Eyesoft, les casques VR pour lutter contre la fatigue visuel

Europe 1

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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.

00:04Rebonsoir Audrey Persillon, merci d'être avec nous en studio.

00:07Vous êtes une professionnelle de la santé visuelle depuis 15 ans.

00:10En 2018, vous avez donc cofondé iSoft avec Thomas Didier.

00:15Le plus simple pour démarrer, c'est que vous nous expliquiez tout, en tout cas en une minute.

00:19C'est à vous pour le pitch d'iSoft.

00:22Alors vous passez du temps sur les écrans, vous portez probablement des lunettes

00:25et vous ressentez peut-être de la fatigue visuelle, des maux de tête.

00:28La mission d'iSoft, c'est de faire en sorte que vous soyez bien avec vos yeux, quelle que soit la situation.

00:34En fait, la fatigue visuelle vient très souvent d'un déséquilibre entre les deux yeux,

00:39le fait qu'ils ne travaillent pas bien ensemble.

00:41iSoft permet d'analyser et d'améliorer cette dynamique grâce à un logiciel

00:46qui est embarqué dans un casque de réalité virtuelle.

00:49Pour ça, on s'appuie sur deux technologies et une science.

00:52La réalité virtuelle, pour une expérience immersive et ludique.

00:55L'eye tracking, ce sont des caméras qui mesurent le mouvement des yeux.

00:59Et l'expertise de l'orthoptiste qui étudie la coordination des yeux et cette dynamique.

01:03On a deux produits.

01:05Un premier qui est un dispositif médical pour les cabinets d'orthopsie

01:08qui permet de détecter et de rééduquer ces problèmes de synchronisation.

01:11Et un deuxième produit qu'on retrouve en magasin d'optique

01:13qui permet de personnaliser les lunettes.

01:16En fait, dans ce cas, le logiciel va analyser votre comportement visuel.

01:20Comment est-ce que vous bougez la tête ?

01:21Comment vous bougez votre regard pour lire ?

01:25Et ces informations vont permettre à l'opticien et au verrier

01:27d'intégrer ces données et de fabriquer des lunettes sur mesure pour un confort optimal.

01:31C'est ça, sur mesure en anticipant un maximum.

01:34C'est extrêmement clair comme vous l'avez décrit.

01:38Si on prend le produit que vous avez amené, le casque de réalité virtuelle,

01:41celui-là, il permet de faire quoi précisément ?

01:43C'est celui qui est plus pour les orthoptistes ?

01:45Alors, le casque, c'est toujours le même.

01:49Nous, notre truc, c'est le logiciel qui va dedans.

01:51C'est deux logiciels qui sont complémentaires,

01:53mais qui sont distincts, qui n'ont pas les mêmes revendications.

01:56Celui-ci, c'est le dispositif médical qui permet l'analyse et la rééducation

02:00de ce qu'on appelle les troubles oculomoteurs,

02:02du déséquilibre des yeux dont j'ai parlé.

02:04D'accord. Donc, ce que vous avez dit, effectivement,

02:06d'anticiper pour ensuite faire le bon choix, pour personnaliser.

02:10Notre coach du soir, Fabrice Marcella,

02:12directeur de la Banque des Start-up chez LCL.

02:14C'est un sujet qui vous a intéressé.

02:15Vous l'avez dit dès le début, ça vous a interpellé.

02:18Ça peut régler un problème qui est le mien.

02:20D'ailleurs, en préparant l'émission,

02:22j'ai eu l'occasion de tester le casque.

02:24Ça m'a pris 5-7 minutes.

02:27J'ai pu exactement en tête.

02:28En tout cas, j'étais complètement projeté dans un univers

02:30où, très simplement, on a pu faire le diagnostic.

02:33Donc, je me suis rendu compte que j'ai peut-être besoin

02:34d'un peu de rééducation.

02:35Et je dois surtout changer mes lunettes.

02:37Donc, c'est une super boîte.

02:39C'est une boîte qu'on appelle une MedTech.

