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00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30, l'heure des pros et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:06Et je vous rappelle qu'à partir de vendredi, nous sommes aujourd'hui le 3 juin, vendredi, nous sommes sur la numéro 14, le numéro 14.
00:15Vous pourrez nous écouter à partir de minuit.
00:17Hier, France Inter a consacré 3 minutes et 05 secondes durant sa matinale entre 7h et 10h du matin aux événements très graves et inacceptables, pour reprendre les mots d'Emmanuel Macron,
00:34événements qui se sont déroulés à Paris, notamment dans la nuit de samedi à dimanche et dans celle de dimanche à lundi.
00:39S'il existe un consensus pour juger grave ces violences, ces dégradations, ces interpellations, ces tirs de mortier, ces pillages,
00:48pourquoi France Inter n'en parle pas ou peu ? 3 minutes en 3 heures de temps.
00:55France Inter n'en parle pas parce que s'est pointée la responsabilité de casseurs de voyous, de délinquants, de criminels
01:02qui viennent majoritairement des quartiers et qui sont issus le plus souvent de l'immigration.
01:08Si la liberté d'expression est totale en France, qu'elle doit être préservée, le service public est soumis à un devoir d'informer et d'une certaine neutralité.
01:19Occulter, comme l'a fait France Inter ses faits graves, révèle un choix idéologique.
01:26Ce n'est plus un travail de journaliste, mais une mission de militant.
01:31France Inter a transformé son antenne en meeting, pour réécrire le drame de Crépole,
01:35pour privilégier la voix du Hamas dans le drame humanitaire qui se déroule à Gaza,
01:41ou pour critiquer sans mesure et sans nuance Donald Trump.
01:45Tout cela ne poserait aucun souci si la rédaction de France Inter n'était pas payée par les impôts des Français.
01:50La station reçoit une dotation de 600 millions d'euros par an via Radio France,
01:55et ce parti pris politique, qui penchait hier à gauche et aujourd'hui à l'extrême gauche,
02:02est entendu en roue libre du matin au soir, sur une grille des programmes,
02:07que Mme Sibylle Veil, PDG de Radio France, valide,
02:11par peur des syndicats ou par crainte de grève, disons-le, Mme Veil ne sert à rien.
02:16Alors que faire ? Seule une commission d'enquête permettra d'en savoir plus sur les choix éditoriaux de la station.
02:25C'est le devoir des députés, c'est l'exigence des citoyens.
02:30Il est 9h01, Shana Lousteau.
02:329h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:36Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:45Les condamnations pour violences ne sont plus à la hauteur.
02:48Ce sont les mots de Gérald Darmanin ce matin, après les incidents de ce week-end.
02:53Le garde des Sceaux veut changer la loi.
02:54Il propose une peine d'au moins 3 mois de prison ferme réellement exécutée
02:58pour l'agression d'un représentant de l'État, Gérald Darmanin,
03:01qui plaide également pour une amende très élevée en cas de destruction.
03:04En attendant, les premières personnes condamnées en comparution immédiate sont toutes libres ce matin.
03:10Cinq individus interpellés à Paris samedi soir étaient jugés hier.
03:13Ce sont deux jeunes hommes, âgés de 20 à 23 ans, issus de la banlieue parisienne.
03:18Quatre étaient jugés pour avoir tiré des projectiles ou des mortiers d'artifice sur des policiers.
03:22Le cinquième pour un refus d'obtempérer.
03:24Ils ont été condamnés à quelques mois de prison avec sursis.
03:27Aucun n'a dormi en prison.
03:29Et puis dans l'Algarve au Portugal, de nouvelles recherches dans l'enquête sur la disparition
03:33de Maddy McCann commence aujourd'hui, 18 ans après la disparition de la fillette britannique.
03:39On ne sait toujours pas ce qui lui est arrivé.
03:41Maddy avait disparu en 2007 alors qu'elle passait des vacances en famille.
03:44Elle n'avait que trois ans.
03:46Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:47C'est à vous, Pascal.
03:48Merci Charlotte.
03:49Merci Shana, pardonnez-moi.
03:51Shana Lousteau et Charlotte Dornelas.
03:54Toutes les appellent.
03:55Pardonnez-moi, Shana.
03:56Avec grand plaisir.
03:57Charlotte Dornelas est avec nous, bien évidemment, du journal du dimanche.
04:01Joseph Maciej-Scaron, Vincent Herouet, Thomas Bonnet et Amaury Bucco.
04:06Et l'événement ce matin, c'est la prise de parole de Gérald Darmanin.
04:10Un ministre de la Justice qui critique en fonction des décisions de justice, je ne suis pas sûr que ce soit arrivé.
04:18Mais ça en dit beaucoup sur notre société.
04:20Alors, avec vous justement Amaury, les comparutions immédiates.
04:23Pourquoi ? Parce que les Français, que dites-vous ?
04:27Ce que je disais, vous disiez que ça en disait beaucoup sur la société, donc je disais que ça en dit beaucoup aussi sur M. Darmanin.
04:33Oui, sans doute.
04:34Mais disons-le à l'antenne.
04:36Joseph Maciej-Scaron, vous parlez tout bas.
04:38Bon, Amaury Bucco, les Français voient le spectacle, qui n'en est pas un d'ailleurs, des dégradations, des tirs de mort qui étaient.
