Avec Dr Jean-Christophe Charrié, Médecin généraliste & François de Mazières, Maire de Versailles
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00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.
00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente
00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.
00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio, dans l'émission La planète demain,
00:14dans laquelle je donne la parole aux acteurs de l'écologie positive.
00:18Bien sûr, ceux qui proposent des solutions durables à partir de l'innovation et des nouvelles technologies.
00:23Alors, dans la seconde partie de notre émission,
00:25nous aurons le plaisir de recevoir le docteur Jean-Christophe Charrier,
00:28médecin généraliste, expert en phytothérapie clinique et en endobiogénie,
00:35président également de l'Institut d'Endobiogénie Médecine Préventive et Intégrative.
00:41Mais pour l'heure, nous avons l'honneur d'accueillir François de Mazière,
00:45qui est maire de Versailles, ancien président de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine,
00:50commissaire général de la Biennale d'Architecture et de Paysages de la région Île-de-France,
00:55et qui vient de publier aux éditions Erol un ouvrage intitulé « Pour une vie belle »,
01:00préfacé par l'architecte et urbaniste Christian de Porzamparc.
01:05Bonjour M. le maire, cher François de Mazière.
01:09Alors, l'urbanisation croissante et le changement climatique nous imposent de redéfinir nos cadres de vie,
01:16surtout en ville, à cet effet.
01:17En écrivant ce livre, vous avez repensé la ville en définissant la beauté urbaine comme boussole de l'action municipale.
01:25Et cet ouvrage est véritablement une boîte à idées éclairante à l'usage de tous les élus
01:29et de l'écosystème de l'urbanisme et de l'aménagement du paysage.
01:34Alors, cher François de Mazière, en votre qualité de maire de Versailles,
01:39avec ce livre, vous avez défini dix axes concrets visant à faire de l'esthétique urbaine,
01:44une priorité démocratique et sociale. Comment l'entendez-vous précisément ?
01:50Écoutez, je crois qu'on est en train de vivre un changement de paradigme de l'approche de la ville.
01:56Quand j'étais à la cité de l'architecture et du patrimoine, c'est-à-dire entre les années 2004 et 2012,
02:02c'était véritablement la prise de conscience qu'on ne pouvait pas penser la ville aujourd'hui
02:07comme on l'a pensé pendant notamment le XXe siècle, parce qu'il y avait la préoccupation environnementale.
02:15Personne ne peut nier qu'il y a un risque réel. Le réchauffement climatique est là.
02:20On en voit les conséquences, parfois dramatiques, dans les éléments climatiques qui peuvent intervenir.
02:26Et cela veut dire qu'on va imaginer une ville qui est différente de celle du XXe siècle,
02:31où au fond on était au contraire dans un optimisme assez béat, il faut bien dire,
02:36où le béton permettait de construire la même chose dans toutes les parties du monde.
02:41Et on avait peut-être un peu négligé cette dimension de la proximité des matériaux naturels
02:47qui existent dans telle ou telle région, qui n'existent pas dans d'autres régions.
02:51Et tout ceci amène à penser différemment les bâtiments et aussi la présence de la nature.
02:57Parce que ça aussi, c'est un élément fondamental de ces dernières années,
03:02c'est la revalorisation notamment du métier d'ailleurs de paysagiste,
03:06qui est tout un symbole.
03:07C'est qu'aujourd'hui, quand on pense la ville, on en pense une forme d'équilibre
03:11entre le construit et la nature.
03:14Et c'est ça qui m'a amené à cette réflexion,
03:17puisque en plus j'ai la chance d'être maire depuis 17 ans,
03:20d'une ville d'histoire, d'une ville qui incarne beaucoup de choses,
03:24rien que par son nom, parce que c'est une qualité de vie,
03:27parce que c'est aussi, je dirais, une tradition culturelle française
03:33que véhicule le nom de Versailles,
03:35et dire que cette ville avait été pensée au départ, au XVIIe siècle,
03:38car c'est une ville nouvelle du XVIIe siècle,
03:41par André Le Nôtre.
03:42Et Le Nôtre, au fond, c'était un paysagiste.
03:45Et il reste profondément ça dans l'ADN,
03:48et je dis que cette ville, elle peut être intéressante dans la réflexion.
03:50Alors justement, les réflexions et solutions plutôt réalistes
03:54que vous partagez dans votre livre,
03:56sont-elles, selon vous, aisément applicables à l'échelon local ?
04:00Alors, oui, je pense qu'aujourd'hui, il y a des solutions,
04:04et j'en donne quelques...
