:18on ne vous parle pas
09:19du Soudan,
09:20jamais,
09:20alors qu'il y a
09:21infiniment plus de morts
09:24et l'idéologie médiatique
09:26encore restée
09:27et dans la détestation
09:29d'Israël,
09:30pas seulement en tant
09:30qu'État juif,
09:31en tant qu'État-nation
09:33occidental
09:34et si j'ose dire,
09:35blanc.
09:36Donc,
09:37c'est à partir,
09:38c'est sous ce prisme,
09:39sous l'empire de ce prisme,
09:41qu'il faut comprendre
09:43la manière
09:44dont cet État
09:45a été diabolisé
09:46et j'oserais dire
09:47nazifié.
09:48Jules Torres.
09:49Non, c'est vrai,
09:50nazifié,
09:50mais tout à l'heure
09:50je parlais par exemple
09:51de l'AFP,
09:52l'AFP depuis le 7 octobre
09:532023 reprend mot pour mot
09:56le décompte des morts
09:58qui est fait par le ministère
09:59de la Santé et du Hamas
10:01que je ne considère pas
10:02comme une entreprise
10:04extrêmement fiable,
10:06que je ne considère pas
10:07comme une entreprise
10:08amie, le Hamas.
10:10Et jusqu'à il y a peu,
10:12encore oui,
10:12il y a quelques mois,
10:14France Inter vous disait
10:16quand il citait,
10:17il citait l'AFP,
10:18ils ont arrêté carrément
10:19de citer et de dire,
10:21de donner la source,
10:22ce qui est quand même
10:22la base du journalisme,
10:23c'est-à-dire le ministère
10:25de la Santé du Hamas,
10:25un mouvement terroriste.
10:27Donc vous voyez,
10:27les mensonges que l'on peut
10:29voir ici ou là
10:29sont de plus en plus nombreux
10:31et on fait passer ça.
10:33C'est vrai,
10:34j'ai quand même l'impression
10:35qu'ils contrôlent
10:36le récit médiatique,
10:38qu'en effet,
10:39ils sont là pour nazifier,
10:40pour discréditer
10:42l'État d'Israël
10:43en nommant toujours,
10:45moi je vous le dis,
10:45c'est la question des jetages
10:46en permanence,
10:47que le Hamas fasse
10:48sa propagande
10:49et ses opérations
10:50de communication,
10:50ce n'est pas étonnant,
10:51mais alors ce qui est
10:52peut-être le plus inquiétant,
10:53c'est que c'est repris
10:54par l'AFP,
10:57mais par nos politiques.
10:59Jean-Noël Barraud,
11:01aujourd'hui,
11:01qui dit la situation
11:02humanitaire à Gaza,
11:03bon, rien dit,
11:03ce qui est une vérité,
11:05mais enfin,
11:06on nommait un petit peu
11:07la manipulation du Hamas
11:08sur l'aide humanitaire.
11:09C'est vrai, Stéphanie,
11:11mais malgré tout,
11:12en tous les cas,
11:13jusqu'à aujourd'hui encore,
11:15la droite,
11:16dans son ensemble,
11:18se conduit assez bien
11:19vis-à-vis d'Israël.
11:21Que ce soit les Républicains,
11:23que ce soit le RN,
11:25que ce soit Reconquête,
11:27la droite n'a pas,
11:28jusqu'à présent,
11:29failli,
11:29parce que,
11:30comme une très grande partie
11:32des Français,
11:33même s'ils sont mis
11:35dans le vent,
11:36ils ont compris
11:37que l'État d'Israël
11:39et les Juifs,
11:40en France même,
11:41c'est un peu
11:41le Canari dans la mine.
11:43Ils comprennent quand même
11:44quel est l'enjeu.
11:45Merci messieurs,
11:46merci Gilles Torres,
11:47merci Gilles,
11:48William Ghanel,
11:49d'avoir été avec moi.
11:51On se retrouve
11:51dans quelques instants
11:52pour la deuxième partie
11:53d'Europe 1 Soir.
11:55Restez avec nous
11:55sur Europe 1.
11:57Europe 1

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