04:50Ils entendent Reda Bellach qui était avec nous hier, qui a dit j'ai vu la mort.
04:53Bon, ils entendent le Président de la République qui dit toujours les mêmes mots, n'acherons rien, bras ne tremblera pas, les faits sont graves, c'est condamnable.
05:02Et puis hier, rien.
05:04Je suis désolé, mais le Président de la République a dit quelque chose de plus hier.
05:07en remerciant l'émir du Qatar.
05:10Et ça, pardonnez-moi, ça, je me suis vraiment interrogé.
05:14Parce que qui remercie, non, non, mais attendez, qui remercie le Président du club, d'accord,
05:18mais qui remercie l'État du Qatar comme il l'a fait, et de l'Élysée, l'émir du Qatar,
05:24alors qu'il y a un rapport, je suis désolé, qui était coincé sous son bureau, sur l'entrisme des frères musulmans,
05:29qui parlait du Qatar, je trouve ça baroque.
05:32Pardonnez-moi.
05:33Alors, j'entends bien, mais je voulais qu'on parle des comparutions immédiates.
05:38Bon, parce que c'est ça le sujet du moment.
05:40Bon, les Français entendent un Président de la République, en fait, qui, pardonnez-moi de le dire comme ça,
05:45d'une manière très triviale, qui dit des craques.
05:47Il dit des craques, parce qu'il dit nous serons implacables.
05:50Ben non.
05:50Et à tel point que Gérard Darmanin, aujourd'hui, c'est très très rare, a pris la parole.
05:54Alors, dites-nous, parce que vous étiez aux comparutions immédiates hier,
05:56est-ce qu'il y a quelqu'un, à l'heure à laquelle je parle, qui dort en prison ?
06:01Non, non, personne.
06:02En fait, il y avait cinq dossiers qui ont été touchés hier.
06:04Il y en avait quatre, donc, sur des personnes qui ont tiré soit des projectiles, soit des mortiers sur les forces de l'ordre.
06:11Et un, pour un refus d'obtempérer, conduisait sur un footer sans permis, sans assurance,
06:16avec deux personnes de sa famille sans casque derrière lui.
06:19Et aucune de ces personnes ne sont en prison.
06:22En fait, il faut bien comprendre...
06:23Qu'est-ce qu'ils encouraient, ces gens-là ?
06:24Alors, quand on tire sur des policiers, la peine, enfin, je vais dire, ça va de trois à cinq ans de prison ferme,
06:30ou huit ans même, en fonction des circonstances aggravantes,
06:33mais trois ans de prison ferme et 45 000 euros d'amende.
06:36Pour les quatre personnes qui ont tiré sur les policiers,
06:38le parquet n'a demandé que des peines de prison avec sursis de quelques mois,
06:43des travaux d'intérêt généraux qui n'ont finalement d'ailleurs pas été prononcés,
06:46et une centaine d'euros d'amende.
06:48Et finalement, la peine prononcée, c'est quelques mois de prison avec sursis,
06:53et des centaines d'euros d'amende.
06:55Donc, c'est rien.
06:56Alors, ce qu'il faut bien voir, Pascal, c'est que vous dites...
06:58Ce qui est très intéressant, c'est quand on est dans le tribunal versus ce qu'on entend dans les médias.
07:02Vous avez effectivement le gouvernement qui dit, on va être ferme, etc.
07:05Mais quand vous êtes dans le tribunal, c'est totalement autre chose.
07:07Les avocats et même les juges sont d'accord avec ça.
07:10Chacun rappelle que finalement, les personnes sont jugées individuellement,
07:13qu'elles ne sont pas jugées pour toutes les autres.
07:14Donc, on juge au cas par cas.
07:16Non, mais ça, c'est normal.
07:17Ça, c'est normal.
07:17Mais par exemple, vous avez des cas qu'on braille.
07:19Je crois qu'il y a un garçon qui s'appelle Ibrahim.
07:21Brahim, il y a un certain...
07:23Alors, voilà, ils étaient trois.
07:24Donc, il y a Bayot, Aurélien, Ali, Brahim et Anas, 5 en tout.
07:28D'accord.
07:28Ils ont effectivement tous entre 20 et 23 ans.
07:31Alors, qu'est-ce qu'ils ont fait précisément, par exemple ?
07:33Alors, par exemple...
07:35Alors, je vais vous prendre mes notes.
07:36Aurélien.
07:37Dites-moi ce qu'a fait Aurélien.
07:38Eh bien, Aurélien, dans la nuit du 31,
07:39donc, c'était sur la place de la concorde,
07:41vers 2h du matin,
07:42il a acheté...
07:44Il a été pris en possession de mortier d'artifice.
07:46Il a tiré à tir tendu sur les forces de l'ordre.
07:49Il a été placé en garde à vue.
07:50Il a reconnu les faits et on a retrouvé...
07:51Et il a congat, Aurélien ?
07:53Alors, lui...
07:53Quelle est sa condamnation ?
07:54Alors, lui, il a trois mois de sursis
07:55et 500 euros d'amende.
07:56Bon, ben, moi, je propose qu'il reste 5 ans en prison.
07:59Voilà.
