Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier
Les députés vont adopter ce 27 mai "l'aide à mourir" avec des critères très précis d'encadrement. Il faudra par exemple être atteint d'une souffrance "réfractaire aux traitements ou insupportable". Les malades qui n'auront pas accès aux soins palliatifs pourront désormais aller devant la justice.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Si le texte est adopté, on va créer donc un droit à l'aide à mourir
00:03qui sera ouvert aux personnes atteintes d'une affection grave et incurable
00:06qui s'engagent au pronostic vital en phase avancée ou terminale
00:10en présentant une souffrance physique ou psychologique constante, c'est ça ?
00:14C'est bien cela. Il y a d'autres conditions, il y a à être majeur,
00:17il y a des nécessités françaises aux résidus de manière stable
00:19et il y a surtout pouvoir le dire jusqu'au bout,
00:23c'est-à-dire c'est ce caractère libre et éclairé.
00:25Ce sont les cinq conditions cumulatives pour pouvoir demander une aide active à mort.
00:28Est-ce que vous êtes optimiste sur l'issue du vote cet après-midi ?
00:31J'ai envie de dire enfin, enfin parce que ça fait 45 ans qu'on a ce débat,
00:34la première proposition de loi date de 1978 et puis il y a un an,
00:39une déflagration, la dissolution alors que le texte s'apprêtait à être voté.
00:42Donc on a pris du temps, beaucoup de temps, du temps que certains hélas n'avaient plus
00:46et qu'ils ont dû partir à l'étranger ou ils ont dû être accompagnés clandestinement
00:50dans notre pays. J'ai confiance en l'Assemblée nationale
00:54pour qu'elle puisse enfin doter la France de ce texte de loi
00:57mais ce n'est que la première étape.
00:59Il va y avoir un marathon législatif derrière.
01:01Le Sénat risque de détricoter le texte.
01:03– Pas sûr que ça revienne rapidement.
01:04– S'il y a un enlisement, Emmanuel Macron a dit ce sera le référendum.
01:08– Mais simplement, la France deviendrait, si le texte était adopté définitivement,
01:11on en est encore loin aujourd'hui,
01:13il deviendrait le huitième état d'Europe à autoriser l'aide à mourir.
01:16Mais pourquoi on n'utilise pas les vrais termes ?
01:17Euthanasie, suicide assisté ?
01:20– Moi je les assume.
01:20– C'est par pudeur ?
01:21– Non mais je les assume totalement.
01:22– Ils ne sont pas dans le texte ?
01:23– Oui, alors après, peu importe le débat sémantique,
01:25l'important c'est ce qu'il y a derrière le texte
01:27et effectivement comment on va accompagner.
01:28Moi j'assume les mots, cette loi, c'est une loi qui parle du suicide assisté,
01:32c'est l'auto-administration d'une substance sétale pour la personne,
01:35elle-même, un suicide assisté,
01:36avec une exception d'euthanasie,
01:38c'est-à-dire si la personne n'est plus capable de s'auto-administrer le produit physiquement,
01:42alors un médecin, un infirmier, une infirmière le fera.
01:44Suicide assisté, exception d'euthanasie.
01:46– Heureusement, quand on parle de liberté,
01:48c'est la liberté de conscience des soignés, mais également des soignants.
01:50– Merci.

Recommandations