Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Julien Aubert, vice-président du parti Les Républicains et président d’Oser la France.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-19##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03J'ai le très grand honneur de vous communiquer les résultats du plébiscite.
00:08Bruno Retailleau a été élu ce soir nouveau président du parti Les Républicains.
00:12Le ministre de l'Intérieur a remporté 74,31% des voix.
00:16Cette question elle est tranchée.
00:17Moi je pense que la question elle est vite répondue.
00:19Ce sont nos adhérents qui ont tranché à 75%.
00:22La plus grande fierté de ma campagne, c'est que je voulais faire revenir à nous des gens qui nous avaient quittés.
00:27Et ils sont revenus.
00:28Il faut faire en sorte que nous soyons unis pour gagner.
00:31Parce que divisé, nous sommes sur deux.
00:33Un publicite pour en tout cas Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
00:36Très largement élu président du parti Les Républicains avec 74% des voix face à Laurent Wauquiez.
00:42Il dit vouloir être, je cite, l'artisan de la victoire de la droite en 2027.
00:46Alors parlons vrai.
00:47Est-ce que désormais on doit compter LR comme faisant partie de la majorité présidentielle, son président étant ministre ?
00:53Et à la question Retailleau a-t-il gravé la première marche pour la présidentielle ?
00:56Vous dites non toujours à 65%.
00:58Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
01:01Et Julia Aubert est avec nous, vice-président du parti Les Républicains.
01:04Président d'Ozé et la France, monsieur le vice-président.
01:06Merci d'avoir accepté cette invitation, Philippe Bilger.
01:09D'abord, évidemment, je suis ravi de la victoire de Bruno Retailleau, mais je ne l'imaginais pas aussi éclatante tout de même.
01:18Dans le plus beau de mes rêves, je voyais 60-40, je n'imaginais pas au-delà de 70.
01:26Mais sur le plan de la question de Sud Radio, je suis frappé de voir une chose.
01:34Pendant longtemps, on nous vantait, Éric Ciotti le premier, que Laurent Wauquiez serait le candidat naturel de la droite
01:43et qu'autour de lui se ligeraient, se coaliseraient une multitude de gens qui abandonneraient leurs ambitions personnelles pour soutenir la sienne.
01:55Et puis le paradoxe aujourd'hui, c'est que cette victoire éclatante va constituer clairement Bruno Retailleau comme le patron de la droite.
02:04Est-ce qu'en 2027, ça rendra inutile la primaire parce qu'il y a d'autres candidats qui ne jetteront pas l'éponge ?
02:15Ou est-ce qu'on peut espérer qu'autour de Bruno Retailleau, s'il maintient cet ancrage dans l'opinion, il y aura un certain nombre de rivaux,
02:24je pense à quelqu'un de remarquable comme David Lysnard, qui l'a soutenu d'ailleurs très vigoureusement,
02:31qui s'artirculeront auprès de Bruno Retailleau pour former une équipe ?
02:36C'est une question...
02:37– François de Devoir.
02:38– Oui, en tout cas, il a franchi une première marche, je comprends pas pourquoi nos auditeurs répondent non à 65%.
02:43Évidemment, c'est une marche très importante qu'il a franchie, quoi qu'on veuille en dire et quel que soit ce que...
02:49– Alors, je vous coupe, il y a beaucoup de commentaires, non, ce sera Édouard Philippe, non, la droite a toujours trahi ses promesses, etc.
02:54– Bien sûr, mais c'est autre chose, c'est que quoi qu'aura voulu faire Emmanuel Macron,
02:57la réalité, c'est que dans ce pays, il faut diriger un parti politique.
03:01Il y a eu la parenthèse Macron, et maintenant, je pense que le fait qu'il prenne la tête des Républicains,
03:06et surtout qu'il est multiplié par trois, je crois, le nombre d'adhérents pour venir,
03:11ça veut dire qu'il y a un goût pour la droite qui revient dans ce pays, et lui, il est le patron du parti de la droite.
03:16Donc ça, c'est le premier point.
03:17Donc oui, je pense que c'est une première marche, pour lui, significative.