04:05Voilà, c'est des idées.
04:07Et ce livre, vous verrez,
04:08qui auront le courage de le lire,
04:10il y a beaucoup d'exemples pris dans différentes villes.
04:15Aujourd'hui, on a plutôt tendance à parler de la ville moche.
04:17Et si on regarde bien ce qui s'est passé dans ces dernières décennies,
04:22on a eu la construction de ces entrées de villes
04:24qui sont souvent absolument rebutantes,
04:26avec ces centres commerciaux,
04:29avec ces maisons qui ne sont pas toujours très inspirées,
04:32un peu stéréotypées.
04:34Et au fond, c'est se dire que, finalement,
04:36puisqu'il y a cette préoccupation du retour de la nature dans la ville,
04:40de la préoccupation d'avoir des matériaux naturels,
04:44eh bien, c'est peut-être une nouvelle esthétique qui va arriver.
04:46Mais, il faut être honnête,
04:49ce moment de bascule est un risque aussi.
04:53Parce que vous pouvez très bien, au contraire,
04:54imaginer des bâtiments qui sont des boîtes isothermes,
04:57totalement identiques les unes et les autres.
04:59Donc, il faut se prendre en main.
05:01Et pour se prendre en main,
05:03eh bien, rien ne vaut que de réfléchir ensemble,
05:05de regarder ce qui se fait bien dans certaines communes.
05:08Et mon propos, c'était de sortir du pessimisme.
05:11Je sais que c'est une thématique qui vous est à cœur.
05:13De ne pas voir les choses négativement,
05:16de ne pas se dire, eh bien,
05:17l'écologie qui est un fait dominant de notre société,
05:21c'est quelque chose qui est rebutant,
05:22ça va faire des immeubles moches.
05:24Eh bien, non.
05:25C'est au contraire, peut-être, la manière de se dire
05:27qu'est-ce qui est positif, là-dedans ?
05:29Eh bien, c'est les villes vertes.
05:31On le voit.
05:32C'est une floraison, aujourd'hui, d'initiatives passionnantes.
05:35C'est ces matériaux nouveaux qu'on voit,
05:38qui sont, au fait, des traditions,
05:39que l'on voit fleurir sur nos façades.
05:43Alors, lorsqu'on parcourt votre livre,
05:44justement, au fil des pages,
05:46on vous sent convaincu dans sa beauté,
05:49l'harmonie de l'espace urbain,
05:51qui représente à la fois un patrimoine commun,
05:53un vecteur de bien-être,
05:54mais également un levier culturel.
05:56L'ai-je bien ressenti ?
05:58Oui, tout à fait.
05:59Je pense que...
06:00Qu'est-ce qu'on recherche dans la ville ?
06:02La notion de beau, c'est très difficile.
06:04On va me dire, c'est subjectif.
06:05Pourquoi vous parlez de beauté ?
06:07Tout le monde a son sens de beauté.
06:08Et ça, je m'insurge un peu là-dessus.
06:10Parce que si les maires,
06:12qui ont une vraie responsabilité,
06:14à travers notamment le pay,
06:15le permis de construire,
06:16s'ils disent, je ne m'en occupe pas,
06:18c'est la porte ouverte à une seule logique.
06:21C'est celle de la rentabilité.
06:23C'est celle du promoteur au milieu.
06:25C'est son métier.
06:27Il faut gagner de l'argent.
06:28Donc, il faut qu'il y ait des gens
06:30qui soient là pour dire,
06:30attention, l'histoire des villes,
06:32c'est une histoire importante.
06:34Il faut qu'il y ait une vision esthétique dans une ville.
06:37Et donc, voilà, c'est aussi ces aimants-là
06:40qui me paraissaient essentiels
06:41de souligner et de mettre en évidence.
06:44Alors, ce livre, vous l'avez presque conçu
06:46comme un guide visionnaire, d'ailleurs,
06:48et surtout inspirant à destination
06:50des décideurs publics et des citoyens engagés.
06:54Et la passion ressort, d'ailleurs, dans le livre.
06:56On ressent bien votre passion sur la thématique.
07:00Et par ces questions d'esthétisme, de beauté,
07:05on voit ressortir tout un tas de côtés positifs,
07:09en fait, autour de votre livre.
07:12C'est bien cela, j'imagine.
07:13Vous êtes toujours dans cette beauté urbaine
07:16et dans la qualité, en tout cas,
07:18de vie de vos concitoyens.
