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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Jusqu'à 10h30, dans la série, prenons les français pour des imbéciles.
00:00:04Voici les dépenses des Jeux Olympiques.
00:00:08Il y a quelques jours, le comité d'organisation annonçait un excédent de 76 millions d'euros.
00:00:13Bingo ! Les Jeux avaient rapporté de l'argent.
00:00:16Et puis patatras, hier, la Cour des comptes avance le chiffre de 6 milliards.
00:00:21Et ce n'est qu'un début.
00:00:23Les Jeux pourraient coûter à l'arrivée 9 milliards aux contribuables.
00:00:26M. Estanguet, qui est le président d'organisation, n'est pas content.
00:00:30Il remet en cause, je cite, les différents choix méthodologiques de la Cour des comptes pour évaluer les dépenses.
00:00:36Et oui, la Cour des comptes a l'habitude d'additionner les dépenses.
00:00:40Ce n'est pas une mauvaise méthode pour évaluer un déficit.
00:00:43La vérité, chacun la devine.
00:00:45Ces Jeux ont sans doute coûté 10 fois plus que prévu.
00:00:47L'argent public, c'est l'argent magique.
00:00:50On aura dépensé plus d'un milliard 400 millions pour se baigner dans la Seine.
00:00:55Aucun contrôle en amont, aucune sanction en aval.
00:00:58C'est le quoi qu'il en coûte d'Emmanuel Macron adapté aux Jeux olympiques.
00:01:03Ces gens sont des irresponsables.
00:01:05Ce n'est pas moi qui l'affirme, c'est la Cour des comptes.
00:01:07Si ce pays fonctionnait comme il doit fonctionner, une commission d'enquête parlementaire serait mise en place.
00:01:13N'y comptez pas.
00:01:14Chez ces gens-là, on rase gratis avec notre argent.
00:01:17Neuverine, Shadal Oustou.
00:01:31Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:33C'est l'information de la matinée.
00:01:34Le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est actuellement en vigueur.
00:01:38Donald Trump l'a annoncé ce matin sur son réseau social.
00:01:41Israël a accepté la proposition américaine.
00:01:44Le gouvernement israélien dit avoir atteint tous ses objectifs dans sa guerre avec l'Iran
00:01:48et avoir éliminé la double menace existentielle du nucléaire et des missiles iraniens.
00:01:53En revanche, Israël promet de réagir avec force à toute violation de cet accord.
00:01:59Avant cela, un immeuble de Bercheva au sud d'Israël a été détruit par une frappe iranienne.
00:02:05Le bilan est lourd.
00:02:06Au moins 4 personnes sont mortes, 20 blessés.
00:02:09D'autres sont coincées sous les décombres.
00:02:10Les secouristes sont sur place et poursuivent les opérations de recherche.
00:02:14Côté iranien, il y a eu une série d'explosions à Téhéran ces dernières heures.
00:02:18Et puis en France, François Bayrou va recevoir dès ce matin syndicats et organisations patronales
00:02:24après l'échec du conclave sur les retraites.
00:02:27Le MEDEF, la CFDT et la CPME ont déjà annoncé qu'ils iraient à ces réunions.
00:02:32On est arrivé très près d'un accord historique, selon le Premier ministre qui annonce ce matin
00:02:36reprendre la main sur les discussions.
00:02:38L'objectif est clair, ne pas baisser les bras et trouver une voie de passage.
00:02:42Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:02:43C'est à vous, François Bayrou qui a joué l'ami ricoré ce matin, l'ami du petit déjeuner.
00:02:49Il est arrivé à 7 heures, si vous voulez, pour ne nous dire pas grand-chose d'ailleurs,
00:02:54pour nous dire simplement qu'il avait convoqué des gens qui travaillent ensemble depuis trois mois
00:02:57et qui n'ont pas trouvé un accord.
00:02:59Mais bon, écoutez, pourquoi pas, l'ami ricoré, ça serait bien qu'à 7 heures du matin,
00:03:03ils viennent régulièrement, comme ça, ça nous mettrait en joie.
00:03:07Donc je salue Charlotte Dornelas, bonjour chère Charlotte,
00:03:11Joseph Masses-Caron qui est là, Thomas Bonnet, alors à 7 heures du matin,
00:03:14et puis les journalistes politiques, vous avez été prévenus tard dans la nuit, visiblement ?
00:03:18À minuit, on a appris que François Bayrou allait parler,
00:03:21et je vous avoue au début, Pascal, on a eu un peu plus...
00:03:23On a dit qu'il va démissionner, je veux dire, à 7 heures, pour rien dire en plus ?
00:03:27Pour rien dire, on verra.
00:03:28Enfin, pour dire je convoque les gens, t'as besoin de faire une annonce à 7 heures pour dire je convoque les gens.
00:03:32Étant donné qu'on les reçoit dans la matinée, il était obligé de désamorcer, entre guillemets, avant,
00:03:36donc ça explique l'horaire matinal.
00:03:38Il ne peut pas faire un communiqué, il est obligé de mettre ça en scène.
00:03:41Il ferait mieux de s'occuper de l'argent des Jeux Olympiques, vraiment,
00:03:47et plutôt de faire des choses utiles.
00:03:49Il est question du budget aussi.
00:03:50De la com, de la com, de la com, de la com, de la com.
00:03:53On fait de la com, on monte sa bobine.
00:03:55C'est ça qui est le plus important.
00:03:57Joachim Lofal-Akimad, je vous ai dit bonjour.
00:04:00Bon, la fin de la nuit, c'est Donald Trump qui a annoncé sur son réseau social
00:04:04que l'Iran et Israël avaient accepté un cessez-le-feu.
00:04:07Bon, c'est vrai que le président Trump, je disais tout à l'heure, il est hors des clous quand même.
00:04:12C'est-à-dire que parfois ça marche, parfois ça ne marche pas.
00:04:13Là, c'est visiblement une opération réussie.
00:04:16Sur l'Ukraine, ça l'est témoin.
00:04:17Je pense aux Iraniens qui espéraient un changement de régime.
00:04:21J'ai l'impression que c'est tombé à l'eau,
00:04:24que tous ceux qu'on a entendus sur les plateaux, qui sont venus ici,
00:04:27la communauté iranienne en France très présente,
00:04:30j'ai peur que ce soit remis au calon grec, comme on dit.
00:04:35Je voudrais que vous écoutiez, pour commencer, peut-être Donald Trump,
00:04:40Bernard-Henri Lévy, qui hier félicitait Donald Trump,
00:04:43mais qui ce matin trouvait dommage, sans doute, de ne pas aller jusqu'au bout.
00:04:48Et de ne pas aller au bout, c'est-à-dire de faire changer ce régime.
00:04:52Mais bon, ça arrête en cours de route.
00:04:55Écoutez Bernard-Henri Lévy.
00:04:56– Je lui ai dit merci il y a trois jours.
00:05:00Aujourd'hui, je lui dis de quoi je me mêle, franchement.
00:05:04Qui est-il pour ordonner à Israël et à l'Irambre, à Israël, à cesser le feu ?
00:05:11Il y a quelque chose qui m'échappe.
00:05:13Franchement, il est venu, c'était bien, c'était audacieux,
00:05:18en renfort d'Israël pour frapper des positions
00:05:22qu'Israël était sans doute mal équipé pour frapper.
00:05:25Il n'a pas les informations, il n'a pas le droit de demander à cesser le feu.
00:05:32C'est au Premier ministre d'Israël et à son armée d'en juger.
00:05:37Donc moi, je doute que le président des États-Unis
00:05:40ait concerté ce cesser le feu avec le Premier ministre israélien.
00:05:43– Bon, il a peut-être écouté Emmanuel Macron.
00:05:45– C'est pas crazy quand même.
00:05:46– Il a peut-être écouté Emmanuel Macron qui demandait la désescalade.
00:05:48– Mais Donald Trump la demande aussi depuis le début.
00:05:51Les Européens ne sont pas si éloignés que ça.
00:05:53Donald Trump, depuis le début, vise la question du nucléaire.
00:05:56Il a évoqué la question du changement de régime.
00:05:58Mais au moment où il lance les frappes, il annonce en même temps
00:06:00que maintenant, place à la paix.
00:06:03Donald Trump n'est pas du tout dans la lignée néoconservatrice à la base.
00:06:07Alors, ils sont en train de ressurgir aux États-Unis, c'est indiscutable.
00:06:10Mais lui a été élu avec la volonté,
00:06:14et d'ailleurs rappelé assez vertement par sa base ces derniers jours,
00:06:17de ne plus participer à des conflits extérieurs.
00:06:19Là, simplement, en effet, Israël,
00:06:22d'ailleurs, évidemment que Donald Trump, sur cette histoire de cesser le feu,
00:06:26si Benjamin Netanyahou n'est pas au courant de l'annonce de Donald Trump,
00:06:29ça n'arrivera pas.
00:06:30Je doute fort qu'il ne se soit pas parlé avant que cette annonce ait lieu.
00:06:35D'autant que, que font les États-Unis là-bas ?
00:06:37Je ne sais pas, il y a trois jours, tout le monde l'a remercié de venir intervenir.
00:06:40Ça veut dire qu'ils ont un rôle quand même dans cette histoire.
00:06:41C'est-à-dire qu'il a réussi à faire Trump en deux jours,
00:06:47ce que personne n'avait réussi à faire en 30 ans,
00:06:50c'est-à-dire arrêter le nucléaire iranien.
00:06:52Il y a une certaine cohérence dans la politique étrangère trumpiste.
00:06:54Il avait promis en avril 2016, lors de son grand discours de campagne à Washington,
00:06:58que sa politique étrangère serait imprévisible.
00:07:00Je pense que les événements des derniers jours l'ont tout à fait montré.
00:07:03Et comme Charlotte l'a rappelé, il a été...
00:07:04Ça ne veut pas dire irrationnel.
00:07:05Exactement.
00:07:06Il a été élu en 2024 sur une ligne néo-isolationniste,
00:07:10avec Vence à la vice-présidence,
00:07:12avec une base MAGA, notamment un cœur électoral jeune,
00:07:15qui est contre les guerres sans fin.
00:07:18Et donc je pense que ça a joué dans la volonté américaine
00:07:20un engagement le plus limité et le plus rapide possible.
00:07:23D'autant que les mid-terms sont dans un an et demi
00:07:24et Trump aurait beaucoup à perdre un engagement indéfini
00:07:27avec des conséquences imprévisibles.
00:07:29Bon, manifestement, les Américains ont suivi Israël,
00:07:32mais ils ne le suivent pas jusqu'au bout.
00:07:33C'est comme ça aussi qu'on peut l'interpréter.
00:07:35Écoutez, Bernard-Henri Lévy, je trouve que c'est intéressant de...
00:07:37Comment ?
00:07:38Le gouvernement israélien, ce matin, dit
00:07:42« Tous nos objectifs ont été atteints ».
00:07:43Et les buts de guerre se rangent à la décision de Donald Trump.
00:07:45Il n'y a pas de dichotomie entre la position israélienne
00:07:48et la position américaine.
00:07:49Bon, écoutez ce que disait Bernard-Henri Lévy,
00:07:50parce que c'est intéressant, d'abord ce qu'il dit,
00:07:52et puis de décoder forcément ce qu'il dit,
00:07:54puisque ses interventions sont forcément significatives.
00:07:57Ce qui m'embête, c'est que l'Iran a déclaré une guerre
00:08:04contre son peuple, d'abord, une guerre métaphorique,
00:08:07mais une guerre quand même, et une guerre contre Israël.
00:08:10L'Iran a déclaré la guerre.
00:08:11En avril 2024, puis en septembre 2024,
00:08:16avec des frappes de missiles jamais vues dans l'histoire des guerres,
00:08:20l'Iran a déclaré une guerre.
00:08:22Bien, à Israël, c'est à Israël de savoir
00:08:28s'il a ou non neutralisé la puissance militaire
00:08:33qui a failli lui commettre des débats irréparables.
00:08:39Puisque je vous disais tout à l'heure,
00:08:41Mayar Manchipour a pris la parole, il était chez Romain Desarbres,
00:08:43et on peut penser effectivement au peuple iranien,
00:08:45on pense peut-être à la communauté iranienne,
00:08:48et j'imagine qu'elle est en train de nous écouter en ce moment.
00:08:51C'est une déception très grande, forcément.
00:08:53Je ne sais pas, moi.
00:08:54C'est ce qu'il disait d'ailleurs, et moi je ne l'avais pas entendu.
00:08:57On est très loin des bombes qui tombent.
00:08:59Les gens qui se prennent des bombes sur la tête,
00:09:00en général, ils veulent que ça s'arrête pour commencer.
00:09:02Vraiment.
00:09:03Donc il faut aussi, et ce n'est pas juste une discussion théorique
00:09:06sur qu'est-ce que va devenir le régime ou pas,
00:09:09d'autant qu'il y a une prudence.
00:09:11Ils veulent quand même que le régime tombe, Charlotte.
00:09:14Évidemment, évidemment.
00:09:15Et pour eux, aujourd'hui, ils se rendent compte
00:09:17que tu en reprends peut-être pour encore 5 ans, 10 ans.
00:09:19De la même manière, les Irakiens voulaient être libérés de Saddam Hussein.
00:09:22De la même manière, Kadhafi.
00:09:24Mais non, mais ce que je veux dire,
00:09:25c'est que parfois, vous pouvez regretter des conséquences pires.
00:09:28La guerre est un cauchemar pour les populations.
00:09:30C'est entendu.
00:09:31Évidemment.
00:09:32C'est entendu.
00:09:33Donc comment serait la résistance des Mollahs,
00:09:38notamment vis-à-vis des Iraniens ?
00:09:39C'est une question.
00:09:40Quelle est la préparation d'une alternative politique ?
00:09:44C'est une question.
00:09:45Quel est le risque de fracturation totale de la société iranienne ?
00:09:48C'est une autre question.
00:09:49Donc il y a quand même beaucoup de données qui sont...
00:09:53Alors, Bernard-Henri Lévy, il n'est pas étonnant, on va dire, dans sa ligne.
00:09:56C'est un partisan du changement de régime.
00:09:58Bien sûr.
00:09:59Tout le temps.
00:10:00Bien sûr.
00:10:00Par exemple, en Libye, c'était moyennement réussi, si je puis me permettre.
00:10:02Oui.
00:10:03Bah voilà.
00:10:04Mais quand vous intervenez, ça ne marche pas.
00:10:05Quand vous n'intervenez pas, ça ne marche pas non plus.
00:10:07C'est pour ça que je dis que ce n'est pas aussi simple qu'il faut continuer...
00:10:11Bon, écoutez Mayar Monshipour, parce qu'il traduit quand même, me semble-t-il, une sensibilité
00:10:17qui doit être dominante dans la société iranienne.
00:10:21Je pense qu'ils sont d'accord sur la fin, les moyens.
00:10:24Bon, écoutons-le.
00:10:27Je dis aujourd'hui, il y a une victime.
00:10:29Il y a une victime, c'est le peuple iranien.
00:10:31Ils ont cru qu'il pouvait y avoir un changement.
00:10:35Ils sont sous dictature.
00:10:37On dit toujours que l'Iran est occupé depuis 1979 par des étrangers, véritablement des
00:10:42étrangers, les Mollahs.
00:10:44Donc, on leur dit, on a inilé les possibilités de ce pays, de ce régime, d'attaquer ses voisins.
00:10:52Mais alors, démerdez-vous.
00:10:53Restez entre vous.
00:10:55Là, vous verrez les prochains mois si le régime iranien maintient...
00:11:00Parce qu'il est blessé, il a dû avoir peur.
00:11:03Maintient la paix, maintient la paix.
00:11:05Il va faire une grosse répression interne.
00:11:08Il va y avoir des dizaines de milliers d'exécutions.
00:11:12Oui, c'est ce que disaient déjà certains analystes hier.
00:11:15Alors, qu'a dit Trump, félicitations à tous, il a été pleinement convenu entre Israël
00:11:20et l'Iran qu'un cessez-le-feu complet total sera instauré dans environ 6 heures
00:11:24pour une durée de 12 heures, après quoi la guerre sera considérée comme terminée officiellement.
00:11:28L'Iran instaurera le cessez-le-feu, puis à la douzième heure, Israël instaurera le cessez-le-feu.
00:11:33À la vingt-quatrième heure, la fin officielle de la guerre de 12 jours sera saluée par le monde.
00:11:37Durant chaque cessez-le-feu, l'autre camp restera pacifique et respectueux,
00:11:42en supposant que tout se déroule comme prévu, ce qui sera le cas.
00:11:45Je tiens à féliciter les deux pays, Israël et l'Iran, pour avoir eu l'endurance,
00:11:48le courage et l'intelligence nécessaires pour mettre fin à ce qu'il convient d'appeler la guerre de 12 jours.
00:11:53Ce qui est compliqué quand même.
00:11:53Emmanuel Macron doit être prêt, ça décelle, d'ailleurs, c'est sa position.
00:11:57Ce qui est compliqué.
00:11:58Je le dis sans ironie.
00:11:59Il a appelé à la désescalade, c'est ce qui se produit.
00:12:02Ce n'est pas lui qui a été l'acteur de la désescalade.
00:12:04Je pense qu'il dira qu'il a été écouté.
00:12:08Ce sera une bonne guerre, si on peut dire.
00:12:09Mais s'agissant du communiqué, quand même, après l'attaque de base américaine qu'il y ait ce communiqué,
00:12:20on peut quand même s'interroger.
00:12:22Ça veut dire que la pression interne aux États-Unis était tellement forte,
00:12:26tellement forte qu'aussi Donald Trump a choisi ce principe de cesser le feu.
00:12:31D'ailleurs, moi, ce qui me frappe, pardonnez-moi, c'est que c'est le même vocabulaire qu'il a employé
00:12:35lorsque, en 2020, en janvier 2020, il élimine Soleimani.
00:12:40Soleimani qui était le chef, pardon, je ne sais pas, vous n'aimez pas les rappels historiques.
00:12:45C'est pas ça.
00:12:46Justement, c'est nécessaire.
00:12:47Oui, mais parfois c'est nécessaire.
00:12:50Terminé.
