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La Consult’ de Valérie Duthil : « Ma double activité sur l’Île d'Oléron me permet d’avoir un exercice riche et très stimulant, je ne m’ennuie jamais ! »
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il y a 4 mois
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00:00
C'est un mode de travail différent, c'est le fait de bouger davantage,
00:03
la possibilité de changement, d'évolution, de progresser.
00:06
Je suis allergique à la routine, c'est mon côté hyperactif.
00:17
J'ai fait du remplacement pendant 5 ans,
00:19
et puis ensuite je me suis installée d'emblée à Oléron,
00:22
au départ à mi-temps, puisque je voulais en même temps faire
00:25
une capacité de médecine d'urgence pour pouvoir être médecin pompier.
00:27
Et ensuite j'ai fait le choix de m'installer totalement en médecine générale,
00:31
mais en conservant toujours des activités annexes,
00:33
de l'association, de la formation, du syndicalisme.
00:39
J'ai remplacé un peu partout en France,
00:41
mais j'avais envie de revenir dans un cadre de vie quand même assez exceptionnel,
00:45
il faut le dire.
00:46
C'est ce qui permet de travailler quand même beaucoup,
00:48
tout en ayant l'impression qu'on a aussi cette chance de pouvoir,
00:51
en sortant du boulot, aller se baigner, ou le matin avant d'aller travailler.
00:54
Je suis toujours installée en cabinet de médecine générale à Saint-Georges,
01:02
et depuis un an, j'exerce un poste de médecin coordinateur
01:05
sur l'hôpital local de Saint-Pierre-d'Oléron.
01:07
Et donc ça c'est une activité salariée, avec une équipe,
01:11
un travail de proximité, puisque ce sont les patients oléronais,
01:14
et un travail en collaboration avec mes confrères médecins généralistes.
01:17
C'est ce qu'on appelle un hôpital de proximité,
01:23
donc on va aussi bien avoir de la rééducation, des soins de suite,
01:26
et puis on va avoir aussi des séjours de rupture,
01:29
des séjours de médecine pour des patients qui n'ont pas besoin d'un plateau technique,
01:32
mais qui ont besoin d'être pris en charge avec des perfusions.
01:35
On a des choses qu'on n'a pas en EHPAD,
01:37
on a en particulier une équipe infirmière jour et nuit,
01:40
on a la possibilité de perfuser,
01:41
on a la possibilité de passer des traitements hospitaliers.
01:43
C'est beaucoup plus familial, on est trois médecins,
01:46
on partage très facilement les informations,
01:48
et c'est une bonne ambiance.
01:52
C'est ce rôle un peu particulier ici,
01:55
du fait de gérer en partie les patients,
01:57
mais pas complètement, puisqu'on est dans un hôpital de proximité,
02:00
et le médecin du traitant du patient intervient au sein de l'hôpital.
02:03
Il vient faire l'entrée de son patient,
02:04
c'est important parce qu'il a un contact avec nous,
02:06
il nous donne vraiment ses antécédents.
02:07
Pour autant, les médecins libéraux actuellement,
02:09
ils n'ont pas le temps de venir tous les jours voir leur patient à l'hôpital,
02:12
ils ont besoin de notre aide aussi pour qu'on gère un certain nombre de choses.
02:15
Ce ne sont pas des patients qui sont en aiguë,
02:16
ce sont des patients qui sont en ce qu'on appelle maintenant SMR,
02:19
c'est de la rééducation en général,
02:20
parfois de la médecine ou parfois des fins de vie.
02:22
Donc ça justifie quand même qu'il y ait une présence médicale et une astreinte.
02:29
Le lundi, je suis au cabinet médical,
02:31
le mardi, je suis à l'hôpital,
02:33
mercredi, je gère l'hôpital à distance,
02:35
mais je suis aussi sur une activité de formation et syndicale,
02:38
donc le mercredi et jeudi,
02:38
et le vendredi, je suis au cabinet médical de nouveau
02:41
et les week-ends, c'est variable.
02:43
On essaie d'épargner un peu les week-ends quand même.
