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00:00Le texte sur la fin de vie après d'intenses discussions, l'Assemblée s'est mis d'accord hier sur l'article 4.
00:06C'est l'article phare qui fixe les conditions d'accès à l'aide à mourir.
00:09Les Français de plus de 18 ans atteints d'une affection grave et incurable
00:12qui engagent le pronostic vital en phase avancée ou terminale
00:15pourront bénéficier du droit à l'aide à mourir.
00:17Autre condition, le malade doit présenter une souffrance physique ou psychologique insupportable
00:22et devra donner son consentement libre et éclairé.
00:25Un article qui a été adopté à une large majorité dans un hémicycle sous tension.
00:28Marie-Hélène Trémolet.
00:30Tout au long de l'après-midi, le ton monte, les invectives et les apostrophes fusent.
00:33Aucun des deux camps ne cède un pouce de terrain.
00:36Charles-Hitzen Stuhl, député ensemble pour la République.
00:39Il y a beaucoup de flou dans ce texte.
00:41Il laisse une marge de subjectivité importante.
00:44Il y aura des abus.
00:45Permettez-nous de nous battre jusqu'à la dernière minute de l'examen de ce texte.
00:50Les élus défavorables au texte s'inquiètent de la subjectivité des critères.
00:53La notion de phase avancée d'abord, qui peut être définie seulement par le médecin
00:57ou encore celle de la souffrance considérée comme insupportable par le patient.
01:02Anne-Anne Mansouri, députée UDR.
01:04La souffrance, elle varie à la fois dans le temps, mais elle varie aussi en fonction des personnes.
01:08L'acte qui va être proposé, c'est quand même la mort.
01:11On ne peut pas se permettre de se tromper sur une souffrance qui peut ensuite être atténuée à un autre moment.
01:15Toujours est-il que les partisans d'une aide active à mourir plus fort en nombre
01:19ne lâchent rien et rejettent coup sur coup les amendements
01:22interdisant l'accès à l'euthanasie aux patients privés de leur liberté
01:25comme les prisonniers par exemple
01:27ou privés d'une partie de leur discernement
01:29comme les personnes déficientes mentales.