00:12:51Simplement, donc, quand Soleimani est gardien de la révolution,
00:12:55le grand chef des gardiens de la révolution, est éliminé,
00:12:58c'est un fait positif pour les États-Unis.
00:13:00Et tout de suite, Trump est dans la désescalade et dit,
00:13:03oui, mais c'était pour arrêter la guerre.
00:13:05Là, exactement, pardonnez-moi, le même vocabulaire.
00:13:08Il dit, c'était ce que nous avons fait, était pour arrêter la guerre.
00:13:12Donc, c'est en permanence la même ligne.
00:13:14Écoutons, Bernard-Henri Lévy, sur les objectifs d'Israël.
00:13:20Le but d'Israël, pour autant que je le sente,
00:13:24je ne suis guère qu'un observateur averti,
00:13:27c'est la dénucléarisation de l'Iran.
00:13:31Deuxième objectif, aujourd'hui, à réduire fortement la capacité
00:13:38de lancer des missiles sur Israël ou ailleurs.
00:13:42Donc, c'est ça.
00:13:43Après, est-ce qu'il y a aussi objectif d'un changement de régime ?
00:13:48Je suppose que si j'étais israélien,
00:13:50je ne serais pas mécontent que le régime change.
00:13:53Étant citoyen français, je vous avoue franchement
00:13:55que je ne pleurerais pas ce régime d'assassins que sont les mollas,
00:14:04je ne crois pas que ce soit le but de guerre pour autant des Israéliens.
00:14:07On va écouter Bernard-Henri Lévy dans une seconde,
00:14:09qui a été assez rude sur le président Macron.
00:14:12Mais vous voyez cette analyse qui arrive,
00:14:15ce cessez-le-feu est une incommensurable catastrophe.
00:14:18Claude Moniquet le disait tout à l'heure sur notre Anthem.
00:14:20Trump abandonne les Iraniens comme il a abandonné les Kurdes.
00:14:24Quant à Israël, il a neutralisé la double menace.
00:14:26Mais rien ne changera fondamentalement sans la chute de ce régime.
00:14:30Le retour du boomerang sera violent pour tout le monde.
00:14:33Trump est un chamberlain déguisé en quartier.
00:14:35Est-ce que je peux faire une incise sans rappel historique ?
00:14:38C'est promis.
00:14:39Ce qui se passe aujourd'hui en Iran ne concerne pas simplement les Israéliens.
00:14:42Ça concerne le monde entier.
00:14:43Parce que la République islamique, pour les frères musulmans,
00:14:46on l'a vu, comme pour l'ensemble des islamistes dans le monde,
00:14:49est un modèle.
00:14:51Et ce n'est pas simplement le problème d'Israël.
00:14:53Ce n'est pas simplement le problème des Etats-Unis.
00:14:55C'est notre problème, à nous aussi, et sur notre sol.
00:14:58Ah oui, mais tout le monde n'est pas sur votre ligne.
00:14:59On peut toujours être plus réaliste que le roi.
00:15:01Après, personne, à l'heure où nous parlons,
00:15:03ne peut dire quelles auraient été les conséquences
00:15:04d'un changement de régime imposé par la force depuis l'extérieur.
00:15:07Conséquences politiques, conséquences humanitaires, conséquences économiques.
00:15:11Je pense, moi je suis plutôt optimiste après,
00:15:13sur le fait que le peuple iranien est un immense peuple
00:15:14avec un haut niveau d'éducation, une vraie conscience civilisationnelle,
00:15:17une vraie opposition.
00:15:18si Jean-Laurent Régime il y a, il sera du fait des Iraniens eux-mêmes.
00:15:21Il ne sera pas du fait de l'extérieur.
00:15:24Les candidats fondamentaux, je dirais qu'on a vu ce que ça a donné en Irak en 2003.
00:15:27Ce n'est pas la même chose.
00:15:29Écoutez, je voudrais vous y voir.
00:15:31Pardonnez-moi, les Iraniens.
00:15:33C'est très compliqué.
00:15:34Vous êtes en train de nous expliquer que les Iraniens,
00:15:36c'est la position d'Emmanuel Macron,
00:15:37ils peuvent s'en sortir tout seuls.
00:15:39Ce n'est pas sûr.
00:15:39Non, mais il y a eu une intervention extérieure.
00:15:41Le programme nucléaire a été extrêmement rapide.
00:15:44Le but de guerre est atteint.
00:15:45Ce n'est pas sûr.
00:15:46Je vous assure que Reza Pahlavi et tous les Iraniens,
00:15:49et puis même les experts que nous faisons venir sur le plateau,
00:15:52considèrent que c'est une insulte à chaque fois que l'on prend,
00:15:55que l'on cite, attention, il y a eu l'Irak,
00:15:57ou attention, il y a eu la Libye.
00:15:58Et ils ont raison.
00:15:59Parce que je suis désolé, le niveau...
00:16:00Je voudrais juste qu'on écoute une dernière fois Bernard Lévis
00:16:07sur Emmanuel Macron, parce qu'il trouve qu'il est à côté de la plaque.
00:16:11J'ai voté deux fois pour le président Macron,
00:16:14et je ne le regrette toujours pas.
00:16:16Et j'ai pour lui beaucoup de sympathie,
00:16:21et je pense qu'il y a un sujet qui me tient aussi à cœur,
00:16:24qui est le sujet ukrainien,
00:16:26où il a une position formidable.
00:16:28Bien, sur ces sujets-là,
00:16:31j'ai peut-être eu des échanges,
00:16:34mais je n'ai pas été entendu.
00:16:37Honnêtement, je vous dirais,
00:16:38si j'avais une conviction, je n'en ai pas.
00:16:40C'est vrai que ça me fait de la peine
00:16:41de voir que sur un sujet aussi important,
00:16:46la diplomatie française,
00:16:48la politique française est aussi à côté de la plaque.
00:16:51À côté de la plaque.
00:16:51Non mais le président Macron, Thomas Bonnet,
00:16:55n'aime pas utiliser la force,
00:16:57que ce soit dans les banlieues,
00:16:59que ce soit à l'extérieur du pays,
00:17:02il pense toujours, à tort ou à raison,
00:17:05que la parole solutionnera les conflits.
00:17:09Avec l'ambiguïté stratégique sur l'Ukraine,
00:17:11c'était intéressant,
00:17:11parce que là, en l'occurrence,
00:17:13il avait fait peser la possibilité
00:17:15d'avoir des troupes françaises au sol.
00:17:18Donc là, ça avait été envisagé,
00:17:20ce qui n'est pas du tout envisagé.
00:17:20Oui, alors vous avez raison.
00:17:22Mais par contre, c'est vrai que le président de la République...
00:17:25Il avait aussi envisagé une alliance,
00:17:27une alliance, une alliance...
00:17:28Non mais en fait, vous avez raison.
00:17:29Comme il a...
00:17:30C'est toujours pareil.
00:17:31Comme il a dit tout et c'est au contraire,
00:17:32on ne sait pas.
00:17:32Il avait parlé de coalition contre le Hamas aussi.
00:17:35Non mais vous avez raison.
00:17:35Donc en fait, ça arrive parfois qu'il fasse blader la menace.
00:17:39Vous avez raison.
00:17:39Vous avez raison.
00:17:40Bon, on peut peut-être écouter
00:17:43ce qu'a dit l'ambassadeur d'Israël en France.
00:17:47Une réaction ces dernières minutes
00:17:50sur France Inter, me dit Marine Lançon.
00:17:54Les moments les plus dangereux dans notre région
00:17:57sont les moments après les rentrées en vigueur
00:17:59des Cécile Feu.
00:18:00Mais ça a toujours été le cas, malheureusement,
00:18:02que ce soit avec les proxys de l'Iran
00:18:05ou avec l'Iran elle-même.
00:18:07Pourquoi ?
00:18:07Parce qu'ils veulent prouver qu'ils ont tiré les derniers.
00:18:12Je regarde maintenant un poste
00:18:14que les forces armées iraniennes
00:18:15viennent de mettre sur Twitter.
00:18:20Ils disent qu'on a tiré les derniers.
00:18:22Et ils montrent une photo du bâtiment
00:18:24qui est tombé à Barcheva.
00:18:25Cette nuit ?
00:18:26Cette nuit, ce matin.
00:18:27Ils sont fiers d'avoir tué des civils, des enfants.
00:18:31Je crois qu'il y a également une réaction
00:18:33de M. Martinet qui a été longtemps à la DGSE
00:18:37et qui dit « Nous tournons en rond
00:18:39si nous stoppons l'intervention en Iran maintenant.
00:18:41Cela ne fera que repousser le problème nucléaire.
00:18:43La solution serait qu'un service forme
00:18:45une résistance iranienne armée
00:18:46qui fera tomber ce régime islamiste.
00:18:49En un an, c'est réglé.
00:18:50Nous savons faire.
00:18:51Go ! »
00:18:51Oui, on sait faire.
00:18:52On a créé les talibans pour ça.
00:18:53Bravo.
00:18:55Non, mais la question...
00:18:57Honnêtement, Joachim disait
00:18:59qu'on ne sait pas quelles auraient été les conséquences.
00:19:01On ne sait pas non plus
00:19:02quelles vont être les conséquences aujourd'hui.
00:19:03Ça, c'est vrai.
00:19:04Simplement, vous avez vu, la Chine a réagi.
00:19:07Le ministre des Affaires étrangères iraniens
00:19:09va voir la Russie.
00:19:10Je ne suis pas sûre que pour la région
00:19:11et pour le monde,
00:19:12on ait besoin d'une guerre mondiale
00:19:14sur le dos des Iraniens.
00:19:16Vraiment.
00:19:16C'est ça le risque.
00:19:17Le risque, c'est l'engrenage.
00:19:19Évidemment, quand la Chine réagit,
00:19:20c'est rare que la Chine réagisse.
00:19:22Et qu'elle dise « Attention aux intérêts
00:19:23dans la région »,
00:19:25c'est quand même rare.
00:19:26C'est le détroit d'Hormuz.
00:19:27C'est pour ça qu'ils ont réagi.
00:19:28Elle a 90% de son pétrole.
00:19:29Je ne trouve pas, pendant Charlotte,
00:19:30qu'ils aient réagi autant que cela.
00:19:34Ils ont réagi, ce qui arrive extrêmement rarement.
00:19:37Le sort des Français.
00:19:38Alors, le sort des Français.
00:19:40Et là, on peut penser à Noémie Collère,
00:19:43qui est la sœur des otages.
00:19:46Peut-être, eux, sont-ils soulagés ce matin
00:19:49parce que le sort des Français,
00:19:51qui était évidemment en très grande pointée,
00:19:55un très grand danger.
00:19:56Je vous propose de voir ce sujet de Kinson.
00:19:59Et peut-être que dans ces familles françaises,
00:20:01ce matin, on respire de ce point de vue-là.
00:20:05Depuis le 30 mai,
00:20:07la famille n'a aucun signe de vie
00:20:08de Cécile Collère et Jacques Paris.
00:20:12Noémie Collère est terrifiée.
00:20:15Lors des derniers échanges,
00:20:16elle décrit des otages à bout de force.
00:20:19Les dernières nouvelles,
00:20:20c'est qu'ils sont extrêmement affaiblis
00:20:22par leur détention.
00:20:23Ils sont absolument à bout de force.
00:20:25et torturés psychologiquement par leur geôlier
00:20:28qui leur annonçait un verdict extrêmement sévère,
00:20:32imminent, qui n'arrivait jamais.
00:20:33Donc maintenu dans cet état d'attente et de terreur.
00:20:37Si les deux Français n'auraient pas été touchés,
00:20:40Israël a confirmé que ces frappes
00:20:42visaient notamment la prison d'Evin
00:20:44et appelle les habitants de Téhéran
00:20:46à s'éloigner des infrastructures militaires et sécuritaires.
00:20:49Nous redoutons aujourd'hui
00:20:51qu'il y ait de nouvelles frappes sur la prison d'Evin.
00:20:53Pour nous, l'arrêt des bombardements
00:20:55est absolument indispensable immédiatement
00:20:59pour qu'il n'y ait pas plus de victimes civiles.
00:21:01L'exfiltration de Cécile et Jacques,
00:21:03l'exfiltration de cette prison
00:21:04qui est absolument d'une urgence capitale
00:21:08qui n'a jamais été aussi urgente qu'aujourd'hui
00:21:11puisqu'ils sont en danger de mort imminente.
00:21:12L'ambassadeur de la République islamique d'Iran en France
00:21:16assure que son pays travaille sur le sujet.
00:21:19Leur libération est un souhait très fort, affirme-t-il.
00:21:23Une éventuelle grâce qui semble pour l'heure illusoire,
00:21:27Noémie Collère attend des actes.
00:21:29Elle, qui n'a aucun contact avec l'ambassade
00:21:31malgré ses relances.
00:21:32Écoutons peut-être Noémie Collère
00:21:35qui est donc la sœur d'une otage
00:21:37qui est la sœur de Cécile, exactement.
00:21:41Écoutons-la.
00:21:43Donc elle remonte précisément au 30 mai.
00:21:45Donc c'est la date de la dernière visite consulaire
00:21:47qu'ils ont eue.
00:21:48Donc la cinquième en un peu plus de trois ans.
00:21:51Elle a duré dix minutes.
00:21:53C'est déroulé sous haute surveillance.
00:21:55Les dernières nouvelles,
00:21:56c'est qu'ils sont extrêmement affaiblis
00:21:58par leur détention.
00:21:59Ils sont absolument à bout de force.
00:22:01Enfin, en tout cas, ils l'étaient déjà à l'époque.
00:22:04Et torturés psychologiquement par leur geôlier
00:22:08qui leur annonçait un verdict extrêmement sévère,
00:22:12imminent, qui n'arrivait jamais.
00:22:13Donc maintenus dans cet état d'attente et de terreur.
00:22:16Nous redoutons aujourd'hui
00:22:17qu'il y ait de nouvelles frappes sur la prison d'Evignes.
00:22:20Pour nous, l'arrêt des bombardements
00:22:22est absolument indispensable immédiatement
00:22:25pour qu'il n'y ait pas plus de victimes civiles
00:22:27et que Cécile et Jacques retrouvent un semblant de sécurité.
00:22:31L'exfiltration de cette prison
00:22:32qui est absolument d'une urgence capitale
00:22:36qui n'a jamais été aussi urgente qu'aujourd'hui
00:22:38puisqu'ils sont en danger de mort imminente.
00:22:40On a eu une visio avec Jean-Noël Barraud
00:22:42mardi dernier qui a pris le temps
00:22:44de répondre à nos questions,
00:22:46de nous écouter.
00:22:49Donc on sent que c'est un dossier
00:22:51qui leur tient à cœur.
00:22:52Mais encore une fois,
00:22:54il y a beaucoup de confiance aussi
00:22:56qu'on doit placer dans les autorités françaises
00:22:59et sans avoir d'informations concrètes,
00:23:02ce n'est pas tous les jours facile.
00:23:04Vous aviez entendu Noémie Collère
00:23:05dans le sujet de Kinson,
00:23:07mais c'était bien de l'entendre plus longuement
00:23:08et d'avoir une pensée évidemment
00:23:10parce qu'on n'imagine jamais d'ailleurs
00:23:13ce qu'on ne peut pas se mettre à la place des gens.
00:23:15Mais ce que vivent les familles des otages
00:23:18quand tu sais que ta fille, que ton fils
00:23:21est dans une prison iranienne
00:23:23à des milliers de kilomètres,
00:23:25torturée psychologiquement et à bout de force,
00:23:28je vous assure, on peut avoir une pensée...
00:23:31On peut aussi avoir une pensée pour tous les Français
00:23:33et il y en a qui ont disparu en Iran
00:23:34dont on n'a jamais retrouvé la trace.
00:23:36Jamais.
00:23:38Également.
00:23:38Il n'y en a pas assez parlé de ces otages
00:23:40qui peut-être expliquent en partie
00:23:41la position de la France aussi
00:23:42vis-à-vis du régime iranien depuis le début.
00:23:44Ça n'explique pas tout
00:23:46mais ça nous donne aussi une forme de décryptage.
00:23:49Monsieur Hill est là pour le carillon.
00:23:54Absolument.
00:23:54Bonjour Pascal.
00:23:55Vous avez mis votre veste verte.
00:23:58La guerre arrive.
00:23:59Vous avez mis votre tri.
00:24:01À tout moment, je peux aller sur le front.
00:24:03Vous n'avez pas fait votre service militaire,
00:24:05évidemment, ça n'existait plus à votre époque.
00:24:07J'ai fait ma journée.
00:24:10Il est prêt.
00:24:11Vous voulez que je parle de mon père
00:24:12qui a fait 36 mois en Algérie ?
00:24:14Franchement, vous avez fait une journée ?
00:24:16Vous trouvez que c'est raisonnable ?
00:24:19Vous savez que c'est assez rigolo.
00:24:22Je ne m'en étais pas rendu compte comme ça.
00:24:23Mon arrière-grand-père est mort à Verdun.
00:24:25Mon grand-père avait fait la guerre de 40
00:24:27et mon père a fait la guerre d'Algérie.
00:24:29Et je suis la première génération
00:24:30qui n'a pas fait de guerre.
00:24:32Ah oui ?
00:24:32Mais vous avez fait votre service quand même ou pas, non ?
00:24:34Je vous dis que je suis la première génération
00:24:36qui n'a pas fait de guerre.
00:24:38Pas de service non plus, pas d'heure.
00:24:39Comment ?
00:24:39Rien, pas de service.
00:24:40Allô ?
00:24:41Le fil rouge sur le bouton rouge.
00:24:44Réformé.
00:24:45Je suis Y5.
00:24:47Ah oui ?
00:24:47Ça veut dire quoi ça ?
00:24:48C'est les yeux.
00:24:49Les yeux.
00:24:50Ah, oui.
00:24:51Ça arrive.
00:24:52Les binocles.
00:24:53Exactement.
00:24:53Bon, non mais vous, ça doit être pareil.
00:24:56J'imagine dans votre famille,
00:24:57toutes les familles françaises,
00:24:58on est la première génération
00:24:59qui n'a pas mené une guerre.
00:25:01Non, mon père a fait son service,
00:25:03il était parachutiste,
00:25:04mais il n'a pas fait de guerre.
00:25:06Ah oui, il était parachutiste, votre père.
