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Marine Le Pen exhorte ses troupes à se préparer à tout : «En tant que cheffe de parti, elle a tout intérêt à galvaniser les militants» estime Véronique Jacquier
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00:00
Ne procrastinez pas, voilà ce que dit Marine Le Pen à ses troupes.
00:04
Elle leur demande de se préparer à tout, y compris à la dissolution, Marine Le Pen, donc.
00:09
Vous n'avez pas l'air convaincue Sarah Salmane...
00:10
Non, non, je ne partage pas les idées du Rassemblement National, mais ne procrastinez pas, elle a raison, ça vaut pour tout le monde.
00:15
Oui, ça vaut pour tout le monde, mais ça c'est une certitude.
00:18
Elle pense que le bloc central est complètement dissous, qu'il n'écoute plus aucune direction,
00:23
que ça ne va pas pouvoir tenir longtemps qu'Emmanuel Macron...
00:25
Il n'y a plus de majorité présidentielle.
00:26
Voilà, mais va être contraint de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:29
Oui, bien sûr, parce que comme le budget c'est en septembre-octobre, moi je pense qu'on peut tenir jusqu'au budget en réalité.
00:33
Parce que là, on a vu sur les retraites, il a fait un discours, enfin je parle de M. Béroud,
00:37
donc le Premier ministre a fait un discours peu audible, où il nous explique les objectifs,
00:41
où il nous explique qu'il joue la montre et qu'il ne se passera rien.
00:44
Donc avec cette stratégie qui consiste à dire je ne fais rien et je reste en place,
00:47
je pense qu'il peut tenir septembre-octobre et non pas...
00:50
Parce que là, Emmanuel Macron va bientôt, techniquement, il peut dissoudre à partir à juillet.
00:55
Il peut dissoudre à partir du 8 juillet.
00:57
Oui, c'est ça.
00:57
Il peut dissoudre à partir du 8 juillet.
01:00
Et l'institution autorise effectivement Emmanuel Macron à dissoudre à nouveau.
01:07
Elle est pragmatique en fait Marine Le Pen,
01:09
parce qu'elle est frappée d'inéligibilité avec exécution provisoire,
01:15
mais s'il y avait dissolution, ça veut dire qu'elle ne pourrait pas se représenter à la députation.
01:21
Donc son intérêt, ce n'est pas effectivement de faire tomber le gouvernement Bayrou tout de suite avec une motion de censure.
01:28
On a vu d'ailleurs que cette semaine, elle a dit halte là à ses troupes, on reste calme.
01:33
Son intérêt, c'est effectivement d'attendre le vote du budget.
01:38
Le budget, il est examiné à l'automne.
01:41
Donc d'attendre le plus longtemps possible et de censurer, pourquoi pas, début décembre.
01:45
Et là, effectivement, elle reste députée le plus longtemps possible.
01:50
Et ensuite, on sera quand même à 16 mois de la présidentielle, donc ce n'est pas grand-chose.
01:55
Et elle sera fixée sur son sort un petit peu plus tard.
01:57
Voilà, donc en fait, elle veut rester le plus longtemps possible aux manettes.
02:00
Et quand elle dit à ses troupes, ne procrastinez pas, c'est 20 ans qu'il faut se préparer.
02:04
C'est parce que de toute façon, en tant que chef de parti, elle a tout intérêt.
02:08
Et ça, le Rassemblement National l'a toujours fait, et l'a bien fait d'ailleurs, par rapport à d'autres partis,
02:13
même si là, les LR se sont réveillés.
02:15
Et c'est normal, puisque maintenant, ils ont un chef avec Bruno Retailleau.
02:18
Mais avant, c'était un petit peu plus compliqué.
02:19
Mais elle a toujours fait en sorte, et c'est normal, de galvaniser les militants.
02:24
Donc, quand vous avez des militants dans un parti, il faut les occuper, il faut les mobiliser.
02:29
C'est quand même le cœur de la politique.
02:31
Ce n'est pas quelque chose de très cérébral, la politique.
02:33
Ça saurait.
02:36
Non, mais c'est vrai, c'est de la tactique, c'est de la stratégie permanente.
02:39
Non, mais ce n'est pas ça, c'est envoyer les militants sur le terrain,
02:43
tracter sur les places de marché les dimanches.
02:46
Donc, en fait, il faut toujours être dans le combat.