02:40Elle fait partie des 1 400 MedTech aujourd'hui en France

02:43parmi les 2 000 start-up santé.

02:45C'est un marché qui lève aujourd'hui 2,6 milliards d'euros

02:49pour pouvoir être financé.

02:50Et il est toujours en très forte dynamique

02:51puisque c'est plus 11% entre 2023 et 2024.

02:55Ce qui est intéressant, je trouve...

02:56Un contexte, évidemment, très important.

02:59Très important.

02:59Et puis, on voit en quoi la techno aujourd'hui, l'IA,

03:03sont en mesure d'apporter des solutions

03:06à un problème du quotidien et au problème de la santé.

03:09Moi, ce que j'ai noté, Aurélien, c'est...

03:10Les forces de Isof.

03:11Les forces.

03:12Déjà, c'est une bonne pratique, je pense,

03:14à partager avec ceux et celles qui souhaitent se lancer.

03:16C'est que les business angels, aujourd'hui, de Isof,

03:19sont composés de ces futurs clients.

03:22Enfin, qui sont devenus clients depuis, d'ailleurs.

03:23Ce sont des orthoptistes.

03:24Ce n'est pas facile à dire.

03:25Et des opticiens.

03:27Donc, ça permet de faire quoi, ça ?

03:29Un, ça permet d'avoir une première preuve de traction du marché.

03:31C'est-à-dire que les business angels qui investissent

03:34se positionnent déjà comme des futurs clients.

03:35C'est ça.

03:35Deux, quand on est un banquier comme moi,

03:38on regarde quels sont les business angels

03:40qui investissent les premiers euros dans l'entreprise.

03:43Soit ce sont des personnes qui cherchent juste à défiscaliser

03:46et qui résonnent en perte acceptable,

03:48soit ce sont des gens qui sont impliqués

03:49et qui vont être impliqués dans le business de l'entreprise.

03:52Et ça, ce sont les business angels qu'on aime bien

03:53et à partir desquels, on va pouvoir nous-mêmes faire relais.

03:56Donc, ça, un élément intéressant, je trouve, à souligner.

03:59Deux, deuxième force,

04:01c'est qu'elle a une expertise aujourd'hui reconnue par les professionnels

04:05puisqu'elle a obtenu le Silmodor 2024.

04:09Alors, le Silmodor, je veux bien que tu m'en dises deux mots,

04:11mais c'est quand même une récompense

04:13qui a pu t'amener beaucoup, beaucoup de clients par la suite.

04:15Oui, c'est une très belle récompense

04:17et une belle reconnaissance aussi du travail

04:19qu'ont fourni toutes les équipes.

04:23Effectivement, c'est aussi une belle visibilité

04:25et il y a quand même un avant et un après Silmodor.

04:28C'est un peu la palme d'or de l'optique ?

04:30Un peu, oui.

04:31Et on était à côté d'Espilor sur les méta,

04:34effectivement, dans une autre catégorie.

04:36On est très contents, évidemment, de cette reconnaissance.

04:38Ça a ouvert des portes avec des industriels

04:40et les portes de l'international aussi

04:43qui étaient déjà un sujet pour nous l'année dernière,

04:45mais ça a clairement accéléré les discussions qui avaient commencé.

04:48Ce que nous a pas dit Audrey,

04:49c'est que c'est déjà 900 professionnels qui sont clients,

04:53ce sont plus de 220 000 personnes

04:56qui ont bénéficié de la solution.

04:57Donc, on voit que c'est pas qu'une preuve de traction du marché.

05:00Le marché est là et on voit l'entreprise qui se développe.

05:03Autre chose intéressante que je veux noter,

05:04c'est les partenariats quand même avec Chris ou Oculera, par exemple.

05:08Et enfin, ce qui est intéressant,

05:09c'est qu'au-delà de toutes les autres forces

05:12qui sont celles d'ISOF, c'est le modèle économique.

05:15On est sur un modèle économique

05:16où on parle d'abonnement, c'est du revenu récurrent.