00:25:09Bigre.
00:25:10Il s'est blessé.
00:25:10Il s'est blessé en sautant, figurez-vous.
00:25:12Que d'histoire.
00:25:14Dites-moi, c'est quoi votre programme ?
00:25:16On sera avec Hélène Darroze dans un instant,
00:25:18vous êtes la très grande chef,
00:25:206 étoiles.
00:25:216 étoiles ?
00:25:226 étoiles en total.
00:25:23Guide Michelin.
00:25:24Ah oui, mais je croyais que c'était que 3 étoiles,
00:25:26le guide Michelin.
00:25:27Parce qu'elle a plusieurs restaurants.
00:25:28Ah oui, ah oui.
00:25:29Ah oui, c'est à plusieurs restaurants, effectivement.
00:25:31C'est la piste aux étoiles.
00:25:33Bon, bah écoutez, merci.
00:25:34Et bah, puisque vous parlez,
00:25:35moi j'ai une petite musique à vous faire écouter,
00:25:38et qui était ce matin...
00:25:40Et on se retrouve dans quelques minutes
00:25:42avec donc la grande chef Hélène Darroze.
00:25:43J'ai une petite musique à vous faire écouter,
00:25:46et plus qu'un générique traditionnel à l'Elysée,
00:25:51on aurait pu entendre ça ce matin
00:25:53lorsque M. Bayrou a pris la parole.
00:25:56Est-ce qu'on a...
00:25:57Le soleil vient d'un soleil,
00:25:59encore une belle journée,
00:26:02il a bientôt arrivé,
00:26:04l'ami Ricoré.
00:26:06Il vient toujours au moment.
00:26:08L'ami Ricoré !
00:26:107h du matin !
00:26:12C'est vraiment...
00:26:14Enfin, mais moi j'ai pensé à ça.
00:26:16J'espère que je ne fais pas de pub pour Ricoré,
00:26:22ça n'existe plus Ricoré,
00:26:23l'ami...
00:26:23Ça existe toujours, l'ami...
00:26:25Alors, je salue Ricoré,
00:26:27mais je vais mettre Benko,
00:26:28Benko c'est dans le camping,
00:26:30Boulin,
00:26:31Nesquik,
00:26:33On va peut-être aussi mettre la musique d'un jour sans fin,
00:26:33tellement on a l'impression d'avoir vécu la même scène.
00:26:35Au Vaux-Malkin,
00:26:36tout ça,
00:26:37je suis plein de...
00:26:38Et je pense que la maison Ricoré doit être très contente de nous écouter,
00:26:42ça doit sonner,
00:26:43ils vont m'envoyer des tonnes de Ricoré,
00:26:44mais bon,
00:26:44je n'en vois pas.
00:26:45C'est quoi la Ricoré d'ailleurs ?
00:26:46La Chicoré.
00:26:47C'est du café,
00:26:49c'est du café,
00:26:49du...
00:26:50Non, c'est de la Chicoré.
00:26:51La Chicoré,
00:26:51c'est sans être plus doux.
00:26:53C'est plus amère.
00:26:53C'est plus doux ?
00:26:54Je crois que c'est amère,
00:26:55oui.
00:26:56Vous auriez dû mettre la photo de M. Bayrou sur la petite musique,
00:27:00Marine.
00:27:00Bon,
00:27:01et 9h26,
00:27:02à tout de suite.
00:27:06Soumaïa Labidi est avec nous,
00:27:07elle nous rappelle l'étude.
00:27:08Bonjour Soumaïa.
00:27:13Bonjour Pascal,
00:27:14bonjour à tous.
00:27:14C'est la principale information de cette matinée.
00:27:17Le gouvernement israélien annonce avoir accepté la proposition américaine d'un cessez-le-feu bilatéral avec Téhéran.
00:27:23Israël qui affirme avoir atteint tous les objectifs de la guerre qu'il a déclenché le 13 juin contre l'Iran,
00:27:28à savoir, je cite, « éliminer une double menace existentielle immédiate nucléaire et balistique ».
00:27:35100 ressortissants rapatriés d'Israël ce matin,
00:27:38rapatriement grâce au premier vol militaire mis en place par la France.
00:27:41Au total, 100 passagers concernés, dont des cas médicaux et humanitaires,
00:27:45comme le précise le ministère des Affaires étrangères.
00:27:48Et puis, les partenaires sociaux reçus ce midi à Matignon après l'échec du conclave sur les retraites.
00:27:53Cet objectif, tenter de trouver une voie de passage, déclaration en tout début de matinée de François Bayrou,
00:28:00le Premier ministre qui ne lâche rien, car selon lui, les syndicats et le patronat étaient, je cite, « si près du but ».
00:28:06Merci Somaïa, Sabrina Birland est avec nous, vous nous parlerez tout à l'heure de ce qui s'est passé dans la nuit,
00:28:13de samedi à dimanche, avec ces jeunes femmes qui ont été piquées,
00:28:17alors je trouve que l'expression n'est pas très heureuse, mais je n'en trouve pas beaucoup,
00:28:20d'attentats à la seringue, je ne sais pas comment dire, le soir de la fête de la musique,
00:28:24vous nous direz s'il y a eu des mises en examen et s'il y a surtout des suites à donner à cette affaire.
00:28:31Mais je voulais qu'on écouterait Zahab Pahlavi, le fils du Shah d'Iran, il parlait d'un régime qui s'effondrait,
00:28:38ça c'était hier, c'était avant évidemment ce qui s'est passé ces dernières heures, écoutons-le.
00:28:43Ce régime est en train de s'effondrer, le peuple est de plus en plus enclin à s'interposer.
00:28:49C'est une chance historique, non seulement pour le peuple iranien, mais aussi pour le monde entier,
00:28:54de garantir que les négociations n'atténueront pas les préoccupations et les menaces persistantes.
00:28:59Cela ne pourra finalement être résolu que lorsque ce régime ne sera plus là.
00:29:03Pas parce que votre politique étrangère l'exige, mais parce que c'est ce que demande l'écrasante majorité du peuple iranien.
00:29:15Dominique 2020 était sur France Inter ce matin, certains diront qu'il était chez lui,
00:29:20et il a pris la parole pour commenter cette actualité.
00:29:24Je suis d'accord avec Emmanuel Macron quand il rappelle hier que ces frappes sont illégales.
00:29:32Nous n'avons pas aujourd'hui...
00:29:34Il ne fallait pas les faire.
00:29:35Il ne fallait pas les faire dans la mesure où la diplomatie permettait d'avancer.
00:29:38Vous savez, il y a deux chemins, c'est toujours pareil, on en revient à cela.
00:29:41Il y a deux chemins.
00:29:42Il y a le chemin que l'on croit le plus court, qui est le chemin de la guerre.
00:29:45Et on se rend compte très vite en avançant que ce chemin y mène à beaucoup plus de drame encore et souvent à du chaos.
00:29:51Et puis il y a le chemin de la diplomatie.
00:29:53Et il faut que l'Europe soit consciente qu'elle ne doit pas lâcher cet objectif.
00:29:57C'est notre devoir, c'est notre vocation.
00:30:00Et nous franchissons des seuils sans nous en rendre compte et sans ticket retour.
00:30:05Le paradoxe ce matin, quand on se réveille, c'est que si chacun peut se réjouir de voir le régime des Mollah affaibli,
00:30:14si chacun peut se réjouir de voir le programme nucléaire iranien retardé,
00:30:21nous sommes néanmoins dans un monde plus dangereux parce que nous sommes désormais dans un monde sans règles et sans droits internationaux.
00:30:28C'est-à-dire que la loi de la jungle, la loi du plus fort, c'est ce qui prévaut partout dans notre monde.
00:30:37Une analyse possible.
00:30:39Non mais le problème c'est qu'en effet hier Emmanuel Macron réagissait parce qu'il n'y a aucun Européen n'a condamné les frappes américaines.
00:30:46Donc ils ont tous trouvé un moyen de dire...
00:30:48C'est illégal.
00:30:49Oui mais en fait le problème...
00:30:50Jean-Noël Larrault a dit c'est une frappe illégale.
00:30:52Oui le problème du droit international c'est que c'est un droit positif créé par des hommes et si plus personne ne le reconnaît sauf nous,
00:30:59il faut amender en fait son propos.
00:31:01C'est illégal par rapport à quelle légalité, reconnu par qui exactement.
00:31:05Parce qu'on voit bien que le droit international est sans cesse invoqué dans tous les conflits
00:31:10et c'est invoqué une fois par une partie, une fois par une autre donc on s'accuse en permanence de ne pas respecter le droit.
00:31:15Mais ce qui est intéressant, Dominique de Villepay, il ne croit pas à la guerre et la tort.
00:31:18Le vrai problème dans ce qu'il dit, c'est que d'abord la guerre existe.
00:31:23Exactement et puis ça peut être une bonne solution.
00:31:25Il reste des pays...
00:31:26Ça peut être nécessaire.
00:31:29C'est parfois nécessaire.
00:31:30Et surtout une bonne diplomatie, une diplomatie crédible, c'est aussi une force crédible.
00:31:37On ne peut pas négocier avec, surtout avec des gens comme les Molins,
00:31:42on ne peut pas négocier avec eux si l'usage de la force n'est pas crédible.
00:31:45Ça s'appelle la dissuasion.
00:31:46Et si on n'est plus capable de faire...
00:31:48Ce qui est quand même extraordinaire, c'est que depuis huit jours, vous aurez eu des gens
00:31:51qui ont une sorte d'ambiguïté sur le régime des Molins.
00:31:55Alors je ne dis pas que Dominique de Villepay défend l'Iran, je ne dis pas cela.
00:31:59Mais il y a une forme quand même d'ambiguïté, de complaisance.
00:32:02Vous appelez ça comme vous voulez pour un régime qui est juste un régime...
00:32:05Non, alors franchement, pour être...
00:32:07Je ne connais pas Dominique de Villepay, là j'entends ce qu'il dit.
00:32:11Il dit que c'est une bonne nouvelle qu'il soit affaibli.
00:32:12Je le crois, je n'ai pas de raison de croire le contraire.
00:32:15La seule chose, c'est que les moyens de la guerre entraînent toujours des débats.
00:32:21Il faut qu'on accepte tous, qu'on n'accuse pas les uns les autres de défendre l'horreur en permanence.
00:32:28Dernier mot sur ce sujet, on va parler des retraites ensuite.
00:32:30Le paradoxe absolu, c'est qu'il se félicite de l'affaiblissement du régime iranien.
00:32:34Et ce n'est pas la diplomatie qui a affaibli le régime iranien.
00:32:36Point bas.
00:32:36Vous avez tout dit.
00:32:38Voilà une intervention concise, synthétique,
00:32:41et qui devrait être une sorte de modèle de toutes vos interventions.
00:32:45Je trouve que...
00:32:47Non mais c'est exactement ça.
00:32:48Vous avez parfaitement raison.
00:32:49On aurait dû répondre à monsieur Villepay.
00:32:52Sirène dans le nord d'Israël après des tirs de missiles iraniens.
00:32:55À 9h36, me dit-on.
00:32:57Donc ça c'est une...
00:32:58Info.
00:33:00Le téléphone n'est pas respecté.
00:33:01Exactement.
00:33:02Ça veut dire exactement ça.
00:33:04C'est Marine Lançon qui me donne cette dépêche à l'instant.
00:33:07C'est l'armée israélienne qui donne cette dépêche à Marine Lançon
00:33:11et qui me la donne ensuite.
00:33:12Donc sirène dans le nord d'Israël après des tirs de missiles iraniens.
00:33:15De toute façon, l'arrêt, le cessez-le-feu,
00:33:19s'il y a réellement un cessez-le-feu,
00:33:20ça va avoir une seule conséquence,
00:33:22c'est que le régime des Mollahs va accélérer justement le nucléaire.
00:33:27C'est exactement l'inverse.
00:33:28C'est exactement ce qui va se produire.
00:33:29Ils ont quand même pris un tout.
00:33:31C'est quand même un type de papier à la République islamique d'Iran.
00:33:35Elle a perdu tous ses proxys,
00:33:36elle est extrêmement vulnérable sur le point économique.
00:33:38Expliquez ce qu'est les proxys,
00:33:39parce que je ne suis pas sûr que les gens savent ce que c'est qu'un proxys.
00:33:41Le Hezbollah, les outils, le Hamas, etc.
00:33:44sont plus affobis que jamais.
00:33:46Je ne parle même pas de la légitimité démocratique du régime.
00:33:49Pensez aux téléspectateurs.
00:33:50Autant, j'étais très critique tout à l'heure
00:33:52sur l'idée d'un changement de régime imposé par la force depuis l'extérieur,
00:33:54autant le régime est extrêmement faible.
00:33:56Il y a une vraie opposition en Iran
00:33:57et il y a des motifs d'espoir de ce point de vue-là.
00:33:59Bon, les retraites, M. Bonnet qui n'a pas dormi de la nuit.
00:34:02Avec François Bayrou,
00:34:04qui est venu à 7 heures.
00:34:06Il a mis un suspect dans le brouillard.
00:34:09Il a mis un suspect.
00:34:10Il est suspendu pour un tel résultat.
00:34:12Vraiment.
00:34:14En plus, évidemment, ça n'a sans doute peu de chance de réussir.
00:34:18C'est-à-dire que si pendant 4 mois,
00:34:19depuis combien de temps ça dure ?
00:34:21D'abord, ce mot conclave,
00:34:22ce n'est pas bien.
00:34:23Conclave, ce n'est pas ça.
00:34:25Conclave, c'est Rome.
00:34:26Ça serait bien qu'on utilise les mots,
00:34:28c'est autre chose.
00:34:29Et je ne voudrais pas qu'on souille
00:34:30ce beau mot de conclave
00:34:33par l'espèce de réunion
00:34:34qu'il y a eu depuis 3 mois
00:34:37à Matignon.
00:34:38Non, pas à Matignon d'ailleurs.
00:34:39Non, ce n'était pas à Matignon.
00:34:41C'était entre les partenaires.
00:34:41Mais ils ne peuvent pas se mettre d'accord,
00:34:43tous ces gens-là.
00:34:43Je ne suis pas aussi pessimiste que vous.
00:34:46François Bayrou dit ce matin,
00:34:47on est passé tout près d'un accord
00:34:48qualifié d'historique.
00:34:49Il reste quelques pas à faire.
00:34:51Mais alors sur quoi ?
00:34:52Expliquez-moi.
00:34:52Ça ne porte pas,
00:34:54ce n'est pas transcendant,
00:34:56mais c'est quand même sur les retraites
00:34:57des mères de famille,
00:34:58l'âge à taux plein,
00:34:59le principe du financement.
00:35:02Expliquez,
00:35:02les retraites des mères de famille,
00:35:03c'est quoi aujourd'hui ?
00:35:04C'est pour revaloriser,
00:35:06en clair,
00:35:06tenir compte par exemple
00:35:07des moments où vous êtes en congé maternité.
00:35:09C'est normal ça.
00:35:11C'est normal,
00:35:11mais ça n'était pas évoqué
00:35:12dans la réforme des retraites.
00:35:13Donc on se plaint de ne plus avoir d'enfants,
00:35:15mais on n'aidait pas les mères de famille.
00:35:16Mais ça, ce n'est pas vrai.
00:35:18Les mères de famille,
00:35:20il y a un nombre de trimestres
00:35:23qui est compté par enfant.
00:35:26Oui, alors je ne suis pas...
00:35:28Mais là, c'est la revalorisation
00:35:29du sujet des mères de famille.
00:35:30Mais je sais qu'il y avait un problème,
00:35:31certains syndicats disaient que c'était pas...
00:35:32Vous ne vous intéressez pas
00:35:33à la famille française ?
00:35:34Ah oui.
00:35:34Mais bon.
00:35:35Alors écoutez ce qu'a dit
00:35:36M. Bayrou,
00:35:38il était 7 heures ce matin.
00:35:407 heures.
00:35:40Je crois que c'est la première fois
00:35:42qu'il y a une intervention
00:35:44d'un homme politique à 7 heures.
00:35:46Mais c'est très tôt.
00:35:47Oui, c'est vrai.
00:35:47C'est très tôt.
00:35:48Non, nous, on est debout depuis longtemps.
00:35:50Oui, mais pour les gens,
00:35:51je ne sais pas si tout le monde
00:35:51et il y avait du monde devant la télé
00:35:52à 7 heures.
00:35:53Ben, ça, je ne peux pas vous dire.
00:35:55Écoutons M. Bayrou.
00:35:58De nombreux points d'accord
00:36:00étaient sur le point d'être actés.
00:36:06Sur le sujet si important
00:36:08d'une amélioration des calculs
00:36:10de retraite des règles
00:36:11des mères de famille,
00:36:14sur l'âge auquel on peut partir
00:36:18à temps plein,
00:36:20sur un certain nombre
00:36:21de principes de financement
00:36:23et un accord majeur
00:36:26se dessinait même
00:36:28sur un changement de gouvernance
00:36:31des retraites du secteur privé.
00:36:36Alors bien sûr,
00:36:37je peux naturellement comprendre
00:36:39qu'on constate un échec
00:36:40lorsqu'on est sur des positions
00:36:42radicalement différentes
00:36:44ou opposées.
00:36:47Mais je ne peux pas accepter
00:36:48sans réagir
00:36:50qu'on se satisfasse
00:36:52d'échouer
00:36:53si près du but.
00:36:55C'est quoi l'accord
00:36:56sur les retraites privées ?
00:36:57Parce que moi,
00:36:58ils me font peur.
00:36:58S'ils veulent mettre la main
00:36:59sur H.R. Carco,
00:37:01le salarié du privé
00:37:05dit non.
00:37:07Parce que si vous donnez ça
00:37:08au public,
00:37:08c'est fiché.
00:37:09Avec raison.
00:37:10Or,
00:37:10si vous avez suivi,
00:37:12ce qui devrait vous satisfaire,
00:37:13c'est que la personne
00:37:14qui est aux manettes
00:37:15qui s'appelle Jean-Jacques Marrette,
00:37:17qui est l'ancien directeur...
00:37:19Jean-Jacques Marrette
00:37:19est aux manettes.
00:37:20Oui, pardonnez-moi.
