• il y a 4 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Les folles journées ! Vous connaissez les folles journées ? C'est à Nantes, les folles journées.
00:05Eh bien là, on est dans un concept, les folles journées.
00:08Je salue Véronique Jacquier, je salue notre amie chez Louis-Liam, Nian Nadel, Paul Melun, Louis de Ragnel et Yohann Ouzaïe
00:16qui vont effectivement décrypter et puis nous donner aussi des infos.
00:20Les folles journées.
00:21Cet après-midi, on était avec Benjamin Naud, nous préparions l'émission comme tous les jours, il était 17h, 18h.
00:27Marion Maréchal arrive et on se dit, va se passer quelque chose parce qu'il se passe maintenant toutes les minutes quelque chose.
00:35Je ne veux pas dire que c'est au théâtre ce soir, mais il y a des rebondissements.
00:39Elle a parlé et tu comprends que...
00:41Elle va quitter Reconquête.
00:42Tu le comprends. On l'écoute.
00:46J'ai tout tenté, comme vous le savez, pour permettre aux 1,4 million d'électeurs de Reconquête d'être représentés dans la nouvelle coalition des droites
00:55qui associe de nombreux candidats RN, LR et indépendants.
01:00Cette nouvelle coalition suscite une immense espérance de changement dans notre pays.
01:06Éric Zemmour a décidé, malgré notre opposition, de présenter le maximum de candidats contre cette coalition des droites dans toute la France,
01:14prenant ainsi le risque de faire perdre cette inédite espérance de battre Emmanuel Macron et l'extrême gauche.
01:21Cette décision est une triple faute.
01:25Présenter des candidats de Reconquête dans les circonscriptions législatives,
01:29c'est présenter des candidats de la division contre le camp national et l'espoir de faire gagner nos idées.
01:35Présenter des candidats de Reconquête dans les circonscriptions législatives,
01:38c'est prendre le risque infini de faire gagner des députés macronistes ou d'extrême gauche.
01:45Présenter des candidats de Reconquête dans les circonscriptions législatives,
01:49c'est participer à une énième division des droites
01:53et donc permettre à Emmanuel Macron de continuer sa politique de destruction de notre pays.
01:59Nous avons une immense responsabilité.
02:03Nous ne pouvons pas passer à côté de cette opportunité inédite, historique, de permettre la victoire du camp national.
02:11C'est pourquoi nous refusons le principe de candidature de division à l'occasion de ces élections législatives.
02:19D'abord, permettez-moi très vodestement de vous dire que je ne m'étais pas trompé dimanche soir
02:24quand j'annonçais qu'elle allait quitter Reconquête.
02:27Je vois que j'avais raison.
02:29C'était évident, c'était naturellement prévisible.
02:32La campagne s'est faite dans des conditions atroces pour elle.
02:35Elle est en guerre ouverte avec Éric.
02:36Atroce ?
02:37Si, si.
02:38Le mot atroce, on le réserve pour l'atrocité.
02:42Oui, mais elle a vraiment beaucoup souffert dans cette campagne, elle le dit d'ailleurs très clairement.
02:46Des conditions très, très difficiles, disons.
02:48Politiquement.
02:49Politiquement, j'entends.
02:50Et humainement.
02:51Et humainement, bien sûr.
02:52Oui, il y a une hiérarchie entre les choses.
02:54J'entends ce que vous dites.
02:55Je veux dire, vous le comprenez, je ne vais pas citer des exemples.
02:57Aujourd'hui, quand la vice-présidente d'un parti appelle à voter pour un autre parti,
03:02naturellement, c'est qu'elle s'apprête à quitter ce parti.
03:04Même si elle ne le dit pas en ces termes-là aujourd'hui,
03:06elle le dira dans les prochaines heures ou dans les prochains jours.
03:08Elle part quand même avec des cadres importants et avec plusieurs eurodéputés qui ont été élus dimanche.
03:13Et pourquoi elle part ? Elle pourrait faire une OPA sur concrète ?
03:16Elle part parce qu'elle mise d'abord sur la victoire de ce qu'on appelle le camp national.
03:21Elle pense que c'est quelque chose qui est possible.
03:23Je crois que c'est quelque chose qui est probable également.
03:26Et elle veut être ministre.
03:27Il y a une réaction d'Éric Zemmour ?
03:28Nous avons aujourd'hui le nom de deux ministres si le Rassemblement national gagne cette élection législative.
03:34Marion Maréchal et Éric Ciotti.
03:35Nous avons les deux noms des ministres.
03:37Il y a une réaction de Jordan Bardella qui a dit « Je salue l'appel de Marion Maréchal
03:40en invitant ses électeurs à choisir nos candidats dès le premier tour de dimanche 30 juin ».
03:44Mais est-ce qu'il y a une réaction de Éric Zemmour à cette déclaration ?
03:47Je ne l'ai pas vu passer Yoann Ouzaï.
03:49Non, il n'a pas réagi pour l'instant.
03:51Il va le faire probablement, mais c'est vrai qu'il est ce soir quand même extrêmement isolé
03:56et que son parti maintenant est en position plus difficile.
04:00Ce qui est quand même curieux, c'est qu'Éric Zemmour est le premier artisan,
04:03intellectuellement d'abord et politiquement après, de l'Union des droites.
04:06Ça fait des années qu'il a théorisé ça mieux que personne.
04:10D'ailleurs, c'est quelque chose qui est fondamental pour lui.
04:13Et voir que là, il ne va pas s'associer à cette démarche qui n'a jamais été aussi proche d'aboutir,
04:17c'est vrai que j'imagine que ses militants doivent trouver ça peu cohérent.
04:20Et peut-être, c'est une hypothèse, peut-être trouve-t-il Mme Maréchal plus cohérente
04:24en matière d'Union des droites qu'Éric Zemmour aujourd'hui.
04:27Non, mais Éric Zemmour est particulier, il veut l'Union des droites.
04:30Il dit « pique-pendre » de Marine Le Pen.
04:34Il y a un moment, peut-être, c'est ça qui est compliqué.
04:36C'est ce que j'ai compris, en tout cas, dans ce que disait Jordan Bardet là.
04:39Pas d'autres commentaires ?
04:41On comprend quand même la démarche de Marion Maréchal.
04:46Et c'est vrai que, comme le dit Johan, c'était le sens de l'histoire.
04:49C'était évident que ça allait se terminer comme ça pour la simple et bonne raison
04:52que les 5% de Reconquête ont leur place dans une grande maison RN
04:57en assumant un pôle conservateur.
04:59C'est-à-dire qu'elle n'est plus à même de porter les idées de Reconquête
05:02dans cette grande maison-là que tout seul dans leur petit couloir, c'est évident.
05:06Si, je voulais dire deux choses.
05:08La première, je ne suis pas sûr que Marion Maréchal n'ait jamais été très heureuse dans ce parti.
05:13Et la seconde, plus générale, et je ne m'en félicite pas spécialement, c'est une constatation,
05:19il y a une sorte de malédiction à droite des rapports dans les partis entre individus.
05:24Je constate, sans m'en réjouir, qu'on parlera tout à l'heure des rapports entre les Républicains,
05:31des rapports là où on vient d'en parler à Reconquête,
05:34je ne constate pas ça de cette manière à gauche.
05:42C'est possible. Est-ce qu'il y a des querelles fratricides plus à droite qu'à gauche ?
05:48Ce qui est assez contre-intuitif, Gilles-William, c'est qu'à gauche, il y a une discipline.