07:19Exactement. Vous savez, ce qui me frappe beaucoup,
07:22c'est que quand je circule à pion au vélo dans ma ville,
07:25les gens m'abordent et ils me parlent toujours des choses sous un plan.
07:29Et c'est-à-dire qu'ils me disent « ça, c'est beau, ça, c'est laid ».
07:32Donc, en fait, ça revient très facilement.
07:34Ça intéresse les gens.
07:36Et puis, une chose qui m'est aussi très chère,
07:38c'est qu'au fond, je dis,
07:41c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas.
07:43C'est-à-dire que quand vous avez une ville belle,
07:45eh bien, tout le monde y a droit, si vous voulez.
07:47Quand vous rentrez dans un musée,
07:48des marches que je conseille.
07:50Mais il y a tout de même une démarche très volontariste.
07:53Là, finalement,
07:54si une ville vous est agressive visuellement,
07:57elle s'impose à vous.
07:58Et de la même façon,
07:59si vous y sentez une forme d'harmonie,
08:02quelque chose d'agréable,
08:04eh bien, vous vous sentez bien.
08:05Et ça, c'est essentiel de le rappeler
08:07parce que je dis que c'est un devoir quasi démocratique.
08:11Alors, instaurer un dialogue de qualité
08:12en matière d'architecture sur des projets urbains
08:16qui sont en voie de réalisation
08:17n'est pas toujours une chose aisée,
08:19j'imagine, en tant que maire.
08:21Est-ce que vous avez souvent rencontré des difficultés
08:23dans ce rôle que vous avez ?
08:25Je prends un exemple
08:27parce qu'il est un peu caricatural.
08:29C'est que j'ai voulu faire une pisciclame à un moment
08:31et elle était d'autant plus nécessaire.
08:34parce qu'il fallait que les gens se garaient n'importe où.
08:37Ça représentait même un grand danger
08:39parce que les piétons étaient menacés.
08:43Mais on était à la proximité d'une gare
08:45et donc, voilà,
08:46tout le monde se garait ainsi
08:47de façon assez anarchique.
08:50Et il fallait réintroduire
08:51à la fois des trottoirs,
08:53une pisciclame
08:54et maintenir des armes.
08:55Et ça a été une polémique
08:57parce que les gens qui habitaient sur la rue,
08:59ils étaient très contents
09:00de se garer de façon anarchique.
09:02Oui, de temps en temps,
09:04ce n'est pas facile.
09:05La vie de maire, je dis,
09:07mais, ce faisant,
09:10un de nos rôles de maire,
09:11c'est de se mettre toujours dans la peau
09:12de celui qui vous interpelle.
09:15Alors, j'essaie de comprendre.
09:16J'essaie ensuite de trouver les bonnes solutions
09:19toujours en ayant un cap.
09:21Et mon cap, il est clair.
09:23C'est que je veux une ville
09:24qui soit équilibrée,
09:25qui soit belle.
09:26et j'emploie le mot beau.
09:28Je n'hésite pas à le faire.
09:30Alors, comme je disais au début de l'émission,
09:32en plus de vos fonctions de maire,
09:33vous êtes aussi commissaire général
09:34de la Biennale d'Architecture et de Paysage
09:36de la région Île-de-France.
09:38En quoi consiste-t-elle cette Biennale ?
09:40Ou plutôt,
09:41enfin, si on sait en quoi elle consiste,
09:43mais plutôt,
09:43quel est vraiment votre rôle
09:45dans cette Biennale ?
09:46Je suis un rôle,
09:48j'ai un rôle d'assembleur.
09:50Cette Biennale,
09:51elle est donc portée
09:52par la région Île-de-France.
09:53Nous l'avons vraiment voulu
09:55avec Valérie Pécresse
09:56qui croit aussi
09:57à ce rôle important
09:58de la région Île-de-France,
10:00son investissement
10:00sur la thématique
10:03de la nature
10:04et de l'environnement.
10:07Et donc,
10:08c'est la région
10:08qui finance l'essentiel
10:10de cette Biennale.
10:12C'est la troisième édition.
10:14C'est une Biennale
10:15où moi,
10:16par mon expérience propre,
10:18je suis en capacité,
10:19si vous voulez,
10:19d'aller chercher
10:20des commissaires.
10:21Le principe est le suivant,
10:23c'est que j'ai dit
10:23à Valérie Pécresse
10:24que c'est l'ordre de question
10:25de ne pas leur laisser
10:26une totale liberté.
10:28Elle est parfaitement d'accord
10:29sur le principe,
10:30mais liberté de conception,
10:32de commissariat.