00:37:21Non, je vous en prie.
00:37:22Qui est l'ancien directeur
00:37:23justement d'Agirarco.
00:37:25C'est lui qui a fusionné
00:37:27les retraites complémentaires
00:37:28des cadres
00:37:29et des non-cadres
00:37:30et qui a réussi
00:37:31à fusionner
00:37:3247 régimes complémentaires
00:37:34différents.
00:37:35C'est cette personne-là
00:37:36et c'est cette personne-là
00:37:37aujourd'hui.
00:37:38Très franchement,
00:37:39tous les échos
00:37:39que vous entendez
00:37:40et des syndicats,
00:37:41à l'exception de la CGT,
00:37:42qu'il s'agisse de la CFTC,
00:37:44de tous,
00:37:46de la CFDT,
00:37:47la CGPM,
00:37:49même une partie du MEDEF,
00:37:51tout le monde considère
00:37:52que ce qui s'est passé
00:37:53et s'est bien passé
00:37:54parce que ça s'est passé
00:37:55sur le modèle justement
00:37:56Agirarco.
00:37:58D'accord.
00:37:58Mais il n'y a pas d'accord.
00:37:59Il n'y a pas d'accord final.
00:38:00Il y a presque,
00:38:01on est presque...
00:38:02Presque.
00:38:03Mais presque,
00:38:03ça veut dire qu'il n'y en a pas.
00:38:04Mais ça vaut la peine
00:38:05parce que c'est pour la première fois
00:38:06en France
00:38:06que tout ne se passe pas,
00:38:07d'abord au MEDEF,
00:38:09que tout n'est pas écrit
00:38:09par aussi le rapport
00:38:11ensuite à la fin
00:38:11par un des syndicats
00:38:12de la CGT.
00:38:13Donc oui,
00:38:14pardonnez-moi,
00:38:15on peut s'en intéresser
00:38:16mais il y a quelque chose
00:38:17de positif qui a été fait.
00:38:18Hier,
00:38:19il se prenait le bec
00:38:19syndicat et patronat
00:38:21sur le trottoir
00:38:21devant le lieu
00:38:22où avait lieu le conclave.
00:38:23On se disait
00:38:24bon c'est mal fichu,
00:38:25on ne va pas pouvoir
00:38:25arriver à un accord.
00:38:26Ce matin,
00:38:27François Bayrou
00:38:27permet qu'il y ait
00:38:28une nouvelle réunion
00:38:28à Matignon
00:38:29dès ce midi.
00:38:30Donc vous pensez
00:38:31qu'il y a une victoire
00:38:32pour Bayrou ?
00:38:32On peut imaginer
00:38:33qu'il y a un accord.
00:38:33Maintenant,
00:38:34s'il y a des évolutions,
00:38:34ce ne sera que des changements
00:38:35à la marge
00:38:36et ça ne change rien
00:38:36au fait que le système
00:38:37par répartition en France
00:38:38est profondément malade.
00:38:39Ça engloutit plus de 400 milliards
00:38:41de dépenses par an.
00:38:41C'est l'équivalent du PIB
00:38:42du Portugal.
00:38:43Et c'est infinançable
00:38:44dans la durée
00:38:44quand vous avez une croissance économique
00:38:46aussi morose
00:38:46et un taux de natalité
00:38:48aussi faible.
00:38:49S'il y a des vrais changements
00:38:50structurels sur la retraite,
00:38:51ce sera à partir de 2027.
00:38:52D'ici là,
00:38:53il n'y aura que des changements
00:38:54margeaux.
00:38:54On va attendre 2027
00:39:02sous-dispositions.
00:39:03De toute façon,
00:39:03on va travailler tard,
00:39:04Madame, Messieurs.
00:39:05Enfin, l'alliance
00:39:06entre système universel par point
00:39:07et capitalisme.
00:39:08Un mot sur Dominique de Villepin.
00:39:10Je disais qu'il était
00:39:10sur France Inter
00:39:11et il était chez lui
00:39:12parce qu'il a annoncé
00:39:12son nouveau parti,
00:39:13un parti humaniste.
00:39:14La France humaniste.
00:39:15La France humaniste.
00:39:17Déjà, dans le nom,
00:39:17on voit peut-être l'inspiration
00:39:19qui est celle de Dominique de Villepin.
00:39:20Il peut peut-être chasser
00:39:21sur les terres
00:39:21de la France insoumise.
00:39:22C'est en tout cas
00:39:23ce que beaucoup estiment
00:39:24parce que c'est une des...
00:39:25En tout cas,
00:39:26il y a des passeraires
00:39:28entre M. de Villepin
00:39:29et c'est assez curieux d'ailleurs.
00:39:31Il y a des accointances
00:39:31idéologiques, c'est vrai.
00:39:33C'est une forme
00:39:33en même temps de point zéro
00:39:35parce que quand même
00:39:35l'idée, c'est de prendre
00:39:36un peu de la gauche,
00:39:37un peu de la droite,
00:39:38un peu du centre
00:39:38et de faire une sorte
00:39:39de synthèse.
00:39:39Non mais Dominique de Villepin,
00:39:41oui, Dominique de Villepin,
00:39:42c'est le candidat des médias aussi.
00:39:43Il y en a un ou deux comme ça.
00:39:44Il y a Édouard Philippe,
00:39:45il y a lui.
00:39:45De toute façon, c'est simple.
00:39:46Les candidats des médias,
00:39:47ils sont reçus chez Quotidien.
00:39:49Donc là, vous pouvez voir...
00:39:50C'est l'homme de droite
00:39:50qui veut à tout prix
00:39:51avoir l'onction des médias
00:39:52et l'onction de la gauche.
00:39:54J'ai vu d'ailleurs
00:39:54un sondage intéressant
00:39:55qui montrait
00:39:55qu'il était plus populaire
00:39:56dans l'électorat Mélenchon
00:39:57en 2022
00:39:58que dans l'électorat Pécresse
00:39:59qui est cocasse
00:40:00pour un ancien...
00:40:00Il devrait venir ici
00:40:01parce que j'ai vu
00:40:01que les quotidiens,
00:40:03les audiences
00:40:03sont en chute libre.
00:40:05Ils sont derrière nous maintenant.
00:40:06Ils sont derrière
00:40:06l'heure des pros le soir.
00:40:08Nous, on est deux ou trois
00:40:09présentés à l'émission.
00:40:09Eux, ils sont 50
00:40:10mais c'est pas grave.
00:40:11L'important, c'est devant.
00:40:13C'est bien, vous avez la victoire.
00:40:15Comment ?
00:40:15Vous avez la victoire légère.
00:40:16On a la victoire.
00:40:19Ils sont 50,
00:40:21il faut écrire les textes
00:40:22de tout le monde, etc.
00:40:24Bon, 2 minutes de mille pas,
00:40:25c'était sur France Inter.
00:40:26La France humaniste.
00:40:29J'ai choisi de créer
00:40:30mon mouvement, un parti...
00:40:32La France humaniste.
00:40:33La France humaniste
00:40:33qui sera présidée
00:40:34par Benoît Jiménez.
00:40:35Que vous venez de créer là,
00:40:36aujourd'hui.
00:40:37Le maire de Garges-les-Gonesse
00:40:38parce que je crois
00:40:39que c'est du terrain
00:40:40qu'il faut partir.
00:40:41Vous voyez, la vieille politique,
00:40:42elle part d'en haut
00:40:43et elle croit
00:40:44qu'elle peut tout changer
00:40:45toute seule.
00:40:46La vraie politique,
00:40:47elle part des Français.
00:40:48Et ce respect-là,
00:40:49il faut aujourd'hui,
00:40:50il faut aujourd'hui
00:40:52repartir à l'écoute
00:40:53de ce qu'ils ont à nous dire.
00:40:54C'est pour cela
00:40:54que ma démarche,
00:40:55elle est collective
00:40:56et c'est pour cela
00:40:57que j'ai décidé
00:40:57de prendre les choses en main,
00:40:59de me mobiliser,
00:41:01de créer,
00:41:01nous avons déjà créé
00:41:02plusieurs dizaines
00:41:03de comités locaux
00:41:04partout en France,
00:41:05de rassembler.
00:41:06Je veux rassembler
00:41:06tous les élus
00:41:08qui le souhaitent
00:41:08et je veux le faire
00:41:09dans un esprit
00:41:10non-partisan.
00:41:11Elle parle des Français
00:41:13mais de l'avenue Foch
00:41:14quand même.
00:41:15Elle parle des Français
00:41:16bien nés,
00:41:17disons-le.
00:41:18Non mais le texte
00:41:19et le ton,
00:41:20j'ai l'impression
00:41:20que c'est Sarah Bernard.
00:41:22C'est Sarah Bernard.
00:41:23C'est l'actrice Sarah Bernard.
00:41:25C'est tellement vieux.
00:41:27Pardonnez-moi,
00:41:27je ne voyais pas,
00:41:28je n'avais pas fait
00:41:29le parallèle immédiat
00:41:30entre Dominique de Villepin
00:41:31et Sarah Bernard.
00:41:31C'est une déclamation
00:41:33permanente
00:41:34avec Dominique de Villepin.
00:41:36Juste,
00:41:36il n'y a personne
00:41:37pour lui dire
00:41:37mais vous n'avez pas
00:41:38déjà fondé les partis
00:41:39République solidaire,
00:41:40etc.
00:41:40Ensuite après,
00:41:41vous avez jeté
00:41:42comme un Kleenex
00:41:43et peu importe
00:41:44et peu chaud
00:41:45les militants
00:41:45que vous avez eus,
00:41:46personne ne lui a posé
00:41:47la question.
00:41:48Personne.
00:41:49Non mais Dominique de Villepin
00:41:50c'est l'homme
00:41:50qui avait fait
00:41:51la dissolution.
00:41:52Donc à chaque fois
00:41:52qu'il avait quelque chose
00:41:53ça n'a pas très bien marché.
00:41:55Pour lui,
00:41:55le nom à la guerre
00:41:56en Irak en 2003,
00:41:57il capitalise dessus
00:41:58depuis 20 ans.
00:41:58C'est une belle ronde
00:42:01mémorielle
00:42:01comme dirait l'autre.
00:42:02C'est assez amusant
00:42:04de dire qu'il veut parler
00:42:05en français
00:42:05tout en étant totalement
00:42:06incapable de comprendre
00:42:07leur insécurité culturelle
00:42:08puisqu'il parle tout le temps
00:42:09de la surenchère
00:42:10sur les questions migratoires,
00:42:11de la surenchère
00:42:11sur les sujets identitaires.
00:42:12Je ne pense pas
00:42:13que c'est sur cette ligne
00:42:13qu'il va être chez nous.
00:42:14La meilleure définition
00:42:15c'est Mme Bernadette Schirac
00:42:16qui l'a dit.
00:42:17Villepin c'est Néron.
00:42:20Néron,
00:42:20il avait brûlé sa robe.
00:42:23C'est Néron,
00:42:23c'est-à-dire qu'en fait
00:42:24il faut qu'il soit
00:42:25dans les déclamatoires
00:42:26et pour ça
00:42:26et il est prêt
00:42:27à enflammer Rond.
00:42:27Tous ceux
00:42:28en tout cas
00:42:28qui l'ont rencontré
00:42:29soulignent
00:42:31que c'est quelqu'un
00:42:32qui est imprévisible
00:42:35à dire comme ça.
00:42:38Imprévisible
00:42:38où il parle de...
00:42:40Ça peut faire son charme
00:42:42de temps en temps.
00:42:43Mais c'est dommage
00:42:43parce que c'est un homme
00:42:44qui a du verbe,
00:42:45qui a une vraie culture.
00:42:46C'est pas un pur communicant
00:42:47au moins,
00:42:47c'est assez agréable.
00:42:49Bon, en tout cas
00:42:50je pense qu'il est grisé
00:42:51par ce qui lui arrive
00:42:53parce que par exemple
00:42:54il va à Sciences Po,
00:42:55il est adulé,
00:42:56il est à la Sorbonne,
00:42:57il est adulé,
00:42:58il a une partie
00:43:01de la jeunesse
00:43:01qui l'entend
00:43:02et c'est pas rien
00:43:03d'ailleurs.
00:43:03C'est le Premier ministre
00:43:04Marc Ayrault,
00:43:05ça c'est clair.
00:43:06Oui.
00:43:06Il incarne l'époque
00:43:07où la France avait encore
00:43:08une voix forte
00:43:08sur la scène internationale.
00:43:10Donc d'une certaine manière
00:43:10c'est un peu l'incarnation de ça.
00:43:12Sabrina,
00:43:13Sabrina Berlin,
00:43:15ces jeunes femmes,
00:43:16alors je n'aime pas du tout
00:43:17l'expression...
00:43:19Piqué.
00:43:20Alors on dit
00:43:21piqûre sauvage.
00:43:22Oui, je trouve
00:43:23qu'il y a quelque chose.
00:43:24Bon,
00:43:25et on peut écouter
00:43:26le témoignage de Julie
00:43:26d'abord,
00:43:28ce qu'elle a subi
00:43:29et puis vous allez nous dire
00:43:30où en sont
00:43:31les enquêtes.
00:43:32On est arrivés samedi
00:43:35à Airbleu-sur-Seine.
00:43:36Donc on voulait fêter
00:43:37la fête de la musique.
00:43:39Donc j'étais avec trois amis.
00:43:41On s'amuse,
00:43:42il y a la musique,
00:43:43on danse.
00:43:43Alors il y avait une scène ici
00:43:46et on était dans la foule
00:43:48parce qu'il y avait
00:43:48plusieurs personnes
00:43:49et on était dans la foule.
00:43:50Ensuite,
00:43:50il y a un monsieur
00:43:51qui m'a bousculée
00:43:52et en bousculant,
00:43:55il m'a injecté une piqûre,
00:43:57donc une seringue,
00:43:58dans le bras.
00:43:59J'ai senti tout de suite
00:44:00que c'était une piqûre
00:44:02parce que j'ai senti
00:44:03le pic dans le bras.
00:44:05Donc il n'y avait pas
00:44:06de piqûre apparente
00:44:07au début.
00:44:09Alors 30 minutes plus tard,
00:44:10on est parti aux urgences
00:44:11parce que je commence
00:44:11à avoir des symptômes.
00:44:13Félices dans le bras,
00:44:14bras lourds,
00:44:16la température.
00:44:17On m'a pris à part
00:44:18pour m'ausculper
00:44:19et le médecin m'a dit
00:44:20que je devais faire
00:44:21trois prises de temps.
00:44:22Donc une demain,
00:44:24une dans six semaines
00:44:24et une dans douze semaines
00:44:25pour vérifier
00:44:26tout ce qu'il m'a mis
00:44:28sur l'obénage.
00:44:29Donc VIA,
00:44:30ça a été compliqué,
00:44:32les émotions étaient dures,
00:44:33donc j'ai fait
00:44:34des crises d'angoisse
00:44:35à cause de ça
00:44:36parce que je me suis dit
00:44:37qu'il m'a tout injecté
00:44:38dans le sang,
00:44:39donc il y a plusieurs
00:44:39possibilités de maladie.
00:44:42Ça m'a vraiment
00:44:42fait vraiment amiquer.
00:44:45Donc j'avais un bleu,
00:44:46maintenant ça s'est estompé,
00:44:47mais j'avais un bleu
00:44:48sur le bras
00:44:48et une piqûre,
00:44:50donc un signe de piqûre.
00:44:52Le médecin des urgences
00:44:53m'a proposé
00:44:54de porter plainte,
00:44:55mais il m'a dit
00:44:56que ça n'allait pas aboutir
00:44:56parce qu'on ne reconnaîtra
00:44:58pas la personne
00:44:58qui m'a piqué.
00:45:01Bon, on va en parler
00:45:02dans quelques instants
00:45:03parce qu'on doit marquer
00:45:04une pause.
00:45:05Simplement, je sais
00:45:06qu'il y a une ordonnance
00:45:08qui a été faite à Julie
00:45:09et cette ordonnance,
00:45:10vous pouvez le voir,
00:45:11elle est rude.
00:45:12Faire pratiquer
00:45:13dans un laboratoire
00:45:14sérologie VIH,
00:45:15sérologie syphilis,
00:45:16etc.
00:45:17Et pendant 12 semaines,
00:45:18un prélèvement
00:45:19toutes les 6 semaines.
00:45:20Vous voyez les conséquences
00:45:21quand même de cette piqûre.
00:45:23Donc restez évidemment avec nous.
00:45:24On va recevoir
00:45:24Olivier Lejeune également
00:45:26qui est là
00:45:27au Théâtre de Jazès.
00:45:28C'est une comédie de boulevard.
00:45:29Alors vous le connaissez,
00:45:30Olivier Lejeune
00:45:31parce qu'il est présent
00:45:31sur la scène française
00:45:32depuis plus de 50 ans,
00:45:35je pense.
00:45:36Et il sera avec
00:45:37Julie Arnold
00:45:38et Michel Guidoni
00:45:39pour 30 représentations.
00:45:42Il est auteur,
00:45:42comédien,
00:45:43metteur en scène,
00:45:43animateur télé.
00:45:44Il a fait beaucoup de choses
00:45:46et nous le recevons
00:45:48dans une seconde.
00:45:55Nous sommes avec Olivier Lejeune
00:45:57qui est venu,
00:45:58je vous le disais,
00:45:58présenter à tout bascule
00:46:00Olivier Lejeune
00:46:01au Théâtre de Jazès.
00:46:04Je trouve que vous ressemblez
00:46:05de plus en plus
00:46:06à Sacha Guitry.
00:46:08Non mais c'est vrai,
00:46:08vous avez les lunettes et tout.
00:46:10J'en suis à mon quatrième spectacle
00:46:11sur Guitry
00:46:12et je le ressens tellement
00:46:15viscéralement
00:46:15et les gens me disent
00:46:16mais c'est incroyable,
00:46:17on a l'impression de le voir.
00:46:18Mais je ne l'imite pas.
00:46:19En fait, je respecte sa ponctuation.
00:46:23C'est le seul auteur
00:46:24qui met des virgules après mai
00:46:26et il suffit de prononcer
00:46:29les trois petits points,
00:46:30le point-virgule
00:46:31et on a les intonations du maître.
