- 03/05/2024
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00:00C'est parti.
00:22L'heure de l'information sur
00:25la CR TV. Madame messieurs,
00:26bonsoir, les titres de
00:27de Camerounais tirent le diable
00:31par la queue. Ils vivent avec
00:33moins de huit cent cinquante
00:34français par jour. Révélation
00:36d'une enquête de l'Institut
00:37National de la Statistique.
00:39Richesse des propositions pour
00:40sortir de la pauvreté dans le
00:42dossier. Du vingt heures
00:44trente. Lutte contre
00:46l'insécurité, les chefs
00:47militaires de l'extrême nord,
00:49sur le pied de guerre. Ils
00:50sont engagés sur le front par
00:52le chef d'état-major des
00:54armées, le général de corps
00:55d'armée René Claude Meca était
00:56engagé sur le front de la
00:58région. Recommandation en
00:59rafale dans ce journal. Et
01:02puis présidentielle tchadienne
01:03de lundi prochain, échec
01:05interdit à Sox, à succès
01:07Masra. Le premier ministre
01:09affronte le président de
01:10transition, Mahama Tidris,
01:12au côté de huit autres
01:14candidats, nous irons en
01:15Jaména, où nous attend Augustin
01:17Guizana, dans cette édition.
01:19Voilà, pour les titres, restez
01:21sur la CR TV pour regarder le
01:23vingt heures trente et je vous
01:24dis tout de suite. Une
01:28précision pour commencer, les
01:30pauvres au Cameroun, ce ne sont
01:32pas les personnes mal habillées,
01:34plutôt celles qui vivent avec
01:36moins de huit cent cinquante
01:37francs CFA par jour. Sur cette
01:40base, eh bien, cinq des dix
01:42régions du pays ont atteint un
01:44niveau de pauvreté supérieur à
01:46la moyenne nationale, révélation
01:48de la cinquième enquête
01:50camerounaise auprès des ménages
01:52par l'Institut national de la
01:54statistique. Agnès Solange à
01:56Bessolo. Pour cent de
02:00camerounais vivent dans des
02:01conditions précaires en deux-mille
02:03vingt-deux. Il représente dix
02:05millions sur les vingt-sept
02:06millions d'âmes que compte le
02:08pays actuellement. Chacun
02:10individuellement n'arrive pas à
02:12débourser plus de huit cent treize
02:14francs CFA par jour, donc moins
02:16de mille francs CFA. Il peut
02:18avoir un revenu qui est assez
02:19élevé, mais parfois, il peut
02:21arriver que je n'arrive même
02:22pas à se déplacer parce qu'il
02:23n'a pas un revenu pour se
02:24déplacer. Ce qu'il se nourrit
02:26avec n'excède pas la dépense de
02:28huit cent treize francs. Le
02:30taux global reste donc très au
02:31dessus de la moyenne fixée par
02:33la stratégie nationale de
02:34développement, soit trente
02:36vingt-huit pour cent. La
02:38cinquième enquête camerounaise
02:39menée auprès des ménages révèle
02:41aussi que parmi les dix régions
02:43que compte le pays, cinq sont
02:45très touchés par la pauvreté. Il
02:47s'agit de l'extrême nord, le
02:48nord-ouest, le nord, la
02:50Damaoua et l'est. Le milieu
02:52rural reste le plus touché par
02:54la pauvreté au Cameroun, plus
02:56de cinquante-six pour cent. Des
02:58résultats que l'Institut
02:59national de la stratégie repose
03:01sur plusieurs facteurs
03:02aggravants. Avec les multiples
03:04chocs que le monde a connus,
03:06comment y remédier? L'efficacité
03:07des politiques publiques. Booster
03:09davantage la pollution nationale.