10:34Et on s'est réunis régulièrement.
10:35Donc moi,
10:36je fais un commissariat général,
10:37c'est-à-dire qu'en fait,
10:38si vous voulez,
10:39c'est une articulation.
10:40Je suis un assembleur de talents,
10:42simplement.
10:42Merci infiniment,
10:43cher François de Mazière,
10:44maire de Versailles,
10:45commissaire générale
10:46de la Biennale d'Architecture
10:47et de Paysage
10:47de la région Île-de-France
10:49et auteur d'un ouvrage
10:50intitulé
10:51Pour une ville belle
10:52que je vous recommande
10:52très chaleureusement.
10:54On se retrouve sur
10:54Sud Radio,
10:55La planète demain
10:56dans quelques instants
10:57avec Thibaut,
10:58le French Trotter
10:59pour un nouveau reportage
11:00en immersion.
11:01A tout de suite.
11:02Picotis solaire,
11:03expert en solutions
11:04photovoltaïques
11:04pour un avenir durable.
11:06Et Akhena,
11:06la reine des vérandas
11:07et des pergolas,
11:08vous présente
11:09Sud Radio,
11:10La planète demain,
11:11Christophe Debiens.
11:12Eh bien,
11:13nous voici de retour
11:13sur Sud Radio,
11:14La planète demain
11:15avec Thibaut,
11:16notre Thibaut national
11:17qui en plus
11:18est French Trotter
11:19de l'émission
11:20qui aujourd'hui
11:21va nous parler
11:22d'une agence de voyage
11:23qui porte presque
11:24le même nom que lui.
11:26Eh oui, Christophe,
11:27cette agence s'appelle
11:27Fair Trotter,
11:28Fair comme équitable
11:29en anglais.
11:30Et si je vous en parle
11:31aujourd'hui,
11:32c'est parce qu'elle incarne
11:32une nouvelle manière
11:33de voyager,
11:34plus responsable,
11:35car on le sait,
11:36le secteur aérien
11:37est l'un des plus polluants
11:38et l'urgence climatique
11:39nous pousse à reposer,
11:41à repenser nos habitudes.
11:43Fair Trotter propose
11:44justement des voyages
11:45responsables,
11:46conçus pour limiter
11:47au maximum
11:48l'empreinte écologique,
11:49sans renoncer
11:50pour autant à l'évasion.
11:51J'ai rencontré
11:52sa cofondatrice,
11:53elle s'appelle
11:53Maeva Manganaro,
11:55c'était lors du dernier
11:55salon du tourisme
11:56à Paris,
11:57et je repose écouter
11:58cette jeune femme engagée
11:59qui milite
12:00pour un tourisme
12:01plus vertueux.
12:02Allons-y !
12:02Nous, on est une agence
12:03de voyage bas carbone
12:04et donc on crée
12:07des séjours
12:08en France et en Europe
12:09qui sont articulés
12:10exclusivement
12:11autour de mobilité douce,
12:13donc aucun avion
12:14avec nous,
12:14aucune voiture thermique,
12:16par contre,
12:16on va s'amuser
12:17avec du train,
12:17du train de nuit,
12:19du voilier,
12:19du vélo,
12:20du van électrique,
12:21un peu de tout ce qu'on peut.
12:21Une combinaison
12:22de transports doux
12:23et ensuite,
12:24peut-être il y a
12:25d'autres solutions aussi
12:26au cours du voyage
12:26pour réduire
12:28son empreinte carbone ?
12:29Complètement,
12:30au-delà même
12:30de la mobilité,
12:31on va choisir
12:32nos prestataires,
12:33notamment nos partenaires
12:34hébergements.
12:36Nous, on a une charte
12:37qu'on a développée
12:37en interne
12:38avec des critères
12:39de durabilité
12:41et donc on va sélectionner
12:42nos prestataires
12:43en fonction de ça
12:43sans perdre en confort
12:44non plus
12:45parce qu'on va pouvoir
12:45proposer aussi bien
12:46du bed and breakfast
12:47que du quatre étoiles
12:48et puis après,
12:50on va aussi sélectionner
12:51nos prestataires d'activité
12:52pour qu'elles soient
12:53hors des sentiers battus,
12:54pour qu'elles mettent en valeur
12:55le patrimoine local,
12:56la culture locale,
12:57etc.
12:57Et même là,
12:58on va jusqu'à choisir
12:58nos prestataires de restauration
13:00pour que ça soit bio,
13:01locale,
13:02circuit court.