00:46:34Et ce qui est extraordinaire,
00:46:36c'est l'interprétation de Guitry.
00:46:38parce que pour qui...
00:46:39Alors malheureusement,
00:46:40le son n'est pas toujours au rendez-vous
00:46:41parce que c'est des vieilles prises de son
00:46:44mais l'interprétation de Guitry
00:46:47a une forme de...
00:46:48à la fois de modernité, je trouve,
00:46:50et puis en même temps
00:46:51de textes qui ne ressemblent pas...
00:46:54de manières de jouer
00:46:55qui ne ressemblent qu'à lui.
00:46:56Personne ne joue comme ça.
00:46:57Non, non mais je dis toujours
00:46:58que pour un comédien,
00:46:59c'est la Légion d'honneur.
00:47:01Je dirais que Guitry,
00:47:02c'est le point G du théâtre.
00:47:04Et c'est vrai qu'on a l'impression
00:47:05d'être intelligent.
00:47:06En fait, il y a cette fluidité,
00:47:09cette magie.
00:47:11Il avait une voix très hypnotisante.
00:47:13Oui.
00:47:13Sur le regard.
00:47:15Sur le regard physique, voilà.
00:47:17Ce qu'en avait le plus profond,
00:47:18c'était son sommeil.
00:47:21On l'a tellement.
00:47:22C'est merveille.
00:47:23Alors Jean-Pierre avait été formidable
00:47:25dans Guitry
00:47:25parce qu'il avait fait longtemps un spectacle
00:47:27et puis vous aussi.
00:47:28Mais tout bascule.
00:47:30Là, c'est autre chose.
00:47:31Le plus beau compliment qu'on m'ait fait,
00:47:32c'est mon professeur de théâtre,
00:47:33Jean-Laurent Cochet.
00:47:34Fabrice Lequéni
00:47:37était toujours le plus grand bienveil
00:47:38que Juste Raison.
00:47:39Il a dit, il n'y en a plus que deux
00:47:40qui peuvent jouer Guitry
00:47:40maintenant que Jean-Pierre est parti.
00:47:42C'est moi
00:47:43et Olivier Lejeune.
00:47:46Moi, j'aime bien Arditi quand même.
00:47:48Oui, oui, oui.
00:47:49Mais ce n'est pas facile de jouer Guitry.
00:47:51Mais Arditi, il avait le rythme
00:47:53de Guitry manifestement.
00:47:55Il a beaucoup de talent évidemment,
00:47:57Pierre Arditi.
00:47:58Bon, écoutez, c'est gentil d'être avec nous.
00:48:00Il est 10 heures.
00:48:01Sommayel Abidi nous rappelle les titres.
00:48:07Fragilité de la trêve au Moyen-Orient.
00:48:09Levé de l'alerte à l'instant
00:48:11après la détection de tir de missiles iraniens
00:48:14malgré le cessez-le-feu.
00:48:16Juste avant son entrée en vigueur,
00:48:17deux salves de missiles
00:48:18ont été tirées de l'Iran vers Israël.
00:48:22Des frappes qui ont fait quatre morts
00:48:24dans un immeuble d'habitation de Bercheva.
00:48:27Début ce soir du sommet de l'OTAN
00:48:29à l'AEA aux Pays-Bas.
00:48:30Un sommet crucial puisque les alliés
00:48:32devraient valider l'augmentation du PIB
00:48:34consacré à la défense.
00:48:36Augmentation face à la pression de Donald Trump
00:48:38mais aussi sur fond de conflits
00:48:39entre la Russie et l'Ikraine
00:48:40et la guerre au Moyen-Orient.
00:48:43Et puis, procès en appel ce midi
00:48:45de Boilem Sansal.
00:48:47Je vous rappelle que l'écrivain franco-algérien
00:48:49atteint d'un cancer est sous les geôles d'Alger
00:48:51depuis le 16 novembre dernier
00:48:52et qu'il a été condamné à 5 ans de prison
00:48:55pour atteinte à la sûreté de l'État.
00:48:57On parlera évidemment de la pièce tout à l'heure
00:49:00mais on continue sur cette actualité
00:49:02avec Sabrina Birlin
00:49:04et évidemment avec ses piqûres.
00:49:07Il y avait un appel sur les réseaux sociaux
00:49:10la semaine dernière.
00:49:11D'ailleurs, on n'entend pas des féministes.
00:49:13On n'entend aucune voix féministe.
00:49:15C'est quand même extraordinaire.
00:49:16De piquer des femmes.
00:49:18Je trouve que l'expression...
00:49:18D'attaquer et de piquer des femmes.
00:49:20Voilà, l'expression est tellement horrible.
00:49:21Mais bon, avec des seringues,
00:49:24c'est arrivé à Nantes, place du commerce notamment.
00:49:27C'est arrivé dans plein de villes de France.
00:49:29C'est invraisemblable.
00:49:30Alors, est-ce qu'il y a une enquête en cours ?
00:49:31Déjà, cela concerne 145 victimes dans toute la France
00:49:35et celles-ci, ce sont celles qui ont été recensées par la police.
00:49:39possiblement, il y en aurait plus.
00:49:40En Ile-de-France, il y a 21 cas qui ont été signalés,
00:49:4313 rien qu'à Paris.
00:49:45Et pour le moment, des enquêtes, évidemment, sont en cours.
00:49:48Et en termes d'interpellations,
00:49:49il y a au moins 12 interpellations qui ont été faites
00:49:52et qui pourraient correspondre aux auteurs de ces piqûres.
00:49:56Alors, c'est compliqué d'expliquer le phénomène,
00:49:57mais c'est encore plus compliqué de le condamner.
00:49:59Puisque, à ma connaissance, jusqu'alors,
00:50:01il n'y a jamais eu de condamnation
00:50:03pour ces piqûres sauvages qui existent.
00:50:06Elles sont apparues dans les années 2022.
00:50:09Maintenant, ça commence à prendre de l'ampleur,
00:50:11à se répéter.
00:50:12Vous l'avez dit, ça a été...
00:50:13C'est de la kétamine.
00:50:14Dans le temps, c'était dans un verre.
00:50:17Alors, ce n'est pas de la kétamine dans un verre.
00:50:19Il y avait parfois du GHB
00:50:20qui pouvait être mis dans un verre,
00:50:22qui peut toujours.
00:50:22C'est pour ça qu'on fait très attention.
00:50:23Moi, on m'a dit que c'était aussi dans un verre.
00:50:25Et puis là, ça serait...
00:50:26Alors, le but, c'est quoi ?
00:50:27C'est de...
00:50:28On ne le sait pas,
00:50:29parce qu'il y a très peu de substances
00:50:30qui a été identifiées jusqu'à présent.
00:50:32La kétamine, c'est rarement le cas,
00:50:34parce qu'il faut que la substance
00:50:35soit très importante.
00:50:36Et a priori, ça ne peut pas être contenu
00:50:38dans ce type de seringue.
00:50:39À ce que j'ai compris.
00:50:40En revanche, ça peut être d'autres sédatifs,
00:50:42d'autres drogues.
00:50:43Pour l'instant, c'est très rare.
00:50:45On n'a pas vraiment trouvé encore de substances.
00:50:47Mais il y a un effet physique.
00:50:49Là, on a vu tout à l'heure
00:50:50la jeune Julie, 19 ans,
00:50:51que j'ai interviewée,
00:50:53que j'ai rencontrée,
00:50:54et qui m'expliquait qu'elle allait aller
00:50:55à l'hôpital aussitôt...
00:50:56Enfin, une demi-heure après la piqûre.
00:51:00Elle a vraiment eu des symptômes physiques apparents.
00:51:03Elle est allée à l'hôpital.
00:51:04Et ils ne lui ont rien fait.
00:51:06Ils l'ont juste auscultée.
00:51:07Ils lui ont donc prescrit
00:51:08une série de prises de sang.
00:51:10Et on ne sait pas ce qu'elle a reçu.
00:51:11Et elle ne sait pas.
00:51:12Mais comment...
00:51:13Alors là, je ne comprends pas.
00:51:14Comment on ne peut pas,
00:51:15à travers des examens,
00:51:17savoir ce qu'il y avait dans la piqûre ?
00:51:19Parce qu'elle n'a pas gardé la piqûre.
00:51:21La seringue n'a pas été retrouvée.
00:51:23Et c'est la batterie de prise de sang
00:51:24qui va...
00:51:25Qui va le dire.
00:51:25Peut-être...
00:51:26Oui, d'accord.
00:51:27Mais la prise de sang,
00:51:28ça datait de samedi.
00:51:31Tout à fait.
00:51:31Donc aujourd'hui, on est mardi.
00:51:33Donc les prises de sang...
00:51:35Il ne faut pas que tous les hôpitaux
00:51:36n'ont pas le même protocole là-dessus.
00:51:37Parce qu'elle, c'est ce qui lui est arrivé.
00:51:40Que dites-vous ?
00:51:40Moi, je vous dis, c'est hallucinant.
00:51:42Ça, c'est vraiment...
00:51:44Si j'ajoute que j'ai vu,
00:51:46comme peut-être vous certainement,
00:51:49des influenceurs,
00:51:50avec 12 guillemets de chaque côté,
00:51:52expliquer comment on pouvait piquer des femmes
00:51:54sans se faire prendre,
00:51:55et qu'ils le font en toute impunité,
00:51:57alors là, franchement, moi, je suis...
00:51:59Mais vous savez, moi, je rajoute ça,
00:52:01pardonnez-moi, sans doute, il ne faut pas,
00:52:03avec ce qui s'est passé avec les champions.
00:52:05Il y a de plus en plus la volonté d'interdire aux femmes
00:52:08le fait d'être dans la rue,
00:52:10en disant, mais qu'est-ce que les femmes font là ?
00:52:12Franchement, je vous assure,
00:52:13je prends date aujourd'hui,
00:52:14c'est une stratégie...
00:52:15Je pense que c'est une stratégie.
00:52:17Je pense que c'est quelque chose de voulu,
00:52:19que c'est quelque chose de recherché.
00:52:20On s'appelle la confiance sociale
00:52:21qui s'est effondrée en France.
00:52:23La confiance sociale, c'était exactement ça.
00:52:24Moi, je pense que c'est plus un problème.
00:52:25C'est-à-dire que les femmes ne viendront plus...
00:52:27C'est plus un problème de civilisation.
00:52:28Oui, on a dit la même chose.
00:52:29Ça a déjà commencé,
00:52:30il y a une femme sur quatre
00:52:31qui dit qu'elle refuse souvent
00:52:32de sortir chez elle le soir
00:52:33à part peur des violences.
00:52:34Bien sûr.
00:52:34On en est là au pays des femmes,
00:52:36comme disait des violences.
00:52:36Bien sûr.
00:52:37Et quand ça s'appelle,
00:52:38c'est le concept,
00:52:39ça fait plusieurs jours qu'on en parle,
00:52:41c'était un célèbre chercheur
00:52:44en affaires sociales,
00:52:47dans le domaine social,
00:52:48qui s'appelle Putman,
00:52:49je l'ai cité plusieurs fois,
00:52:51et qui a beaucoup travaillé là-dessus.
00:52:54Comment dire ?
00:52:54La confiance sociale,
00:52:56c'est savoir que tu vas sortir
00:52:58et qu'il ne se passera rien.
00:52:59Mais elle s'est effondrée en France
00:53:00parce que tu te dis,
00:53:01il peut se passer quelque chose,
00:53:03donc je ne sors pas.
00:53:04Maintenant, vous avez des filles,
00:53:05j'ai une fille,
00:53:05on ne lui dit pas quand elle sort le soir,
00:53:07on ne lui dit pas,
00:53:07amuse-toi bien,
00:53:08on lui dit, fais attention.
00:53:09C'est le premier mot qu'on dit.
00:53:10Oui.
00:53:11Oui, bien sûr.
00:53:11C'est quand même un signe.
00:53:13Il y a une phrase, moi aussi,
00:53:14que j'aime bien,
00:53:14c'est qu'on ne se posait même pas
00:53:15la question avant.
00:53:19En fait, la confiance sociale,
00:53:20c'est comme le mot de Prévert
00:53:22sur le bonheur.
00:53:23On sait le bruit que ça fait
00:53:24lorsque ça s'en va.
00:53:26On ne s'en rendait pas compte
00:53:27quand on était enfant.
00:53:28C'est pour ça que les jeunes,
00:53:29ils ne se rendent pas compte
00:53:30de la vie que nous, nous avons eue.
00:53:32On ne se posait pas ces questions-là.
00:53:34Même il y a 10-15 ans,
00:53:35on n'aurait pas imaginé
00:53:36ce genre d'incident à une telle échelle.
00:53:37Il y a 10-15 ans,
00:53:37mais en tout cas, il y a 50 ans.
00:53:40Que risque quelqu'un qui fait ça ?
00:53:42Alors, ça dépend.
00:53:44Ça peut être considéré
00:53:44comme la seringue,
00:53:45comme une norme en procuration.
00:53:47À ce moment-là,
00:53:47c'est jusqu'à 3 ans de prison.
00:53:50Si maintenant, il y a bien preuve
00:53:52de l'injection
00:53:53et donc un produit nuisible,
00:53:55en tout cas,
00:53:55qui tentait de nuire à la personne,
00:53:57à ce moment-là,
00:53:58ça peut être jusqu'à 15 ans de prison.
00:54:00Bon, regardez ces images.
00:54:01Ça peut être aussi mortel.
00:54:02Vous pouvez injecter.
00:54:04Bien sûr, il peut y avoir
00:54:04aussi une réaction.
00:54:05Vous pouvez injecter une nuisible.
00:54:07Est-ce qu'on sait
00:54:08s'il y a des femmes
00:54:08qui piquent d'autres femmes ?
00:54:10C'est que des hommes.
00:54:11C'est très intéressant.
00:54:11Alors, pour l'instant,
00:54:12par rapport aux descriptions
00:54:14des auteurs, oui.
00:54:15Il semblerait que ce ne soit pas des hommes.
00:54:16Olivier, les gens vous connaissent
00:54:17depuis la première fois
00:54:19que vous êtes apparu
00:54:20à la télévision.
00:54:20Je pense que c'était
00:54:21avec Thierry Leluron,
00:54:22sans doute,
00:54:22dans Le Luron du dimanche
00:54:23ou c'était même avant.
00:54:24De 1972.
00:54:24Oui, c'est ça.
00:54:25Et Philippe Bouvard.
00:54:26Ah oui,
00:54:27qui nous écoute peut-être,
00:54:28d'ailleurs,
00:54:29et qui est du côté de Cannes,
00:54:31je crois.
00:54:32Alors là,
00:54:32ils vous entendent
00:54:33et manifestement,
00:54:34ils voient une voix
00:54:35un peu éraillée.
00:54:36Alors,
00:54:37c'est une petite voix éraillée
00:54:38qui est en cours de reconstruction
00:54:39grâce au professeur Jean-Habitbol.
00:54:42Qu'on a reçu plusieurs fois ici,
00:54:43qui est formidable.
00:54:44J'avais eu revu Céline Dion.
00:54:46Et en fait,
00:54:46c'est suite à un traitement médical
00:54:48il y a quelques années
00:54:48où on m'a fait de la radiothérapie.
00:54:51Et maintenant,
00:54:52tout va bien au point de vue santé.
00:54:53Mais les cordes vocales
00:54:54ont un petit peu trinqué.
00:54:55Mais pour Guitry,
00:54:57ça va très bien.
00:54:57Et au théâtre,
00:54:58je continue à jouer
00:54:59plus que jamais.
00:55:00Alors,
00:55:00j'ai un petit micro invisible
00:55:02que je mets sous ma chemise.
00:55:04Bien réglé,
00:55:05personne ne voit
00:55:06que je suis sonorisé.
00:55:08Et puis,
00:55:08il y a quelque chose.
00:55:09Alors,
00:55:09la voix,
00:55:09c'est important.
00:55:10Mais chez vous,
00:55:10il y a une particularité.
00:55:12Et vous pourriez nous aider d'ailleurs.
00:55:14Vous avez une mémoire phénoménale.
00:55:15C'est gentil.
00:55:16Non,
00:55:16mais c'est vrai.
00:55:17Phénoménale.
00:55:18Et vous avez pratiqué,
00:55:20vous avez fait parfois des exercices.
00:55:21D'ailleurs,
00:55:21en scène,
00:55:22vous avez fait des choses
00:55:22avec les spectateurs
00:55:24qui étaient tout à fait étonnants.
00:55:25C'est mignon.
00:55:26Alors,
00:55:26on parlait de la baule tout à l'heure.
00:55:27À l'âge de 7 ans,
00:55:28je suis tombé sur un livre de magie
00:55:29où il y avait les préceptes
00:55:31de ces méthodes
00:55:32que les Grecs
00:55:32et les Romains
00:55:33faisaient 3000 ans
00:55:34avant Jésus-Christ.
00:55:35Il n'y a plus de professeurs
00:55:36de mémoire.
00:55:37Il y avait des moins célèbres,
00:55:39je dirais en 1600,
00:55:401650,
00:55:41qui parcouraient toute l'Europe
00:55:42et qui apprenaient à apprendre.
00:55:44Alors,
00:55:45maintenant,
00:55:45je donne des massaclaces.
00:55:46J'ai une école en Suisse
00:55:47où j'apprends justement
00:55:48à apprendre rapidement
00:55:50et durablement.
00:55:51Tu me donnes un comédien.
00:55:52En 8 heures,
00:55:54j'augmente son capital mémoire
00:55:55de 500%.
00:55:56Il arrive 3 heures après
00:55:58et c'est la tirade des nez
00:55:59au bout,
00:56:00sur le bout des doigts.
00:56:01Alors,
00:56:02comment ça se passe ?
00:56:03Les deux mots secrets,
00:56:04c'est visualiser,
00:56:05associer,
00:56:06accrocher quelque chose
00:56:08qu'on veut apprendre
00:56:09en soi,
00:56:10mais avec tous
00:56:11les odeurs,
00:56:12les gestes,
00:56:13la mémoire auditive,
00:56:16olfactive
00:56:16et en même temps,
00:56:18on ne peut pas apprendre
00:56:19sans bouger.
00:56:20Il faut apprendre le corps.
00:56:21On dit toujours que
00:56:22le geste précède la parole.