05:53On parle souvent de la droite qui est autoritaire et tout.
05:55En fait, c'est une espèce de pugilat, la paella permanente à droite.
05:58Où il y a des alliances qui se font, qui se défont.
06:00Alors qu'à gauche, une fois que c'est décidé, qu'il y a un communiqué avec les noms,
06:05plus personne ne contactera.
06:06Parce que face au fascisme, face au nazisme, c'est là qu'à gauche, il y a une discipline.
06:10Alors, nous parlons d'Éric Ciotti. J'entends.
06:16Éric Ciotti. Et on va voir ce qu'il s'est passé aujourd'hui.
06:18Drôle de journée, folle journée. Là encore, Éric Ciotti est tout seul.
06:22Ce soir, il est tout seul parce qu'il est peut-être avec les sympathisants,
06:26peut-être avec les militants, mais les chefs à plumes n'ont pas voulu...
06:30Le siège des Républicains est vide, disons les choses clairement.
06:33Il est seul dans le siège des Républicains.
06:35C'est vrai que leur programme aussi, mais...
06:38C'est autre chose.
06:40Vous ne pouvez pas dire ça.
06:42C'était pour faire un bon mot.
06:45C'était pour faire un bon mot et je le retiens.
06:47Vraiment, en plus, ce n'est pas forcément adapté.
06:50Il y avait un programme qui était mis en place.
06:54Je retire.
06:57En revanche, je vous propose de voir le sujet de Mickael Dos Santos.
07:00Parce qu'Éric Ciotti est tout seul.
07:03Et c'est un paradoxe parce que, sans doute, je le répète,
07:06les sympathisants et les militants sont sans doute avec lui.
07:09Une bonne partie.
07:11Et c'est là qu'on voit la déconnexion entre les chefs et le terrain.
07:15Le sujet de Mickael Dos Santos.
07:18Il est midi, lorsque le siège des Républicains ferme ses portes.
07:22Cette décision, prise pour des raisons de sécurité,
07:25afin de protéger les salariés,
07:27est la dernière du président des Républicains, Éric Ciotti.
07:30Non loin de là, aux alentours de 17h, la sanction tombe.
07:34Depuis le musée social, Annie Genevard, numéro 2 du parti,
07:38annonce son exclusion.
07:40Menant des négociations secrètes,
07:43sans concertation avec notre famille politique et ses militants,
07:47Éric Ciotti est en rupture totale
07:50avec les statuts et la ligne portée par les Républicains.
07:54Il est exclu ce jour des Républicains.
07:57Une sanction prise à l'unanimité par les cadres DLR.
08:00Avant cette réunion, Aurélien Pradié, député sortant du Lot,
08:04avait annoncé la couleur.
08:06Les Français regardent tout ça, ça devient pathétique.
08:09Moi, je n'ai pas à gérer de cas psychiatriques.
08:12On ne s'enferme pas dans son bureau avec une ceinture de bombe
08:15en disant que je ne sortirai jamais.
08:18Un bureau duquel Éric Ciotti ne compte pas sortir.
08:21Dès l'annonce de sa destitution,
08:23il conteste la validité de cette sanction sur le réseau social X.
08:39Désormais, Éric Ciotti s'en remet aux militants.
08:42Les seuls qui pourraient peut-être lui rouvrir les portes de son parti.
08:46Ce n'est pas rien d'avoir les militants ou les sympathisants.
08:49Écoutez quelques réactions, notamment Jean-François Copé.
08:52C'est intéressant d'écouter Jean-François Copé,
08:54M. Jeanbrun, M. Wauquiez, Xavier Bertrand.
08:57Ce ne sont pas des gens qui ont forcément gagné ces dernières années.
09:01Jean-François Copé s'est présenté à une primaire de la droite
09:04qui l'a fait 0,3.
09:06Ils ont gagné leur région quand même.
09:09Qu'ils soient réélus et qu'ils fassent du très bon travail à mot,
09:13il n'y a aucun souci.
09:15Quand ils sont allés devant leurs électeurs avec une ligne politique,
09:21M. Ciotti a gagné.
09:23Et M. Copé a fait 0,3% en 2016.
09:280,3% en 2016.
09:30Donc c'est tout.
09:31Et M. Ciotti avait gagné face à Xavier Bertrand.
09:34Voilà, exactement.
09:36Donc peut-être ce positionnement plus à droite d'Éric Ciotti
09:40avait-il été validé par les militants et sympathisants ?
09:43Là encore, c'est tout ce que je veux dire.
09:45Écoutons quelques réactions.
09:48Il n'était pas imaginable qu'Éric Ciotti puisse,
09:51au nom de notre ami politique, décider tout seul
09:54une alliance totalement contre nature avec l'extrême droite
09:57alors même que depuis toujours, notre ADN,
10:00c'est celle d'une droite de gouvernement responsable,
10:02gaulliste, libérale, sociale, européenne,
10:05attachée à un certain nombre de valeurs
10:07qui ne sont pas celles de l'extrême droite.
10:09Éric Ciotti, il a vendu sa place, ses convictions
10:12pour sa place de député, il faut le dire clairement,
10:15pour un peu l'Atlantique.
10:17Et il avait promis visiblement à ses nouveaux copains
10:20du RN qu'il viendrait avec une foule de candidatures.
10:23Qui sont-ils ? Personne.
10:25Il a aujourd'hui la solitude et la honte sur son dos.
10:28On ne répond pas par des accords, des coalitions,
10:31des petites ententes faites en catimini
10:34pour négocier des circonscriptions.
10:36On le fait en défendant ses convictions.
10:38On peut convaincre. On peut échouer à convaincre.
10:41Mais on le fait dans la clarté.
10:43On le fait avec une colonne vertébrale.
10:45Et ça a été la position unanime de tous ceux
10:47qui se sont réunis aujourd'hui et qui incarnent
10:49la ligne directrice de notre famille des Républicains.
10:52Il n'est pas seulement ex-président des Républicains,
10:55il est aussi un ex-adhérent des Républicains.
10:57Et il peut continuer toute l'agitation qu'il veut.
10:59Il peut chercher, pour servir Mme Le Pen,
11:02à nous gêner. Les choses sont maintenant claires.
11:05Les Républicains aujourd'hui ont voulu laver leur honneur
11:08qui avait été sali par M. Ciotti.
11:10Fichtre. On va l'écouter justement M. Ciotti
11:13puisqu'il était tout à l'heure sur le plateau
11:16de CNews avec notre amie Christine Kelly.
11:21Je suis président des Républicains et je le reste.
11:25Les militants m'ont élu et seuls les militants
11:28pourraient me refuser cette légitimité.
11:32Mais bien au contraire, dans ce débat un peu irréel
11:35par rapport aux préoccupations des Français,
11:38par rapport à la situation du pays,
11:41je sais que j'ai la confiance des militants,
11:44très majoritairement. Ce qui m'a décidé,
11:47c'est quand j'ai vu cette alliance des extrêmes-gauches,
11:50de la nupèce, qui a porté des éléments terrifiants,
11:54qui a une complaisance avec l'antisémitisme,
11:57qui a introduit des drapeaux étrangers
12:00dans l'Assemblée nationale,
12:03qui n'arrête pas d'attaquer les policiers,
12:06qui est un danger pour la République.
12:09Le premier danger pour la République,
12:12ce sont aujourd'hui les insoumis.
12:15Et ça ne gêne personne, y compris dans ma famille politique.