13:03Donc, c'est tout l'ensemble
13:04qu'on pense
13:05et pas seulement la mobilité
13:06même si ça reste un point
13:07important pour réduire
13:08son impact carbone.
13:09Qu'est-ce qui vous a donné envie
13:10de fonder cette agence ?
13:12Vous avez déjà une sensibilité
13:13à l'environnement,
13:14j'imagine ?
13:15Oui, complètement.
13:16Alors moi,
13:16je suis quelqu'un
13:16de très engagée
13:18dans mon quotidien
13:19et en fait,
13:20mes engagements environnementaux,
13:21ils ont débuté en voyage.
13:23C'est un voyage en Asie
13:24du Sud-Est
13:25qui m'a vraiment
13:27fait prendre conscience
13:28de l'impact
13:28du tourisme de masse
13:29et également
13:31de l'impact de la pollution
13:32et c'est en revenant,
13:33donc ça,
13:33il faut remonter à 2017,
13:35c'est en revenant
13:35que j'ai moi-même
13:36pris dans ma vie
13:37beaucoup d'engagements
13:38environnementaux
13:39et sociaux aussi
13:41et j'ai commencé
13:42à explorer
13:42le tourisme durable,
13:44à voyager sans avion
13:45et c'est là
13:46que tout a commencé
13:47et que je me suis rendu compte
13:49qu'il y avait plein de choses
13:49à faire,
13:50des voyages incroyables
13:52à vivre,
13:52des rencontres
13:53superbes à faire.
13:54donc c'est comme ça
13:56que tout a commencé.
13:57C'est important,
13:57vous vous exprimez l'idée
13:58qu'on peut continuer
13:58à voyager
13:59tout en étant respectueuse
14:01de l'environnement,
14:01on n'est pas obligé
14:01de prendre l'avion,
14:02on n'est pas obligé
14:02d'aller au bout du monde.
14:04Complètement,
14:04c'est vrai qu'il y a
14:05beaucoup de personnes
14:05quand elles commencent
14:06à avoir des engagements
14:07écologiques
14:08et qu'elles prennent conscience
14:09de l'impact de l'avion,
14:10donc pour redonner un chiffre,
14:12le tourisme aujourd'hui
14:13c'est 11% des émissions
14:14de gaz à effet de sa rente
14:15en France,
14:15donc c'est pas rien
14:16et il y a certaines personnes
14:17quand elles prennent conscience
14:18de ça,
14:18elles se disent
14:19bon ben je vais arrêter
14:20de voyager
14:20puisque il faut que j'arrête
14:21de prendre l'avion,
14:22je vais juste arrêter
14:23de voyager.
14:23Alors qu'en fait,
14:24ben non,
14:24si on décide d'arrêter
14:25de prendre l'avion
14:26ou à minima de réduire,
14:28ben en fait on peut faire
14:29plein plein de choses
14:30en France et en Europe
14:31et on peut vraiment
14:31en prendre plein les yeux
14:32et garder l'amour du voyage,
14:36le plaisir du voyage,
14:38c'est possible
14:38et nous on est là
14:39pour prouver
14:40qu'on peut rêver grand
14:42en voyageant sobrement.
14:43Et puis l'aventure
14:44elle peut être près de chez soi.
14:45L'aventure peut être,
14:46oui effectivement en France
14:47on a l'un des plus beaux
14:48pays du monde
14:48et moi je m'en suis
14:50personnellement rendu compte
14:51en voyageant
14:52à l'autre bout du monde
14:52en Asie en l'occurrence
14:54où quand je rencontrais
14:55des voyageurs étrangers
14:56et que je leur disais
14:56que j'étais française,
14:57ils me disaient
14:58oh là là,
14:58qu'est-ce que tu as de la chance,
14:59quel beau pays tu as
15:01et en fait c'est à ce moment-là
15:03où en fait j'ai pris conscience
15:04que non,
15:05on a une pluralité de paysages,
15:07une diversité des cultures,
15:09un patrimoine incroyable
15:11donc c'est rien qu'effectivement
15:13à côté de chez soi
15:13on peut vraiment déjà
15:15vivre des choses
15:15sublimes quoi.
15:18Eh bien Maëva a bien raison,
15:20on veut rêver grand
15:21en voyageant sobrement.
15:23Pour plus d'informations
15:24bien sûr,
15:24rendez-vous sur
15:25Faire Trotter
15:26donc F-A-I-R
15:27T-R-O-2-T-E-R
15:29.com
15:30Merci Thibault
15:31et à dimanche prochain.