05:19Donc, ce qui permet d'accroître la visibilité.

05:22D'ailleurs, c'est un terme bien placé ce soir.

05:24La visibilité sur le chiffre d'affaires de l'entreprise

05:27et de nouveau, quand cette entreprise cherche à se développer

05:29et cherche des financiers,

05:30ce sont des éléments qu'on va regarder de très près.

05:32Et puis, un élément qui est hyper intéressant aussi,

05:34c'est la certification, le marquage CE.

05:36C'était forcément quelque chose d'indispensable pour vous,

05:40pour se développer ?

05:41Oui, c'est un prérequis absolu.

05:42C'est pour ça aussi qu'il y a eu du temps

05:43entre la création de la société en 2018

05:45et le début de la commercialisation.

05:47Notre premier produit, c'est un dispositif médical

05:49et utilisé en cabinet,

05:50avec des revendications médicales

05:51de dépistage et de rééducation physiologique.

05:56Donc, effectivement, ça a été long.

05:58Oui, c'est toujours long, les certifications.

05:59C'est toujours long.

05:59Mais c'est ce qui garantit la fiabilité,

06:02la sécurité, l'efficacité des solutions.

06:04C'est un temps nécessaire et utile.

06:06Et c'est un marquage CE,

06:08et pas uniquement France.

06:09Donc, ça veut dire que tu vas pouvoir te déployer

06:11dans les autres pays européens

06:12avec très peu d'adaptation de ton produit.

06:15Ça va être une adaptation technique.

06:17En fait, la filière visuelle est organisée différemment

06:20selon les pays.

06:21En France, c'est quand même très spécifique.

06:23Pour autant, ce marquage nous sert à...

06:25On s'appuie dessus pour le vendre

06:27dans les autres pays européens.

06:28Fabrice, quels sont les points d'attention

06:30que vous avez notés ?

06:31J'ai noté quelques points d'attention.

06:33L'entreprise, elle est encore assez jeune.

06:35Elle est d'une taille, effectivement, encore petite

06:38et qui peut être un frein

06:40à son développement à l'international.

06:42J'en ai noté 15 salariés plus 2 prestataires.

06:45Donc, 10 prestataires.

06:48Donc, l'entreprise va continuer

06:49à se développer.

06:54Deuxième élément,

06:54c'est la dépendance technologique au hardware.

06:56En fait, ça nécessite à chaque fois

06:59d'adapter le soft aux produits physiques,

07:01le hardware dont tu as fait le choix aujourd'hui

07:03et qui a une solution du marché

07:05qui s'appelle Pico.

07:07Et puis, toutes les fois,

07:08où Pico met à jour son outil,

07:09il faut mettre à jour le soft.

07:11Donc, ça, ça peut être également

07:12un frein au développement.

07:14Et puis, il y a une résistance

07:14au changement de certains professionnels de santé,

07:16notamment dans les nouveaux pays

07:17que tu vas chercher à conquérir.

07:20Comment je peux t'aider ?

07:21C'est la question que je me pose à chaque fois.

07:23Je me suis dit, tiens,

07:24il y a peut-être deux éléments

07:26sur lesquels je peux intervenir.

07:27Ce n'est pas qu'une question,

07:27c'est des réponses.

07:28Ce sont des réponses.

07:29Pour vous donner un peu

07:30les secrets de fabrication des réponses,

07:32c'est quand j'ai échangé avec toi

07:33pour préparer la séance du jour,

07:37à côté de moi,

07:37j'avais un banquier qui me dit,

07:38mais attends Fabrice,

07:39je connais Jimmy Fairley.

07:41Si tu le souhaites,

07:42je peux mettre en relation,

07:43si ce n'est pas déjà le cas,

07:45iSoft avec Jimmy Fairley.

07:47Donc, ça, ça peut être...

07:48Une jolie petite marque aussi.

07:49Une jolie petite marque

07:49en termes de business,

07:50plutôt France, cette fois-ci.