12:18Et c'est vrai qu'il s'est fait attaquer aujourd'hui M. Ciotti
12:21et c'est vrai qu'il a répondu aussi. Je vous propose de l'écouter là encore.
12:24Quand je vois, je le dis avec peine,
12:27mes amis, jusqu'à la caricature,
12:30certains qui ont toujours perdu toute leur vie,
12:33qui ont perdu toutes les élections internes,
12:36les primaires, qui viennent me donner des leçons,
12:39les autres qui sont en permanence planqués,
12:42qui ne disent rien...
12:45Des noms, on parlait de qui ? De Laurent Wauquiez, de Valérie Pécresse ?
12:48Et qui sont sortis aujourd'hui de la réserve
12:51pour me donner des leçons. Je crois qu'il faut tout reconstruire
12:54et on ne reconstruit pas une nouvelle maison
12:57puissante, forte, avec des idées neuves
13:00sur des structures qui sont tellement anciennes,
13:03tellement décalées.
13:06J'ai l'impression, quand je discute avec certains de mes amis,
13:09je les appelle encore comme ça,
13:12d'être dans un autre monde.
13:15Ils sont tellement décalés de la réalité
13:18de la vie quotidienne de nos concitoyens.
13:21Si on avait aujourd'hui appelé, convoqué
13:24le danger fascisme,
13:27on aurait dit que je faisais une alliance
13:30terrifiante qui mettait en péril le PIB.
13:33Les Français jugent cela avec moi
13:36tellement ridicule. Pensons à l'essentiel,
13:39pensons à la France, aux problèmes
13:42des Français et sortons de cet entre-soi.
13:45C'est vrai, Louis Dragnel, que Laurent Wauquiez
13:48n'a pas dit un mot depuis des mois sur aucun
13:51des sujets majeurs de la France, ni sur l'immigration.
13:54Il est sorti de sa grotte, il est revenu à la vie
13:57parce que, tout d'un coup, il a appris
14:00que M. Ciotti voulait faire une alliance avec le RN.
14:03Cela peut surprendre. Quelqu'un qui ne parle jamais
14:06et la première fois qu'il parle, c'est pour cela,
14:09cela peut étonner.
14:12Ce n'est pas de temps Laurent Wauquiez,
14:15le calendrier qui s'était fixé par rapport à la présidentielle.
14:18Laurent Wauquiez, il y a des circonstances que je peux comprendre.
14:21En revanche, pour tous les autres, parce que globalement,
14:24je les connais tous à peu près bien,
14:27plus de la moitié d'entre eux n'ont jamais eu de menace RN
14:30dans leur circonscription. Objectivement,
14:33ils n'ont pas la même menace que celle d'Éric Ciotti,
14:36ils n'ont pas la même menace que plein d'élus.
14:39Ils ne sont pas confrontés à cette France-là.
14:42C'est la même chose que le RN.
14:45Entre les gens moulants en carton,
14:48parce qu'il y avait quand même un certain nombre de gens moulants en carton,
14:51les opportunistes, il y en a qui sont sincères,
14:54objectivement, dans ce qu'on a vu.
14:57David Bertrand, il avait quitté le mouvement, il est revenu dans le mouvement.
15:00Il y a quelque chose d'un peu gaguesque, c'est voir tous ces gens unis
15:03sur la même photo. Quand on connaît l'état de leur relation,
15:06ils se haïssent tous. Et là, ils sont réunis
15:09autour d'une même cause, c'est la haine
15:12d'Éric Ciotti.
15:15Sur le fond, évidemment qu'il y a des passerelles,
15:18chacun le sait. Ils se parlent entre eux, même à l'Assemblée nationale,
15:21ils discutent entre eux, ils rigolent, ils déjeunent ensemble.
15:24Des passerelles sur le programme idéologique.
15:27On dézoome un tout petit peu, ce qui est en train de se passer devant nos yeux,
15:30c'est une accélération de ce qui devait se passer depuis des années,
15:33que ce soit du côté de Reconquête ou des Républicains.
15:36Personne ne s'imaginait que c'était peut-être le RN
15:39qui allait être pivot, mais globalement, c'est ce que les électeurs
15:42de droite attendent depuis au moins dix ans.
15:45On a un sondage d'ailleurs que je vous propose avant de marquer une pause.
15:48Et puis après, on écoutera évidemment Emmanuel Macron sur ce sujet
15:51qui a fait une conférence de presse hier.
15:54Êtes-vous favorable ou opposé à une alliance entre les Républicains
15:57et le Rassemblement national pour les élections législatives ?
16:00Oui, 45 %, non, 54 %.
16:04À l'échelle de tous les Français ?
16:07Oui, il faudrait demander aux électeurs de droite.
16:10Alors, c'est très difficile de faire un sondage sur les sympathisants.
16:13D'abord, il n'y a pas de fichier.
16:16Donc, c'est très difficile.
16:1945 % sur l'ensemble des Français, c'est énorme.
16:22Si ça concerne l'ensemble des Français, c'est énorme.
16:25C'est peut-être les 40 % des Français qui ont voté pour Jordan Bardella,
16:28pour François-Xavier Bellamy ou pour Marion Maréchal.
16:32Il y a des passerelles.
16:35Il y a plus de passerelles entre le Rassemblement national
16:38et les Républicains qu'entre la France insoumise
16:41et le Parti socialiste.
16:44Je suis désolé de le dire.
16:47Il y a une alliance qui ne pose aucun problème dans le pays
16:50et qui est saluée par tout le monde.
16:53Il n'y a pas le problème de l'antisémitisme à droite,
16:56il y a le problème de l'antisémitisme à gauche.
17:00On a beaucoup de choses à écouter, à entendre et à parler.
17:03A tout de suite.
17:06Nous continuons évidemment notre émission
17:09et nous écoutons Emmanuel Macron sur les Républicains.
17:12Je me mets à la place des élus LR ou des militants
17:15ces 24 dernières heures, ce qu'ils ont vécu.
17:18Ils ont un président qui a fait un pacte du diable.
17:21Enfin, le président du Sénat.
17:24La totalité des sénateurs LR du Sénat.
17:28Et la quasi-totalité, à l'exception peut-être de 2-3 députés
17:31à l'Assemblée LR, ont tous dit
17:34pas nous, on ne peut pas habiter à tous les étages.
17:37Et donc ils vont avoir à clarifier.
17:40Donc s'ils disent on refuse, ils auront donc un candidat
17:43du Rassemblement national en phase 2.
17:46Là, c'est exactement ce que les forces de la majorité
17:49devront faire avec ces élus.
17:52On ne vous demande pas de venir dans la majorité
17:56et à ce moment-là, il faudra assumer des choix.
17:59Sauf qu'Emmanuel Macron, il n'a peut-être plus le bon logiciel.
18:02Parce que ceux qui dirigent, ceux qui votent, ne veulent plus les écouter.
18:05C'est ça qu'il ne saisit pas.
18:08Quand il parle de tous les gens de la majorité,
18:11de Gérard Larcher, de ça, ces gens-là ne représentent plus leurs électeurs.
18:14Et c'est bien le problème de notre démocratie.
18:17Donc son logiciel, c'est un logiciel
18:20qui datait d'il y a quelques temps.
18:24Ça va être très intéressant de voir cette législative pour ça.
18:27Est-ce que les sympathisants vont suivre les dirigeants
18:30ou est-ce qu'ils vont décider et voter comme ils le veulent ?
18:33Vous avez raison de dire que l'union des droites,
18:36elle se fait d'abord avec les électeurs.