03:20Est-ce que c'est une marche de victoire ? C'est là que tout se complique.
03:23La réalité, c'est que je peux imaginer que Gérald Darmanin ne va pas renoncer aussi vite, là, dans ce camp-là.
03:29Je ne vois pas du tout Édouard Philippe, qui sera notre invité exceptionnel demain matin chez Jean-Jacques Bourdin.
03:34Je ne vois pas du tout Édouard Philippe, qui est en tête de toutes les intentions de vote depuis des mois.
03:39Bruno Retailleau ou pas Bruno Retailleau ?
03:40Renoncer, je voudrais juste finir.
03:43Je termine très vite.
03:45Je ne vois pas comment Édouard Philippe renonce,
03:46et surtout, je ne vois pas comment Gabriel Attal accepte de se ranger,
03:50ou derrière Édouard Philippe, ou derrière Bruno Retailleau.
03:53Donc le plus dur commence, en fait, aujourd'hui, pour la droite,
03:55mais il y a un grand pas pour Retailleau personnel qui est fait, c'est évident.
03:59Moi, je crois que Retailleau a intérêt de faire attention,
04:03parce que si 65% des gens disent qu'il n'est pas encore au summum,
04:09je pense qu'il ne faut pas qu'ils nous déçoivent.
04:11Moi, je pars en tant qu'ancien flic.
04:12Les flics l'aiment, à Retailleau.
04:14Il va falloir qu'ils fassent ces preuves avant de partir du ministère intérieur vers la tête des LR.
04:20Donc je pense qu'il a quand même une étape, une transition qui m'interpelle totalement.
04:25Parce que s'il se barre de la police, il y a plein de gens qui vont être hyper déçus.
04:29Et comme Retailleau, il a fait son crédit, 120 000 adhérents de 40 000 à 120 000,
04:34sur l'intérieur, côté sécuritaire, etc.
04:36Comme Valls, comme Sarcosy.
04:37Il est là, wow !
04:39S'il nous déçoit, je pense que ça pourrait être pire pour lui après.
04:43Juste un truc que dit Breno, et qui est toujours vrai,
04:46tous les ministres de l'intérieur, il y a toujours la promesse électorale qui est très puissante,
04:51parce que c'est un ministère hyper exposé le plus, avec le Premier ministre et le Président.
04:55Mais il y a aussi souvent la déception, parce que les promesses ne sont pas tenues.
04:58Donc ça, c'est le piège.
04:59Faites attention, Françoise, quand vous dites Bruno Retailleau ou Bruno Pommard, c'est pas pareil.
05:02Non, c'est moins bien Pommard.
05:04– Julien Roubert, vous êtes vice-président des Républicains, président d'Osez la France.
05:10Bruno Retailleau, il a fait ses premières classes avec Philippe Devilliers.
05:13Est-ce que c'est le retour du souverainisme chez LR ?
05:16– Ah, pour moi, effectivement, c'est une forme de révolution.
05:20Depuis Philippe Séguin, aucun président du parti n'avait jamais voté non à un traité européen.
05:26C'est important, parce que je vous rappelle que l'un des éléments différenciants du RN dans les enquêtes d'opinion,
05:33il y a une question, c'est la peine de mort, où vous avez 30% de plus de gens du RN qui sont favorables.
05:39Et le second sujet, c'est l'Europe, pour lequel vous avez une surreprésentation de gens qui sont des eurocritiques.
05:45Et puis, deuxièmement, c'est quelqu'un qui vient de l'extérieur, comme vous dites, du RPR.
05:51Et ça aussi, c'est une forme de révolution.
05:53Donc il y a derrière le caractère très feutré et la belle victoire,
05:57je dirais une vraie promesse, peut-être, de renouvellement idéologique.
06:00– Julien Aubert, est-ce qu'on peut penser que, comme j'essayais de le dire tout à l'heure,
06:06alors qu'on nous avait, entre guillemets, vendu Laurent Wauquiez comme candidat naturel,
06:13est-ce qu'on peut espérer que Bruno Retailleau puisse le devenir, tout de même,
06:18et que, d'une certaine manière, cette adhésion à ce qu'il est, à son projet,
06:24règle un peu des joutes secondaires ?