15:33Nous sommes de retour
15:34dans le studio de Sud Radio
15:35avec nos invités
15:36et nous accueillons maintenant
15:37le docteur Jean-Christophe Charrier,
15:39médecin généraliste,
15:41expert en phytothérapie clinique
15:43et en endobiogénie.
15:45Il est président également
15:46de l'Institut
15:47d'endobiogénie,
15:50médecine préventive
15:51et intégrative,
15:53pardon,
15:53mais également auteur
15:54de nombreux ouvrages.
15:55Bonjour Jean-Christophe.
15:57Bonjour Christophe,
15:57bonjour à tout le monde.
15:58Alors l'écologie
15:59et la santé
16:00sont étroitement liés.
16:01On sait que l'environnement
16:02est un déterminant majeur
16:04de la santé humaine
16:05et que les activités humaines
16:06peuvent également
16:07avoir un impact
16:08sur la santé.
16:09Il est d'ailleurs démontré
16:10que certaines pathologies
16:11peuvent être déterminées
16:13ou aggravées
16:14par l'environnement
16:15dans lequel évolue l'homme.
16:17De plus,
16:17l'écologie de la santé
16:18que l'on appelle
16:19plus communément
16:20l'éco-santé
16:21est une discipline
16:21qui permet d'étudier
16:22l'impact des écosystèmes
16:24sur la santé humaine
16:25bien sûr.
16:26Elle permet aussi
16:27d'examiner
16:28les modifications
16:28des environnements
16:29biologiques,
16:30physiques
16:31et socio-économiques
16:32afin de comprendre
16:34comment ces changements
16:35affectent notre santé
16:36mentale et physique.
16:38Cher Jean-Christophe,
16:38vous êtes spécialiste
16:39en endobiogénie
16:40comme je le disais
16:41tout à l'heure
16:41avec des fautes
16:42mais pour que nos auditeurs
16:44comprennent bien
16:44pourriez-vous nous expliquer
16:46le plus simplement possible
16:47ce qu'est l'endobiogénie ?
16:49Ah là là !
16:50Endobiogénie,
16:51endo pour intérieur,
16:53bio pour la vie
16:54et génie pour l'organisationnel.
16:57Donc c'est une approche,
16:58c'est une proposition
16:59théorique
17:00que nous a apporté
17:01le docteur Christian Durafour
17:02qui essaye de changer
17:05les paradigmes
17:06de la médecine actuelle
17:07en s'éloignant
17:09de la physiopathologie
17:10pour s'intéresser
17:10au plus près
17:11de la physiologie
17:12et essayer de comprendre
17:14les mécanismes
17:15d'auto-réparation
17:16de l'organisme
17:16et enfin
17:17accompagner
17:19ces organismes
17:19que nous avons
17:20à prendre en charge
17:21en tant que médecin
17:21pour les amener
17:22dans la meilleure dynamique
17:23d'équilibre possible.
17:25Alors comment cette approche
17:26se distingue-t-elle
17:27des autres approches médicales ?
17:29Eh bien je dirais
17:30qu'elle est totalement intégrative
17:31dans la mesure
17:32où elle est centrée
17:33sur le patient
17:33et tout ce qu'il y a
17:36autour de lui.
17:36on va
17:38en tant que médecin
17:39poser un diagnostic
17:41de type endobiogénique
17:43qui va s'attarder
17:43en fait
17:44à comprendre
17:45les mécanismes
17:45d'auto-réparation
17:46et les accompagner
17:48de façon la plus
17:50physiologique possible
17:51dans la meilleure
17:52dynamique possible.
17:53Est-ce que vous pouvez
17:53nous expliquer
17:54les principes fondamentaux
17:56de l'endobiogénie justement ?
17:57Oui alors le gros principe
17:58c'est de considérer
17:59que si nous étions
18:00un grand chantier
18:01en permanence
18:02il faut un gestionnaire
18:03de ce chantier
18:04et ce chantier
18:05il va être géré
18:06essentiellement
18:07par le système endocrinien.
18:09Le système endocrinien
18:09c'est un système
18:10qui est assez lent
18:11un peu comme le système postal
18:12où il faut écrire une lettre
18:13le mettre dans une boîte aux lettres
18:14tout ça
18:14donc il y a le facteur
18:15il y a tout ça
18:16puis il faut renvoyer
18:16un courrier à son chef
18:18pour dire qu'on a fait le travail
18:19donc ça c'est très très long
18:20et donc ce système endocrinien
18:22il va être accompagné
18:23et aidé par le système
18:24neuro-végétatif
18:25qui n'apparaît
18:26qu'à la sixième
18:27semaine de vie
18:28et qui va avoir
18:29un peu la dynamique
18:30du téléphone
18:31qui va nous permettre
18:32d'aller plus rapidement
18:33sur des choses plus rapides
18:34donc on est dans la compréhension
18:36de l'organisation
18:37de ces deux systèmes
18:37entre eux
18:38et c'est ce qu'on essaye
18:39de réguler.