07:53Sur le sujet de l'international,

07:55j'ai des relations privilégiées

07:56avec un incubateur

07:57qui s'appelle le Village Baissia,

07:59que j'ai dirigé en tout cas

08:00sur Paris pendant dix ans.

08:02Et je connais très bien

08:02le Village Baissia de Milan,

08:04qui est un incubateur

08:05et qui pourra t'orienter

08:06pour identifier

08:08quels sont les bons relais locaux

08:09pour pouvoir aller adresser

08:11le marché italien.

08:12Donc, voilà les deux sujets

08:13sur lesquels on peut être amené

08:15à se revoir, Audrey.

08:15Super, merci beaucoup.

08:17Et effectivement, ça fait écho.

08:18L'Italie, c'est un des rares pays européens

08:20qui est structuré sur la filière visuelle,

08:22un peu de la même façon.

08:23Il y a des orthoptistes,

08:25ce qui n'est pas le cas

08:25dans tous les autres pays,

08:27qui font de la rééducation.

08:28Donc, effectivement,

08:29c'est une bonne proposition

08:31que je prends.

08:32Bonne transition pour l'Italie.

08:34Et si l'Orluxotica,

08:35Christelle Baranger,

08:36votre regard, tout simplement,

08:37sur ce que propose

08:37iSoft,

08:38c'est pertinent,

08:40évidemment,

08:41comme type de solution

08:42pour les professionnels,

08:43évidemment, à terme,

08:44pour nous,

08:45les particuliers,

08:46les utilisateurs.

08:47Oui, c'est très pertinent

08:48et ça correspond

08:49à ce que nous, on pense.

08:51C'est-à-dire que la technologie

08:51va nous aider

08:52à mieux comprendre

08:53et l'œil

08:54et ses problématiques

08:56et pouvoir trouver des solutions.

08:58Et à ce titre,

09:00alors nous,

09:00on a aussi

09:01des modèles

09:02qui font de la prédiction,

09:04notamment sur notre produit Varilux,

09:06où quelque part,

09:08compte tenu

09:09de tous les modèles qu'on a,

09:10on arrive à faire

09:12de la prédiction

09:13de comportement visuel

09:14et avoir des designs

09:16de produits

09:16qui soient

09:17sur mesure

09:19en échelle,

09:20en mass market,

09:21en fait.

09:22Et donc,

09:23je comprends,

09:24enfin,

09:24ce n'est pas la même solution,

09:26mais ce sont des logiques

09:26qui sont identiques

09:27et oui,

09:28je crois beaucoup

09:28qu'on va aller

09:29vers des solutions comme ça.

09:31Et le côté traitement

09:33est aussi quelque chose

09:35qui va se développer,

09:36je pense,

09:37auprès des opticiens.

09:38C'est une nouvelle source

09:39de revenus aussi

09:41pour des opticiens

09:42ou des orthoptistes.

09:43Dans l'Africa,

09:43oui,

09:43dans d'autres pays européens,

09:45effectivement,

09:45en France,

09:46ça reste dissocié encore

09:48comme compétence.

09:49Mais dans d'autres pays,

09:49oui.

09:49Mais effectivement,

09:50dans beaucoup d'autres pays européens,

09:51c'est des opticiens optométristes.

09:54Et donc,

09:54c'est effectivement

09:55eux qui sont en charge

09:56de faire aussi

09:56la partie rééducation,

09:58contrairement en France.

09:59Mais effectivement,

10:00ça me fait juste écho

10:01au niveau des datas

10:02et des données,

10:02effectivement,

10:03on commence à avoir

10:03maintenant,

10:04on a plus de 2 millions

10:05de données

10:06sur cette analyse objective

10:07du comportement visuel.

10:08et ça fait tout à fait écho

10:12à ce que vient de dire Christelle,

10:13c'est que

10:14toutes ces données

10:15objectives,

10:16objectivées par l'eye tracker,

10:18sont vraiment très riches

10:20pour déjà faire avancer

10:21la science

10:22et la recherche scientifique,

10:23mais aussi

10:23pour avoir une base

10:24de connaissances

10:25objectives

10:26sur l'analyse

10:26du comportement visuel

10:27a priori

10:28des porteurs de lunettes.