07:59Comme ça, c'est dissuasif.
08:00Vous voyez, tu tires sur un flic avec un mortier,
08:03je propose 5 ans, moi.
08:04Mais c'est mon choix.
08:06Je remets les comptoirs à zéro.
08:07Je dis, celui qui tirera contre les flics,
08:09maintenant, ça sera 5 ans avec un mortier.
08:11Le code pénalte...
08:11Deuxième.
08:12C'est ça qui est intéressant,
08:13c'est que le code pénalte,
08:13je vous dis, c'est 3 ans.
08:15Oui, alors, moi, je propose 5 ans.
08:17Vous voyez, je propose...
08:19Alors, le deuxième...
08:19Le deuxième...
08:20Non, mais je propose 5 ans.
08:21Le deuxième, ça fait donc...
08:22Attendez, mais en fait,
08:23tu tires sur un flic, écoutez !
08:26Mais pourquoi vous ironisez ?
08:28Tu tires sur un flic en France ?
08:31Je ne fais pas la peine de mort,
08:33mais ça vaut bien quand même 5 ans de prison.
08:34Il n'y a aucun autre pays qui accepte ça.
08:36Non, vous n'êtes pas d'accord avec...
08:37Ce que je dis est stupide.
08:39Non, mais il y a une justice,
08:41vous savez, il y a des procès contradictoires,
08:43il y a une défense, il y a...
08:45Mais il reconnaît lui-même les faits.
08:46On n'est pas au Salvador.
08:47Mais il reconnaît lui-même les faits.
08:50Donc la loi n'est pas assez réprésive.
08:52J'ai le droit de dire ça, quand même.
08:53Oui, tout à fait.
08:54Ce n'est pas monstrueux, ce que je dis.
08:55Mais que vous proposiez qu'on rehausse à 5 ans
08:58et qu'il y ait même une peine planchée,
09:00ça ne me choque pas.
09:01Eh bien, d'accord.
09:02Non, ça ne me fait pas.
09:02Oui, mais tout de suite, vous me dites,
09:04on n'est pas au Salvador.
09:05On n'est pas au Salvador, il y a des procès.
09:07Il faut regarder comment les faits sont déroulés,
09:09qu'est-ce qui s'est passé.
09:10Alors, ce qui est intéressant...
09:11Vous êtes formidables.
09:11En fait, vous ne voulez pas que ça change.
09:13Non, non, je veux un peu de liberté.
09:14Je ne veux pas que ça change, en fait.
09:16Vous ne voulez pas que ça change, en fait.
09:16Non, mais alors ce qui est...
09:17Alors, deuxième cas, Bayou.
09:19Je vous fais le deuxième cas.
09:21Bayou, comment ça écrit Bayou ?
09:22Alors, Bayou.
09:23Bayou, c'est le prénom.
09:23Bayou, oui, c'est son nom.
09:24B-A ?
09:25B-A-Y-O.
09:26B-A-Y-O.
09:27Bayou.
09:27C'est d'origine africaine.
09:29Il a 22 ans.
09:30Il habite Montmorency, dans le Val d'Oise.
09:32Il a un casier vierge.
09:32Il est étudiant en master en assurance.
09:34Oui.
09:35Et donc, lui, il a été interpellé vers 2h du matin
09:37au niveau de l'avenue Foch.
09:39Il avait un mortier 8 coups dans les mains
09:41et il aurait tiré vers la police.
09:43Et d'ailleurs, on a retrouvé dans son téléphone
09:44des vidéos en train de lui tirer.
09:45D'accord.
09:45Donc, ça l'amuse, lui.
09:46En master, ça l'amuse.
09:47Il a dit, j'ai trouvé les mortiers dans les buissons.
09:51Oui, bien sûr.
09:51Et j'ai tiré par curiosité,
09:53mais je voulais faire de mal à personne.
09:54D'accord.
09:55Mais il était là à 2h du matin, Bayou.
09:575 ans encore pour Bayou.
09:58Allez.
09:59Il a quoi, lui ?
10:00Qu'est-ce qu'il a ?
10:00Il a peine prononcé 8 mois de prison avec sursis,
10:02stage de citoyenneté, 500 euros d'amende.
10:04Stage de citoyenneté, ça doit vraiment l'intéresser.
10:06Il est en master ?
10:07Il est en master et il est en alternance.
10:09Il travaille pour une société d'assurance.
10:10Donc, c'est très intéressant.
10:11En société d'assurance, c'est intéressant
10:12parce que c'est des gens qui...
10:14Il n'est pas idiot, ce garçon.
10:15Il n'est pas idiot.
10:15Tout à fait.
10:16Mais les profils étaient intéressants.
10:17Bon, alors, l'autre.
10:18On avait l'impression d'avoir affaire au meneur hier.
10:20Ali.
10:20Alors, Ali A, 23 ans.
10:23Donc, lui, il est tunisien.
10:24Il a un titre de séjour valable jusqu'en 2030.
10:26Il a un casier vierge.
10:27Il a...
10:27Il faut le renvoyer déjà.
10:28J'espère qu'on va le renvoyer.
10:30Ça n'a pas été évoqué.
10:30Le procureur a tout le monde dit.