18:41Et en quoi l'endobiogénie
18:42peut-elle améliorer
18:44la prise en charge
18:44des maladies chroniques ?
18:47Parce qu'on est dans
18:49une médecine classique
18:51très symptomatique
18:52où on va effacer
18:53les symptômes
18:53sans forcément
18:54aller à l'origine
18:56de ce qui a amené
18:57à la constitution
18:57de ce symptôme.
18:58En endobiogénie
18:59on va chercher surtout
19:00dans quelle finalité
19:01s'est mis l'organisme
19:02pour arriver
19:02à ce déséquilibre-là.
19:04Le déséquilibre
19:04qui est devant nous
19:05avec notre patient
19:06qui est en souffrance
19:07n'est que le meilleur équilibre
19:08qu'il ait trouvé
19:08pour vivre jusqu'à cet instant présent.
19:11Donc quelle est la finalité
19:12de l'organisme
19:13et pourquoi il dérague ?
19:14Pourquoi
19:14quand vous appelez
19:15moi j'ai une vieille
19:16de chevaux
19:17et il m'est arrivé une fois
19:18et puis il est trop fort
19:19sur la pédale de frein
19:19je suis passé à travers
19:20du plancher
19:20donc ma finalité
19:22était d'arrêter ma voiture
19:22et pourtant j'ai cassé
19:23le système.
19:24Donc c'est ce qui se passe
19:25dans la plupart
19:26des maladies chroniques
19:27où on est dans un organisme
19:28qui dépasse sa finalité
19:29et qui s'emballe
19:30dans une folie fonctionnelle.
19:31Alors en parlant
19:32de maladies chroniques
19:33pensez-vous
19:33quels sont les résultats
19:35d'un non-respect
19:36de l'écologie ?
19:38Alors je pense que
19:39c'est une catastrophe.
19:41Bon alors là
19:42ça va fort.
19:43Ne pas respecter l'écologie
19:44c'est une catastrophe.
19:47Nous sommes en tant que médecins
19:49prescripteurs de molécules
19:51qui peuvent être
19:51très polluantes.
19:53Donc il est fondamental
19:55aussi dans la prise en charge
19:56de nos patients
19:57entre le rien faire
19:58et faire le maximum
19:58de faire une multitude
20:00de choses
20:01respectueuses
20:01de cette écologie
20:03de notre environnement
20:04et de prescrire
20:05des thérapeutiques
20:05les moins polluantes possibles.
20:07Vous avez des outils diagnostiques
20:09qui sont utilisés
20:10en endobiogénie ?
20:11Oui plusieurs bien sûr.
20:13Tous les outils classiques
20:13globalement.
20:15Mon premier outil
20:16c'est l'écoute
20:17l'observation
20:18l'examen clinique
20:20qui est très très long
20:20dans notre pratique
20:21qu'on peut compléter
20:23avec des examens complémentaires
20:25qui comme je le répète toujours
20:26ne sont que là
20:27en complément
20:27pour venir
20:28étayer
20:29appuyer la réflexion
20:30du médecin
20:31et dans ces examens
20:31complémentaires
20:32nous avons la biologie
20:33et puis tous les examens
20:35complémentaires en radiologie
20:36par exemple
20:36qu'on peut utiliser.
20:38Pardon.
20:39Juste dans la biologie
20:40nous avons une lecture
20:41qui va être plus approfondie
20:44et qui
20:44toute la biologie
20:46que vous avez
20:47vous avez des chiffres
20:48avec des normes
20:48qui sont derrière
20:49ça c'est tout le travail
20:50de Claude Bernard
20:51et d'homéostasie
20:51et le docteur Christian Durafour
20:54il a eu cette intelligence
20:55de se dire
20:56que c'est une photographie
20:58d'un instant donné
20:59du fonctionnement
20:59de notre organisme
21:00et que tous ces paramètres
21:01on peut les relier entre eux
21:02et on peut faire
21:03des algorithmes mathématiques
21:04qui sont liés
21:06en fait à la connaissance
21:07de la physiologie
21:08pour avoir une idée
21:09de la fonctionnalité
21:10du patient
21:10et donc cet examen
21:12et cette interprétation
21:13de la biologie
21:14nous permet
21:14d'étayer
21:15notre réflexion
21:16clinique.