00:56:24Il y a un comédien
00:56:24qui a des trous de mémoire,
00:56:26c'est un manque de concentration
00:56:27et un manque de travail.
00:56:28Et grâce à cette mémoire,
00:56:29ça s'est su dans le métier
00:56:30quand j'étais au conservatoire.
00:56:32On me donnait une scène,
00:56:32je la lisais une fois,
00:56:33je la jouais.
00:56:34C'est dans la classe,
00:56:35je créais le sketch le matin,
00:56:36une heure après.
00:56:37Je la jouais sans une faute
00:56:38et un soir,
00:56:39on m'a téléphoné.
00:56:41Robert Lamoureux,
00:56:42j'ai été hospitalisé,
00:56:43il jouait,
00:56:44si je peux me permettre,
00:56:45avec Jacques Baluté
00:56:45au Théâtre Saint-Georges,
00:56:46il faudrait absolument
00:56:47tuer le seul.
00:56:48Tu es le seul
00:56:48qui pourrait peut-être
00:56:49le remplacer.
00:56:50physiquement,
00:56:51et puis tu peux faire le rôle.
00:56:52Combien de temps il te faut ?
00:56:53On a compté,
00:56:54il y a 1100 lignes.
00:56:55Je lui ai dit
00:56:551100 lignes,
00:56:56et quelle heure il est ?
00:56:57Il est 22h,
00:56:58la directrice m'avait appelé.
00:57:00Non,
00:57:00mais on joue demain soir.
00:57:01Elle me dit,
00:57:01ce n'est pas possible.
00:57:021100 lignes en une nuit,
00:57:04jusqu'à 8h du matin,
00:57:05j'ai mémorisé,
00:57:06après un petit cachet
00:57:07pour dormir,
00:57:08et le lendemain soir,
00:57:09aucun problème.
00:57:09Mais parce que
00:57:10le four est chaud.
00:57:12Oui,
00:57:12mais bon,
00:57:13vous avez sans doute
00:57:14des facultés,
00:57:14il y a des gens,
00:57:15c'est quand même
00:57:15dans tous les domaines
00:57:16qui ont des facultés
00:57:17exceptionnelles.
00:57:18C'est un muscle.
00:57:19Oui,
00:57:19c'est un muscle,
00:57:19mais tout le monde
00:57:21n'a pas le même muscle,
00:57:22non plus.
00:57:24Avec celui-là.
00:57:29Bon,
00:57:30on verra des extraits
00:57:32tout à l'heure
00:57:32de votre pièce.
00:57:34Je voulais vous remontrer
00:57:35pour terminer
00:57:36sur la séquence
00:57:37de ce qui s'est passé
00:57:37à Paris ce week-end.
00:57:39Et c'est vrai
00:57:39que c'est nos amis de Brut,
00:57:41et je les remercie
00:57:42une nouvelle fois,
00:57:43c'est Renaud Levan-Quim,
00:57:44Guillaume Lacroix,
00:57:44qui nous ont autorisé
00:57:46à diffuser ces images
00:57:47que vous allez voir,
00:57:49ces images
00:57:49au lendemain
00:57:51de la fête
00:57:53de la musique.
00:57:54Mais là,
00:57:54on est maintenant,
00:57:55je ne sais pas
00:57:56si on va aller voir
00:57:56si elles partent
00:57:57ces images ou pas,
00:57:59mais on est vraiment
00:58:02dans,
00:58:02je ne sais pas
00:58:03si c'est de la barbarie,
00:58:04de l'ensauvagement,
00:58:04de la décivilisation.
00:58:06C'est inadmissible
00:58:07quand même.
00:58:11Regardez ça.
00:58:12Vous ne trouvez pas
00:58:13qu'il y a quelque chose
00:58:14dans cette douce France,
00:58:16cher pays de notre enfance,
00:58:17qui ne va plus,
00:58:18les amis ?
00:58:19Il n'y a plus aucun savoir-vivre.
00:58:20C'est les bases élémentaires
00:58:22de la politesse,
00:58:23de vivre ensemble,
00:58:23de ranger après,
00:58:24de passer quelque part.
00:58:25Oui,
00:58:25parce que des gens
00:58:26vont devoir nettoyer,
00:58:27ont dû nettoyer.
00:58:28Mais ils ont,
00:58:28mais c'est effectivement
00:58:30qu'ils ont nettoyé.
00:58:31Au protége,
00:58:32les JO est bien loin.
00:58:33Oui.
00:58:35Bonne transition,
00:58:35avec les JO,
00:58:36parce qu'on va voir le sujet.
00:58:39Les JO,
00:58:39c'est formidable.
00:58:40Donc,
00:58:41voyez ces images.
00:58:41Les JO,
00:58:42pourquoi c'est formidable ?
00:58:43Parce qu'on nous a expliqué
00:58:44que,
00:58:45sans rire,
00:58:46je suis sûr,
00:58:46c'est vraiment prendre les gens
00:58:47pour des imbéciles.
00:58:48Sans rire,
00:58:49on nous dit,
00:58:49les JO,
00:58:49ça gagne de l'argent,
00:58:5076 millions d'euros.
00:58:51Ça,
00:58:52c'était la version officielle.
00:58:53Le cours des comptes hier
00:58:54dit que ça a coûté 6 milliards
00:58:55et ça a peut-être coûté 9 à l'arrivée.
00:58:57Et vous avez Tony Estanguet
00:58:58qui dit,
00:58:58oui,
00:58:59mais la méthode n'est pas bonne
00:59:00pour compter.
00:59:01Ben oui,
00:59:01on a compté les dépenses.
00:59:03Le fameux héritage des JO.
00:59:05Oui.
00:59:05Le constant historique,
00:59:06ça coûte toujours plus cher
00:59:07à la fin que ce qu'on imagine.
00:59:08Au début,
00:59:08à Rio,
00:59:08c'était plus 350%
00:59:10par rapport au budget.
00:59:10Mais pourquoi pas ?
00:59:11Moi,
00:59:12je veux bien,
00:59:12à la limite,
00:59:14ça peut se justifier.
00:59:15On dit,
00:59:15voilà,
00:59:16c'est la vitrine.
00:59:17Mais,
00:59:18les seules choses
00:59:19qui aura marché dans ce pays
00:59:21depuis 8 ans,
00:59:22c'est le quoi qu'il en coûte.
00:59:25Tu payes pour le Covid,
00:59:28tu payes Notre-Dame.
00:59:30Avec des dons privés.
00:59:31Avec des dons privés.
00:59:32Tu payes les JO.
00:59:33Le quoi qu'il en coûte.
00:59:34Alors là,
00:59:35il n'y a aucun souci.
00:59:35Vous voyez le sujet
00:59:36d'Isabelle Pipoulot.
00:59:39Après l'euphorie des JO,
00:59:40la facture salée.
00:59:42La Cour des comptes
00:59:43a évalué les dépenses
00:59:44d'organisation
00:59:45à 2,77 milliards d'euros,
00:59:483,19 milliards
00:59:49pour celles liées
00:59:50aux infrastructures.
00:59:51Dans le détail,
00:59:52les forces de l'ordre
00:59:53étant mobilisées
00:59:54en nombre l'été dernier,
00:59:55la sécurité arrive
00:59:57en première ligne
00:59:57des dépenses.
00:59:591,4 milliard d'euros
01:00:00au total,
01:00:01comprenant des primes
01:00:02en faveur des policiers
01:00:03et des gendarmes,
01:00:04l'investissement
01:00:05dans des caméras
01:00:05et des moyens antidrones
01:00:07ou encore
01:00:08la formation
01:00:08d'agents de sécurité.
01:00:10Le ministère de l'Intérieur,
01:00:11lui,
01:00:12évoquait un budget initial
01:00:13trop faible
01:00:14de 200 millions d'euros.
01:00:16Autre point,
01:00:17les dépenses liées
01:00:18aux transports et mobilités
01:00:19pour une enveloppe
01:00:20de 570 millions.
01:00:21Les offres
01:00:22de la RATP
01:00:23et de la SNCF
01:00:24avaient dû être renforcées
01:00:25sans oublier
01:00:26les travaux
01:00:26à terminer
01:00:27sur la ligne 14
01:00:28du métro
01:00:28conduisant
01:00:29au village olympique.
01:00:31Pour le comité
01:00:31d'organisation
01:00:32des JO,
01:00:33la facture publique
01:00:34s'élèverait plutôt
01:00:35autour des 2 milliards d'euros.
01:00:36Pas de quoi polémiquer
01:00:37selon Pierre Moscovici
01:00:39qui reconnaît
01:00:39une préoccupation légitime
01:00:41des Français,
01:00:42notamment en vue
01:00:42des JO d'hiver 2030.
01:00:44A noter que la Cour des comptes
01:00:45n'a pas inclus
01:00:46les effets positifs
01:00:47et négatifs
01:00:48des jeux
01:00:48sur l'activité économique.
01:00:50Un rapport plus détaillé
01:00:51sera publié
01:00:52par Thématique
01:00:53d'ici octobre.
01:00:55Vous vous rendez compte
01:00:55que Charlotte,
01:00:561,4 milliard
01:00:57pour la Seine.
01:01:00Qui va se baigner
01:01:01dans la Seine ?
01:01:02C'est pas moi en tout cas.
01:01:03Non mais,
01:01:03pour se baigner,
01:01:06c'est pas pour dépolluer,
01:01:08c'est simplement
01:01:09pour la volonté
01:01:10de se baigner.
01:01:11Vous avez vu
01:01:11que des gens
01:01:12se baignaient
01:01:12dans la Seine ?
01:01:13Paris est une fête,
01:01:14il faut que ça...
01:01:16Quoi qu'il en coûte,
01:01:17Paris devra être une fête.
01:01:18Oui,
01:01:19quoi qu'il en coûte.
01:01:20Donc ça a coûté
01:01:211,4 milliard,
01:01:21c'est de l'argent
01:01:22évidemment des Français.
01:01:25A suivre.
01:01:26Jean-Luc Mélenchon
01:01:27veut renommer
01:01:27la langue française.
01:01:28Donc ça peut peut-être
01:01:29vous intéresser,
01:01:30Olivier Lejeune,
01:01:31vous qui êtes un amoureux
01:01:32de la langue.
01:01:33Écoutez cette séquence
01:01:35qui est assez étrange.
01:01:36Notre vision
01:01:38de la francophonie
01:01:39n'est pas la vision
01:01:40d'un soft power
01:01:41à la française,
01:01:42si je peux utiliser
01:01:42un mot anglais ici,
01:01:44mais véritablement
01:01:45une tentative
01:01:46pour faire émerger
01:01:47la francophonie
01:01:48en tant que langue commune.
01:01:50Et si quelqu'un
01:01:51pouvait trouver
01:01:51un autre mot
01:01:52que langue française
01:01:54pour qualifier notre langue,
01:01:55je ne vous cache pas
01:01:56qu'il serait
01:01:57ou elle serait
01:01:57la bienvenue.
01:01:58Pourquoi ?
01:01:59Parce que,
01:02:00premièrement,
01:02:01les Français eux-mêmes
01:02:01ne savent pas
01:02:02qu'ils sont francophones,
01:02:03ils parlent leur langue maternelle
01:02:05et du coup,
01:02:06ils oublient de regarder
01:02:07souvent autour d'eux.
01:02:09La vérité,
01:02:09c'est que la langue française
01:02:10n'appartient plus
01:02:11à la France
01:02:12et aux Français
01:02:13depuis fort longtemps
01:02:13puisque 29 nations
01:02:16l'ont comme langue officielle.
01:02:17Dès lors,
01:02:18la langue française
01:02:19n'est pas
01:02:20la propriété singulière
01:02:21de la nation française
01:02:23et en particulier
01:02:24certainement pas
01:02:25celle de ceux
01:02:26qui voudraient figer
01:02:27l'identité française
01:02:28dans sa langue.
01:02:30Ce que voudrait
01:02:31Jean-Luc Mélenchon,
01:02:31Charlotte,
01:02:32c'est que la France
01:02:32n'appartienne plus
01:02:33aux Français.
01:02:33C'est l'idée directrice.
01:02:37On remercie
01:02:38tous les gens
01:02:38qui ont participé
01:02:39à la création
01:02:39de la langue française
01:02:40qui n'a donc rien à voir
01:02:41avec la France
01:02:41et ça commence
01:02:44à être pénible en fait.
01:02:44Quelle déchéance
01:02:45quand même
01:02:45quand on se soin
01:02:46de l'omniprésence
01:02:46des drapeaux bleu blanc rouge
01:02:47pendant sa campagne
01:02:48en 2017
01:02:49sur une ligne
01:02:49autrement plus républicaine.
01:02:50Il a tellement vrillé
01:02:52à Jean-Luc Mélenchon
01:02:52qui en est désormais
01:02:53à considérer
01:02:53que le propre de la France
01:02:54et de ne plus avoir de propre.
01:02:56À une époque
01:02:56certains auraient
01:02:57sans doute parlé
01:02:57d'agent de l'étranger.
01:02:58Moi j'y verrais plutôt
01:02:59une forme d'oïkophobie
01:03:00à raison
01:03:01clientéliste,
01:03:02électoraliste.
01:03:03Il lui manque
01:03:04les 400 000 voix
01:03:04pour être au second
01:03:05tour représentiel.
01:03:06Il est prêt à tout
01:03:06pour les obtenir
01:03:07quitte à cracher
01:03:08sur la France
01:03:08et son héritage en permanence.
01:03:09Oui mais je pense
01:03:09que ça n'est pas
01:03:10que électoral
01:03:10parce que d'ailleurs
01:03:11la réaction de dire
01:03:12à la dernière campagne
01:03:15il avait des drapeaux
01:03:16et il avait un discours
01:03:17autrement plus républicain.
01:03:18C'est peut-être là
01:03:19qu'il a toujours été républicain
01:03:21et en fait
01:03:22il a adopté
01:03:23la partie républicaine
01:03:25qui voulait arracher
01:03:26la France à la France.
01:03:27C'est pas nouveau
01:03:27ça fait 250 ans
01:03:28qu'ils se battent pour ça.
01:03:29En réalité
01:03:30au moment de la Révolution française
01:03:31il y a eu une bataille
01:03:32de se dire
01:03:32est-ce que la France
01:03:33devient une idée
01:03:34ou est-ce qu'on est encore
01:03:35enraciné dans une histoire
01:03:36dont on hérite ?
01:03:38Quand Jean-Luc Mélenchon
01:03:39depuis des années
01:03:40et des années
01:03:40avec d'autres par ailleurs
01:03:42fait commencer
01:03:43l'histoire de France
01:03:43en 1789
01:03:44il adopte en effet
01:03:46la République
01:03:46mais dans une certaine mesure
01:03:48pour arracher
01:03:49la France à elle-même.
01:03:50C'est une suite logique
01:03:51simplement là
01:03:52il commence à se dire
01:03:53on va rentrer dans le dur
01:03:54donc tout le monde fait
01:03:55ah oui c'est ça
01:03:55mais il est très logique
01:03:57il est cohérent avec lui-même.
01:03:58Quand il parle de la France
01:03:59avant 1889
01:04:00c'est pour se moquer
01:04:00du roi d'Agobert
01:04:01c'était la semaine dernière
01:04:02il avait même dit
01:04:02que Saladin avait expliqué
01:04:04comment il fallait
01:04:04construire les cathédrales
01:04:05et c'était pas le cas à l'époque
01:04:06chaque semaine
01:04:07on a une nouvelle déclaration
01:04:08de Jean-Luc Mélenchon
01:04:09pour nous dire
01:04:09à quel point la France
01:04:10n'existe plus.
01:04:11Mais je crois que sa compagne
01:04:13a eu des problèmes
01:04:13la dernière fois
01:04:14qu'elle a embrassé
01:04:15sur la bouche
01:04:15elle a attrapé une écharpe
01:04:17tellement il pratique
01:04:17la langue de Boeum.
01:04:19Bon Olivier justement
01:04:20on parle de culture
01:04:21c'est intéressant d'ailleurs
01:04:22parce qu'on parle
01:04:23de guiterie etc
01:04:24mais dans les spectacles
01:04:26que vous montez
01:04:26est-ce que des jeunes gens
01:04:27sont sensibles
01:04:28à cette langue
01:04:29et à cette histoire ?