02:48
Il faut toujours être dans le combat d'après.
02:50
Parce que sinon, si les militants se tournent les pouces,
02:52
et que vous leur dites, on va gagner en 2027 sans rien faire,
02:57
que ce soit moi ou Jordan Bardella,
02:59
ce n'est pas très amusant, ce n'est pas très galvanisant.
03:01
Non, mais vous ne croyez pas à la dissolution ?
03:03
Si, mais pas tout de suite.
03:03
Ah si, je pense que c'est possible en fin d'année.
03:05
Parce qu'en plus, le système est tellement paralysé
03:08
que tout est possible.
03:09
On n'est pas, tout est possible.
03:10
Mais vous voyez, l'an dernier, en août, on se disait,
03:13
finalement, tous les nouveaux députés vont rester en place un an.
03:16
On pensait vraiment que c'était juillet.
03:17
Il y a encore six mois, on se disait juillet, dissolution.
03:20
Et François Béraud, finalement, il reste beaucoup plus longtemps que prévu.
03:23
Et je pense que son but, ce n'est pas de faire bouger les choses,
03:25
c'est de tenir son siège le plus longtemps possible.
03:27
Et là où vous avez raison, c'est que Marine Le Pen,
03:29
elle a déjà perdu son poste de conseillère régionale.
03:31
Si jamais il y a dissolution, elle perd son poste de député.
03:35
Donc finalement, ils arrivent à trouver une alliance tacite sur ce sujet.
03:39
En réalité, c'est ça.
03:40
Oui, tout à fait.
03:41
Éric Sotty, patron de l'UDR, qui lui lance un appel aux électeurs militants aussi,
03:44
de son ancien parti.
03:46
Elle est, rejoignez-nous l'espoir.
03:48
Il est là, le courage, il est là.
03:50
Il parle aussi de l'affaissement parlementaire du binôme exécutif
03:53
Emmanuel Macron, François Bayrou.
03:55
On sent que ça frémit un petit peu ce week-end.
03:57
Oui, mais il y a Bruno Retailleau qui est à la tête des LR.
04:00
Et ça, ça va donner, vous le disiez à juste titre,
04:02
ça va donner un nouveau souffle.
04:03
En fait, ça donne un coup de fouet quand même
04:06
à l'alliance Éric Sotty, Marine Le Pen, Jordan Bardella.
04:10
Parce que, un, les LR ont un chef.
04:13
Deux, c'est de nouveau le premier parti en termes de militants,
04:18
à peu près 120 000 militants.
04:20
Trois, ils sont réunis pour décider qui est chef à plume.
04:25
Alors, Bruno Retailleau a dit, attention, un parti, c'est pas que des chefs à plume.
04:28
Il a raison, il lui faut vraiment une assise populaire.
04:30
Mais on voit quand même un parti qui essaye de renaître
04:31
et qui a une logique de gouvernement,
04:35
donc qui est crédible pour les Français
04:37
et dont une bonne partie est partie au RN.
04:40
Donc, il y a quand même un danger,
04:42
il y a quand même un danger pour le RN
04:43
de voir une certaine partie de ses troupes partir chez les LR
04:47
s'il ne se passe rien de galvanisant au RN.
04:50
C'est-à-dire qu'il faut qu'il se trouve des combats.
04:52
Il faut qu'il soit très offensif.
04:55
Alors après, moi, j'ai vu justement que Jordan Bardella,
04:57
aujourd'hui, avait tweeté en disant
04:58
« Immigration, 4% de plus en un an,
05:02
1 million de clandestins,
05:04
la politique de Bruno Retailleau, c'est du zéro. »
05:06
Oui, parce qu'ils ont peur.
05:08
Ils ont peur d'une politique de résultat.
05:09
Mais c'est normal, c'est de la bonne guerre.
05:11
Oui, et puis là où le LR peut se différencier de RN,
05:13
c'est sur le programme.
05:14
Parce que le programme économique du RN
05:16
est quand même assez à gauche, on peut le dire.
05:18
Alors que LR a un programme économique
05:20
beaucoup plus libéral, beaucoup plus à droite.
05:22
Et c'est là où certains électeurs
05:24
qui pourraient hésiter entre les deux
05:25
pourraient aller beaucoup plus vers les Républicains.