03:11L'État camerounais doit renforcer
03:13la désynchronisation, le
03:15développement local. En dehors
03:17des politiques publiques, le
03:18rapport deux-mille-vingt-deux de
03:19l'INS propose une accélération
03:21des projets structurants qui
03:23restent à tout le mois des pôles
03:25d'action pour l'émergence au
03:27Cameroun. Face à ces indicateurs,
03:30l'INS conclut sur une hausse du
03:32niveau de pauvreté au cours des
03:34dix dernières années au Cameroun.
03:36Les importations à l'excès et
03:38l'insuffisance de coordination
03:40des politiques publiques en
03:41seraient la cause. Seule une
03:44croissance à la fois forte et
03:46inclusive pourrait sauver le
03:48pays selon les experts. Cyril
03:51King Mbeppe. Elle est partout
03:54visible. Quatre Camerounais sur
03:55dix sont touchés par la pauvreté,
03:57baisse du pouvoir d'achat,
03:59inflation galopante. Première
04:01solution, bien coordonner
04:02l'action des pouvoirs publics.
04:04Le problème actuellement de
04:05l'économie camerounaise, c'est la
04:07cohérence d'ensemble des actions
04:08qui sont posées. Et tant que ces
04:10actions seront posées de façon
04:11dispersée, le système productif
04:13ne pourra pas monter en
04:15puissance. Le taux de croissance
04:16ne pourra pas être élevé. Et là,
04:18le taux de pauvreté, lui, va
04:19continuer à augmenter. Les autres
04:21solutions relèvent de la maîtrise
04:23de la croissance, de la
04:24population. Quand vous n'avez pas
04:26un bon recensement, vous ne
04:28pouvez pas anticiper sur les
04:30bonnes politiques. On ne saura pas
04:32le nombre de routes qu'il faut
04:33construire, le nombre de projets
04:35agricoles qu'il faut mettre en
04:37place pour que ça puisse impulser
04:39le bien-être des populations.
04:41Dans la réalité, à vous les
04:43experts, le Cameroun a des
04:44politiques bien libélées. On peut
04:46faire des choix très forts en
04:47disant voici ce qui peut
04:49véritablement tirer la croissance
04:51en créant des chaînes de valeurs,
04:52internes d'abord, comme disent les
04:54agriculteurs, de la fourche à la
04:56fourchette. On peut prendre
04:58d'autres produits de pas très
05:01grande importance qui vont peut-être
05:03maintenant rester au niveau de
05:04toute l'économie nationale. Et le
05:06troisième niveau aussi, au niveau
05:08vraiment des arrondissements, des
05:09départements. On crée des petites
05:10industries. Ultime solution,
05:13produire nos biens de
05:14consommation pour accompagner le
05:16panier des ménages. Lorsque le
05:18pouvoir d'achat est faible, on ne
05:19peut pas avoir accès à certains
05:21biens de consommation et donc les
05:23politiques sectorielles sont
05:25interpellées dans le domaine de
05:26l'agriculture, dans le domaine des
05:28transports. Lorsque la politique
05:30énergétique n'arrive pas à
05:32satisfaire les déshydratants, on
05:34ne peut pas créer les industries
05:36qui portent la croissance
05:37économique. Déjà quatre années
05:39avec la SND30, malheureusement,
05:42chaque acteur public agit encore
05:44en vase clos. Tout a pourtant été
05:48vu et même prévu par la stratégie
05:50nationale de développement à
05:51l'horizon 2030. Cet instrument a
05:54pour point de mire la relance de
05:57la croissance au travers des
05:58filières productrices et la
06:00réduction considérable des
06:02importations au profit de la
06:04production nationale. Voici les
06:06pistes et promesses de la SND30
06:08revisité par Alvin Giselsé.
06:13Malgré la conjoncture économique
06:15internationale, le Cameroun ne
06:17ménage aucun effort pour rester
06:19sur le sentier de l'émergence
06:21tracée et définie dans la stratégie
06:23nationale de développement, la
06:25SND30. Cette SND30 a été créée
06:29tenant compte de créer des
06:32opportunités d'emploi et de
06:34renforcer la croissance économique.