01:04:31Oui
01:04:31il y a bien sûr
01:04:32une fraction
01:04:33vraiment
01:04:34on sent que
01:04:35la culture
01:04:36que peut-être
01:04:37que dans 10-15 ans
01:04:38est-ce qu'on va encore
01:04:39jouer Jules Romain
01:04:40Jules Renard
01:04:41Oscar Wilde
01:04:42Sacha Guitry
01:04:43qui va tomber
01:04:43dans le domaine public
01:04:44bientôt
01:04:45donc peut-être
01:04:46mais c'est vrai
01:04:47qu'il y a un manque
01:04:47de culture
01:04:48mais ce qui est extraordinaire
01:04:49c'est par exemple
01:04:50là je joue en ce moment
01:04:51en plus de tout bascule
01:04:5360 jours de prison
01:04:54l'adaptation d'un récit
01:04:56de Sacha Guitry
01:04:56et les jeunes
01:04:58qui sont dans la salle
01:04:59découvrent
01:05:00je dirais
01:05:00le côté féroce
01:05:01cette plume
01:05:02si moderne
01:05:03et en même temps
01:05:04comment il décrit
01:05:05la libération de Paris
01:05:06qui a été des horreurs
01:05:07comment on l'a traîné
01:05:08on lui a dit
01:05:09qu'il allait de fusil
01:05:09on lui a crâché au visage
01:05:11et comme il raconte ça
01:05:12avec cette verbe
01:05:13cet humour
01:05:14du désespoir
01:05:15en même temps
01:05:16on rit beaucoup
01:05:17et donc les jeunes
01:05:18sont stupéfaits
01:05:19parce qu'avec des mots simples
01:05:20et ça c'est le talent de Guitry
01:05:22sa phraseologie
01:05:23était très simple
01:05:24avec des phrases
01:05:26assez courtes
01:05:27et en même temps
01:05:27très fluides
01:05:28et ce mot
01:05:30toujours important
01:05:30qui arrive en fin de phrase
01:05:32cette espèce
01:05:32d'humour permanent
01:05:34cette ironie
01:05:35cette recherche
01:05:36du style
01:05:37mais je pense que
01:05:38allez
01:05:39les jeunes
01:05:39continuez
01:05:40venez au théâtre
01:05:41la libération de Paris
01:05:42j'en ai été le premier prévenu
01:05:44les tils disent
01:05:45qui était évidemment
01:05:46humoristique
01:05:47parce qu'ils sont venus
01:05:48le chercher un matin
01:05:49ils l'ont emmené
01:05:50dans le 7ème en 193
01:05:51en pyjama
01:05:53il y a d'ailleurs
01:05:54une allusion
01:05:55dans le dernier métro
01:05:56à ça
01:05:56parce que c'est Jean Poiret
01:05:57qui joue cette scène là
01:05:59mais c'est vrai
01:06:00qu'il avait joué
01:06:01comme d'autres
01:06:03durant l'occupation
01:06:05oui
01:06:06Jean-Paul Sartre
01:06:07avait fait jouer ses pièces
01:06:08oui
01:06:08mais dans ces cas là
01:06:10les résistants
01:06:11de la dernière heure
01:06:12sont venus le chercher
01:06:13en bas de son hôtel particulier
01:06:15qui n'existe plus
01:06:16d'ailleurs
01:06:16là à Soitie
01:06:17c'est un nul désir
01:06:18plus
01:06:18mais les allemands
01:06:20mais c'est vrai
01:06:20que beaucoup de comédiens
01:06:21avaient joué
01:06:22c'est ça que je veux dire aussi
01:06:23beaucoup de comédiens
01:06:23avaient été présents
01:06:24pendant l'occupation
01:06:27pas tous
01:06:28Jean Gabin était parti
01:06:30mais certains étaient restés
01:06:32oui je voulais partir
01:06:33en Amérique du Sud
01:06:34mais ce qui est fascinant
01:06:35c'est que
01:06:36les grands généraux allemands
01:06:38lorsqu'ils venaient
01:06:39ils étaient
01:06:39ce qu'il faut voir à Paris
01:06:40on leur disait
01:06:41la tour Eiffel
01:06:42le Louvre
01:06:43et Sacha Guitry
01:06:44c'est pour ça que
01:06:45le théâtre de la Madeleine
01:06:46était toujours plein d'allemands
01:06:47évidemment
01:06:48alors il y a eu un livre
01:06:49le barman du Ritz
01:06:50où vraiment l'auteur
01:06:52a inventé
01:06:53les présences de Guitry
01:06:55parce que Guitry
01:06:56il y a deux procès
01:06:57qu'on lui a fait
01:06:57qui sont tellement injustes
01:06:59que labo
01:06:59et misogyne
01:07:01que labo
01:07:01non
01:07:02il a été prouvé
01:07:02par la justice
01:07:03et misogyne
01:07:04il aimait trop les femmes
01:07:05c'était ça son problème
01:07:06et il aimait peut-être
01:07:07plus le travail
01:07:08que les femmes
01:07:09et heureusement
01:07:10qu'il était cocu
01:07:10mesdames
01:07:11vous avez bien fait
01:07:12de le tromper
01:07:12sinon on n'aurait pas eu
01:07:14la moitié
01:07:15il a été marié
01:07:16cinq fois
01:07:17il a été marié
01:07:18cinq fois
01:07:19la dernière
01:07:19c'était l'Anna Marconi
01:07:20il lui avait dit
01:07:21vous fermerez
01:07:23mes yeux
01:07:24et vous ouvrirez
01:07:24mes tiroirs
01:07:25l'Anna Marconi
01:07:27il y avait
01:07:28Charlotte Lysès
01:07:29Geneviève de Céréville
01:07:30Yvonne Printemps
01:07:33et Jacqueline de Lubac
01:07:34Jacqueline de Lubac
01:07:34moi j'ai connu
01:07:35Jacqueline de Lubac
01:07:36parce qu'elle était
01:07:36très amie
01:07:37avec Thierry Roland
01:07:37ah génial
01:07:39c'était un mystère
01:07:40et elle était en vélo
01:07:41à vélo
01:07:42et elle traversait
01:07:43comme ça
01:07:43elle était tout près
01:07:44du 7ème arrondissement
01:07:45et c'est comme ça
01:07:46malheureusement
01:07:46qu'elle a vécu
01:07:50très très âgée
01:07:51elle avait une collection
01:07:52extraordinaire
01:07:53de peinture
01:07:54qu'elle a je crois
01:07:55donnée
01:07:55à un musée lyonnais
01:07:57il me semble
01:07:57elle avait une voix
01:07:58cette voix
01:07:59elle était magique
01:07:59oui mais c'était pas
01:08:00une grande comédienne
01:08:01elle joue
01:08:02sans sœur
01:08:03oui
01:08:04vraiment
01:08:04bon
01:08:05on va voir
01:08:06des extraits
01:08:07tout bascule
01:08:08juste un mot
01:08:09sur les retraites
01:08:10parce que
01:08:10simplement
01:08:11je veux revenir
01:08:12parce qu'il y a une déclaration
01:08:12qui est assez intéressante
01:08:14d'ailleurs
01:08:15c'est ce qu'a dit
01:08:17Michel-Édouard Leclerc
01:08:19il dit
01:08:20je suis pour un modèle
01:08:21très large
01:08:22où le travail
01:08:23paye moins de cotisations
01:08:25puisqu'on veut que les gens
01:08:26aient du travail
01:08:27et qu'on veut créer du travail
01:08:28faisons en sorte
01:08:29que ce soit les concurrents
01:08:30du travail
01:08:30qui payent les cotisations
01:08:32de social
01:08:33de ceux qui vont partir
01:08:34à la retraite
01:08:35par concurrent du travail
01:08:36le patron
01:08:37de la grande distribution
01:08:38désigne la robotique
01:08:39le digital
01:08:40l'intelligence artificielle
01:08:42ou encore
01:08:43des produits importés
01:08:43à bas coût
01:08:44avec le vieillissement
01:08:45de la population
01:08:46et moins de gens
01:08:46qui travaillent
01:08:47ça ne sert à rien
01:08:48de dire qu'il n'y a
01:08:48que le travail
01:08:49qui doit payer
01:08:49le système
01:08:50de prestations sociales
01:08:51la masse
01:08:52sur laquelle
01:08:53on transférerait
01:08:54ces cotisations sociales
01:08:55ne serait pas
01:08:56du tout inflationniste
01:08:57il y a de l'argent
01:08:58pour financer
01:08:59les prestations sociales
01:09:00le travail
01:09:01ne doit pas être
01:09:01le seul
01:09:02à payer
01:09:02l'après-travail
01:09:02ça
01:09:03c'est novateur
01:09:04il y avait quand même
01:09:05eu la taxe robot
01:09:06qui avait déjà été
01:09:07engagée
01:09:07mais c'est novateur
01:09:08ne plus faire peser
01:09:10que sur les travailleurs
01:09:11les cotisations
01:09:11on va être obligé
01:09:14de passer par là
01:09:14à un moment donné
01:09:15parce qu'aujourd'hui
01:09:15c'est sur eux
01:09:16mais c'est intéressant
01:09:17que des grands patrons
01:09:19alors Michel-Edouard Leclerc
01:09:20on lui prête parfois
01:09:20l'intention
01:09:22de se présenter
01:09:23son père
01:09:24s'était présenté
01:09:25je crois qu'il s'était présenté
01:09:26en 81
01:09:27Edouard Leclerc
01:09:28a vérifié
01:09:29il ne s'est pas présenté
01:09:31en 81
01:09:31je ne pense pas
01:09:32pas 81
01:09:32il me semble
01:09:33alors je demande à Marine
01:09:35de vérifier
01:09:35candidature
01:09:36Edouard Leclerc
01:09:38et
01:09:39il me semble
01:09:41qu'il a eu
01:09:42alors qu'il avait eu
01:09:43l'intention
01:09:44peut-être
01:09:44mais bon
01:09:45et Michel-Edouard
01:09:46effectivement
01:09:46on lui prête
01:09:47cette intention
01:09:47juste un petit mot
01:09:49je crois que c'est
01:09:49Olivier Forc a dit un mot
01:09:50sur les retraites
01:09:51avant de revenir
01:09:52à Olivier Lejeune
01:09:53écoutons
01:09:54cette censure
01:09:55est-ce que le parti socialiste
01:09:57pourrait en prendre
01:09:57l'initiative ?
01:09:58bien sûr
01:09:58vous prendriez l'initiative
01:10:00ce ne serait pas
01:10:00pour voter la censure
01:10:02d'un autre
01:10:03mais nous sommes même
01:10:04les seuls
01:10:04à pouvoir le faire
01:10:05parce que nous sommes
01:10:05les seuls
01:10:06à avoir conservé
01:10:07un droit de tirage
01:10:08pour déposer
01:10:09une notion de censure
01:10:10ça n'est plus possible
01:10:11pour les insoumis
01:10:12et les autres groupes
01:10:13ne seront pas assez nombreux
01:10:14pour déposer
01:10:15possible ou pas
01:10:16Thomas Bonnet ?
01:10:17ça remettrait
01:10:18entre les mains
01:10:19du Rassemblement National
01:10:20le pouvoir de vie
01:10:20ou de mort
01:10:20sur le gouvernement
01:10:21on n'en a pas parlé
01:10:23on en parlera
01:10:24sans doute demain
01:10:24il y a cet après-midi
01:10:25l'examen du projet de loi
01:10:27sur l'énergie
01:10:28donc avec le fameux
01:10:29moratoire sur les éoliennes
01:10:31là par contre
01:10:32il va se jouer
01:10:32véritablement
01:10:33l'avenir sans doute
01:10:33du gouvernement
01:10:34parce que si le gouvernement
01:10:34passe en force
01:10:35sur cette question-là
01:10:36alors c'est un cas
01:10:37suspéli pour le Rassemblement National
01:10:38qui là
01:10:39pourrait être décidé
01:10:39de censurer
01:10:40donc si
01:10:41oui parce que là
01:10:42il y a 300
01:10:42ça coûte 300 milliards
01:10:44c'est ça ?
01:10:45très bien documenté
01:10:45dans le JDD
01:10:46dimanche
01:10:47et effectivement
01:10:48et Edouard
01:10:48Gabriel Attal
01:10:50va voter
01:10:51il a voté contre
01:10:51il appelle son groupe
01:10:52à voter contre
01:10:53à voir s'il sera suivi maintenant
01:10:54mais il n'arrête
01:10:56les éoliennes
01:10:56et les énergies
01:10:57donc Gabriel Attal
01:10:59veut continuer
01:10:59les éoliennes
01:11:00qui a un pognon de dingue
01:11:02pour reprendre l'expression
01:11:03d'Emmanuel Macron
01:11:04qui enlédissent
01:11:05la baie de la boule
01:11:07vous avez un bateau
01:11:08je sais que vous
01:11:08allez parfois
01:11:10devant ces éoliennes
01:11:11c'est une horreur absolue
01:11:12c'est l'horreur
01:11:13bon ça ne sert à rien
01:11:14parce que c'est un problème
01:11:15de connexion
01:11:16ça coûte de l'argent
01:11:17et il va falloir
01:11:19connecter ça au réseau
01:11:21et ça coûte
01:11:21une somme
01:11:22absolument folle
01:11:23bon
01:11:23et lui
01:11:25il est pour ça
01:11:25tous les centristes
01:11:28et la gauche
01:11:29vont voter contre
01:11:30cette loi
01:11:31cet après-midi
01:11:32et votre pronostic
01:11:34parce que
01:11:35on l'avait dit d'ailleurs
01:11:36que c'était une étape
01:11:37jeudi ou vendredi
01:11:38que c'était passé
01:11:38et que ça allait repasser
01:11:39est-ce que
01:11:41ce moratoire sera
01:11:42si c'est rejeté
01:11:43si la loi est rejetée
01:11:44elle va retourner au Sénat
01:11:45ça va nous ramener
01:11:46en fait à l'automne
01:11:47entre temps
01:11:47le gouvernement
01:11:48pourrait publier
01:11:49par décret
01:11:49le plan
01:11:50de l'énergie
01:11:51et là
01:11:52véritablement
01:11:53ça pourrait déclencher
01:11:54les hostilités
01:11:54avec le Rassemblement National
01:11:55Olivier Lejeune est avec nous
01:11:57le théâtre de Jazet
01:11:57comédie de boulevard
01:11:58créé en 2002
01:11:59par Olivier Lejeune
01:12:01tout bascule
01:12:01le pitch
01:12:02le pitch
01:12:03le pitch
01:12:03le pitch
01:12:03c'est le personnage
01:12:05en délire
01:12:06où tout bascule
01:12:07au même moment
01:12:07pour eux
01:12:08en fait c'est le mariage
01:12:09le plus court de l'histoire
01:12:10c'est un homme qui
01:12:11on le prend juste
01:12:12à la sortie de la mairie
01:12:13et une heure et demie après
01:12:14il est obligé de divorcer
01:12:16il y a toute une suite
01:12:17de rebondissements
01:12:19de qui pour go
01:12:19cette pièce
01:12:20c'est ma première pièce
01:12:22en tant qu'auteur
01:12:22et elle a eu un succès
01:12:25à la création incroyable
01:12:26d'ailleurs elle a encore joué
01:12:27dans une dizaine de pays
01:12:28je vais aller la mettre
01:12:29en scène à Rome
01:12:30là en ce moment
01:12:31elle est en Turquie
01:12:31elle va être en Russie
01:12:33si Dieu veut
01:12:33elle va être aussi
01:12:34je dirais en Angleterre
01:12:36la saison prochaine
01:12:37et cette pièce
01:12:39je dirais que
01:12:41en tant que comédien
01:12:42j'ai joué beaucoup
01:12:42de Recouman
01:12:43Chapman
01:12:45tous les grands
01:12:45vaux de ville
01:12:46et je m'étais dit
01:12:47un jour je vais prendre
01:12:47des recettes
01:12:48qui ont fait les secrets
01:12:49de tous les grands succès
01:12:50du boulevard
01:12:51c'est-à-dire une action
01:12:52progressive
01:12:53d'unité de temps
01:12:54mettre une situation
01:12:55d'urgence au départ
01:12:56et aller en montant
01:12:57j'ai presque mis
01:12:58je l'ai réécrit 17 fois
01:12:59avant d'oser la présenter
01:13:00mais là
01:13:01elle a une efficacité
01:13:02d'ailleurs c'est la seule pièce
01:13:03qui est dans le livre des records
01:13:04grâce à Philippe Bouvard
01:13:06qui avait fait venir
01:13:07deux huissiers
01:13:07quand on jouait à Bobineau
01:13:08les huissiers étaient venus
01:13:09avec leur petit compteur
01:13:10comme dans les avions
01:13:11et ils avaient compté
01:13:12le nombre de rires
01:13:13il y en a un qui était au début
01:13:14et ils étaient revenus
01:13:15deux jours de suite
01:13:16et pour voir
01:13:17si ce n'était pas des complices
01:13:18le premier soir
01:13:19et donc j'ai certifié
01:13:21par huissier
01:13:21703 éclats de rire
01:13:23avec toutes les 5 secondes
01:13:26et là
01:13:26elle est à
01:13:28comment dire
01:13:28en ce moment
01:13:29nous sommes d'accord
01:13:3030 représentations
01:13:31du 5 juillet pardon
01:13:32au 30 août
01:13:33au théâtre de Jada
01:13:33alors voyons un extrait
01:13:35trésor retenez-vous
01:13:38d'après votre gynéco
01:13:40c'est pourtant deux semaines
01:13:41le compte à rebours
01:13:42le compte à rebours
01:13:43ta femme s'appelle Corinne
01:13:45pas Ariane
01:13:45j'ai résolu
01:13:48la première thaïtienne qui dit
01:13:50si le cordon n'est pas coupé
01:13:52le bébé n'ira pas loin
01:13:53la lâcheté masculine
01:13:57si elle était cotée en bourse
01:13:59elle battrait tous les records
01:14:00de plus-value
01:14:01allez
01:14:02on dira au revoir à madame
01:14:04c'est vrai je peux
01:14:05oh merci madame
01:14:06je rêve tellement
01:14:08d'avoir un bébé
01:14:08moi aussi
01:14:09profitez-en
01:14:10aujourd'hui vous avez le choix
01:14:11c'est jour de marché
01:14:12oui c'est
01:14:14sur l'échafaud
01:14:16avalant une aspirine
01:14:17clurpe
01:14:18la guillotine
01:14:19paf
01:14:20la tête qui roule
01:14:21qui roule
01:14:21qui roule
01:14:22et gros plans
01:14:23sur la bouche
01:14:23en train de murmurer
01:14:24je ne sent plus ma tête
01:14:26merci Loli Crane
01:14:27donc vous êtes sur scène
01:14:37vous jouez Jacques Lasséguet
01:14:39Jacques Lasséguet
01:14:40qui est un publicitaire
01:14:41séducteur
01:14:41qui vient donc d'épouser Corinne
01:14:42après 50 vies communes
01:14:44et réfugiée chez lui