06:26– Oui, moi je le pense, parce qu'en fait, tout ceci montre,
06:30mais on l'a déjà vécu à d'autres élections, que le charisme, ça ne s'invente pas,
06:34et qu'une élection présidentielle, c'est effectivement la rencontre d'une personnalité,
06:38à un moment donné, qui correspond à l'esprit du temps,
06:40et parfois, on a beau être bourré de qualité, Laurent Wauquiez en a beaucoup,
06:44ça n'enclenche pas, il y a quelque chose qui ne démarre pas,
06:48et là, pour Bruno Retailleau, effectivement, aujourd'hui, à l'instant,
06:50il y a quelque chose qui s'est déclenché, pas dans tout le pays,
06:54mais en tout cas sur une partie de la droite,
06:56une droite qui pouvait être déçue des Républicains,
06:58donc je pense, moi, si vous voulez, qu'il ne faut pas faire de primaire,
07:02et donc j'espère qu'il va montrer à la tête du parti
07:06qu'il est capable de réunifier et de rassembler,
07:10et que ça créera une dynamique,
07:11parce que ce serait plutôt une alternance en 2027,
07:15avec le macronisme, qu'une continuité.
07:18Il faut quand même ramener les choses à leur place,
07:21120 000 adhérents qui votent, ça ne sont que 120 000 adhérents,
07:24je le dis tout de suite, parce que les primaires du Parti Socialiste,
07:27en 2012, ça a été quasiment un million d'adhérents, de votants,
07:30la primaire, pour François Fillon, c'est un succès populaire extraordinaire,
07:36donc il faut quand même ramener,
07:37ce n'est pas un plébiscite de Bruno Retailleau,
07:39est-ce que vous n'avez pas peur, finalement,
07:41de transformer, vous, Julien Hubert, le premier tour de la présidentielle ?
07:45Ça va être le cas à gauche, est-ce que ça va être le cas à droite,
07:48le premier tour qui sera en fait une primaire réelle,
07:51premier tour de la présidentielle ?
07:53Julien ?
07:53Ça peut effectivement l'être, même si on veut ramener les choses à leur place,
07:58on peut dire aujourd'hui aussi que les républicains sont redevenus
08:00le premier parti en termes d'adhérents,
08:02ce qui montre bien qu'il y a un ancrage territorial fort.
08:05Mais effectivement, le premier tour de l'élection présidentielle
08:08sert normalement à partager, justement à départager,
08:11des ambitions concurrentes.
08:13On s'inscrit, si vous voulez, depuis 10 ans,
08:15à essayer d'organiser des primaires avant pour clarifier le jeu,
08:19et on a vu d'ailleurs que parfois, en voulant clarifier le jeu,
08:21ça a laissé rentrer d'autres acteurs,
08:23et Emmanuel Macron a été un des grands bénéficiaires des primaires.
08:26Donc je crois, si vous voulez, qu'il faut laisser
08:28la cinquième publique fonctionner comme elle a toujours fonctionné,
08:31ça tient par à l'élection,
08:33et vous verrez bien qu'au bout d'un moment,
08:34la raison, le financement et les sondages
08:36finiront par arbitrer les ambitions des uns et des autres.
08:39Ah, vous croyez qu'on peut renoncer,
08:40que Edouard Philippe peut renoncer sur la base de sondage,
08:42ou Gabriel Attal, vous pensez vraiment ?
08:44Moi, je ne crois pas à une minute, mais je me trompe peut-être.
08:46Si vous voulez qu'Edouard Philippe ait un problème,
08:48c'est-à-dire qu'en fait, s'il s'adresse à un socle
08:50qui est le socle du macronisme,
08:51et Gabriel Attal parle plus que lui à ce socle,
08:54alors aujourd'hui, Gabriel Attal est effectivement distancé,
08:57mais enfin, vous mettez la place de Gabriel Attal,
08:59qui est président du plus gros parti
09:00de la majorité présidentielle,
09:02qui a plus de moyens, il n'est pas non plus disqualifié,
09:05vous voyez ?