05:27
Donc c'est Bruno Retailleau qui fait peur à Marine Le Pen ?
05:29
Mais oui, parce que Bruno Retailleau,
05:30
il a gagné beaucoup en popularité au cours...
05:32
C'est un des ministres qui a le plus...
05:33
On en a parlé beaucoup,
05:34
il a été beaucoup dans l'actualité.
05:36
Et il était assez anonyme avant son passage au gouvernement.
05:39
Enfin, beaucoup de gens ne le connaissaient pas.
05:40
Alors, il était au Sénat,
05:41
mais il y a beaucoup de gens du grand public
05:42
qui ne le connaissaient pas.
05:43
Et il a gagné en popularité.
05:44
Il a été très ferme pour l'Algérie.
05:46
Alors, ça n'a pas forcément marché, on peut le dire.
05:48
Mais il a été très ferme.
05:49
Il a fait le maximum de ce qu'il pouvait faire
05:51
en étant déterminé.
05:51
En fait, toute la question est de savoir
05:54
de quel espace politique peut véritablement bénéficier
05:58
Bruno Retailleau,
06:00
en sachant quand même que l'ERN reste extrêmement fort
06:03
dans les sondages et extrêmement populaire
06:06
auprès des Français,
06:07
puisqu'on voit que malgré les déconvenus judiciaires
06:09
de Marine Le Pen,
06:11
voilà, elle, sa popularité n'est absolument pas entamée.
06:14
Vous avez vu qu'il y avait aussi un sondage
06:16
où on demandait aux Français
06:18
avec quel homme politique vous voudriez partir en vacances.
06:20
Moi, ils ont répondu Jordan Bardella.
06:23
Voilà, donc il y a quand même quelque chose
06:24
de très installé dans le paysage des Français
06:27
quant à accepter peut-être pour la première fois
06:30
qu'un candidat du Rassemblement National
06:34
puisse être potentiellement éligible
06:38
à la fonction de la présidence de la République.
06:41
C'est pas rien jusqu'à présent.
06:42
On parlait toujours du plafond de verre pour Marine Le Pen.
06:44
Et puis, on voit une droite
06:45
qui est en train de se réorganiser.
06:47
Donc, effectivement,
06:48
les dés ne sont pas jetés.
06:52
Tout est encore à faire.
06:53
Alors que la présidentielle, ça va très vite arriver.
06:55
Avant, évidemment, il y a les municipales
06:57
qui va être un test pour chaque parti.
07:00
Mais enfin, la présidentielle,
07:02
c'est dans moins de deux ans.
07:04
Oui, c'est vrai.
07:05
Marine Le Pen et Jordan Bardella,
07:07
c'est un ticket qui veut gagnant-gagnant.
07:09
Pour l'instant, ça marche bien.
07:11
Donc, il faut voir vraiment...
07:12
Il y a une épreuve de vérité pour les LR.
07:14
C'est quel véritable espace politique
07:16
les Français leur réservent.
07:18
Oui, il faut voir aussi
07:18
qu'elle sera l'issue.
07:20
Parce que là, vous parlez des conséquences
07:22
de la condamnation en première instance
07:24
de Marine Le Pen sur l'opinion publique.
07:26
Vous dites...
07:26
Et ça, j'entends que dans les sondages,
07:28
ça n'a pas eu beaucoup de répercussions.
07:29
Mais il faut voir ce que ça donne ensuite.
07:30
Parce que...
07:31
Admettons...
07:32
Admettons, si Jordan Bardella gagne,
07:34
qu'est-ce qu'elle va faire ?
07:34
Elle ne va pas aller à Matignon avec un bracelet ?
07:37
Ah non, mais tout à fait.
07:38
Non, mais attendez.
07:38
Après, j'en sais rien.
07:39
On n'est pas Madame Irma,
07:40
donc on n'a pas toutes les réponses.
07:41
Mais après, moi, j'en sais rien.
07:43
Je pense que la condamnation
07:45
aura aussi des conséquences
07:46
et c'est pour ça
07:47
qu'elle a été avancée dans le calendrier.
07:49
Merci beaucoup.
07:49
S'il y a condamnation ou pas.
07:50
Oui, nous suivons ça.
07:53
Merci beaucoup Sarah Salmane,
07:54
Véronique Jacquet,
07:54
d'avoir été dans ce studio ce soir.
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