06:36Le gouvernement continue à
06:37investir dans les infrastructures
06:39pour faciliter le transport des
06:43différents biens. La
06:44transformation structurelle de
06:46l'économie est la priorité de ce
06:48document de planification
06:49stratégique. Le développement du
06:51capital humain, la promotion de
06:53l'emploi, l'insertion sociale et
06:55la gouvernance servent de
06:56locomotive pour parvenir à
06:58l'émergence. La SND30 a besoin
07:01de compétences pratiques. Le
07:04gouvernement a déclaré une
07:06réduction de frais d'entrée dans
07:08l'école de formation professionnelle.
07:10La politique d'impôt substitution
07:12combinée au plan directeur
07:14d'industrialisation renseigne à
07:16suffisant sur la politique
07:17gouvernementale. Le ministre
07:19d'agriculture a eu une augmentation
07:22de budgets et IRAD a eu des
07:25dotations spécifiques. Le
07:27ministère du commerce a suspendu
07:29les droits de douane sur une
07:31cargaison durée. Le secteur
07:34privé se positionne également
07:36comme un acteur majeur de la
07:38transformation structurelle de
07:40l'économie nationale. Le secteur
07:42privé emploie environ 8,5% des
07:45employés dans le secteur formel
07:47alors que le gouvernement n'emploie
07:49qu'au-dessus de 5%. La SND30
07:53trace la voie de l'émergence.
07:55Les indicateurs économiques
07:57internationaux peuvent peut-être
07:59ralentir sa mise en œuvre
08:01efficiente mais pas l'empêcher.
08:03Allons à l'immeuble étoile.
08:05L'ancien président d'AngloGold
08:07a chanti. Le géant sud-africain,
08:09premier producteur d'or du
08:11continent a été reçu cet après-midi
08:13même par le premier ministre chef
08:15du gouvernement Joseph Dionne Goutey.
08:17Principale annonce, le démarrage
08:19prochain du projet minier Kamoa
08:21Lumier à l'est du pays par
08:24Geovic Mining. L'autre était
08:26accompagné par le professeur
08:29le ministre des mines à intérim.
08:31Laurentine Bokono.
08:37Les ambitions d'émergence de
08:39l'industrie extractive au Cameroun
08:41attirent les investisseurs
08:43potentiels. Sir Sam Jonah de
08:45réputation internationale est
08:47venu échanger avec le chef du
08:49gouvernement sur les processus
08:51d'accélération des projets miniers
08:53avec possible le projet
08:55d'exploitation minier de Kamoa
08:57Lumier.
09:03Nous avons eu des discussions
09:05très constructives avec le
09:07premier ministre. Nous sommes des
09:09experts miniers. Je suis ici pour
09:11discuter des possibilités
09:13d'accélération de l'exploitation
09:15du projet minier de Kamouna. C'est
09:17un gisement minier de classe
09:19mondiale. Dieu a été très généreux
09:21envers le Cameroun en mettant cet
09:23important gisement dans son
09:25projet. Nous avons participé avec
09:27le gouvernement, la SNI et le
09:29ministère en charge des mines pour
09:31accélérer le développement de ce
09:33projet afin que le Cameroun
09:35antige le margement des
09:37bénéfices.
09:39Les réserves à dossier
09:41aux dix projets sont d'environ
09:4368,13 millions de tonnes et
09:45la production annuelle
09:47envisagée est estimée
09:49à 13,5 tonnes de cobalt,
09:513,3 tonnes de nickel
09:53et 2,8 tonnes de manganèse.
09:55L'OTAN est venu de
09:57passer des potentialités en
09:59ressources naturelles qui gissent
10:01dans le sous-sol camerounais à leur
10:03exploitation à l'effet de donner
10:05corps au message du chef de l'état
10:07à la nation le 31 décembre
10:092022.