09:05Et donc, je dirais, on pourrait très bien avoir
09:08une sorte de rivalité d'Armana-Attal-Edouard Philippe,
09:11qui vise à faire du mal,
09:13je dirais, à Edouard Philippe.
09:14– Julien Aubert, mais attendez,
09:17moi, vous voyez déjà Retailleau
09:18comme candidat à la présidentielle.
09:22Moi, je voudrais revenir encore en arrière
09:24et revenir à son rôle de ministre intérieur,
09:26parce que s'il n'a plus Bruno Retailleau,
09:28c'est parce qu'évidemment,
09:30il avait ce côté sécuritaire très très fort
09:31qu'il a toujours d'ailleurs,
09:32il a toujours gardé cette ligne d'ailleurs,
09:35même lorsqu'il était sénateur,
09:36et tant mieux pour lui.
09:37Effectivement, il n'a pas tourné à droite ou à gauche
09:40comme a fait Ciotti et autres.
09:42Mais est-ce qu'avant tout,
09:44il ne faut pas qu'il nous déçoive,
09:46qu'il déçoive au ministère intérieur,
09:47l'action qu'il doit mener en matière de sécurité,
09:50avant de penser à la présidentielle ?
09:51Parce que là, j'ai l'impression qu'on va un peu vite en besogne.
09:53On disait, ça y est, il va être président de la République.
09:54– Non, moi, je n'ai pas dit qu'il serait président de la République,
09:56ni même qu'il serait candidat.
09:57Je vous dis que j'espère que ce qu'il va faire à la tête du parti
10:00va créer un nombre de rassemblements.
10:02Après, vous savez, la longévité du bail à Beauvau,
10:06elle sera moins dictée par les velléités de Bruno Retailleau
10:09que par l'incroyable instabilité du Parlement
10:11issu des dissolutions,
10:13par le fait qu'ils ne sont pas d'accord sur le budget,
10:15par le fait que nous avons un président
10:17qui ne sait jamais s'il faut appuyer sur le bouton dissolution
10:19ou le bouton référendum.
10:20Donc, à un moment donné, il partira quand...
10:24Alors, soit parce qu'à un moment donné,
10:25on le bloquera sur des options qu'il a estimées,
10:28à mon avis, importantes,
10:30soit parce que, tout simplement,
10:31ce sera la fin de vie de ce gouvernement.
10:33Mais c'est sûr qu'à un moment donné,
10:36je ne sais pas, moi, en tout cas,
10:37je parle à mon titre personnel,
10:39je ne pense pas que les Républicains aient vocation
10:41à être le masque à oxygène du macro-conscient.
10:46– Allez, il n'y a pas le bouton du référendum,
10:48il n'y a pas le bouton de la dissolution,
10:49mais il y a celui du 0826-300-300.
10:52Pascal de Trez, dans les Bouches-du-Rhône,
10:54nous vous écoutons.
10:56– Alors, je suis un petit peu d'accord
10:58sur ce que Bruno vient de dire,
11:01parce que moi, j'ai l'impression que,
11:02depuis hier soir,
11:03et puis même depuis l'élection,
11:06on se refait du 2005-2006,
11:10avant les présidentielles de 2007.
11:11C'est un petit peu du revu et Nicolas Sarkozy.
11:14Et j'ai hâtiment convaincu aussi
11:16que Bruno, la raison, c'est que Bruno Sarkozy,
11:19pourquoi il a été élu président ?
11:21C'est parce qu'il n'avait pas décidu
11:23sous la ligne, par exemple,
11:25le ministère de l'Intérieur de l'époque.
11:27Il avait été à fond,
11:29et c'est ce qui a fait qu'il a été élu.
11:33Aujourd'hui, les choses sont différentes,
11:37et il faut vraiment que M. Rosario ne se plante pas.
11:40Je ne suis pas du tout LR,
11:42je ne suis pas du tout LR,
11:43je suis plutôt de l'autre côté.
11:45Mais ça, ça fait partie des éléments
11:49où il ne faut pas qu'il déçoive.
11:50Parce que s'il déçoit,
11:51évidemment, le ministère de l'Intérieur
11:52et tout régalien de ce qui est paré de sécurité,
11:55il ne sera jamais élu.
