00:00Le Conseil a examiné et adopté les rapports sur les tendances de l'économie burkinabé au titre de
00:13l'exercice 2024. Il faut dire que c'est un exercice qui est fait de façon trimestrielle et le dernier
00:21rapport de 2024 fait ressortir en même temps les tendances globales de l'année 2024. Au titre des
00:28tendances, il faut dire que nous avons constaté les améliorations d'un certain nombre d'indicateurs
00:33entre l'année 2023 et 2024. Notamment si nous prenons l'indicateur lié à la croissance économique,
00:40le taux de croissance est passé de 3,6% en 2023 à 5,1% en 2024. Nous pouvons dire que c'est
00:48essentiellement dû à la bonne tenue du secteur primaire, notamment donc le secteur agricole,
00:56et dû bien sûr aux actions fortes et impactantes engagées dans le cadre de l'offensive agro-pastoral
01:02et halieutique et de l'initiative présidentielle pour l'agriculture. Cela a permis d'augmenter
01:07la production agricole et donc d'avoir un impact positif sur la croissance au niveau du secteur
01:13primaire. Au niveau du secteur secondaire aussi, il y a eu quelques évolutions et globalement le
01:18taux de 5,1% reflète donc le niveau de l'économie au titre de l'année 2024 et en termes de
01:24perspectives, en 2025 nous tablons sur un taux minimum de 5,6% et dans un scénario optimiste
01:31nous pouvons aller à 6% et naturellement les efforts seront fournis dans ce sens. Mais sur ce point,
01:36le président Dufasso a donné des instructions claires pour que des actions fortes soient engagées
01:41dans tous les départements ministériels pour que les fruits de la croissance soient répartis de
01:46sorte que les personnes les plus vulnérables puissent aussi être touchées. Et dans ce sens,
01:51toutes les actions en cours, notamment les initiatives présidentielles pour la santé ou
01:55l'éducation et d'autres initiatives au niveau des différents départements ministériels devraient
02:00contribuer à faire en sorte de réduire les inégalités et aussi de faire en sorte que les
02:04conditions de vie des populations soient améliorées. Nous avons également examiné un indicateur
02:09important qui est donc l'indicateur lié au taux d'inflation. En fin 2023, le taux d'inflation
02:15était de 1,4% et en fin 2024, il est passé à 4,2%, ce qui dépasse l'essai tolérable de 3%.
02:23Donc, nous pouvons indiquer que le niveau de l'inflation était élevé et donc des actions ont
02:28été prévues dans ce sens et ont déjà commencé à être mises en oeuvre. Vous avez dû constater que
02:34la SONAGES a commencé à faire des ventes de régulation des produits alimentaires pour faire
02:38en sorte de baisser la pression sur les prix des produits alimentaires. Au-delà de ça, il y a
02:42d'autres actions qui vont être entreprises au-dessus de l'année 2025 et la SONAGES d'ailleurs
02:47va jouer le rôle de centrale d'achat pour faire en sorte qu'on ait une bonne maîtrise des prix des
02:52produits alimentaires. Et à côté de cela, son excellent M. le Président du FASO a instruit
02:56de mettre en place des unités de distribution des produits du modèle de FASO-IA pour que les
03:04prix puissent être maîtrisés sur l'ensemble du territoire. Et c'est justement cela qui va
03:09permettre de faire en sorte que toute la population puisse sentir les fruits de la
03:14croissance. Et nous pouvons également noter qu'entre 2023 et 2024, il y a eu une amélioration
03:19des recouvrements en matière fiscale. Une amélioration de 205 milliards entre 2023 et 2024.
03:27Et cela a permis d'améliorer aussi les taux de pression fiscale. Les taux de pression fiscale,
03:32c'est le rapport entre les recettes fiscales et la richesse créée à travers l'indicateur qui est le
03:38PIB. Et donc aujourd'hui, quand nous regardons ces taux, cela montre qu'entre 2023 et 2024,
03:45nous sommes passés de 17,2% à 19,2%. Donc il y a eu une amélioration. Et cela montre aussi que
03:54des efforts importants ont été faits au niveau des régies des recettes pour mobiliser davantage
03:59des ressources. C'est aussi l'impact des réformes importantes qui ont été engagées pour améliorer
04:04les recouvrements des recettes. Donc cela va permettre d'améliorer davantage les ressources.
04:08Et en 2025, la tendance est bonne. Et les réformes aussi vont continuer pour améliorer toujours la
04:15collecte des ressources. Parce que dans une tendance souverainiste, il est important que nous
04:21puissions mettre l'accent sur nos propres forces. Et en mettant l'accent sur nos propres forces,
04:25bien sûr, on commence par mettre l'accent sur la mobilisation des ressources. Et bien sûr,
04:29la bonne gestion de ces ressources. Donc nous pensons qu'avec tous ces apports, en 2025,
04:34nous allons avoir encore de meilleurs indicateurs. Et bien sûr, les Burkinabés vont sentir
04:38naturellement l'impact de l'amélioration de ces indicateurs-là dans leur vie de tous les jours.