10:11Nous vous le disions depuis
10:13lundi, la drogue n'est pas
10:15une fatalité. Ajoutons
10:17ce soir que les consommateurs ont
10:19besoin de l'encadrement familial
10:21pour sortir du cercle vicieux.
10:23Et pour s'en convaincre, allons tout de suite dans
10:25deux familles de Yaoundé. L'une
10:27vous le verrez à force d'accompagnement
10:29attirer son enfant de la toxicomanie
10:31alors que l'autre assiste
10:33impuissante à la descente
10:35aux enfers du père de maison
10:37prisonnier de la drogue.
10:39Aboubakar Abou.
10:41Il incarne
10:43la victoire sur l'addiction.
10:45Après des années de lutte contre les stupéfiants,
10:47Serge a retrouvé le cocon
10:49familial.
11:07A ses côtés, sa mère,
11:09le regard rempli de fierté et d'amour
11:11maternel.
11:19Son soutien indéfectible
11:21a été un pilier essentiel
11:23de sa guérison.
11:35L'accompagnement familial,
11:37véritable bouet de sauvetage,
11:39a joué un rôle crucial
11:41dans le processus de rétablissement.
11:49Aujourd'hui,
11:51Serge est un homme nouveau.
11:53Loin des affres de la drogue,
11:55il redécouvre ses passions
11:57et explore ses talents.
12:07Ses rêves et ses ambitions,
12:09autrefois étouffés par la dépendance,
12:11refleurissent.
12:15Malheureusement,
12:17tous les destins ne sont pas aussi heureux.
12:19Fleurs avec ses trois enfants
12:21incarnent l'autre face de l'addiction,
12:23celle de la souffrance
12:25et du désespoir.
12:29Cameroun est également sur d'autres fronts,
12:31notamment la lutte contre le terrorisme
12:33et les attaques par explosifs.
12:3524 fonctionnaires
12:37de la police camerounaise
12:39viennent de boucler leur stage
12:41en déminage.
12:43Ils ont reçu les parchemins de fin de formation
12:45ce jeudi même
12:47à l'Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé,
12:49cérémonie présidée par le délégué général
12:51à la Sûreté nationale, Martin Barganguele,
12:53en présence d'une dizaine
12:55de chefs des missions diplomatiques.
12:57Daoud Mouliem.
13:05Ils sont désormais parés pour une contre-offensive
13:07face aux risques explosifs.
13:09Au bout de quatre semaines de formation
13:11en déminage, les 24 stagiaires
13:13de la première vague reçoivent leur diplôme
13:15des mains du délégué général à la Sûreté nationale,
13:17Martin Barganguele,
13:19qu'assiste l'ambassadeur de France au Cameroun,
13:21Son Excellence Thierry Marchand.
13:23Au lauréat, le patron de la police
13:25rappelle le rôle crucial et vital
13:27qui est le leur.
13:29Je demande aux stagiaires
13:31de s'appliquer entièrement
13:33et professionnellement
13:35à la maîtrise des connaissances
13:37acquises
13:39et à un usage approprié
13:41des équipements.
13:43Non seulement ces personnels avaient été
13:45particulièrement bien sélectionnés,
13:47mais que leur niveau de motivation
13:49et leur niveau d'engagement prouvent
13:51que ce sont
13:53des personnels qui seront
13:55à la hauteur des enjeux
13:57dont j'ai parlé précédemment.
13:59Entre théorie et pratique, les lauréats
14:01démontrent leur savoir acquis.
14:03Une visite des équipements est en appui.
14:05L'apprentissage
14:07nous outille.
14:09La menace terroriste
14:11sera largement
14:13identifiable et amenée.
14:15La suite de leur formation se fera
14:17en juin pour le niveau EED2,
14:19puis en septembre 2024
14:21pour les diplômes IED.
14:23Le chef d'état-major
14:25des armées engage les responsables
14:27militaires de l'extrême nord à préserver
14:29la paix et la sécurité
14:31dans leur zone de responsabilité.