02:48
C'est un mode de travail différent,
02:50
c'est le fait de bouger davantage,
02:51
la possibilité de changement, d'évolution,
02:54
de progresser, de se former encore et encore
02:57
à des choses différentes,
02:58
de ne pas se lasser,
02:59
de ne surtout pas rester dans quelque chose de routinier,
03:01
mais moi je suis allergique à la routine,
03:03
c'est mon côté hyperactif.
03:04
Même en médecine générale,
03:05
j'ai besoin de faire plein de choses différentes.
03:07
J'ai d'abord été voir effectivement du côté des urgences,
03:10
et puis après l'échographie,
03:11
et puis la gynéco,
03:13
et puis la pédiat,
03:14
et maintenant c'est la gériatrie.
03:18
On retrouve principalement 15 médecins généralistes,
03:22
il y a des infirmiers,
03:23
ils sont 64,
03:24
on a des psychologues,
03:26
des médecins spécialistes qui viennent,
03:29
un angiologue et une dermatologue
03:31
qui sont installés au château d'Oléron,
03:33
des spécialités de l'hôpital de Rochefort
03:35
qui sont déportées sur l'hôpital,
03:37
qui viennent en consultation.
03:38
On est organisé en MSP sur le nord de l'île,
03:41
on est en projet pour créer une CPTS.
03:48
Les internes nous apportent énormément,
03:50
on discute des choses nouvelles
03:52
qu'ils apprennent à la fac,
03:53
on les aide à avoir un regard critique
03:55
sur leur activité,
03:56
tout en ayant ce regard critique sur la nôtre.
03:58
Recevoir les internes,
03:59
c'est pour moi indispensable,
04:01
c'est vraiment un anti-burnout.
04:02
Je dis très régulièrement à mes internes,
04:08
soyez utiles, pas indispensables.
04:13
Alors ce qu'on souhaite,
04:14
c'est trouver un médecin
04:15
qui ait envie de travailler
04:16
comme nous en exercice mixte,
04:18
qui ait envie de s'installer
04:19
en médecine générale à Oléron
04:21
et qui est à côté
04:22
et envie de faire une ou deux journées
04:24
sur l'hôpital de proximité.
04:25
Juste quelqu'un d'ouvert,
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quelqu'un d'intéressé par la gériatrie
04:29
et d'intéressé par la fin de vie
04:30
parce qu'on accompagne aussi
04:32
des patients en fin de vie à Oléron.
04:36
C'est la mer tout autour,
04:37
comme toute île.
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Ce n'est pas une île uniquement touristique.
04:41
Évidemment qu'il y a des touristes
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en plein été en juillet-août,
04:43
ça change le profit de notre patientèle d'ailleurs.
04:46
C'est intéressant,
04:46
ça fait des choses différentes.
04:47
Mais c'est une île sur laquelle
04:48
il y a deux collèges,
04:50
il y a des écoles dans chaque commune.
04:51
On a vraiment une vie avec des professionnels en exercice.
04:55
On n'a pas que des personnes âgées dans nos cabinets.
04:57
On a vraiment des gens qui travaillent ici.
04:58
On a quand même toute une activité culturelle
05:01
qui se déplace et qui vient à Oléron.
05:03
Et puis on est proche de la Rochelle,
05:05
on n'est quand même pas si loin que ça de Bordeaux.
05:07
Moi, je vais régulièrement à Paris en partant d'Oléron,
05:10
donc on n'est pas si isolé que ça.
05:11
Il y a les aides à l'installation par l'ARS
05:16
pour des jeunes installés
05:18
par rapport au secteur d'installation.
05:20
Ça, c'est les aides officielles.
05:21
Après, bien évidemment,
05:22
quand un médecin propose de venir s'installer dans le coin,
05:25
on essaie de l'accompagner,
05:27
on mobilise les réseaux pour l'aider à trouver un logement.
05:29
Donc, bien évidemment,
05:30
on mobilisera tous nos réseaux
05:32
pour aider un médecin qui voudrait s'installer dans le coin.
05:37
Oui, sans aucun doute.
05:41
Pas du tout.
05:44
Pas du tout, mais par contre,
05:46
à une époque, j'ai failli avoir l'occasion
05:47
d'aller faire la sécurité sur Fort Boyard.
05:50
J'ai raté cette occasion-là
05:51
et je le regrette que je l'aurais volontiers visitée
05:53
dans ces conditions.
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