00:00Bonjour chérie, comment ça va ?
00:01Ça va bien Benjamin, merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:04Merci, merci à toi, comme toujours.
00:07C'est moi qui te remercie Benjamin.
00:09Alors raconte-nous, qu'est-ce que tu penses de ce que je viens de dire Benjamin ?
00:11Parce que tu nous appelles souvent.
00:12Bah moi, je reviens pas d'entendre ce que tu dis,
00:16c'est comme un coup de poignard dans le cœur que la France vient de me mettre à nouveau en fait.
00:20Voilà.
00:21C'est aussi simple que ça.
00:22Voilà.
00:22On va expliquer ta situation à nos éditeurs d'Europe 1 Benjamin,
00:26parce que toi t'es handicapé, tu sors d'une hospitalisation.
00:30C'est ça.
00:30Oui, je suis handicapé et il y a un mois, ma situation,
00:36mon état de santé s'est aggravé, du coup j'ai dû me faire hospitaliser en urgence.
00:41Exactement.
00:42Pour mes problèmes de santé.
00:44Et suite à ça, j'ai fait une embolie pulmonaire, j'ai failli mourir.
00:48Si je n'avais pas été à l'hôpital et que je n'avais pas eu à faire un personnel soignant incroyable,
00:53et je les remercie, je ne serais plus là aujourd'hui en train de vous parler.
00:58Et du coup là, je suis sorti de l'hôpital, rentré chez moi avec des traitements.
01:04Et notamment, l'un d'entre eux me coûte 1000 euros par mois,
01:09non remboursé par la Sécurité Sociale.
01:11Voilà.
01:12Bien entendu.
01:13Par contre, il y a des gens qui viennent de l'étranger,
01:16qui n'ont jamais cotisé, qui viennent profiter de l'engagement...
01:18En situation irrégulière, en situation irrégulière.
01:20En situation irrégulière, qui viennent profiter de toute la générosité des Français et des Françaises,
01:26qui ont le droit de faire des actes médicaux qui ne sont aucunement d'urgence,
01:31qui ne sont pas vitaux pour eux.
01:34Eux, on leur donne tout en une seconde.
01:36Moi, qui suis Français né, qui ai cotisé, travaillé, j'ai besoin.
01:40La France me dit non, rien à foutre, tu n'es pas un étranger.
01:44Moi, je suis hors de moi, Baba.
01:47Non mais c'est normal, Benjamin.
01:48Benjamin, je vais vous dire quelque chose.
01:50En plus, Gilles Verdes qui dit encore n'importe quoi,
01:52la moitié des prestations de l'AME sont pour des soins comme le cancer,
01:57les dents, les oreilles et les opérations esthétiques.
01:59Donc Gilles Verdes dit encore n'importe quoi en parlant d'épidémie.
02:02N'importe quoi, une fois de plus.
02:04Quand j'entends encore le témoignage de Benjamin,
02:05Gilles Verdes, j'espère que ça vous remet du plomb dans la tête,
02:07parce que c'est insupportable.
02:09Benjamin, dites-nous, continuez si vous voulez, Benjamin,
02:12parce que c'est incroyable ce qui vous arrive,
02:141 000 euros par mois non remboursés.
02:17Non, mais c'est un...
02:17Non mais alors, Darty Gol et Verdes, c'est inacceptable...
02:21Mais en quoi, c'est la fin des étrangers ?
02:23C'est 0,5% des dépenses de la soins maladie.
02:26On n'en peut plus, on n'en peut plus.
02:27Par contre, c'est inacceptable que la personne doive rembourser 1 000 euros.
02:30Benjamin, quand j'entends Darty Gol et Verdes,
02:33ils s'offusquent de tout, mais ils prennent aucune décision.
02:36C'est insupportable les deux.
02:38Arrêtez Darty Gol, allez relire vos rapports.
02:41Pour la refinancer.
02:42Allez relire vos rapports.
02:43Benjamin, quand vous entendez Darty Gol, je suis sûr que vous êtes d'accord avec moi.
02:46Mais bien sûr que je suis d'accord avec toi,
02:48je suis d'accord 99 fois sur 100 avec toi, papa.
02:51Moi, je pourrais dire à Olivier Darty Gol et à monsieur Gilbert Verdes
02:55que j'aime bien, ils sont très gentils.
02:57Mais oui, mais bon, ils vivent dans un autre monde.
02:59Il manque plus qu'ils mordent.
03:00Oui, ils vivent dans un autre monde.
03:01Si la France était parfaite, dans une utopie, que tout allait bien,
03:04on ferait ça.
03:06Mais là, aujourd'hui, je suis désolé, il y a un choix à faire.
03:09Et je sais que c'est dur à entendre
03:11et que ça peut paraître compliqué,
03:13mais il y a un choix à faire entre ceux qui sont nés sur ce territoire,
03:16qui travaillent, qui payent des impôts, qui cotisent,
03:19et ceux qui viennent de l'étranger, dont une partie d'entre eux
03:22viennent profiter du système.
03:24Je ne vise pas tout le monde.
03:25Il y a des gens très bien qui arrivent, qui s'intéressent,
03:27qui travaillent, qui payent des impôts.
03:29Ces gens-là, bienvenue, profitez de la part du gâteau, c'est pour vous.
03:33Mais les autres, non, non et non.
03:35Il y a des Français qui crèvent la gueule ouverte aujourd'hui.