10:32Non, le procureur a dit
10:32si vous voulez avoir le renouvellement
10:34de votre titre de séjour en 2030,
10:35il ne faut pas...
10:37Ah, on ne le renvoie pas tout de suite, lui ?
10:38Non.
10:38Lui, alors, qu'est-ce qu'il a fait ?
10:40Alors, lui, il a été interpellé
10:41sur l'avenue des Champs-Elysées.
10:42Il a jeté une grenade lacrymogène vide
10:45sur les policiers.
10:45D'accord.
10:46Et il est en France.
10:47Ali.
10:48Personne ne le renvoie.
10:49Il est tunisien.
10:50Ali, il jette une grenade sur les...
10:53La préfecture, par ailleurs,
10:54va prendre cette décision de...
10:56Mais vraiment, ce n'est pas sérieux.
10:57Autre cas.
10:58Autre cas.
10:59Alors, numéro 4.
11:00Brahim.
11:00Brahim.
11:01B, 21 ans, casier vierge,
11:03déjà connu pour des dégradations
11:04en hôpital en 2017.
11:07Faire procher, donc, lui,
11:08interpellé sur les Champs-Elysées,
11:10il a tiré des mortiers
11:11sur les forces de l'ordre.
11:12Et qu'est-ce qu'il a ?
11:13Et alors, lui, il a expliqué,
11:15c'était intéressant aussi,
11:16il dit, un homme en noir
11:17est venu me donner un mortier
11:19et m'a tiré sur les policiers.
11:19D'accord.
11:20Bon, il ment, mais peu importe.
11:21Bon, et il a quoi ?
11:22Il a peine prononcée
11:22deux mois de prison
11:24avec sur six, 500...
11:25Donc, toujours pas de peine de prison.
11:26D'accord.
11:26Mais c'est formidable,
11:27parce que ça, c'est vraiment,
11:28je trouve que c'est très instructif.
11:30Donc, il faut que le président
11:32de la République,
11:33quand il vient sur un plateau,
11:34ben non, monsieur le président,
11:35vous dites...
11:35De toute façon,
11:36c'est pas lui qui juge, d'ailleurs.
11:37Monsieur le président,
11:38ce que vous dites,
11:39ben, en fait, ça ne se passera pas.
11:41Sachant que quand on parle
11:42de deux mois de prison avec sur six,
11:43imaginons que ce sur six saute
11:44et deux mois de prison,
11:45il n'y aura pas en prison,
11:46il aura un bracelet.
11:46Oui, oui, mais bon.
11:47C'est ce que je veux dire.
11:47Peu importe.
11:48Et le dernier cas,
11:49comment il s'appelle ?
11:50Anas A, 23 ans.
11:53Alors, lui,
11:53c'était celui qui était
11:54sur son compteur.
11:55Il avait déjà deux condamnations
12:00et on lui reproche
12:01d'avoir fait un refus d'opérer
12:02entre deux heures et trois heures
12:03du matin.
12:04Deux personnes s'en cassent
12:04sur son footer.
12:05Pas d'assurance,
12:06pas de permis.
12:07On a demandé le parquet.
12:08Alors là, c'est intéressant.
12:09Le parquet a demandé
12:10huit mois de prison ferme
12:12et interdiction de conduire
12:13un véhicule à moteur.
12:14Donc, huit mois de prison ferme.
12:15Là encore, c'est aménageable.
12:16Et la peine de prononcer,
12:19c'est huit mois de prison
12:19avec sursis
12:20et 2000 euros d'amende.
12:21Donc, continuez les jeunes.
12:23Continuez, cassez tout.
12:23La justice s'en fiche.
12:24Je peux dire ça ?
12:26J'ai le droit de dire ça
12:27ou si je dis ça ?
12:29J'ai le droit de dire ça
12:30ou pas ?
12:31Je suis très sûr,
12:31c'est que par rapport
12:32à la peine encourue,
12:33la peine prononcée,
12:34on ne peut pas parler de fermeté.
12:34La peine encourue,
12:35vous pouvez rappeler
12:36la peine encourue ?
12:36Quand on s'en prend
12:37aux forces de l'ordre,
12:38c'est trois ans de prison,
12:3945 000 euros d'amende.
12:41D'accord.
12:41Alors, Gérald Darmanin,
12:42c'est très rare.
12:44Parce que Gérald Darmanin,
12:45il est outré
12:45et puis il pense à 2027.
12:47Sans doute.
12:48Je pense qu'il pense plus encore
12:50à 2027.
12:51Peut-être qu'il est outré.
12:52Je ne crois pas.
12:53Je crois qu'il est vraiment outré
12:54comme nous, en fait.
12:55Comme les Français,
12:55comme tous ceux
12:56qui nous écoutent.
12:56En fait, ça suffit.
12:58Ça va, quoi.
12:59Ça va.
13:00Alors, il a pris la parole ce matin.
13:01Une partie des condamnations
13:02pour violences,
13:03notamment commises
13:03à l'encontre force de l'ordre
13:04et pour destruction de biens,
13:05ne sont plus à la hauteur
13:06de la violence
13:07que connaît notre pays.
13:08Il faut que les magistrats
13:09en qui j'ai toute confiance
13:10et qui appliquent le code pénal
13:11dans des conditions difficiles
13:12puissent juger ces faits
13:13en disposant d'une échelle
13:14de peine ferme,
13:15simple et réellement adaptée
13:16à la délinquance d'aujourd'hui.