21:18Et quels types
21:18de traitements
21:19sont proposés
21:20en endobiologie ?
21:21Alors en endobiogénie
21:22Oh le biogénie pardon
21:22encore une fois
21:23Endobiogénie
21:25donc nos traitements
21:27ils ont pour objectif
21:28d'être le plus respectueux
21:29possible
21:30de la physiologie
21:31du patient
21:31donc quand
21:32les états d'équilibre
21:34sont tellement dégradés
21:35et que le danger
21:36est imminent
21:37il est évident
21:37qu'on va utiliser
21:38tout ce qu'on a appris
21:39à l'université
21:40en médecine classique
21:41en substitution
21:42mais dans la majorité
21:43des cas
21:44notre thérapeutique
21:45doit être physiologique
21:47elle doit accompagner
21:48et étayer
21:48et le meilleur outil
21:49thérapeutique
21:50que nous ayons trouvé
21:51pour ça
21:51c'est la plante médicinale
21:52Alors
21:53quelle formation
21:54est-il nécessaire
21:55d'avoir
21:56pour devenir praticien
21:58en endobiogénie
21:59comme vous ?
22:00Eh bien d'abord
22:00il faut être médecin
22:01diplômé
22:03thésé
22:03ça fait partie
22:05des critères d'inclusion
22:06pour rentrer dans la formation
22:07en endobiogénie
22:08et nous allons faire
22:09une formation complémentaire
22:10qui se fait sur
22:11deux niveaux de formation
22:12une première année
22:13avec 80 heures de formation
22:15une deuxième année
22:15avec 88 heures
22:16de formation supplémentaire
22:17Et vous avez rencontré
22:18des défis
22:19enfin les principaux défis
22:21quels sont-ils
22:21auxquels l'endobiogénie
22:23est confronté aujourd'hui ?
22:26Eh bien le principal défi
22:27c'est que
22:27c'est un défi
22:29je dirais
22:30à l'échelle de notre planète
22:32c'est que
22:32seulement un humain sur cinq
22:34c'est l'OMS
22:35qui nous le dit
22:35n'a accès aux thérapeutiques modernes
22:37donc en fait
22:38avec la phytothérapie
22:39on a accès à l'ensemble
22:39de l'humanité
22:40et la matière grise
22:41et l'éducation
22:42est quelque chose
22:43qui est beaucoup plus facile
22:44à diffuser
22:45donc le plus gros défi
22:46que nous ayons
22:46c'est de diffuser
22:47notre savoir
22:48et notre savoir-faire
22:49à l'ensemble
22:50de la planète
22:51et on a bien avancé
22:52parce que
22:52lorsqu'il y a des volontés politiques
22:54comme au Mexique
22:55par exemple
22:55eh bien
22:56on peut
22:57moi j'ai été appelé
22:58à Mexico
22:59pour former
23:00les médecins de santé publique
23:01de la ville de Mexico
23:02et il existe maintenant
23:03une clinique de médecine intégrative
23:04publique et gratuite
23:05accessible à l'ensemble
23:06de la population
23:07C'est quoi pour vous
23:08l'écologie positive
23:09en deux mots ?
23:10L'écologie positive
23:11c'est le respect
23:11de son environnement
23:12et le respect de soi-même
23:13Merci infiniment
23:14cher Jean-Christophe Charrier
23:15médecin généraliste
23:17expert en phytothérapie clinique
23:18et en endobiogénie
23:20président de l'institut
23:21d'endobiogénie
23:22médecine préventive
23:23et intégrative
23:24on se donne rendez-vous
23:25dimanche prochain
23:26à 12h30
23:27sur Sud Radio
23:28bien sûr
23:28pour un nouvel épisode
23:29de La Planète Demain
23:30l'émission
23:31qui met à l'honneur
23:32les acteurs
23:33de l'écologie positive
23:34et porteurs de solutions
23:35novatrices
23:36à dimanche prochain
23:37Akéna
23:38expert en carport
23:39et pergola solaire
23:41pour des économies
23:41et un avenir durable
23:42et picotis solaire
23:44pour que l'avenir
23:44s'éclaire
23:45avec des choix durables
23:46vous ont présenté
23:47Sud Radio
23:48La Planète Demain
23:50Christophe Debiens
23:51Sous-titrage Société Radio