01:14:45pour soigner un grain de riz
01:14:46dans l'oeil
01:14:47jeté par sa soeur Lucie
01:14:48il va vivre un déferlement
01:14:49de catastrophe
01:14:49alors c'est Julie Arnold
01:14:50qui joue Lucie
01:14:52Michel Guidoni
01:14:53qui joue Jean Touril
01:14:54Charlotte Laisse
01:14:56Franck Fargier
01:14:57Camille Muche
01:14:58et Sandra Baudoux
01:15:01alors bon
01:15:02le boulevard
01:15:03alors moi je vais souvent
01:15:05au théâtre
01:15:06c'est vrai que
01:15:07l'âge moyen
01:15:08vous savez l'âge moyen
01:15:09des gens qui vont au théâtre
01:15:10c'est 45 ans
01:15:11parce que
01:15:12c'est assez cher
01:15:14et il y avait un sondage
01:15:14je crois
01:15:15ces derniers jours
01:15:16qui montrait que
01:15:17je ne sais plus
01:15:18quand même un français sur deux
01:15:19quand même était allé au théâtre
01:15:20ces 12 derniers mois
01:15:20j'avais trouvé que c'était beaucoup
01:15:21mais c'est vrai que
01:15:23la jeune génération
01:15:24le boulevard
01:15:25c'est
01:15:25les moins accrochés
01:15:28peut-être
01:15:28et dans le temps
01:15:29il y avait une initiation
01:15:29avec le boulevard
01:15:30parce qu'on avait au théâtre
01:15:31ce soir
01:15:32mais
01:15:32on a un public
01:15:35qui est de plus en plus
01:15:35bien sûr
01:15:36il y a des petites têtes blanches
01:15:37le dimanche
01:15:37quand ça s'ouvre
01:15:38on est sur un champ de neige
01:15:40et
01:15:40mais sinon
01:15:41les
01:15:42les personnes
01:15:43et bleus parfois
01:15:44parfois
01:15:47c'est des cheveux bleus
01:15:48cela dit
01:15:48c'est
01:15:49c'est très jouissif
01:15:51pour un comédien
01:15:51de jouer à un bon boulevard
01:15:53c'est très difficile
01:15:54techniquement
01:15:54parce qu'il y a à la fois
01:15:56le jeu avec les partenaires
01:15:57et l'écoute du public
01:15:58et là quand on a une densité de rire
01:16:00c'est comme quand on fait du surf
01:16:02c'est-à-dire qu'on prend la vague de rire
01:16:03et après on la reprend
01:16:05avant qu'elle ne meure
01:16:06et on enchaîne
01:16:07ça demande beaucoup d'énergie
01:16:08j'ai une troupe d'enfer
01:16:10on a joué trois mois à Lyon
01:16:11à Michel
01:16:11là j'ai la chance
01:16:13d'avoir un grédit
01:16:15dans la troupe
01:16:15cette fois-ci
01:16:16Michel Guedoni
01:16:16en plus
01:16:17j'ai réactualisé la pièce
01:16:19puisqu'il y a un candidat
01:16:19au présidentiel
01:16:20je l'ai appelé Gérard le Darmalin
01:16:22il a une vie un petit peu
01:16:24voilà
01:16:24et puis
01:16:25comme ça
01:16:28on va pouvoir
01:16:28le retrouver
01:16:29un petit peu
01:16:29de Sarkozy
01:16:30Gérard le Darmalin
01:16:32effectivement
01:16:32écoutez
01:16:34l'importance
01:16:35c'est une banalité de lire
01:16:37mais j'ai envie de sourire
01:16:38et ils ont envie de se détendre
01:16:40et c'est pas
01:16:41des bonnes pièces de boulevard
01:16:43c'est pas si
01:16:44si frais
01:16:44mais ça en plus
01:16:45elle a fait ses preuves
01:16:46et en plus
01:16:46c'est un jeune producteur
01:16:47donc on va lui porter bonheur
01:16:48Damien Nougaret
01:16:49de Backstage Event
01:16:50qui se lance dans le théâtre
01:16:51jusqu'à maintenant
01:16:52il a produit Chantal Goya
01:16:53donc est-ce que je vais être
01:16:54la Chantal Goya du théâtre
01:16:56je ne sais pas
01:16:57un lapin
01:16:58bon en tout cas
01:17:00il est quasiment à 10h30
01:17:01à chaque fois
01:17:02vous venez nous voir
01:17:03régulièrement
01:17:04depuis toutes ces années
01:17:06et puis je sais que vous êtes fidèle
01:17:07à notre antenne
01:17:08donc c'est bien
01:17:09si on peut
01:17:09donner un petit coup de pouce
01:17:11à tout bascule
01:17:12Olivier Lejeune
01:17:13c'est donc 30 représentations
01:17:15exceptionnelles
01:17:15du 5 juillet au 30 août
01:17:17parce qu'il y a une saison
01:17:18théâtrale maintenant
01:17:19à Paris en juillet
01:17:20c'est climatisé
01:17:21non mais Paris l'été
01:17:22c'est formidable
01:17:23oui
01:17:23il y a vraiment une gaieté
01:17:24et en plus
01:17:26je dirais les gens
01:17:27reviennent à Paris
01:17:28maintenant
01:17:29il y a eu pendant 2-3 ans
01:17:30il y a eu le Covid
01:17:31et tout ça
01:17:31mais c'est formidable
01:17:32et à chaque fois
01:17:33ça m'a porté bonheur
01:17:34la pièce a été créée
01:17:35à la Michaudière
01:17:36on a battu des records
01:17:37de recettes incroyables
01:17:38les gens en pouxent
01:17:39ils disaient
01:17:40comment vous faites
01:17:40en plus la Michaudière
01:17:41n'est pas climatisée
01:17:42la Chaudière dedans
01:17:44donc pas tant de canicules
01:17:45mais là
01:17:46le théâtre mythique
01:17:47du Déjazé
01:17:47le théâtre où son Louis Barraud
01:17:49et Arlété ont tourné
01:17:50les enfants du paradis
01:17:51la Michaudière
01:17:52et qui était le théâtre
01:17:53de Pierre Freinet
01:17:53et que j'imite
01:17:55comme vous le savez
01:17:56puisque c'est l'imitation
01:17:57la plus courte du répertoire
01:17:58je m'appelle Pierre Freinet
01:18:00c'est tout
01:18:00c'est tout ce que je sais dire
01:18:02de Pierre Freinet
01:18:02c'est assez court
01:18:03qui était avec Yvonne Princean
01:18:06et sa boucle la boucle
01:18:07puisque Yvonne Princean
01:18:08était une des femmes
01:18:09de sa chaguiterie
01:18:10qui a beaucoup fait souffrir
01:18:11le maître
01:18:12mais vous ne l'avez pas connu
01:18:13vous Pierre Freinet
01:18:13il mord en 63 je crois
01:18:14mais il y a plein de gens
01:18:16que vous avez connus
01:18:17quand même
01:18:17vous avez joué
01:18:18avec Daniel Darieux
01:18:19par exemple
01:18:19Darieux
01:18:20Marc Mercadier
01:18:22on a joué
01:18:22oui
01:18:23et c'est difficile
01:18:24parce que parfois
01:18:25ces gens sont morts
01:18:26dans le dénuement
01:18:26moi j'ai appris ça
01:18:27Marc Mercadier
01:18:28par exemple
01:18:29Julien Guillaumard
01:18:30Pauline Carton
01:18:31alors oui
01:18:32Pauline Carton
01:18:33j'aime plus d'égir
01:18:34non mais Pauline Carton
01:18:35elle est morte
01:18:36il y a 80 ans
01:18:37pas tant que ça
01:18:39non non
01:18:39elle est morte après
01:18:40Pauline Carton
01:18:41immense Pauline Carton
01:18:43oui mais Pauline Carton
01:18:44était une figure
01:18:45genre comment
01:18:45sous les palais tuviers
01:18:46voilà
01:18:47et vous savez
01:18:48Guiterie a été incarcéré
01:18:49c'est la seule
01:18:50qui lui a écrit
01:18:51en disant
01:18:52maître si vous voulez
01:18:53je viens
01:18:54je me fais incarcérer
01:18:55pour être à vos côtés
01:18:56et Guiterie en a été
01:18:57éternellement reconnaissant
01:18:58elle joue dans tous ses films
01:19:00puisqu'elle est dans
01:19:01Kadri
01:19:02notamment Pauline Carton
01:19:03et elle jouait
01:19:04les second rôles
01:19:05disons-le
01:19:05et puis
01:19:06elle n'avait pas
01:19:06une bonne
01:19:07c'était pas Jacqueline
01:19:08de Lubac
01:19:08physiquement
01:19:09disons-le
01:19:10Somaya Labidi
01:19:12dernier développement
01:19:16au Moyen-Orient
01:19:17Israël va riposter
01:19:18avec force
01:19:19à la violation
01:19:20du cessez-le-feu
01:19:21par l'Iran
01:19:21déclaration
01:19:22il y a quelques minutes
01:19:23du ministre de la Défense
01:19:24suite à la détection
01:19:25de tirs de missiles iraniens
01:19:27après l'entrée en vigueur
01:19:29de la trêve
01:19:29une trêve négociée
01:19:30entre les deux pays
01:19:31je vous le rappelle
01:19:32par les Etats-Unis
01:19:33mais qui semble désormais
01:19:34compromise
01:19:35conséquence directe
01:19:37de cette guerre
01:19:37au Moyen-Orient
01:19:38mais aussi
01:19:39d'une forte consommation
01:19:40saisonnière aux Etats-Unis
01:19:41flambée des prix
01:19:42à la pompe en France
01:19:43le son plan
01:19:44comme vous le voyez
01:19:45sur ce carton
01:19:46prend 3 centimes
01:19:47d'euros par litre
01:19:47quand le gazole
01:19:48grimpe
01:19:48de 8 centimes
01:19:50et puis après
01:19:51les drapeaux
01:19:52cette fois
01:19:52c'est une affiche
01:19:53sur la façade
01:19:54de l'hôtel de ville
01:19:54de Lyon
01:19:55qui fait polémique
01:19:56affiche qui
01:19:57comme vous le voyez
01:19:58appelle à un cessez-le-feu
01:19:59immédiat à Gaza
01:20:00la libération des otages
01:20:01le respect du droit
01:20:02international
01:20:03mais aussi
01:20:03la reconnaissance
01:20:05de l'état de Palestine
01:20:06où on peut aimer
01:20:07le roi lire
01:20:08et puis aimer
01:20:08le fil à la pâte
01:20:09et on peut aimer
01:20:10Shakespeare
01:20:11et effectivement
01:20:11le boulevard
01:20:12est-ce que vous aimez
01:20:12le boulevard
01:20:13Charlotte
01:20:13est-ce que vous aimez
01:20:14cette atmosphère
01:20:16j'aime beaucoup
01:20:16j'aime beaucoup
01:20:17et je l'ai découvert
01:20:18en le jouant
01:20:19dans une petite troupe
01:20:21moi j'avais 15 ans
01:20:21donc on a commencé
01:20:23à jouer
01:20:23et oui j'aime beaucoup
01:20:25les rosses
01:20:25mais il faut que ce soit
01:20:26bien joué
01:20:27vous avez raison
01:20:27ça demande un rythme
01:20:29j'imagine
01:20:30et vous jouiez
01:20:30vous avez joué
01:20:32quelle place par exemple
01:20:33là récemment
01:20:34alors moi j'ai une mémoire
01:20:35catastrophique
01:20:36lorsque l'enfant part
01:20:38elle en a joué
01:20:38récemment
01:20:39alors c'est un peu
01:20:40de André Roussin
01:20:40qui est une formidable pièce
01:20:43qui est absolument géniale
01:20:44géniale
01:20:45absolument géniale
01:20:46avec un quiproquo
01:20:47qui est la base
01:20:47de comment as-tu fait
01:20:49et moi j'avais vu
01:20:51avec Marthe Mercadier
01:20:52et Guy Tréjean
01:20:53qui était un comédien génial
01:20:55Guy Tréjean
01:20:56et là vous jouiez
01:20:57donc la jeune fille
01:20:59sans doute
01:20:59absolument
01:20:59celle qui est enceinte
01:21:01l'énorme manipulatrice
01:21:03de la famille
01:21:03exactement
01:21:04c'est un rôle
01:21:05d'immense composition
01:21:06pour moi
01:21:06mais vous jouiez
01:21:09c'était des extraits
01:21:10ou toute la pièce ?
01:21:11non non
01:21:11toute la pièce
01:21:11et c'était quand ça ?
01:21:12l'année dernière
01:21:14il y a deux ans
01:21:15on a joué
01:21:15au théâtre Galabru
01:21:18et alors qu'il jouait
01:21:22c'était des acteurs
01:21:23il y avait beaucoup
01:21:26qui étaient passés
01:21:26chez Jean-Laurent Cochet
01:21:28ah Jean-Laurent Cochet
01:21:28quel professeur extraordinaire
01:21:30tout le monde parle
01:21:31de Jean-Laurent Cochet
01:21:32comme d'un miracle
01:21:33de professeur
01:21:34tu sais Pascal
01:21:35moi j'ai fait le conservatoire
01:21:36j'ai fait le centre
01:21:37de la rue Blanche
01:21:37où j'ai eu des prix
01:21:38comme une édiction
01:21:39mais je dirais
01:21:41un mot à chez Cochet
01:21:42ça valait
01:21:43trois ans de conservatoire
01:21:44parce que cet homme
01:21:46a réinventé
01:21:48il y avait deux clans au théâtre
01:21:50les finales en l'air
01:21:51et les finales en bas
01:21:52tous ceux qui étaient
01:21:53chez Cochet
01:21:54ils avaient la finale en l'air
01:21:56ils parlaient comme ça
01:21:57et quand on terminait la phrase
01:21:59on faisait une pré-finale
01:22:00et une finale
01:22:02alors que
01:22:03dans le théâtre classique
01:22:05tel qu'il était enseigné
01:22:06j'ai eu Robert Manuel
01:22:07Lise Delamare
01:22:08Jacques Charon
01:22:09comme professeur
01:22:10au départ au conservatoire
01:22:11on apprenait
01:22:12à fermer les sens
01:22:13c'est-à-dire qu'à la fin
01:22:14de la phrase
01:22:15on mettait le point final
01:22:16et ce qui donne
01:22:17beaucoup de
01:22:18je dirais
01:22:19de choses
01:22:19un peu récitées
01:22:21alors que Cochet
01:22:21quand il indiquait
01:22:23du Musset
01:22:24du Marivaux
01:22:24Corneille
01:22:25Racine
01:22:25il pouvait rester
01:22:26trois heures
01:22:27sur deux verres
01:22:28et on était là
01:22:29on buvait ses paroles
01:22:30le texte reprenait
01:22:32une modernité
01:22:33c'était un très
01:22:34très grand professeur
01:22:35et on a cité des noms
01:22:36évidemment
01:22:37Robert Manuel
01:22:38Jacques Charon
01:22:39Lise Delamare
01:22:40qui sont des noms
01:22:41oubliés
01:22:42on aurait pu citer
01:22:43Jean Dalric
01:22:44notre ami
01:22:45on va aller le voir
01:22:46à Noirmoutier
01:22:46à Noirmoutier
01:22:47Jean Dalric
01:22:47qui va reprendre
01:22:48à la comédie française
01:22:50le rôle d'Alceste
01:22:51ça fait des années
01:22:51que je le dis
01:22:52mais un jour ça se fera
01:22:53peut-être
01:22:54parce qu'il a été
01:22:55il avait fait
01:22:56les enfants du silence
01:22:57qu'il y avait eu
01:22:57des Molières
01:22:58bien sûr
01:22:59avec Emmanuel Laborie
01:23:00et puis il a été
01:23:01au français
01:23:01dans les années 70
01:23:03Jean Dalric
01:23:04et puis si vous passez
01:23:05à Noirmoutier
01:23:06allez le voir
01:23:07puisqu'il a une maison d'hôte
01:23:08donc je fais de la publicité
01:23:10pour sa maison
01:23:11et le matin
01:23:13au petit déjeuner
01:23:14vous avez Musset
01:23:16vous avez
01:23:17c'est mieux que Bayrou
01:23:18oui
01:23:18c'est agréable
01:23:20vous avez Musset
01:23:21vous avez Molière
01:23:22quelle nouvelle
01:23:23le petit chat est mort
01:23:24ou alors
01:23:25je ne sais pas
01:23:26marquis
01:23:27je te vois bien satisfaite
01:23:29toute chose t'égaie
01:23:30rien ne t'inquiète
01:23:30etc
01:23:31et on joue du Molière
01:23:33pendant qu'il coupe la brioche
01:23:35vendéenne
01:23:35évidemment
01:23:36bon il est 10h36
01:23:38on l'embrasse
01:23:38Jean Dalric
01:23:39merci vraiment Olivier
01:23:41merci beaucoup
01:23:42vraiment merci beaucoup
01:23:44et vous ne changez pas
01:23:44j'essaye
01:23:45non mais vous avez toujours
01:23:47mais c'est vrai
01:23:48vous ne changez pas
01:23:48Luc qui disait
01:23:49que je suis plus jeune
01:23:50que mon nom
01:23:51oui
01:23:51non mais c'est vrai
01:23:52vous ne bougez pas
01:23:53parce que vous avez fait
01:23:54le conflit
01:23:55qui était dans votre
01:23:56quand vous avez fait
01:23:57le conservatoire
01:23:58qui était avec vous
01:23:59alors j'avais dans ma classe
01:24:00Bernard Giroudot
01:24:01oui
01:24:01j'avais Jacques Villeray
01:24:03Francis Perrin
01:24:05Richard Berry
01:24:05donc c'est la 73-74
01:24:08voilà
01:24:09et là il y a une classe prestigieuse
01:24:14Francis Perrin
01:24:15c'est fini
01:24:16Isabelle
01:24:17Isabelle Adjani
01:24:18Isabelle Adjani
01:24:18Isabelle Adjani
01:24:19demande de me donner
01:24:20j'ai la réplique
01:24:21dans une pièce de quitterie
01:24:23concours de sortie
01:24:24je t'aime je t'aime
01:24:25un deuxième année
01:24:26qui admis
01:24:27à donner la réplique
01:24:28à la troisième année
01:24:29au concours
01:24:29il y avait tout le français
01:24:31et tout
01:24:31et moi j'avais tellement le train
01:24:32que je devais dire
01:24:33il n'y a pas une minute
01:24:35à perdre
01:24:36et je ne sais pas
01:24:37dans le track
01:24:38j'ai dit à Sabine
01:24:39à Zemma
01:24:39sur scène
01:24:40en plein concours
01:24:40il n'y a pas une minute
01:24:41à merdre
01:24:42il y a eu un éclat
01:24:44de rire général
01:24:45elle m'en a voulu
01:24:45pendant 15 ans
01:24:46mais elle a eu son pot
01:24:49de comédie
01:24:49et bien écoutez
01:24:51Thibaut Palfrouet
01:24:52était à la réalisation
01:24:52Christian était à la vision
01:24:53Benjamin était au son
01:24:54merci à Marine Lançon
01:24:55à Léopold de Biescy
01:24:57et vous avez rendez-vous
01:24:58avec Jean-Marc Morandini
01:25:00bonne journée à ce soir
01:25:01à Léopold

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