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01:07Générique
01:11Moi je m'appelle Mbaye vendeur de chaussures
01:13tout le monde me connait ici
01:14avoir de librage
01:15je dis des Mbaye vendeur de chaussures c'est fini
01:17ma prénom c'est Maudou
01:20notre famille c'est Mbaye
01:21hein, tout le monde me connait ici
01:22depuis 1909 jusqu'à présent
01:24je suis là
01:25Moi je suis Sénégalais
01:28J'ai vu en Burkina en 1998, jusqu'à présent je suis là.
01:35C'est vraiment un bon pays, parce que ce qui m'appelait sur Burkina,
01:39vraiment les gens sont gentils, ils sont polis et vraiment aiment l'étranger, c'est ça qui me fait plaisir.
01:45Et puis on est là vraiment, on est à l'aise, on n'a même pas de problème chez Burkina, sérieusement pas.
01:52Oui, les intérêts d'Axipot aussi, parce que ce sont des choses africaines,
01:58ce n'est pas pour le blanc, toutes les choses que tu vois ici, les chaussures,
02:01ces chaussures africains, on fait ça au Sénégal, on amène ça, c'est travail africain, c'est artisanal.
02:06Tout c'est en cuir, c'est ça qui m'appelait, parce que comme vraiment Burkina aime trop les choses africaines,
02:13à cause de ça nous aussi, tout ce qu'on fait là, il n'y a rien pour le blanc, tout c'est africain.
02:18Vraiment ça marche, parce que les gens aiment encore, on nous encourage, on paye,
02:23vraiment il n'y a même pas de problème, j'ai des amis beaucoup qui viennent payer avec moi.
02:27Mais ça là, je dois dire que Dieu nous donne la paix chez Burkina,
02:31parce que vraiment c'est un pays de paix, on veut que vraiment Dieu donne la paix chez Burkina,
02:36c'est ça qui m'intéresse.
02:38Je suis Joseph Opon Bente, artiste calligraphe, vivant au Burkina depuis 1979.
02:51Moi en tout cas, particulièrement, je suis bien intégré, sinon je ne serais pas ici jusqu'à présent.
02:59Ce côté moi, je peux dire, c'est une frontière qui nous a divisés.
03:03Sinon Gambaga et puis les royaumes aussi, c'est pas un truc que normalement on pouvait diviser,
03:09mais on va faire avec.
03:12L'activité est bienvenue, puisque douloureusement, on faisait ça avec le ministère, notre ministère titulaire,
03:18le ministère des Affaires étrangères.
03:20Donc c'est cette année que le ministère de la Culture a jugé bon de faire quelque chose avec nous,
03:26particulièrement nous seulement, le 22 pays résident au Burkina Faso.
03:32C'est la première fois qu'un autre ministère nous prend en charge.
03:37Donc, vraiment, c'est bienvenu.
03:40Bon, comme chaque édition des choses, la première édition, il y a toujours des difficultés.
03:46Mais je pense qu'avec toutes ces difficultés, à la fin, on va trouver une solution corrigée pour les prochaines éditions.
03:55Mon premier message est pour la jeunesse au Burkina Faso.
04:00Mon expérience au Burkina Faso me permet à dire qu'on n'aura pas un, deux, trois.
04:15On a eu un, on n'a pas bien gardé.
04:21Le deuxième, maintenant, la conscience de la jeunesse.
04:27On doit prendre cette conscience pour protéger notre président.
04:37Si nous voulons vivre dignement comme les Africains, on ne doit pas laisser le capitaine Hibé comme on a laissé Thomas Sankara.
04:53Ici, c'est sa majesté, je suis un béninois tradit praticien.
05:01Nous sommes au musée.
05:03Il y a une organisation de l'exposition des produits traditionnels.
05:07On m'a délégué pour présenter le Bénin.
05:10Ce sont des produits naturels.
05:11Ce sont des produits ici à base des plantes.
05:13Et à l'aide de ces produits, on soigne plusieurs maladies.
05:17Nous avons une association des racines aussi.
05:19Et on ajoute la boisson de sa préférence.
05:21Que ça soit l'eau ou bien tonique, bien spray.
05:23C'est un produit, si vous êtes en contact avec ça, vous ne connaissez pas la prostate.
05:27Vous ne connaissez pas la tension, ni le diabète.
05:30Les produits sont un peu nombreux, on ne peut pas tout citer.
05:33Nous sommes dans le domaine de la spiritualité aussi.
05:36Nous avons un siège au Burkina ici.
05:39On n'est pas venu spécialement pour l'exposition.
05:42Nous avons un siège ici, on a nos récipitiers ici, on a des représentants ici.
05:46Nous sommes au Burkina ici, ça vaut plus de 15 ans.
05:50Ça va normalement, il n'y a pas de problème.
05:52Tout est normal.
05:54Bon, vraiment, de ce cas, nous, on a eu un peu de retard hier.
05:58Parce qu'on était à Fada pour une autre exposition quand on nous a donné l'information.
06:03On est venu.
06:04Mais on voit que ça se passe très bien.
06:07Ça se passe très bien.
06:08Il n'y a pas de problème pour le moment.
06:10Donc ce soir aussi, on souhaiterait que les gens n'ont qu'à sortie pour aller visiter aussi les stands.
06:15Mon nom, c'est Adjomoka Tchedujud.
06:18Je suis le président de la communauté nigérienne qui vient de passer.
06:23Je suis au Burkina ici.
06:25Ça fait au moins 20 ans, l'année 2005, que je suis venu au Burkina ici.
06:34Donc je peux dire que le pays est très accueillant et soit à l'aise comme chez moi.
