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00:00Europe 1 Soir Weekend, 19h, 21h, Pascal de la Tour du Pain.
00:04Et nous sommes toujours dans ce studio Véronique Jacques et Sarah Salman et Axel Ronde
00:08qui est avec nous, porte-parole du syndicat CFTC Police.
00:11Je voulais avoir votre réaction à cette affaire et je pense que Véronique et Sarah vont réagir également.
00:19Elles vont sauter au plafond.
00:20Elles vont sauter au plafond. Je rappelle les faits.
00:23Un rassemblement hommage a eu lieu hier à Nanterre dans les Hauts-de-Seine,
00:27deux ans après la mort de Naël,
00:31tué par le tir à beau portant d'un policier lors d'un contrôle routier
00:34alors qu'il était au volant d'une grosse Mercedes de location qu'il conduisait.
00:40Ce policier qui sera donc jugé aux assises pour meurtre,
00:43le maire de la ville a annoncé qu'une plaque commémorative en hommage à Naël
00:48serait apposée à cet endroit.
00:52Que dites-vous, Axel Ronde ?
00:53Écoutez, on est encore une fois dans l'inversion des valeurs finalement.
00:57Si c'est ça qu'on veut inculquer aux jeunes,
01:00allez-y, affrontez les policiers.
01:03Vous êtes multi-récidiviste.
01:05Et si, on n'attend même pas le résultat finalement du procès,
01:10on n'attend même pas de savoir qu'est-ce que ça va devenir.
01:13Ça viole un peu la présomption d'innocence par un collègue.
01:15C'est quand même hallucinant.
01:16On parle de faire sur un multi-récidiviste
01:18qu'on sait très bien, qui est roulé à plus de 100 km heure,
01:21qui a failli percuter deux piétons,
01:22et qui aurait peut-être continué après son interpellation,
01:27puisqu'il a redémarré,
01:28et mon collègue a été obligé d'ouvrir le feu.
01:31Donc, on va savoir exactement ce qui s'est passé avec ce procès.
01:35Mais au-delà de ça,
01:37c'est vraiment faire fi de la présomption d'innocence
01:40et d'essayer d'acheter la paix sociale tout de suite
01:42en annonçant déposer cette plaque.
01:45On dirait que c'est un martyr,
01:47mais il faut remettre les choses à leur place.
01:50C'est un individu qui est connu de la police,
01:51multi-récidiviste.
01:53Voilà, attendons de savoir ce qui s'est passé réellement.
01:56Je pense que dans cette affaire,
01:57ça s'est emballé énormément médiatiquement et politiquement,
02:01alors même que le temps de la justice,
02:03on sait que c'est un temps qui est extrêmement long,
02:05parce qu'il y a énormément d'expertise à réaliser.
02:08Je pense qu'il faut savoir gagner la raison.
02:10Oui, ça me choque.
02:10Ça me choque forcément qu'on condamne
02:13et qu'on crucifie déjà mon collègue.
02:15Alors même que, finalement, la justice n'est pas encore passée.
02:20Ce n'est pas parce qu'il y a un procès pour meurtre
02:23qu'il est déjà coupable.
02:25On le sait très bien.
02:26Dans tous les cas, nous, on a confiance en la justice.
02:29Et de toute façon, on sait très bien que notre collègue
02:31s'est basé sur un article de loi de la sécurité intérieure
02:35qui prévoit d'utiliser notre armement
02:37lors des refus d'obtempérer.
02:39Et ça rentre dans ces conditions.
02:41Donc, dans tous les cas, attendons, attendons,
02:44au lieu de vouloir mettre une plaque commémorative.
02:47On est où, là ?
02:48C'est vrai que c'est un peu de la provocation.
02:49Franchement, pourquoi ce maire a-t-il fait ça ?
02:51Ce qui me pose problème, de dire que Naël a été victime,
02:55puisqu'il est mort, c'est vrai.
02:56Mais ce qui me pose problème, c'est que ce soit devant une cour d'assises
02:58pour meurtre, alors qu'il y a un décès.
03:01Donc, la matérialité des faits, on ne va pas le nier,
03:02mais l'élément intentionnel du meurtre, et donc la cour d'assises,
03:05me pose une difficulté.
03:06On aurait pu avoir homicide involontaire devant un tribunal correctionnel,
03:09et ce n'était pas du tout la même chose.
03:11Et c'est là où je trouve que la justice a été influencée par l'opinion publique,
03:14parce qu'une cour d'assises, ça juge les crimes,
03:17contrairement au tribunal correctionnel qui juge les délits.
03:19Donc, c'est là, pour moi, le cœur du problème,
03:21c'est vraiment celui-ci, même si je crois qu'un appel est en cours
03:23par mon confrère Liénard.
03:25Oui, tout à fait, à Versailles, sur la cour d'appel de Versailles,
03:28donc on a bon espoir.
03:29Oui, parce que ce soit devant un tribunal correctionnel,
03:31tout à fait.
03:31Non, c'est pas tous ensemble.
03:32Non, je vous reprends Sarah,
03:33mais la cour d'assises a été influencée,
03:35non pas par l'opinion publique, mais par une idéologie.
03:37C'est pas la cour d'assises.
03:38Je pense qu'elle est du côté du policier à soutenir,
03:42parce que voilà, il a fait son travail,
03:45et qu'il se retrouve de traîner devant l'injustice pour meurtre,
03:48donc voilà, c'est presque justice pour Florian,
03:52c'est presque justice pour Florian,
03:54qu'il faudrait agiter d'un côté.
03:57Moi, je trouve que la décision du maire de Nanterre
03:59est complètement indécente.
04:01Elle est indécente.
04:02C'est le maire, moi, qui me pose problème.
04:03C'est ça, mais d'accord.
04:04Et ça en dit long sur l'idéologie, quand même,
04:05qui gangrène notre pays.
04:07Premièrement, on fait d'un petit malfrat,
04:10pardonnez-moi d'en parler de la sorte,
04:12même si paix à son âme,
04:14on en fait un héros,
04:16c'est-à-dire qu'on renverse complètement les valeurs.
04:18Je vous rappelle que dans Paris,
04:19on voit des plaques en hommage à certains jeunes gens
04:22qui sont morts, fusillés par les Allemands,
04:25parce que résistants.
04:26Et là, vous voyez qu'on a changé de logiciel
04:29pour réécrire une histoire complètement victimaire
04:33avec des gens qui, s'ils avaient été vivants,
04:36auraient forcément été traduits devant la justice.
04:39Donc ça pose quand même question.
04:40Et puis ensuite, ça en dit long sur l'état d'esprit
04:42dans notre pays.
04:43Dans quel pays, vous voyez,
04:46qu'on est capable d'imaginer une plaque
04:48pour rendre hommage à Naël
04:50et disons les choses pour acheter la paix sociale ?
04:52Moi, c'est ça que je vois derrière la démarche
04:53du maire de Nanterre,
04:55pour acheter la paix sociale,
04:56alors que ce jeune garçon conduisait son permis,
04:59alors qu'il a refus d'obtempérer vis-à-vis de la police,
05:01alors que sa mort a suscité des émeutes
05:04qui ont coûté des millions d'euros
05:06dans notre pays.
05:07Où est-ce qu'on voit ça ailleurs ?
05:09Citez-moi un pays
05:10où on voit un maire qui est capable de dire
05:12je veux une plaque
05:13en hommage d'un jeune
05:15qui a mis quand même le feu à la nation.
05:17Elias, il va avoir une plaque ?
05:19Non.
05:19C'est une bonne question, ça.
05:21Est-ce qu'Elias va avoir une plaque ?
05:22Est-ce que Philippine va avoir une plaque ?
05:24À côté de l'université ?
05:26Non, mais c'est vrai !
05:27Toutes les victimes n'ont pas le même statut.
05:29Oui, ça on est d'accord, oui.
05:30Parce que quand on entend la maire d'Elias
05:32qui est venue témoigner
05:33dans l'émission de Laurence Ferrari
05:35sur Punchline,
05:35sur Europe 1 et CNews,
05:37oui, c'est très poignant
05:38et c'est pas...
05:39Alors, chacun gère sa souffrance
05:41comme il le peut.
05:42C'est pas du tout l'objet de mon propos,
05:43mais c'est vrai que la mère de Naël
05:44n'a pas du tout les mêmes réactions.
05:46Voilà.
05:47Non, non, mais c'est un registre différent.
05:49Je sais...
05:50Comment il va votre collègue ?
05:51Vous savez où ?
05:52Évidemment, ça doit pas...
05:53C'est très compliqué pour lui.
05:55Il a une épée de Damoclès
05:56au-dessus de la tête.
05:57Ça va peut-être durer des années.
05:59On le sait très bien
05:59sur ce genre d'affaires.
06:00C'est plus de 10 ans de procédure
06:02avec les différents appels
06:04qu'il pourrait y avoir.
06:05En tous les cas,
06:06ça va être très long
06:06et pour se reconstruire,
06:08c'est compliqué.
06:08Vous savez, au final,
06:10il a quand même aussi
06:10donné la mort à quelqu'un.
06:12Ça doit être épouvantable, ça.
06:13Mais bien évidemment,
06:14moi, mes collègues,
06:15moi, je connais des collègues
06:15qui ont utilisé leur armement
06:17dans le cadre de la légitime défense,
06:19mais ça les marque à vie.
06:21Beaucoup sont sous traitement,
06:23prennent des antidépresseurs,
06:25ils sont marqués à vie.
06:27Il ne faut pas croire
06:27que les policiers sont des cow-boys,
06:29ils s'amusent à tirer comme ça.
06:30Non, absolument pas.
06:31Retirer la vie de quelqu'un,
06:32c'est un drame épouvantable
06:33quelles que soient les circonstances.
06:34C'est un échec au final.
06:35C'est un échec de la société.
06:36C'est un échec total de la société.
06:38Donc, il faut arrêter
06:38de faire croire que les policiers,
06:40le matin, ils se lèvent
06:41en se disant
06:41on va casser soit la gueule
06:42à des gens
06:42ou soit on va les descendre.
06:44Non, c'est absolument pas ça.
06:45Et pourtant,
06:46ces certaines minorités
06:47essayent de faire croire cela,
06:48essayent de dire
06:49que les policiers, finalement,
06:50ce sont des assassins.
06:51Non, il faut arrêter
06:52avec ces genres d'inepties
06:53et ça met le feu, finalement,
06:56dans la tête de certains gamins
06:57qui font n'importe quoi aussi.
06:59Je trouve que ce qui est
07:00d'autant plus indécent,
07:01c'est que le maire de Nanterre,
07:05étiqueté d'hiver gauche,
07:06devrait, de par ses fonctions,
07:08apaiser la situation,
07:10se montrer apaisant,
07:11être faiseur de paix.
07:12Or là, au contraire,
07:13en disant justice pour Naël,
07:15parce que lui aussi
07:15dit justice pour Naël,
07:17comme si la traduction du policier
07:19devant la justice pour meurtre,
07:20ce n'était pas suffisant.
07:22Mais en fait,
07:22qu'est-ce qu'il faut pour que...
07:24Vous voyez ?
07:24Donc, on voit bien
07:25qu'il n'y a pas de recherche de paix
07:26ni du côté du maire, d'ailleurs,
07:27ni du côté des soutiens
07:29de la famille de Naël
07:30et qu'on est constamment
07:32dans le fait
07:33de nourrir une vengeance,
07:35donc tout cela,
07:35de toute façon,
07:36n'est pas sain.
07:37Non, non, mais je ne comprends pas
07:38que le maire...
07:38Oui, mais eux,
07:39ils ont le sentiment,
07:39vous dites,
07:40ils n'achètent pas la paix sociale,
07:41mais ils ont le sentiment
07:41de l'acheter
07:42puisque en faisant cela,
07:43beaucoup de gens vont leur dire
07:44bravo, félicitations,
07:45c'est exactement ce qu'il fallait faire.
07:46Donc, il calme aussi la rue.
07:48Il y a des élections bientôt.
07:49Il y a des élections bientôt.
07:51Je pense que c'est accès à la paix.
07:51Mais c'est vrai.
07:54Attention, miroir, grossissant.
07:55Beaucoup de gens,
07:56hier, il y avait une mobilisation
07:57justement pour rendre justice
07:59à Naël, initiée par sa maman.
08:02Il y avait 80 personnes,
08:03donc il faut quand même
08:03remettre les choses à leur place.
08:05Donc, il ne faut pas oublier
08:06qu'il y a quand même
08:07un effet loupe médiatique aussi.
08:09Oui, mais il est énorme.
08:10Mais les élections qui approchent,
08:11c'est vrai.
08:12Vous habitez où,
08:13place Naël ?
08:15Comment ?
08:15Non, mais vous habitez où ?
08:16Moi, j'habite place Naël
08:17à Nanterre.
08:19En hommage.
08:19Moi, je vais vous dire,
08:20si toutes les victimes
08:21avaient une plaque,
08:21ça ne me gênerait pas.
08:22Si toutes les victimes,
08:23un décès, une plaque,
08:24ça ferait beaucoup de plaques,
08:25mais ça ne me gênerait pas.
08:26C'est oui pour certains
08:27et pas pour d'autres.
08:28Moi, c'est plus ça
08:29qui me gêne,
08:29c'est ce deux poids, deux mesures.
08:30Elias n'en a pas eu,
08:31Philippine non plus,
08:32Mathis non plus.
08:32On ne sait pas si c'est une victime.
08:33Ce qui est gênant,
08:34c'est qu'il est mort.
08:35Oui, il est mort,
08:35c'est ce qu'il est mort.
08:37Il est mort.
08:38Pas tous en même temps,
08:39s'il vous plaît.
08:39Ce qui est gênant,
08:39c'est l'instrumentalisation
08:41de colère
08:41que la famille de Naël
08:43juge légitime,
08:45que factuellement,
08:46on peut ne pas trouver
08:47forcément légitime.
08:48L'instrumentalisation
08:49d'une colère
08:50par un élu,
08:51par un maire.
08:53C'est ça que je trouve
08:54au nom,
08:55soi-disant,
08:55d'une injustice.
08:56Un maire,
08:57quelle que soit
08:57sa couleur politique,
08:59devrait,
08:59dans ce cas-là,
09:00être faiseur de paix
09:01et de concorde.
09:02Si la France va si mal,
09:04c'est parce qu'il y a aussi
09:05quand même
09:05toute une partie de la gauche
09:06qui souffle en permanence
09:08sur les braises
09:09pour apporter le chaos
09:10à l'image du LFI,
09:11bien entendu.
09:12Donc, c'est compliqué quand même.
09:13Oui, que la famille
09:14juge avec émotion,
09:15à la limite,
09:16c'est normal.
09:17Mais qu'un élu de la République
09:18vous dise,
09:18juge,
09:18efface les choses
09:20sans conséquence,
09:21ça, ça l'est beaucoup moins
09:22parce qu'il n'a pas perdu
09:23son fils.
09:23Même pour des raisons électorales.
09:25Sincèrement,
09:25il y a un moment,
09:26on doit penser quand même
09:26à la France.
09:27On ne doit pas penser
09:28à sa réélection.
09:29Ça, malheureusement,
09:30Véronique Jacquier,
09:31je crois qu'il n'y a pas
09:31besoin des municipales.
09:32C'est un peu partout.
09:33Il y a toujours
09:33des raisons électorales.
09:34LFI, on est l'illustration
09:36puisque c'est eux
09:37qui galvanisent les fous,
09:39les SM, la discorde.
09:40S'il y a un parti
09:40qui fait ça,
09:41c'est bien LFI.
09:42Donc, voilà.
09:43Mais on a des méthodes
09:44aujourd'hui
09:44où on pousse le bouchon
09:45dans des extraits.
09:46C'est vrai,
09:47vous avez raison,
09:47je crois que c'est très pertinent
09:48ce que vous disiez
09:48sur les plaques
09:49qui sont posées
09:50sur des gens
09:50qui sont morts
09:51pour défendre Paris
09:52ou torturés
09:54par les Allemands
09:54pendant la guerre
09:55et on a Naël.
09:56C'est incroyable.
09:57Je trouve que ce maire
09:58devrait avoir honte.
09:59Ce maire devrait avoir
10:00honte de faire ça.
10:01Et ça jette le propre
10:02sur votre collègue
10:04et la présomption d'innocence.
10:06Oui, la présomption d'innocence.
10:07Il ne devrait pas
10:08avoir le droit
10:09de le faire.
10:09Maintenant,
10:10la présomption d'innocence
10:12qui est quand même
10:12un principe cardinal du droit
10:13a été remplacée
10:14par la présomption
10:15de culpabilité
10:16quand est-ce que l'opinion publique...
10:17Oui, alors pas pour tout le monde.
10:18Non, pas pour tout le monde.
10:19Mais là,
10:19dans les faits qui nous intéressent,
10:20il y a une présomption
10:21de culpabilité.
10:22Oui, bien sûr.
10:23Mais oui,
10:23mais ça,
10:23ça ne devrait pas être acceptable.
10:25Non, bien sûr.
10:25Sarah Salman,
10:26ça devrait être répréhensible.
10:27Évidemment,
10:28et vous avez raison de le dire.
10:29Et pourquoi ça ne l'est pas ?
10:30Donc, il n'y a aucun moyen
10:31de demander à ce maire
10:32de ne pas le faire ?
10:34Si, d'abord,
10:35je pense que ce n'est pas encore fait.
10:37Oui, moi aussi.
10:37C'est un effet d'annonce.
10:39Un effet d'annonce.
10:39Vu les réactions,
10:40je pense qu'il va peut-être
10:41se mettre à réfléchir.
10:42On l'espère en tous les cas.
10:43On l'espère en tout cas.
10:44Non, non,
10:45ce n'est pas encore fait.
10:46Si c'est pour encore
10:46envenimer les choses,
10:47ça n'a pas d'intérêt.
10:49Je pense que c'est un souhait
10:49qu'il a manifesté hier
10:50parce qu'il a vu
10:51la douleur des proches de Naël
10:53et que ça a été sa façon
10:54à lui de les apaiser
10:55mais aussi d'instrumentaliser
10:57une colère.
10:58Voilà,
10:58c'est qu'il n'est plus
10:59dans son rôle dédié,
11:00me semble-t-il.
11:01L'appel en cours
11:02à Versailles
11:03va être intéressant
11:04pour voir si on va
11:04devant la cour d'assises
11:05ou si on va
11:06devant le tribunal correctionnel.
11:07C'est quand même
11:07un enjeu fondamental.
11:09Merci beaucoup,
11:09Excel.
11:09On est en tout cas
11:10pour venir sur le plateau
11:12dans le studio d'Europe
11:13en partenariat
11:14du syndicat CFTC Police.

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