10:29Il y a un sujet

10:30évidemment très important

10:31que vous avez cité

10:31au tout début,

10:32Audrey Persillon,

10:33c'est la fatigue visuelle.

10:35Alors évidemment,

10:35on est tout le temps

10:36sur des écrans,

10:38ce sujet-là,

10:39comment on le traite

10:39chez Essilor,

10:40comment on essaie

10:40de l'anticiper au mieux,

10:42Essilor Luxottica,

10:43oubliez quand même

10:44la moitié italienne,

10:46parce que voilà,

10:47c'est un vrai sujet

10:48de société,

10:48de se dire

10:49qu'on est tout le temps

10:49sur des écrans,

10:50comment les verres

10:51que l'on va porter

10:52vont nous accompagner,

10:55vont nous aider ?

10:56On a des verres

10:58qui sont

10:59comme un produit

11:00comme Aizen,

11:01qui est en fait

11:02un verre

11:02qui nous permet

11:03d'aider

11:04à la fatigue visuelle,

11:06on a aussi

11:06tout ce qu'on appelle

11:08des coatings

11:09qui permettent

11:10de filtrer

11:12la lumière bleue,

11:13ce qui permet aussi

11:14d'avoir

11:14une protection

11:17de la vue,

11:18donc oui,

11:19c'est un vrai sujet,

11:20la fatigue visuelle,

11:22les temps passés

11:23sur les écrans,

11:23c'est un sujet

11:24sur lequel

11:25on travaille beaucoup.

11:26Évidemment,

11:27j'avais envie

11:27de vous interroger

11:29aussi Audrey

11:30sur votre parcours,

11:31donc du coup,

11:32opticienne,

11:33orthoptiste,

11:34et à quel moment

11:34on se dit

11:35bon en fait,

11:35j'ai envie de devenir

11:36entrepreneur,

11:36qu'est-ce qui s'est passé ?

11:38Qu'est-ce que vous avez dit ?

11:39Qu'est-ce qui s'est passé ?

11:41Il s'est passé

11:41que j'ai rencontré

11:42Thomas,

11:43donc mon associé,

11:44à l'école d'orthopsie,

11:45donc ça remonte quand même.

11:47On a tous les deux

11:48une âme d'entrepreneur,

11:49en tout cas d'autonomie,

11:50parce qu'on a toujours

11:51été en libéral

11:51dans nos cabinets,

11:52on a monté plusieurs cabinets,

11:53on a monté un cabinet ensemble,

11:55et déjà pendant nos études,

11:57alors je ne vais pas vous mentir,

11:58c'est Thomas qui est quand même

11:59très très branché tech

12:00depuis très longtemps,

12:01donc nos études,

12:02ça remonte à 17 ans,

12:04et il a toujours été convaincu

12:06que les nouvelles technologies

12:07avaient leur place

12:08dans notre futur métier

12:09à l'époque d'orthopsie.

12:10Il y a eu un éclair

12:11de lucidité au cinéma

12:13avec la fraise Tagada,

12:14l'effet de jaillissement

12:15des bonbons Haribo au cinéma,

12:17les premiers cinémas,

12:18les premières expériences 3D.

12:19Oui, en immersion, effectivement.

12:20Voilà, on s'est dit,

12:21là, il y a un truc

12:22à exploiter,

12:23en orthopsie,

12:24et rapidement,

12:26on a bidouillé

12:27des choses dans le garage,

12:28et on a créé iSoft

12:29pour quand ça s'est concrétisé.

12:32De la fraise Tagada

12:32à iSoft,

12:33joli raccourci.

12:35Merci Audrey Persillon,

12:36vous restez avec nous,

12:37bien évidemment.

12:38Christelle Baranger

12:39pour Essilor Luxottica,

12:40également,

12:41juste avant la dernière partie

12:42de...

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