11:56Parce que la preuve, il y a un sondage qui est sorti,
11:59il est à 8 à 10 %.
12:00Ah oui, c'est très peu.
12:01Reste avec nous, Pascal.
12:04Julien Aubert,
12:04est-ce qu'il y a incompatibilité
12:06entre le ministère et finalement
12:07la présidence des LR ?
12:08Pas du tout ?
12:09Non, je ne pense pas, je pense que c'est assez bon d'ailleurs
12:12quand on est président de parti
12:14d'avoir exercé les fonctions ministérielles.
12:16Ça parle aussi de tousser du doigt.
12:18Et on a commencé avec une question sur la souveraineté.
12:20Moi, je suis convaincu que
12:21si on veut avoir un ministre de l'Intérieur performant,
12:25il faut un bon Parlement qui vote les lois,
12:26ce serait bien.
12:27Mais il y a aussi des problèmes de juge,
12:29des problèmes de jurisprudence,
12:30des problèmes juridiques
12:32qui empêchent aujourd'hui
12:33une action résolue en matière de sécurité
12:35ou de lutte contre l'immigration.
12:36Et je crois qu'il est en train aussi
12:38de toucher du doigt les limites.
12:40Et ça permettra aussi de nourrir un projet pour le parti.
12:43Julien Aubert, je vous rejoins absolument.
12:46Je trouve évidemment qu'il vaut mieux réussir
12:49au ministère de l'Intérieur.
12:51Mais ça n'est plus central
12:53comme difficulté pour Bruno Retailleau
12:56puisqu'il a insisté et il a gagné ce pari
12:59sur le fait que vous venez de le confirmer
13:03que le ministre va renforcer
13:06le président des Républicains
13:08et le président des Républicains
13:10va donner de l'influence au ministre.
13:12Donc, ça n'est pas le problème
13:14brillamment soulevé par Bruno Pommard.
13:18C'est évident qu'il bénéficie du même prénom,
13:22mais ça s'arrête là.
13:22– Françoise Debois.
13:24– Moi, je ne suis pas du tout d'accord
13:25ni avec vous, Julien Aubert,
13:27ni avec Philippe Bilger.
13:28Je pense que c'est un vrai sujet.
13:30Je connais le caractère de la déception
13:32que provoque Beauvau.
13:34Je vous le redis, c'est un ciseau terrible, Beauvau.
13:36C'est le ministère qui vous permet
13:38de faire l'actualité 365 jours par an,
13:40y compris Noël et le jour de l'an.
13:42Y compris le 1er mai.
13:44Vous pouvez être tous les jours invité d'une matinale
13:46ou d'un 20h parce que vous avez des choses à dire.
13:48C'est un ministère qui donne une notoriété extrême,
13:51mais une notoriété en surface.
13:52C'est exactement ce dont bénéficie Bruno Retailleau.
13:55Quand vous regardez les sondages dans le fond,
13:57la notoriété de Bruno Retailleau,
13:59elle est fragile.
14:00Et la preuve, c'est qu'en intention de vote,
14:01de toute façon,
14:02il est très, très, très, très loin d'Edouard Philippe.
14:05Il est au niveau de Gérald Darmanin.
14:06Ça, c'est le premier point.
14:07Je ne vois pas.
14:08Je voulais juste vous dire ça.
14:09Je ne suis pas d'accord avec vous.
14:10Je pense qu'il a vite intérêt de se tirer
14:12de la place Beauvau.
14:13Parce qu'il y a un moment donné,
14:14vu l'instabilité du Parlement,
14:16il ne changera rien
14:17et il n'y aura pas de résultat.
14:18Et ce sera décevant.
14:19Julien Aubert.
14:20Oui, mais je peux vous donner
14:22une autre statistique.
14:23Si vous prenez le nombre
14:24de présidents de la République
14:25qui ont été premiers ministres avant
14:26et qui ont occupé
14:27la fonction de la matinée,
14:28on verrait que la vie
14:28était assez courte.
14:30Et donc, voilà.
14:31Alors que Beauvau,
14:32dès plus de résultats...