18:39Ce sont les électeurs qui décident.
18:42Manifestement, au vu du spectacle qui est en train de se dérouler
18:45sous nos yeux, notamment à droite chez les Républicains,
18:48on peut quand même penser qu'une partie de ces électeurs-là
18:51c'est quelque chose qui est tout à fait plausible, me semble-t-il.
18:54Ce qui se passe en ce moment, c'est du pain béni
18:57pour le Rassemblement national. Ils vivent depuis trois jours
19:00les trois meilleurs jours depuis la création d'une partie.
19:03En tout cas, il faut être prudent. Mais la déconnexion,
19:06et même d'Emmanuel Macron, son argument c'est de dire
19:09les chefs ne veulent pas de ça. Mais ce n'est pas les chefs,
19:12ce n'est plus les chefs. Il n'a pas compris.
19:15Sur le fond, vous avez raison Pascal, mais je ne suis pas si sûr
19:18que ce soit périmé, parce qu'il a marché ce logiciel jusqu'à 2022.
19:21Le tout sauf l'extrême droite, les cris sur le fascisme,
19:24ça fait mécaniquement baisser le RN de plusieurs points chaque heure
19:27à laquelle on parle. Ça marche encore.
19:30On peut le déplorer, mais ça fonctionne. Pardonnez-moi.
19:33Depuis dimanche dernier, on n'a pas l'impression
19:36que le diable, pour reprendre l'expression...
19:39Si je peux continuer.
19:42Le diable, pour reprendre l'expression démonologique
19:45de M. Macron, soit très efficiente maintenant.
19:48Et puis, encore une fois,
19:51qui nous a menés là ?
19:54Quelle est cette légimité morale pour dire le bien et le mal ?
19:57Honnêtement. Après 7 ans
20:00d'une politique qui nous a menés là,
20:03et après des résultats aux élections tellement catastrophiques
20:06qu'il est obligé, justement... Pardon,
20:09mais j'envis, franchement,
20:12j'envis son absence
20:15de réflexion par rapport à lui-même.
20:18Allez, on avance.
20:21Le péché originel de la droite et ce qui fait que les militants
20:24ne rêvent plus, c'est que dès 2017,
20:27certains ténors des LR qu'on a vus là à l'écran
20:30n'ont même pas voté pour François Fillon au premier tour.
20:33Qui n'a pas voté ?
20:36Ils sont partis, M. Macron.
20:39Les LR, ils n'ont pas voté pour Fillon.
20:42Il y a quand même cette tombouille qui n'est pas claire.
20:45Ceux qui sont là, ils ont voté pour Fillon, quand même.
20:48Non, non, non.
20:51J'écris un livre sur François Fillon,
20:54il y en a qui, du bout des lèvres, vous disaient qu'ils n'avaient pas voté pour lui
20:57et qu'ils sont quand même restés dans le parti.
21:00On va parler maintenant de M. Macron.
21:03Il y avait quelque chose qui nous intéressait,
21:06c'est que les médias parlent de la réalité
21:09et la réalité ennuie M. Macron.
21:12Donc ça va devenir la faute des médias, c'est toujours la même chose.
21:15C'est-à-dire que quand tu as de la fièvre, tu accuses le thermomètre.
21:18C'est toujours pareil depuis la nuit des temps.
21:21Écoutez ça parce que c'est la faute des médias et suivez mon regard.
21:24Pourquoi les extrêmes montent partout ?
21:27Pourquoi on a 50% aux extrêmes ?
21:30D'abord parce que dès qu'il y a un fait divers, il est monté en épingle partout.
21:33J'étais à Auradour il y a deux jours.
21:36J'ai dit au maire d'Auradour, mais il y a des choses dramatiques qui se passent chez vous.
21:39Il y a un gros problème d'immigration, d'insécurité.
21:42Le maire d'Auradour me dit non.
21:45Mais quand les gens sont tous les jours devant la télé ou les réseaux sociaux
21:48et voient cet orange mécanique à tous les bords,
21:51il dit ça va m'arriver.
21:54Il n'a rien compris.
21:57C'est un sentiment d'insécurité, Madame, Messieurs.
22:00C'est un sentiment d'insécurité.
22:03Il n'y a pas de problème.
22:06Vous pouvez sortir la nuit dans toutes les villes, il n'y a aucun souci pour M. Macron.
22:09Dans l'huitième arrondissement, il n'y a pas de souci.
22:12C'est insupportable d'entendre ça.
22:15C'est juste insupportable.
22:18C'est insupportable.
22:21C'est pas un fait divers, ça s'appelle un fait de société.
22:24C'est insupportable.
22:27C'est une très grande régression morale et intellectuelle.
22:30La plupart des gens, y compris dans le monde médiatique,
22:33s'étaient convaincus à reconnaître
22:36la réalité du terrorisme islamique,
22:39la réalité de l'augmentation exponentielle de l'insécurité.
22:42Non, c'est une invention médiatique.
22:45Il y a une véritable régression.
22:48C'est jamais de sa faute.
22:51C'est un président, les autres sont des imbéciles.
22:54Ce n'est jamais de sa faute.
22:57J'ai écouté l'ensemble de cette conférence de presse.
23:00Ce qui est troublant chez le président de la République,
23:03c'est qu'il est toujours persuadé d'avoir raison,
23:06y compris après la claque, la raquée électorale de dimanche,
23:09y compris après le message très clair envoyé par les Français.
23:12Il est persuadé qu'il a mené la bolle politique, qu'il ne s'est pas trompé.
23:15D'ailleurs, il dit même, nous avons fait les choses bien,
23:18mais seulement nous aurions dû aller plus vite.
23:21Là, il dit insécurité.
23:24Il dit que c'est parce que les gens regardent la télévision.
23:27En revanche, il a revenu.
23:30Je vous assure que c'est scandaleux de dire ça.
23:33Non, c'est effrayant.
23:36C'est un côté effrayant.
23:39Il n'y croit pas lui-même.
23:42Je l'invite à venir faire l'émission que je fais,
23:45que nous faisons entre 11h et 13h,
23:49sur Europe 1 avec les auditeurs qui nous appellent.
23:52Il faudrait qu'il écoute ces gens-là un petit peu.
23:55Il faudrait qu'il les écoute de ce qui se passe dans les villes,
23:58à Brest, à Quimper, à Nantes.
24:01Il faudrait qu'il écoute ça et qu'il vienne sur un plateau.
24:04Il n'est jamais venu sur ce plateau de ces news.
24:07Mais vous vous trompez. On est quel jour ? Mercredi ?
24:10S'il avait prononcé son discours jeudi,
24:13si ça se trouve, il aurait dit le contraire.
24:16C'est lui qui dit tout et son contraire.
24:19Ça fait 7 ans que j'entends ça.
24:22Il a reconnu quelque part.
24:25Écoutons le président de la République,
24:28qui est invité à venir sur ce plateau comme jamais venu.
24:31Je veux bien avoir toutes les responsabilités.
24:34En 2016-2017, il y a eu le Brexit, l'élection de Président Trump.
24:37Je suis heureux que les Françaises et les Français
24:40aient fait ce choix-là dans ce moment-là.
24:43Regardez la montée en Allemagne.
24:46Regardez l'extrême droite qui arrive aux responsabilités
24:49d'une coalition aux Pays-Bas.
24:52Regardez la montée qu'il y a dans beaucoup de pays d'Europe.
24:55Les responsabilités prises aussi en Italie ou ailleurs.
24:58C'est un feu européen. Il est lié à quoi ?
25:01A une inquiétude, des peurs profondes de nos compatriotes.
25:04Je vais être clair avec vous.
25:07Si je pensais que j'avais tout bien fait,
25:10j'ai une responsabilité dans le fait que, sans doute,
25:13je n'ai pas apporté de réponse assez rapide et radicale
25:16à des inquiétudes légitimes qu'avaient nos compatriotes.
25:19Au malaise qui existe dans la ruralité qu'on a évoqué,
25:22au sentiment de perte de contrôle, de dépossession,
25:25aux peurs qui existent,
25:28au sentiment aussi de déclassement
25:31qu'il y a dans certains de nos quartiers.
25:34Ce qui fait que le risque, c'est d'aller vers les deux extrêmes.
25:38Ce sentiment, ce n'est pas un sentiment.
25:41Mais si ça monte dans toute l'Europe,
25:44ce n'est pas de la faute d'effets divers en France.
25:47Si ça monte dans toute l'Europe,
25:50en fait, M. le Président,
25:53c'est qu'il y a autre chose.
25:56C'est peut-être que ceux qui gouvernent simplement n'écoutent pas
25:59les peuples et que les peuples ne veulent pas de votre Europe.
26:02Et c'est peut-être effectivement votre politique qui est mauvaise.
26:05Peut-être.
26:08Il est incapable de comprendre qu'il est lui-même à l'origine des faits qu'il est en train de dénoncer.
26:11Et vous le dites très justement, Pascal, j'allais dire la même chose.
26:14Il n'y a pas d'effets divers qui sont relayés par des méchants médias dans tous les pays qu'il a cités.
26:17En Italie, ce qui s'est passé avec l'AFD
26:20et avec la gauche souverainiste en Allemagne,
26:23ce qui s'est passé avec le Brexit, ce qui s'est passé avec M. Trump,
26:26il déplore quelque chose qu'il crée lui-même.
26:29Plus il fera de la mondialisation à marche forcée, plus il fera de l'immigration massive,
26:32plus il fera de la souveraineté populaire, plus ce qu'il appelle les extrêmes monteront.
26:35Donc il est en train de déplorer quelque chose qu'il a créé.
26:38Bon, sur la dissolution, on peut l'écouter, peut-être.
26:41Emmanuel Macron, c'était à 11h aujourd'hui.
26:50Que m'auriez-vous dit le jour d'après si j'avais été devant vous
26:53à l'issue de Dimanche soir, avec 50% des Français qui votent aux extrêmes,
26:56en vous disant on ne change rien, on continue ?
27:00Vous m'auriez dit, il est déconnecté, ce type.
27:03D'ailleurs, nos compatriotes dans les campagnes,
27:06les quartiers qui ont voté aux extrêmes,
27:09et qui ne croient pas bien souvent dans les idées des extrêmes,
27:12parce que ce n'est pas les idées du Rassemblement national
27:15qui ont encombré sa campagne européenne.
27:18Moi, je respecte tous nos compatriotes qui ont voté cela,
27:21mais ils ont marqué une colère.
27:24Mais il aurait dit qu'il ne nous a pas entendus, une fois encore.
27:27Oui, c'est ça qui aurait été irresponsable.
27:30C'est de se dire, il y a une colère qui a été exprimée,
27:33mais on va faire comme si de rien n'était.
27:36Parce qu'au fond, ça arrange tout le système.
27:39Alors oui, vous avez raison.
27:42Si deux tiers des Français comprennent très bien la dissolution,
27:45et cette décision que j'ai prise,
27:48l'écrasante majorité du système politique ne l'aime pas.
27:51Parce qu'ils préfèrent l'ambiguïté.
27:54Ce qui m'amuse, c'est que quand on écoute Emmanuel Macron,
27:57il prétend vouloir rendre la parole au peuple.
28:00Sauf que quand on écoute son discours et on est un petit peu attentif,
28:03on comprend le projet qu'il est en train de mettre en place.
28:06Il explique qu'il est prêt à faire des alliances avec des partis
28:09avec lesquels il n'avait jamais fait d'alliance.
28:12Pourquoi pas certains LR, certains socialistes, écologistes ou communistes.
28:15Donc, une sorte de coalition à l'italienne.
28:18Son projet, c'est de récupérer le pouvoir,
28:22donc à aucun moment il ne se dit qu'il va rendre le pouvoir.
28:25Je vois la montée du RN, Bardella, je vais le laisser arriver à Matignon.
28:28Pas du tout, c'est l'impression qu'il peut donner.
28:31Mais en réalité, il veut récupérer le pouvoir.
28:34Je pense que si c'est ce qui se produit, ça rendra encore plus dingue,
28:37encore plus énervé les Français.
28:40Quand il voit qu'il va essayer de forcer le système pour récupérer le pouvoir,
28:43c'est déjà ce qu'il a fait avec En Marche.
28:46C'est déjà un peu ce qu'il a fait avec En Marche.
28:50Et hélas, pour lui, ça n'arrivera pas.
28:53Je n'y crois pas une seule seconde qu'il parvienne à obtenir une majorité absolue,
28:56sorte de ses élections, ou même relative si vous voulez, peu importe.
28:59Il n'aura pas de majorité, je n'y crois pas une seule seconde.
29:02Donc nous avons aujourd'hui une crise politique
29:05qui va nécessairement, je ne vois pas comment il évite ça,
29:08se transformer en crise de régime.
29:11Parce que si le RN obtient une majorité,
29:14la cohabitation sera une cohabitation extrêmement dure.
29:18On verra, c'est dans un mois.
29:21Oui, mais parlons de ce qui se passe aujourd'hui.
29:24La crise de régime, c'est dans quatre semaines, Pascal.
29:27Oui, c'est déjà un peu commencé aussi.
29:30On est déjà dans la crise politique.
29:33Dans tous les cas, il y aura une crise de régime.
29:36C'est bientôt la valse des ministères.
29:39D'abord, aux extrêmes.
29:42Je suis assuré que les 33 ou 34 % des gens qui ont voté pour le rassemblement
29:45On n'écoute pas avant ce qu'il a dit.
29:48Je vais vous le dire.
29:51Mais ils n'ont pas du tout le sentiment de voter pour des extrêmes.
29:54Ils n'ont pas du tout le sentiment de voter pour les gens du RN.
29:57C'est même insultant pour eux de leur dire que vous êtes extrêmes.
30:00Personne ne sait définir l'exigence qu'est l'extrême droite.
30:03Ça fait des années qu'on les insulte.
30:06Donc là encore, tous ces éléments de langage, je m'étonne qu'ils continuent.
30:09Ça opère encore.
30:12Le RN n'a jamais été aussi haut.
30:15Je suis d'accord.
30:18Mais regardez la dernière présidentielle.
30:21Face à face, Emmanuel Macron et Marine Le Pen,
30:24ils n'ont fait que ça pendant la campagne.
30:27Écoutons la montée aux extrêmes et la comparaison entre les deux.
30:30Évidemment, M. Colnadel veut réagir là-dessus.
30:33Je pense qu'il y a de l'indignité des deux côtés.
30:36Quand vous avez à l'extrême droite des gens qui disent
30:40qu'il y a des vrais français et des faux français,
30:43et quand vous avez à l'extrême gauche des gens qui ont des propos antisémites
30:46et qui ne le condamnent pas au son anti-parlementarisme,
30:49je dis juste que vous avez des responsables des deux côtés
30:52qui sortent de l'adhésion à la République et de ses valeurs.
30:55Oui, je vous le dis avec grande clarté.
30:58C'est égal, ne veut rien dire.
31:01Mais ce ne sont pas des gens qui sont républicains.
31:04Je ne vois pas comment un radical de gauche, un social-démocrate,
31:07peut continuer à faire cause commune avec quelqu'un
31:10qui par ses positions, et qui plus est un dirigeant qui par ses positions,
31:13a montré qu'il n'était plus dans les valeurs de la République.
31:16Je vous le dis en toute sincérité.
31:19Et ce moment de clarification, c'est celui d'aujourd'hui.
31:22Et il s'oppose pour les responsables politiques d'ici dimanche, avec force.
31:25Et si les responsables politiques ont le courage de faire ce choix,
31:28la majorité doit avoir alors le courage,
31:31dans les circonscriptions concernées,
31:34d'y répondre en ne présentant pas de candidat.
31:37Deux choses.
31:40Au moins lui, il parle de deux extrémités.
31:43Un bâton a toujours deux extrémités.
31:46Dans beaucoup d'organes médiatiques, notamment de services publics,
31:49il y a une extrême droite, mais il n'y a pas une extrême gauche.
31:52On parle de la gauche en parlant de M. Mélenchon.
31:55Deuxièmement, pardon de le dire, je n'accepte pas aujourd'hui
31:58qu'il renvoie les deux bouts dos à dos, si j'ose dire,
32:01je comprends parfaitement et j'apprécie même
32:04qu'il reconnaisse que l'union des gauches
32:07est une union impie, infâme,
32:10pour reprendre l'expression du président Ducriff,
32:13compte tenu de la présence d'un parti antisémite à gauche,
32:16mais pardon, à droite,
32:19quand il dit que le RN, en gros,
32:22dirait qu'il y a des bons Français et des mauvais Français,
32:25je ne sais pas à quoi il s'agit.
32:28Je ne sais pas à quoi il fait allusion.
32:31Le RN refuse qu'il y ait des gens
32:34qui s'imposent de force sur le territoire national.
32:37Il n'est pas le seul, d'ailleurs, à le refuser.
32:40Voilà.
32:43Pour terminer sur la conférence de presse,
32:46un lapsus qui a été relevé,
32:49et les lapsus sont toujours intéressants,
32:52parce que derrière le...
32:55C'est un lapsus.
32:58Écoutez ce qu'a dit le président de la République.
33:01Que proposent les 2 autres forces d'opposition
33:04dont j'espère qu'elles n'accèdent pas au gouvernement ?
33:07Quelque chose qui est incompatible
33:10avec la préservation du pouvoir d'achat
33:13de ceux qui travaillent et de ceux qui sont à la retraite.
33:16Le pouvoir d'achat n'a fait que baisser
33:19depuis qu'Emmanuel Macron est en place.
33:23C'est une des raisons pour lesquelles
33:26les Français ne votent pas pour lui.
33:29Il a échoué.
33:32Le sentiment de décalage le plus fort,
33:35c'est qu'il a fait un catalogue de mesures.
33:38On avait l'impression de voir un copier-coller
33:41d'un discours de campagne.
33:44Le cri est civilisationnel, profond.
33:47Ils ne veulent pas avoir les points de TVA.
33:51Il a donné le sentiment de repartir pour un quinquennat.
33:54Comme s'il était en train de terminer une crise,
33:57de mettre la poussière sous le tapis.
34:00Alors qu'il est en train d'ouvrir une crise majeure.
34:03Quand on le voit, qu'il parle d'interdire
34:06les smartphones aux enfants de moins de 11 ans,
34:09est-ce que c'est le sujet du jour ? Bien sûr que non.
34:12On revient toujours à la même chose.
34:15C'est quelqu'un qui n'a pas été élu local.
34:18La sécurité, je le trouve le plus révélateur.
34:21C'est là où il s'est le plus planté.
34:24Il ne veut pas voir les choses.
34:27Il n'est pas lui-même confronté à ça.
34:30Tous ceux qui ont le pouvoir ne sont pas confrontés
34:33à cette réalité.
34:36Ils ne comprennent pas ce que c'est que vivre
34:39en bas de chez soi avec des gens qui font du trafic de drogue.
34:42Ils ne veulent pas entendre ça.
34:45C'est la vie.
34:48L'union de la gauche.
34:51Il y a des choses quand même extraordinaires.
34:54Il y a NPA.
34:57Vous vous rendez compte ?
35:00S'il y avait dans un accord le NPA,
35:03on va dire ce qu'est le NPA.
35:06C'est le nouveau parti anticapitaliste.
35:09Au lendemain du 7 octobre,
35:12le NPA a fait un communiqué pour dire
35:15qu'il faut soutenir tous les palestiniens
35:18et tous les moyens qu'ils jugeront nécessaires pour la résistance.
35:21Ils ont appelé le 8 octobre à soutenir le Hamas.
35:24Ils sont aujourd'hui dans ce front populaire de la honte.
35:27Ils sont poursuivis par Apologie.
35:30Ce qui est fascinant, ce deux poids deux mesures dans l'espace mathématique.
35:33Imaginez s'il y avait un groupuscule d'extrême droite.
35:36Oui, d'ultra droite.
35:39Qui était associé par exemple au Rassemblement national.
35:42Rassemblement national a tout fait.
35:45On va dire l'ex-génération identitaire.
35:48Mais il y en aurait partout.
35:51Ce que vous appelez le privilège rouge,
35:54c'est effrayant quand même.
35:57Ça devrait scandaliser tout le monde.
36:00Ça arrive encore à me faire réagir.
36:03Et à me mettre non pas en colère, mais à m'irriter.
36:06Et France Inter ne dira rien.
36:09Et l'émission quotidien ne dira rien.
36:12Quotidien sur TMC, la chaîne de Martin Brugge.
36:15Rien. Ils ne diront rien.
36:18C'est quand même effrayant.
36:21Non ?
36:24Écoutez, Marie-Victoire Diodonné,
36:27qui nous fait le compte-rendu de ce qui s'est passé aujourd'hui.
36:30Durant toute la journée, ici au QG du Parti communiste,
36:33les feux sont passés au vert.
36:36Ce sont les mots qu'a employé la patronne des écologistes.
36:39Un premier feu vert acté par un accord,
36:42la répartition des circonscriptions.
36:45LSI conserve le plus gros contingent avec environ 230 candidatures.
36:48C'est 100 de moins qu'au législatif de 2022.
36:51Le PS capitalise sur son bon score aux européennes
36:54et obtient 175 candidatures.
36:57Europe Écologie Les Verts en a 92, le PCF 50.
37:00Les patrons de la gauche sont réunis ici depuis plusieurs heures.
37:03Les discussions devraient se poursuivre dans la soirée,
37:06probablement dans la nuit.
37:09Deux objectifs, se mettre d'accord sur un programme commun
37:12et, circonscription par circonscription, choisir les candidats.
37:15Une dernière question, quelle tête, quelle figure de proue pour cette nouvelle alliance ?
37:18Jean-Luc Mélenchon semble trop clivant
37:21puisque Raphaël Luxemmen ne souhaite pas se présenter.
37:24Resterait peut-être Laurent Berger faire de l'anse du mouvement
37:27ou bien Fabien Roussel.
37:30Mais quoi qu'il en soit, le compte à Rambourg est déjà lancé
37:33puisque les dépôts de candidatures ferment ce dimanche à 18h.
37:36C'est l'occasion de saluer une de nos jeunes journalistes,
37:39Marie-Victoire Dieudonné, brillante.
37:42Je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon
37:45qui était, il y a quelques instants, au journal de France 2
37:48et qui s'est exprimé.
37:51Là, c'est un autre Mélenchon, manifestement.
37:54C'est Frigoli, donc il est très gentil.
37:57Là, c'est Mélenchon gentil.
38:00Et alors, tout le monde tombe dans le panneau.
38:03Je suis d'accord avec vous.
38:06Écoutons Jean-Luc Mélenchon, ce n'est plus le même.
38:09Je viens de dire que je m'en sens capable,
38:12que le groupe le plus important, compte tenu des chiffres que vous donnez,
38:15c'est forcément les Insoumis, il fera une proposition.
38:18Il n'imposera rien, il proposera et nous avons dans nos rangs de quoi faire.
38:21Alors, je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas.
38:24Il n'y aura donc qu'une discussion.
38:27— Mais il n'y a pas un veto socialiste, par exemple, sur votre nom ?
38:30Parce qu'on a entendu, ici même, Raphaël Glucksmann exclure votre nom.
38:33— Il n'est pas socialiste, lui.
38:36— Enfin, il a représenté la liste socialiste, me semblait-il, aux élections européennes.
38:39— D'accord, vous, madame, on fait avec ce qui existe.
38:42— Il n'existe pas ?
38:45— Écoutez, vous cherchez quoi ? Le buzz pour le buzz ?
38:48C'est de sortir par le haut, de proposer des choses qui soient intelligibles.
38:51J'y mets les formes, autant que je le peux, car c'est mon devoir
38:54et c'est le devoir de tout le monde.
38:57Donc, n'allons pas inventer des querelles subsidiaires,
39:00car l'arrêt que nous nous sommes donnés, c'est jeter la rancune à la rivière.
39:03— Et la question sur le NPA a été posée, non ?
39:06— Toi, m'étonnerais.
39:09Déjà, quand elle lui pose une question gentille, elle se fait engueuler.
39:12Il a un rapport avec les journalistes.
39:15La question sur le NPA sera posée à tous ceux qui défendront cette liste,
39:20comme elle serait non seulement posée, mais ça serait le quart de l'interview.
39:23— Non, mais les choses sont claires, on n'a pas besoin de poser des questions.
39:26Les choses, elles sont claires.
39:29Les électeurs, maintenant, savent que lorsqu'ils vont choisir le Front populaire,
39:32ils voteront pour des candidats...
39:35— Il faudrait même pas pouvoir appeler ça le Front populaire.
39:38— Ils ne raisonneront pas comme ça, Yoann.
39:41Parce qu'on leur présentera le péril RN.
39:44— Non, non.
39:47— Mais l'antisémitisme de l'intellect...
39:50— Non, mais la question de M. Praud n'est pas totalement...
39:53Hirsut, il veut dire... Je vais essayer de traduire ce qu'il veut dire.
39:56— En français.
39:59— Il ne revient pas à l'idée...
40:02Les journalistes qui l'interrogent sont tellement dénués d'esprit critique
40:08qu'il ne leur vient même pas à l'idée de le questionner
40:12sur la présence du parti, d'un parti effectivement,
40:15de connivence avec le Hamas au sein de leur union immonde.
40:20La réalité, elle est là.
40:22— Mais moi, sur cette question, j'aimerais entendre Raphaël Glucksmann, quand même.
40:25Il est porté disparu, Raphaël Glucksmann.
40:28Alors, on a fait une opération sur son succès aux européennes.
40:31Ça va se traduire pour...
40:34— Il n'a pas les moyens de parler.
40:37— Il n'a aucun pouvoir.
40:40J'ai même vu que nos confrères de BFM étaient en grève samedi
40:43pour lutter contre l'extrême-droite.
40:46— Vous vous présentez ?
40:48— Non, il va y avoir une grève de la société des journalistes.
40:51— Ils vont se mettre en grève samedi ?
40:54— Je veux dire, je suis assuré. Moi, ça me fait rire.
40:57— Le droit de grève...
41:00— Contre quoi ? Contre des élections ?
41:03— Appel à la grève sur BFM, parce que...
41:06Mais c'est comme le syndicat de la magistrature.
41:09— Mais ils se plaignent quoi ? Des résultats ?
41:12— Oui. Ils se mettent en grève pour pouvoir défiler samedi
41:15avec les gens qui vont défiler contre l'extrême-droite.
41:18— D'un autre côté, entre nous soit dit,
41:21quand vous n'avez pas réussi à persuader l'opinion
41:24en tentant de la mystifier de votre point de vue,
41:27vous avez le droit de ne pas être content non plus.
41:30— Ça, il y a du sous-texte dans ce que vous dites,
41:33mes chers amis.
41:37— Légèrement. Légèrement.
41:40— Si vous me permettez.
41:43— Je vais le dire. Je vais le dire plus simplement.
41:46— Non, c'était bien. Il faut toujours laisser un peu de sous-texte.
41:49— Non, non, non. Je ne peux pas du tout me révéler d'un voile de mystère.
41:52Il y a eu une tentative de faire une nouvelle fois peur
41:55avec l'épouvantail fasciste.
41:58Le résultat est décevant.
42:01Donc, je comprends que certains journalistes soient déçus.
42:04Ça leur a permis de faire le rayon d'un coup de peur.
42:07Non, mais le pire, c'est que certains ont peur.
42:10— Écoutons Julien Dray, qui est toujours remarquable,
42:13vraiment qui a une analyse extrêmement subtile sur la situation
42:16et sur Jean-Luc Mélenchon.
42:19— Il le connaît bien.
42:22— Le problème était très difficile pour le Parti socialiste dimanche soir
42:25parce que nous avons découvert qu'il y avait un accord déjà
42:28entre les VA et la France insoumise.
42:31C'est-à-dire que la tentation, qui était quand même la nôtre...
42:34Beaucoup de socialistes, je ne dis pas forcément de la direction du Parti socialiste.
42:37Dans tous les cas, Raphaël Glucksmann, on le voyait bien.
42:40Essayer de faire un pôle qui se sépare de l'IFI était compliqué
42:43par ce jeu de troubles de ce parti qui ne représente plus de 5,2%.
42:46C'est-à-dire que bientôt, le Parti animaliste sera devant lui.
42:49Je vous rappelle qu'ils sont déjà à 2,3%.
42:52Mais ça compliquait les choses. Voilà. Pour les socialistes, il faut être honnête.
42:55Et pour la direction du Parti socialiste. Voilà. Donc...
42:58Il y a une deuxième chose qu'il faut comprendre.
43:01C'est qu'il y avait des lignes rouges qui avaient été fixées
43:04et qu'à notre grande surprise, c'est que la France insoumise,
43:07l'idéologie ne les intéressait plus.
43:10C'est-à-dire qu'on aurait pu leur dire, vous voyez, il pleut,
43:13alors qu'il faisait beau. Ils auraient dit, oui, il pleut.
43:16Parce qu'ils avaient compris qu'il fallait passer par la phase
43:19où ils se mettaient en retrait et qu'ils avaient peur de se faire marginaliser.
43:22L'image la plus importante, c'est celle de Jean-Luc Mélenchon
43:25dimanche soir à 22h30. C'était un nouveau Jean-Luc Mélenchon.
43:28Celui-là, je le connais aussi. C'était un Jean-Luc Mélenchon
43:31professoral, calme. Rima Hassan avait disparu de la photo.
43:34Ce n'était pas un hasard. Alors qu'à 20h, elle était là, triomphante.
43:37Donc Jean-Luc Mélenchon a compris qu'il pouvait être le grand
43:40dindon de cette histoire. Donc il se met en retrait.
43:43Ça ne veut pas dire qu'il disparaît. Donc la question qui va être posée
43:46pour la gauche, elle est simple. C'est d'essayer de maintenir un minimum
43:49de cohérence. Et maintenant, la vraie question, c'est comment
43:52le socialisme se reconstruit et devient hégémonique à gauche.
43:55Moi, il y a une question qui m'intéresse. Bernard Cazeneuve, par exemple,
43:58qui a tweeté... Il a désapprouvé. Voilà.
44:01Les gens qui ont voté Glucksmann, il y a 13%
44:04de gens qui ont voté Glucksmann. Sorte de gauche républicaine,
44:07traditionnelle, social-démocrate.
44:10Ils votent pour qui la prochaine fois ? Ils vont voter Macron.
44:13Le problème, c'est que là, les électeurs
44:16sociaux-démocrates, et j'en connais beaucoup, sont aujourd'hui
44:19complètement orphelins, c'est-à-dire qu'ils n'ont plus de candidats.
44:22Cette tripartisation fait qu'ils vont être obligés
44:25d'aller voter Macron, mais que Macron, lui, dans son union, je ne sais pas
44:28comment est-ce qu'il va faire pour les attirer.
44:31Mais l'ANUPS, elle va faire un bon score.
44:34Leur pseudo-fonds populaire, il va faire 26%, 25%.
44:37Il y a 25% d'extrême-gauche en France. Je pense qu'il y a
44:40beaucoup de gens qui vont voter, oui, pour l'ANUPS. La stratégie de Jean-Luc Mélenchon
44:43lui a conçu quand même une espèce de base très solide.
44:46PS, France Insoumise, NPA,
44:49c'est 25%. Je ne dis pas ça, mais
44:52je suis surpris
44:55du chiffre que vous donnez. Je pense qu'il y a peut-être
44:5815 ou 20% de sociaux-démocrates qui sont déjà chez Macron depuis un petit moment.
45:01Il y a des sociaux-démocrates sincères. Les gens qui aiment bien
45:04M. Cazeneuve, par exemple, ils ne vont pas faire chez Macron.
45:07La France Insoumise, ça faisait 9, plus l'Europe écologique et diverse, ça fait 5.
45:10Vous ajoutez les 2-3% des communistes.
45:13On arrive à 20%, ce n'est pas 25%.
45:16Il va y avoir un effet de rapport.
45:19N'allez pas trop vite.
45:22La messe antifasciste,
45:25si j'ose dire, de ce point de vue-là, n'est pas dite.
45:28Il y a des gens comme celui qui vous parle
45:31qui ne désespèrent pas... Vous êtes optimiste ce soir, Gilles William.
45:34Non, je suis combatif. C'est pas pareil. Optimiste. C'est pas pareil.
45:37Moi, je ne désespère pas de rendre totalement honteux
45:40cette union-là.
45:43C'est l'union de la honte, on est d'accord là-dessus.
45:46Ils jouent avec les symboles pour vous appeler votre union.
45:49Vous dites tout de suite qu'ils vont faire 20%, etc.
45:52Il nous reste 2 minutes et c'est 2 minutes qui nous mettront d'accord
45:55puisque ce sera un hommage à François Zardy
45:58qui est une icône des années 60-70
46:01qui était si différente
46:04des autres vedettes chanteuses yéyés
46:07de l'époque, avec un physique très
46:10moderne. Elle pourrait être mannequin aujourd'hui
46:13alors que souvent un physique
46:16illustre une époque, un moment.
46:19Et elle, elle avait un physique qui est plus proche
46:22je trouve, des physiques de vedettes
46:25d'aujourd'hui parfois, que d'hier.
46:28Une modernité, on la voit ici avec Jean-Pierre...
46:31avec Jean-Marie Perrier, avec Christian Vadim
46:34je pense, sur cette photo.
46:37François Zardy. Et puis on pourra écouter
46:40une chanson sublime.
46:43Un message personnel. Elle est sublime cette chanson.
46:50Peut-être que certains ont écouté
46:53cette chanson des soirs de grande déprime
46:56lorsque ça peut arriver dans une vie amoureuse
46:59qu'il y a quelqu'un qui s'en va.
47:02Je voulais parler de cette chanson.
47:05Elle est très belle, vous avez raison.
47:08Parfois lorsque l'être aimé s'en va
47:11ça s'envécue.
47:14Non, pas du tout.
47:17Vous êtes un grand romantique en fait.
47:20On est tous des romantiques, vous connaissez des gens
47:23qui ne sont pas romantiques, qui ne sont pas sentimentaux
47:26quand tu aimes quelqu'un.
47:30Cette chanson est sublime.
47:33Message personnel.
47:36Avec du tronc.
47:43Vous savez qui chantait cette chanson ?
47:46Jean Sablon et Mireille.
47:49D'avantage.
47:52Il est fort.
47:55J'ai voulu lui prendre un euro symbolique.
47:58J'avais Mireille et Jean Sablon.
48:01Il a confondu Jean Sablon et Jean Sablon.
48:04Parce que Mireille chantait avec Jean Sablon, souvenez-vous.
48:07Vous savez quelle émission il y avait ?
48:1036 Chandelles.
48:13Les enfants sont merveilleux.
48:16Avec André Leclerc.
48:19Les petits garçons et les petites filles.
48:22Qui était son frère ?
48:25C'était Roussin de Jean-Claude Dauphin.
48:28Bravo, Claude Dauphin.
48:31Immense acteur qui avait joué Voltaire.
48:34Et qui avait joué surtout dans...
48:37Comment ça s'appelle ?
48:40Son fils était Jean-Claude Dauphin.
48:43Le film avec Signoret, merveilleux.
48:46Avec Simone Signoret.
48:49Casque d'or.
48:52C'était Serge Reggiani.
48:55Elle était merveilleuse.
48:58Elle a toujours été belle.
49:01Film de ?
49:04Jacques Becker.
49:07Vous parlez de foot maintenant.
49:10Vous êtes allé loin.
49:13Vous êtes parti de François Zardy.
49:16Pour arriver jusqu'à Mireille.
49:20Elle écrivait divinement bien.
49:23Georges Brassens l'adorait.
49:26Elle faisait partie des héroïnes de Georges Brassens.
49:29Il l'adorait.
49:32On peut continuer.
49:35Henri Guaino sera là.
49:38Pour commenter l'actualité.
49:41Henri Guaino sera là.
49:44Pour commenter l'actualité.
49:47Je cite les fils.
49:50Comme Jean-Claude Dauphin.
49:53Je cite les fils.
49:56C'est les pères.
49:59C'est l'âge.
50:02C'était un plaisir.
50:05Jean-Luc Clombard.
50:08Vous vouliez ajouter quelque chose ?
50:11Non.
50:14Grégory Possidalo.
50:17Je remercie Benjamin Naud.
50:20Thomas Pascal.
50:23Il est content.
50:26Il traverse une période difficile.
50:29Dans notre challenge.
50:32Il traverse une période difficile.
50:35Il traverse l'écart.
50:38Il arrive à des mauvaises humeurs.
50:42On est très en retard.
50:45Passez une bonne soirée.

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