14:33Le général de corps d'armée
14:35René-Claude Meca
14:37a donné cette instruction hier
14:39mercredi à Marwa,
14:41principal message de sa mission
14:43de contrôle opérationnel
14:45et d'évaluation de la situation sécuritaire
14:47dans cette région.
14:49Mal Moussa Lodoublez
14:51Les forces de défense
14:53et de sécurité déployées
14:55sur le front de la guerre contre Boko Haram
14:57dans l'extrême nord sont toujours éveillées
14:59pour que la situation sécuritaire
15:01stable aujourd'hui puisse s'améliorer
15:03davantage en implémentant
15:05les directives du haut commandement.
15:07L'évaluation de ces directives stratégiques
15:09est donc au cœur de la mission de contrôle opérationnel
15:11du chef d'état-major des armées,
15:13le général de corps d'armée
15:15René-Claude Meca.
15:17C'est très dur en appréciation
15:19mais il a apprécié
15:21la situation sécuritaire
15:23dans la zone qui est demeurée stable
15:25et il nous a
15:27félicité pour cette ambélie
15:29et a demandé que cette ambélie
15:31continue pour que les fêtes
15:33se déroulent harmonieusement
15:35et parfaitement.
15:37Toutes les composantes de notre armée
15:39restent concentrées sur le même objectif
15:41pacifier la région de l'extrême nord.
15:43Pour arriver à cette ambélie
15:45et bien ce n'est pas seulement la RMI
15:474, ce n'est pas seulement l'émergence 4
15:49c'est avec toutes les forces de défense
15:51de l'extrême nord
15:53notamment notre voyante gendarmerie
15:55notre sécurité nationale
15:57le lobby,
15:59le secteur 1 de la force
16:01et même nos camarades voisins
16:03de Nigéria.
16:05Le chef d'état-major des armées
16:07le général de corps d'armée René-Claude Meca
16:09qui boucle ainsi sa mission de contrôle opérationnel
16:11a dans sa suite
16:13le général de division Baba Souley
16:15chef d'état-major de l'armée de terre
16:17et le général de brigade Elokobi
16:19Daniel Ndjok, directeur central
16:21de la coordination de la gendarmerie nationale.
16:23Nous sommes bien jeudi
16:25voici le jeudi
16:27des régions qui nous conduisent dans le nord
16:29depuis quelques temps
16:31les aires protégées de cette région subissent
16:33toutes sortes de menaces
16:35les parcs nationaux de la Benoué
16:37de Boubanjida et du Farao sont
16:39assaillis par les éleveurs
16:41orpailleurs clandestins mais aussi
16:43les agriculteurs migrants
16:45les bergers et autres prédateurs
16:47de la faune. Sonnette d'alarme
16:49pour la protection
16:51dans ce reportage
16:53de Charles Lobon, Nouissot.
16:55Le boum démographique
16:57des populations installées
16:59autour des aires protégées de la région
17:01du nord rend difficile
17:03le contrôle de la sauvegarde
17:05de la biodiversité. Cette croissance
17:07rapide intensifie
17:09la pression de ces derniers
17:11dans les aires protégées. Les parcs
17:13nationaux de la Benoué, de Boubanjida
17:15et du Farao sont très convoités
17:17par les éleveurs, orpailleurs
17:19clandestins, agriculteurs migrants
17:21bergers transhumants et autres
17:23ils sont souvent théâtre des conflits
17:25aux incidences funestes
17:27avec pour corollaire les incursions
17:29malheureuses des braconniers
17:31le massacre des animaux
17:33des gares de chasse et qu'au garde
17:35la destruction de la flore
17:37il faut mettre un terme
17:39à ce rififi. Ainsi en a
17:41décidé le gouvernement de la République.