13:17Mais il pourrait...
13:19Là, il se trompe,
13:20Gérald Darmanin,
13:21puisque les peines ont couru.
13:22Je vous ai posé trois fois
13:22la question.
13:23Ils ne veulent pas.
13:25Les magistrats ne veulent pas.
13:28Mais le parquet non plus.
13:29Le parquet n'a pas demandé
13:30des faits de plus en ferme
13:31pour les quatre personnes
13:32qui ont fait sur le force de l'ordre.
13:33Je vous assure que ce serait
13:33souvent...
13:35Notre ami Gé-Louis-Dame-Golnadel
13:37explique que ce serait
13:39des jeunes gens en col blanc
13:41avec des cravates
13:42pour une délinquance financière.
13:44Ils seraient déjà en tôle.
13:45C'est ce que nous dit
13:46Gé-Louis-Dame-Golnadel.
13:47Parce que ça, il faut taper.
13:49À juste titre, d'ailleurs.
13:50Sans doute.
13:51Mais là,
13:53ils ont toutes les excuses.
13:54Il faut faire évoluer radicalement la loi.
13:56Ils se trompent d'une certaine manière.
13:57Il faut déjà la faire appliquer,
13:59monsieur le ministre.
14:00Les peines minimales,
14:01ça forcerait justement
14:02les magistrats.
14:02Il faut faire radicalement évoquer...
14:05Il faut faire évoluer la loi,
14:07supprimer les aménagements
14:07de peines obligatoires,
14:08supprimer le sursis
14:09et mettre en place
14:10par la loi
14:10une condamnation minimum systématique.
14:12Ça s'appelle
14:12les peines planchées.
14:13Merci.
14:14Par exemple,
14:15trois mois de prison ferme
14:16réellement exécuté,
14:17minimum pour toute agression
14:18envers un représentant de l'État.
14:20C'est ce que nous disons ici.
14:20Je pense qu'ils doivent nous écouter.
14:22Ou encore une amende très élevée
14:23pour toute destruction.
14:24Ces propositions
14:24qu'il nous faut mettre rapidement en vigueur
14:25garantissent l'indépendance
14:26des magistrats.
14:27Il ne se passera rien
14:29dans ce pays.
14:30Je le dis en permanence.
14:31C'est de pire en pire.
14:33C'est de pire en pire.
14:34Il ne se passera rien.
14:36En fait,
14:36ce qui est intéressant, Pascal,
14:38c'est que si vous voulez,
14:38la marge de manœuvre
14:39quand il y a des discours de fermeté
14:40comme celui qui a été porté
14:42par Gérald Darmanin,
14:43Bruno Rutaillot
14:43et Emmanuel Macron,
14:45est en fait assez faible.
14:46Ce qui s'est passé hier
14:47et ce qu'ils ont expliqué très bien,
14:48c'est que la plupart de ces dossiers
14:49comme les auteurs ont reconnu,
14:50en principe,
14:51ils auraient dû passer,
14:52ils ne seraient même pas passés
14:53devant une comparation immédiate.
14:54Ça serait jugé en CRPC,
14:57Comparation sur reconnaissance préalable
14:58de culpabilité,
14:59c'est-à-dire une petite audience
15:00dans un bureau
15:00et on dit,
15:01circuler,
15:01il n'y a rien à voir.
15:02Et là,
15:03la seule marge de manœuvre
15:04du gouvernement
15:05qui a été un peu mis en place,
15:06c'est-à-dire
15:07ces personnes,
15:08au lieu de les juger en CRPC,
15:09on va les envoyer
15:10en comparation immédiate
15:11pour les juger devant un tribunal
15:12et après,
15:14la deuxième chose,
15:15c'est les réquisitions du parquet
15:17mais qui ne sont quand même
15:18pas fortement sévères
15:19puisque pas de conférence
15:20et derrière,
15:21après,
15:21les juges font ce qu'ils veulent
15:22et c'est là où c'est déroutant,
15:24c'est qu'effectivement,
15:25il y a un code pénal
15:26qui est voté
15:26par l'ensemble de la population
15:28qui dit jusqu'à 3 ans de prison
15:30de 45 000 euros d'amende
15:31mais les juges,
15:32ils ne font ce qu'ils veulent
15:33et ils appliquent la loi
15:35qu'ils veulent.
15:35Mais on préfère écouter
15:37un ancien président de la République
15:39pendant des mois,
15:40mettre 50 magistrats
15:41à l'écouter,
15:43faire une audience
15:44qui va durer 6 mois,
15:45je ne sais,
15:46et pour prendre...
15:47C'est beaucoup plus intéressant
15:48pour eux.
15:48Ça les excite plus,
15:50c'est ça la vérité.
15:51Là,
15:51le vrai boulot,
15:52ils ne veulent pas le faire.
15:54Mais c'est la France d'aujourd'hui
15:55que je vous dise.
15:56C'est la France d'aujourd'hui,
15:57c'est la justice d'aujourd'hui.
15:58Pardonnez-moi,
15:59mais la responsabilité politique
16:00là-dessus est plus grande
16:01que celle des magistrats
16:02en un,
16:02parce qu'on a aussi
16:03beaucoup de magistrats
16:03qui se plaignent
16:04de l'état de la loi.
16:05Mais la loi,
16:05mais pourquoi ils n'appliquent pas ?
16:06Non, le code pénal,
16:07ce n'est pas toute la loi.
16:08Dans le code pénal,
16:09il est également écrit,
16:10par exemple,
16:10mot pour mot,
16:11qu'une peine de prison ferme
16:13ne doit être prononcée
16:14qu'en ultime recours.
16:16Là,
16:16vous avez des personnes
16:17qui reconnaissent,
16:18qui s'excusent devant le tribunal,
16:19qui ont un emploi,
16:20qui sont en alternance.
16:22La loi prévoit
16:23que la prison
16:23n'est pas faite pour eux.
16:24Gérald Darmanin a raison,
16:26il y a une responsabilité politique
16:27d'évolution de la loi.
16:28Parce que le code pénal
16:29est très sévère,
16:30en France,
16:30c'est vrai.
16:31Il n'est pas appliqué,
16:32un,
16:33en raison de la tédestation
16:35de la prison
16:36qui a alimenté,
16:38on va dire,
16:38tous les parlementaires
16:39qui ont écrit la loi
16:40ces dernières années.
16:41Et deuxième chose,
16:42par une régulation carcérale
16:43qui ne dit pas son nom.
16:44On ne veut pas utiliser le mot,
16:46mais quand les magistrats
16:47reçoivent une fois par mois
16:48la liste des places
16:49disponibles en prison...
16:50Chaque semaine, Charlotte.
16:51Ou chaque semaine,
16:52ça dépend des départements.
16:54Tout le monde a compris,
16:55tout le monde a compris
16:56qu'il faut sans doute
16:57construire 50 000
16:59ou 100 000 places de prison.
17:01C'est très possible
17:02que toute cette délinquance,
17:04il faut la mettre
17:04à l'abri de la société.
17:05En Chine,
17:05quand il a fallu pendant le Covid
17:06construire des hôpitaux
17:08en catastrophe,
17:09qu'est-ce qui a été fait ?
17:10Et que,
17:11comme c'est un déni médiatique
17:12dont on va parler
17:13dans une seconde
17:14avec nos camarades
17:15de France Inter,
17:16voilà,
17:16c'est les Français
17:17qui décideront en 2027.
17:19Qu'est-ce que vous voulez
17:19que je dise ?
17:20Ce qui était intéressant hier,
17:21c'est quand même
17:21que les parquets ont demandé,
17:23enfin le parquet a demandé
17:24à chaque fois des travaux
17:25d'intérêts généraux.
17:26Et alors là,
17:26il y a eu des scènes
17:27assez intéressantes.
17:27Enfin, ça fait sourire,
17:28les travaux,
17:29mais il faut les supprimer,
17:30les travaux d'intérêts généraux.
17:31Tu vas faire les blouses
17:33à des jeunes gens qui...
17:35Donc, par exemple,
17:36pour Aurélien,
17:36le premier prévenu,
17:37le parquet demande ça,
17:40la juge se tourne vers Aurélien
17:41et lui explique,
17:42voilà,
17:42est-ce que vous êtes d'accord
17:43pour faire des travaux
17:44d'intérêts généraux
17:44puisqu'il n'y a plus
17:45de travaux pour Saint-France ?
17:46Donc, si vous n'êtes pas d'accord,
17:47on ne le fait pas.
17:48Résultat,
17:49des peines ont été demandées,
17:51enfin,
17:51ces travaux d'intérêts généraux
17:52ont été demandés par le parquet.
17:53Certains des prévenus ont dit oui,
17:54d'autres non.
17:55Et globalement,
17:56finalement,
17:57aucun n'a été condamné à ça.
17:58Ça, ça ne fait que reste.
17:59Au moins,
17:59concrètement,
18:01vous aviez,
18:01en plus de la main,
18:02vous aviez quelque chose de concret.
18:04Si j'étais flic,
18:05les flics,
18:05ils sont formidables,
18:06les flics.
18:07Ils sont magnifiques.
18:08C'est les seuls dans ce pays.
18:09Heureusement que les flics sont là
18:10et que le pays tient grâce aux flics.
18:12Aujourd'hui,
18:12on en est là
18:13parce que les flics,
18:14ils n'ont pas le droit de faire grève.
18:15Mais quand ils entendent ça,
18:16les flics qui sont blessés,
18:18l'un qui est dans le coma
18:19et qui donne leur vie
18:20pour la France
18:21et qui voit des gens
18:23derrière des bureaux
18:24ne pas prendre
18:25des décisions fortes,
18:26ne pas leur envoyer de signaux.
18:28Et Gérald Darmanin,
18:28d'ailleurs,
18:28est courageux
18:29avec ce qu'il fait ce matin.
18:30C'est un scandale.
18:31C'est ça, la vérité.
18:32Si un policier répond
18:34un peu trop fortement,
18:35c'est lui qui va être embêté.
18:36Bien sûr.
18:37Il sera poursuivi.
18:37Il sera condamné.
18:38Et vous avez un espace médiatique
18:40qui ne prend pas fait et cause
18:41pour les flics
18:41et qui prend fait et cause
18:43pour les victimes.