06:42Je vois qu'il respecte les étrangers.
06:44Parce que si nous avons quitté chez nous pour venir ici, c'est parce qu'on aime le pays.
06:49Donc il nous donne ce respect.
06:52Donc tout ce qui nous revient comme devoir, c'est aider à construire le pays positivement.
06:59D'accord.
07:00Bon, je peux dire que cette information nous a venu un peu brusque.
07:06On n'a pas eu le temps pour s'organiser pour ça.
07:09Mais il nous a dit qu'on compte, c'est le commencement.
07:13Peut-être l'année prochaine, nous allons au moins voir comment on peut amener nos objets artisanaux pour venir aussi exposer.
07:25Mais nous avons préparé des repas de chez nous comme hier.
07:29On a préparé la sauce okasi et puis le manioc.
07:38Voilà.
07:39Aujourd'hui nous avons une autre recette aussi que nous avons de chez nous et des Nigeriens.
07:45Donc c'est ça.
07:46Ça c'est sauce gombo.
07:49Et on mange avec plakari ou bien...
07:53Bon, je fais des modèles de tô.
07:56C'est akbou.
07:58On mange avec sauce gombo.
08:00Et c'est ce qu'on est présenté aujourd'hui.
08:02Ça c'est akbou.
08:04Oui.
08:05Et plakari.
08:06Donc ça c'est amala, tô noir.
08:08Voilà.
08:09On prend pour manger sauce gombo.
08:11Mais ça ne manque pas.
08:13Parce que c'est la manière de dire qu'il faut la coalition, la cohabitation.
08:22Il faut que ça continue.
08:24Bon, jusqu'ici, comme je l'ai dit, il n'y a pas de problème entre nos communautés avec eux.
08:30Si ce n'est pas souvent, il y a des misconceptions.
08:34Souvent, quand il y a un Nigerien, voilà.
08:37Avec souvent ce qu'on regarde dans les films nigeriens,
08:40ils nous prennent comme des bandits, comme des fautis, comme des...
08:45Comment dire ça ?
08:47Des gens qui peuvent faire mal.
08:52Mais au cas contraire, bon, je ne dis pas que 100% que les Nigeriens sont bons.
08:57Mais je pense que 80% des Nigeriens qui sont ici,
09:01sont vraiment venus pour le business, pour travailler.
09:04Donc je veux qu'on nous fasse confiance.
09:06Voilà.
09:07Donc, s'il y a un problème, nous avons des communautés nigeriennes qui peuvent venir vers nous.
09:12Nous avons nos ambassades aussi.
09:14Ils peuvent toutefois aller là-bas.
09:16Donc, on peut s'éclaircir des choses qu'ils ne comprennent pas.
09:20On peut s'éclaircir là-bas.
09:24Et puis, je pense qu'il n'y aura pas de problème.
09:27Mais là où il y a un problème, c'est que certains vont commencer à juger négativement,
09:34sans savoir avoir les racines de ce qui s'est passé.
09:38Bon, excusez-moi de dire.
09:40Voilà, il y avait un événement qui s'est passé ici l'année passée à Rayango.
09:45Voilà.
09:46Les Nigeriens étaient vraiment vraiment ciblés.
09:49Mais après toutes les enquêtes avec les policiers,
09:53ils ont vu que ce ne sont pas les Nigeriens.
09:55Parce qu'une fois que tu as des peaux blancs ou comme ça,
09:59on t'a dit comme Nigerien.
10:01Voilà.
10:02Heureusement que, par la grâce de Dieu,
10:05nos bureaux, avec les ambassades, avec les policiers,
10:08y compris les gendarmeries, nous avons fait vraiment des enquêtes.
10:13Et puis, on a retrouvé que ce ne sont pas les Nigeriens.
10:16Donc, tout ce que moi je veux donner, comme des consignes,
10:21et puis, pour nous les Nigeriens et puis aussi les Burkinabés,
10:24nous sommes des frères et soeurs.
10:27Nous sommes des mêmes familles.
10:29Parce que moi-même, avant de quitter Nigerien,
10:32c'est au Nigerien, avant de quitter Nigerien pour venir au Burkinabé,
10:35c'est au Nigerien que je connais les Burkinabés.
10:37Parce qu'il y a beaucoup qui sont à Lagos là-bas, qui travaillent.
10:41Et puis, ils sont comme famille.
10:44Ils viennent, on joue ensemble.
10:46Bon, il n'y a pas cette ségrégation,
10:48il n'y a pas cette distinction.
10:52Bon, comment on dit que parce que tu n'es pas de chez nous,
10:56il n'y a pas de chez nous, non.
10:58Nous sommes comme une famille.
11:00Donc, si cet espirit continue à régner ici aussi,
11:03ça va nous aider aussi beaucoup.
11:05Nous sommes prêts, nous les Nigeriens,
11:07à aider à construire cette nation.
11:11Parce que c'est pourquoi nous sommes là.
11:13Si cette nation de Burkinabé est détruite,
11:16nous aussi, on est à la même temps détruite.
11:19Donc, si nous sommes là,
11:21notre devoir c'est faire tout ce qu'on pourrait,
11:23pour que ça marche dans ces pays,
11:25que ces pays soient à la paix.
11:27nous allons joindre la main à la main pour lutter
11:30vraiment les fleuris des terroristes qui terrorisent ces nations,
11:33parce que ça n'en rentre à personne.
11:36Donc, nous sommes ensemble, comme une famille.
11:39Que Dieu donne la force au président et au peuple de Burkinabé
11:44de résister.
11:45Je sais que tous ces problèmes vont passer,
11:47au nom du Jésus.
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