17:43Notre mission ici est de
17:45veiller à ce que les activités
17:47nuisibles, par exemple
17:49la carbonisation, puissent être
17:51combattues avec la
17:53dernière énergie. A chaque fois les corridors
17:55soient identifiés et que
17:57autorités administratives traditionnelles
17:59puissent se mettre ensemble
18:01pour donner de l'emplacement
18:03aux populations réfugiées
18:05ou aux personnes déplacées de terre, en sorte que
18:07ces conflits soient minimisés.
18:09La lutte contre la criminalité phonique
18:11l'orpaillage clandestin, le braconnage
18:13et la transhumance illicite
18:15se poursuit. La synergie d'action
18:17entre les différents intervenants
18:19multisectoriels est appelée de tous
18:21ses voeux par l'autorité administrative
18:23pour faire de la protection de la
18:25biodiversité une réalité vivante
18:27dans les zones d'intérêt synergétique
18:29du septentrion.
18:31Et face à cette montée
18:33de la criminalité phonique et
18:35des autres fléaux, les pouvoirs
18:37publics et les partenaires au développement
18:39conjuguent les efforts pour venir
18:41à bout des menaces. La récente
18:43pose la première pierre des
18:45constructions d'un centre de formation
18:47agro-pastorale pour les populations autochtones
18:49à Rebouba est l'une
18:51des solutions. Jean Foumargue
19:01Jean Foumargue
19:03que nous n'aurons
19:05peut-être pas ou alors
19:07peut-être plus tard dans ce
19:09journal pour boucler avec
19:11le jeudi des régions
19:13peut-être que finalement on peut
19:15avoir ce reportage de
19:17Jean Foumargue
19:29Dommage
19:31nous ne pourrons pas avoir Jean Foumargue
19:33continuons tout de même avec le rôle
19:35des médias face aux enjeux
19:37climatiques, c'est le
19:39thème d'une conférence et débat donné
19:41ce jeudi au ministère de la communication
19:43le conférencier, le secrétaire général
19:45de ce département ministériel, le professeur
19:47Félix Zogho appelle les médias
19:49à contribuer à la lutte
19:51contre la crise environnementale
19:53qui de son point de vue
19:55pénalise la population
19:57et les agriculteurs.
19:59Elvira Angeline Ebalé
20:01L'environnement, l'écosystème
20:03et la population subissent les effets
20:05du changement climatique. Le phénomène
20:07interpelle et en première ligne
20:09les médias. Nous sommes des acteurs
20:11clés dans la lutte contre
20:13le changement climatique et nous devons
20:15saisir cette opportunité donnée
20:17par l'UNESCO mais également
20:19par le secrétaire général des Nations Unies
20:21qui montre que
20:23effectivement c'est à nous les médias
20:25de pouvoir apporter
20:27une solution radicale
20:29en racontant des histoires réelles
20:31de ce qui se passe en thème
20:33de perte de la biodiversité
20:35en thème d'illégalité
20:37dans l'exploitation forestière
20:39en thème de braconnage. C'est un combat
20:41collectif pour la santé de l'environnement.
20:43Les acteurs de ce panel
20:45insistent à l'unanimité sur la crédibilité
20:47de l'information avant sa diffusion.
20:49Pour qu'ils remplissent
20:51leur mission de sensibilisation,
20:53d'éducation
20:55et de formation
20:57pas seulement des populations
20:59mais des acteurs qui interviennent
21:01dans cette problématique
21:03de
21:05la protection de l'environnement
21:07pour que cet environnement
21:09soit préservé.
21:11La lutte contre le changement climatique
21:13passe aussi par une presse pour la planète
21:15une presse environnementale.
21:17Et c'est demain
21:19la commémoration de la 31ème
21:21journée mondiale de la liberté
21:23de la presse. L'Union internationale
21:25de la presse francophone, section du Cameroun
21:27se prépare. Sous le leadership
21:29de la présidente Evelyne Mngakon
21:31une session de formation
21:33des médias sur
21:35la rimage à l'évolution
21:37des technologies innovantes
21:39se tenait ce jeudi même
21:41à l'université des technologies
21:43de l'information et de la communication
21:45ici à Yaoundé. Daniel Menanga.