14:33C'est le seul,
14:34c'est Sarkozy qui a réussi
14:35à transformer l'essai.
14:36Moi, j'ai oublié
14:37que François Mitterrand
14:38a été négatif.
14:38Non, non, mais je parle
14:41dans la continuité.
14:42Dans la foulée,
14:43le seul qui a réussi,
14:44c'est Nicolas Sarkozy.
14:45Tous les autres
14:46ont seulement échoué.
14:47Il n'y a pas de règle.
14:48Il y a un problème de fond
14:50qui est prévu ça
14:50dans une situation
14:51où, en fait,
14:51pour avoir des résultats,
14:52c'est très compliqué.
14:53On voit bien
14:54que vous êtes ministre
14:54à l'intérieur.
14:55Le Parlement n'est pas avec vous.
14:56Le Président est à moitié avec vous.
14:58Bien sûr.
14:58Et en plus,
14:59nous sommes dans un pays
15:00qui a perdu une partie
15:00de sa souveraineté.
15:02Voilà.
15:02Donc, quand bien même
15:04on serait très vite,
15:04très vite dans
15:05il y aurait un Parlement,
15:06il y aurait quand même
15:07des problèmes de souveraineté.
15:08C'est ma condition profonde.
15:10Donc, il faut parler
15:11franchement aux Français.
15:12Ils ne sont pas stupides.
15:14Ils savent très bien
15:14que ce n'est pas Majax
15:15ni Superman.
15:17Il essaie de faire
15:18le maximum
15:18de ce qu'il peut faire
15:19dans son poste.
15:21Je crois qu'ils ne comptent pas
15:22les policiers et les gendarmes
15:23pour des imbéciles
15:24ni les Français,
15:26ce qui est déjà
15:26quelque chose
15:27de très profitable.
15:29Et effectivement,
15:30à un moment donné,
15:30il faudra que son sénance
15:31ne s'est pas.
15:32mais c'est une décision
15:33qui lui appartient
15:33et il est allé
15:35avec un message
15:35qui était de dire
15:36j'y vais par responsabilité
15:37parce que je n'ai pas envie
15:38d'avoir M. Delauble
15:39ou je ne sais qui
15:39au ministère de l'Intérieur.
15:41Voilà.
15:41Donc, je le vois mal
15:42en fait partir
15:43pour laisser la place
15:44à la gauche
15:44mais encheminée
15:45au gouvernement.
15:47Voilà.
15:47Donc, on verra bien
15:47comment les mois suivants
15:49vont s'organiser.
15:50Merci beaucoup,
15:52Julien Aubert,
15:53d'avoir accepté
15:54cette invitation
15:54au vice-président du parti
15:55Les Républicains
15:56et Présidents
15:56d'Oser la France
15:58et de l'Institut Valmy,
16:00bien entendu.
16:00et vous restez avec nous
16:01dans un instant, Pascal.
16:02On va jouer au
16:03qui c'est qui qui l'a dit
16:04et on va gagner
16:05le qui c'est qui qui l'a dit.
16:06Je vous le dis.
16:09Cette fois-ci,
16:10c'est vous là.
16:12Vous me remercierez,
16:14vous verrez.
16:15Vous allez m'envoyer
16:15un énorme chèque
16:16comme d'habitude.
16:18Vous vous mettrez
16:19l'ordre à mon nom.
16:21On vous appelle le nom
16:22Philippe David
16:23c'est simple,
16:24deux prénoms.
16:25Demilibus,
16:26c'est compliqué.
16:26Et n'inversez pas,
16:27faites pas David Philippe
16:29parce que ça c'est
16:29une autre personne.
16:30Allez, à tout de suite.
16:32Sud Radio,
16:33votre attention
16:33est notre plus belle récompense.
16:35Vous êtes vraiment
16:36une radio exceptionnelle
16:37et merci à vous
16:38de donner la parole
16:39aux auditeurs
16:39puisqu'on en a vraiment,
16:41vraiment, vraiment besoin.
16:42Sud Radio,
16:43parlons vrai.
16:44Bonjour.
16:45Bonjour.
16:45Bonjour.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations