«On condamne les personnes, mais on n’arrive plus à qualifier les actes de manière intrinsèque», juge Charlotte d’Ornellas dans Face à l'info par rapport aux violences survenues après la victoire du PSG.
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00:00Est-ce qu'on est encore capable aujourd'hui de qualifier un acte, et non pas une personne, d'intrinsèquement mauvais ?
00:06Non, le relativisme est permanent tout le temps.
00:08Alors, on condamne les personnes, ça on n'a plus de problème, c'est très original.
00:11Là aussi, il y a un basculement de civilisation.
00:12On condamne les personnes, mais on n'arrive plus à qualifier les actes de manière intrinsèque.
00:17Sur le terrain artistique, je ne vais pas parler de l'art contemporain, du plague anal sur la place Vendôme.
00:22On a bien compris qu'il y avait un petit affrontement.
00:24Intellectuel, évidemment, le déplacement de l'argument sur le terrain de l'émotion et donc de l'invective.
00:28scientifique, je reprends mon exemple qui est assez flagrant et que j'ai volé à Mathieu pour l'occasion.
00:34Mais si l'homme est une femme comme les autres, et inversement, et qu'il n'y a plus une manière de distinguer l'un de l'autre,
00:39sauf par sa volonté propre, alors la science n'existe plus, de manière évidente.
00:45La vérité non plus, par conséquent, est de manière beaucoup plus large.