18:43Donc, ce pays marche complètement
18:45sur la tête.
18:46Donc, voilà.
18:47Et vous dites,
18:48c'est le contraire.
18:48Encore une fois, Pascal,
18:49ce n'est pas que l'espace médiatique.
18:50Vous avez parfaitement raison.
18:51Oui, l'espace médiatique.
18:52L'espace politique,
18:54à la première seconde,
18:55il lâche les flics.
18:55Je suis désolée.
18:56Exactement.
18:57Mis à part quelques-uns.
18:58Exactement.
18:58Donc, c'est un scandale, en fait.
19:00C'est un scandale français.
19:01Voilà ce qui vient de se passer hier.
19:02En fait, vous avez tout.
19:03Les trois jours
19:04qui viennent de se passer
19:05sont un marqueur,
19:06un scandale français.
19:07Vous avez toute la société française.
19:09Le déni médiatique,
19:10la faiblesse de la justice,
19:13l'incapacité de gérer
19:15une nuit de folie,
19:17etc.
19:17Vous avez tout.
19:18Vous avez tout.
19:19Pour compléter le tableau,
19:21vous avez le symbole ultime.
19:23C'est que,
19:24dans les rodéos
19:25qui ont suivi
19:26cette magnifique victoire du PSG,
19:28à Alençon,
19:29vous avez vu,
19:30il y a une voiture
19:30qui avait flambé un immeuble.
19:32Il y a un rodéo
19:32qui s'est mal terminé.
19:34La voiture s'est terminée
19:35dans la vitrine
19:35d'une horlogerie.
19:37Quelle est l'horlogerie ?
19:38Quel est l'immeuble
19:38qui a flambé ?
19:39C'est l'immeuble à Alençon
19:40des parents de Sainte-Thérèse de Lisieux.
19:43Vous savez ?
19:44Les parents,
19:44même les parents Martin,
19:46qui sont eux-mêmes d'ailleurs.
19:47C'est un vrai symbole
19:50de ce qu'est donné la France.
19:51Alors,
19:51je voulais vous faire écouter,
19:52je le dis pour Marine Alençon,
19:53on avait prévu
19:54d'écouter
19:55les amis,
19:57si j'ose dire,
19:58des casseurs.
19:58Mais je voudrais quand même
19:59qu'on voit cette séquence
20:00de Paris-Violence,
20:02cette séquence zapping
20:03que nous avons montrée
20:04hier soir.
20:06Parce que,
20:06pour voir la réalité
20:07de ce qui s'est passé,
20:08et puis on écoutera également
20:09Reda Belladge juste après.
20:11Mais revoyons,
20:12parce que c'est
20:13les réseaux sociaux,
20:14en fait,
20:15les réseaux sociaux
20:15font l'info aujourd'hui.
20:16Puisque TF1 France 2
20:18ne veulent pas en parler,
20:19les grands médias
20:20ne veulent pas en parler,
20:21France Inter,
20:21je n'en parle même plus.
20:22Donc,
20:23ça se passe sur les réseaux sociaux.
20:24Donc,
20:24regardez ce qu'on a vu
20:26sur les réseaux sociaux.
20:27C'est pas grave.
20:31Ah ouais, c'est crouter.
21:01N'écris sa mère, vas-y, n'écris sa mère !
21:03Voilà !
21:04Alors effectivement, pour nos amis et les auditeurs d'Europe 1,
21:30je précise qu'on voit des images que vous avez vues sans doute,
21:33des exactions, les violences, les tirs de mortiers sur le périphérique,
21:38dans Paris, des gens qui chargent.
21:40C'est une multiplication d'images d'une violence, disons-le, inouïe.
21:44Parce que si un de vos enfants est pris dans cette tourmente-là,
21:49il peut perdre un œil, il peut perdre un membre, il peut perdre la vie.
21:53Alors, Reda Bellage, moi j'aime beaucoup Reda Bellage,
21:56c'est un policier qui est un enfant de l'immigration,
21:58qui a parlé très souvent à l'antenne de la vie qu'il a eue
22:02et de l'éducation qu'il a reçue lorsqu'il était jeune, dans une banlieue,
22:06et puis qui s'est engagé dans la police,
22:08et puis qui est aujourd'hui porte-parole d'unité police.
22:10Écoutez ce qu'il le disait, quand même, sur l'antenne d'Europe, hier,
22:15où il dit, j'ai vu la mort.
22:18J'ai vu la mort sur le périph', oui.
22:20En fait, les mecs, ils étaient en T-Max,
22:23on aurait dit une brave M.
22:25C'est choquant, mais on aurait dit une brave M.
22:27Des mecs super organisés,
22:28ils avaient tous des mortiers,
22:30ça a tiré sur les voitures,
22:31la porte-maillot était fermée,
22:33pour des raisons de sécurité.
22:35J'ai eu le malheur que Oasis nous sorte au Parc des Princes,
22:40et là, j'ai vu une favelas, en fait.
22:42J'ai vu une favelas.
22:43J'ai vu des fumigènes partout,
22:45j'ai vu des collègues courir partout,
22:46j'ai vu des individus violentés, des policiers,
22:49j'ai vu des familles qui étaient là pour s'amuser,
22:51qui ne pouvaient pas s'amuser,
22:53qui ne pouvaient pas s'exprimer.
22:54J'ai vu des mecs qui regardaient,
22:55j'étais obligé de...
22:56Je ne vais pas vous le cacher, j'ai enlevé mes lunettes,
22:58parce que j'ai dit, au moins, si on me reconnaît,
23:00je pense que l'Uber, le pauvre,
23:01sa voiture va se faire défoncer, moi peut-être aussi.
23:05Du coup, on a pris les mesures qu'il fallait,
23:08et puis on a réussi à s'échapper,
23:10parce que c'était compliqué.
23:11Ça commence à monter sur les voitures et tout.
23:14Et puis, pour rentrer et sortir de Paris,
23:16on n'avait plus le droit.
23:17C'était devenu une zone de non-droit, en fait, Paris, tout simplement.
23:20Le Carrillon d'Europe 1, parce qu'il est 9h22,
23:23on va rejoindre notre ami Thomas Hille.
23:25Mais Thomas, ce matin, je pense qu'il est avec Jean-Luc Lemoyne,
23:28parce que Jean-Luc...
23:29Oui, Jean-Luc fait son entrée dans ce studio magnifique, Jean-Luc.
23:33Oui, Jean-Luc Lemoyne, parce qu'il était avec son fils à Munich,
23:35je l'ai vu vendredi, il est parti en voiture.
23:38Il était beau.
23:39Il est là, Jean-Luc ? On peut le voir ?
23:41Il est là, est-ce qu'on peut le voir ?
23:41Ce qui nous permet d'avoir un peu plus de légèreté.
23:44Il est là, ouais.
23:44Il est là, il est près d'Adissa.
23:46Mais il est en droit de ça à l'écran.
23:47Il est fier, il est fier.
23:48Je suis là, je suis là, évidemment.
23:49Il est parti, il y a 900 kilomètres entre Paris et Munich.
23:52Bonjour Jean-Luc, vous m'entendez ?
23:53Mais je vous entends très bien, Pascal.
23:55Bon alors, votre fils, quel âge il a votre fils ?
23:57Il va avoir 18 ans bientôt.
23:59C'est le plus beau cadeau de partir avec son père comme ça
24:02et de rapporter la victoire.
24:07J'imagine que c'est une émotion particulière pour vous et lui.
24:10Complètement, j'ai l'impression qu'on a fait un pèlerinage.
24:12Ce qui était formidable, c'est qu'on s'est arrêté sur le chemin,
24:15sur toutes les aires d'autoroute.
24:16On ne vous voit pas, c'est dommage.
24:17Pourquoi on ne vous voit pas ?
24:18Est-ce qu'on peut voir dans Luc ?
24:19Ah ça y est, on voit.
24:20Non, vous le voyez ?
24:20Non, on ne vous voit pas.
24:21Honnêtement, je suis mieux à l'audio qu'en physique.
24:25Venez à la place de Thomas,
24:28qu'on vous voit quand même,
24:29que vous nous disiez un petit mot.
24:31Parce qu'autrement...
24:32Donc voilà, oui, Jean-Luc.
24:35Oui, je disais que c'était un pèlerinage avec mon fils
24:38et ce qui était formidable,
24:39c'est qu'on s'est arrêté sur toutes les aires d'autoroute,
24:41il y avait des maillots du PSG,
24:43je me suis arrêté la veille à Strasbourg,
24:45il y avait une communion entre les fans,
24:47c'était absolument fabuleux.
24:48Et il n'y avait pas de problème évidemment,
24:50ni de violence, ni d'agressivité sur tout ce chemin,
24:53c'était des vrais supporters.
24:54Non, c'était très joyeux,
24:55je ne vais pas vous mentir,
24:56c'était un petit peu chaud autour du stade,
25:00mais avec les supporters de l'Inter,
25:01qui eux étaient très très remontés,
25:03donc je me suis retrouvé dans un métro
25:04avec plein de supporters interistes,
25:07j'avais eu la bonne idée d'avoir un maillot du PSG,
25:09et là, à ce moment-là,
25:10on s'est dit,
25:11est-ce que c'est vraiment le bon costume ?
25:13Mais bon, non, c'était chouette.
25:15Bon, ben écoutez, j'imagine, c'est formidable.
25:17Et vous êtes rentré dans la nuit après ?
25:19Non, on est rentré le lendemain,
25:20donc on a fait les 900 et quelques kilomètres,
25:23et ce qui était bien,
25:24c'est que, pareil,
25:25on s'est arrêté tout au long du chemin,
25:26et sur toutes les aires d'autoroute,
25:27on avait des gens avec un sourire grand,
25:30comme ça,
25:31je pense que s'il y avait des motards
25:32qui étaient venus,
25:33ils sont arrivés avec des moucherons sur les dents.
25:35Eh bien, merci, vraiment.
25:38Merci Jean-Luc,
25:39et on vous retrouve évidemment avec Thomas Hill et Anissa.
25:41Merci beaucoup,
25:42et ça nous fait plaisir d'avoir des paroles positives
25:46sur cet événement.
25:47Corédu, nous restons à tout à l'heure.
25:48À 21h30.
25:49À 21h30.