21:49Le sujet fait converger
21:51le regard des professionnels
21:53de médias et de la communication.
21:55La pratique du journalisme
21:57entend évoluer de manipulations
21:59d'outils digitaux.
22:01La survie de leurs activités
22:03est en jeu. En 2024
22:05le journalisme qui se faisait
22:07en 1967. Nous
22:09avons un nouvel
22:11outil informatique appelé l'intelligence
22:13artificielle qui aujourd'hui également
22:15conditionne une nouvelle façon
22:17pour les gens de s'informer.
22:19Pour l'Union internationale de la presse
22:21francophone, section Cameroun
22:23il faut maîtriser l'environnement
22:25digital avancé dès la base.
22:27Sur les capacités
22:29de Google
22:31j'étais un peu coincé
22:33parce que je me disais
22:35que Google ne peut pas limiter les gens
22:39Le docteur a bien répondu à ma question
22:41et ça m'a donné
22:43une autre idée de Google
22:45que moi j'avais. La capacité aussi
22:47de nous adapter à faire des textes
22:49et les protéger.
22:51Ce qui nous permet aujourd'hui
22:53de regarder entre les images, des côtés, entre les lignes
22:55et puis à pouvoir
22:57faire aussi le fact-checking.
22:59L'idée est que le journaliste continue
23:01son rôle de veille dans l'actualité
23:03dans l'univers très accessible
23:05à tous
23:07du numérique.
23:09L'internet a vraiment changé l'univers
23:11médiatique. Les journalistes doivent s'adapter
23:13à l'utilisation
23:15de ces outils-là
23:17qui utilisent l'internet
23:19et surtout le web puisque
23:21l'internet c'est le réseau
23:23mais le web c'est ce service-là
23:25qui permet l'utilisation de ce réseau.
23:27La mise à jour implique
23:29l'intégration de nouveaux outils
23:31digitaux malgré le
23:33contexte. L'enthousiasme des
23:35professionnels de médias est un
23:37premier pas vers l'évolution.
23:39Et tous ces professionnels
23:41de médias suivent de près la présidentielle
23:432024 au Tchad.
23:45Encore quarante-huit heures et la
23:47campagne électorale prendra fin.
23:49Les dix candidats dont une femme
23:51intensifient l'opération de charme
23:53auprès des huit millions d'électeurs attendus
23:55aux urnes le 6 mai prochain.
23:57Duel annoncé entre deux favoris
23:59le président de la transition
24:01Mahamat Idris Debi Hidno
24:03et son premier ministre succès
24:05Masra. Direction N'Djamena
24:07pour les détails avec notre
24:09envoyé spécial Augustin Guizanne.
24:13Alors que la campagne électorale
24:15bat son plein sur l'ensemble des
24:1723 provinces de la République du Tchad
24:19les derniers jours affichent un duel
24:21au sommet entre les figures
24:23majeures sur les dix prétendants
24:25des deux côtés présidentiels
24:27Mahamat Idris Debi Hidno
24:29et succès Masra.
24:31S'il n'existe pas de sondage, les deux
24:33candidats promettent chacun la victoire
24:35dès le premier tour.
24:37Ils font figure de favoris
24:39dans cette bataille électorale.
24:41Ils utilisent les moyens de l'État
24:43ce qui les favorise au détriment
24:45des autres candidats. Donc il n'y a pas
24:47d'équité. Ça fait deux déjà
24:49de grands favoris. D'une part.
24:51D'autre part, le président de transition
24:53a derrière lui
24:55plus de 200 partis qui le soutiennent
24:57et un millier d'associations.
24:59Quant au premier ministre,
25:01il est devenu très populaire à tel enseigne
25:03qu'il mobilise la foule.
25:05C'est un grand parleur, un grand orateur
25:07qui fait qu'arranger la foule
25:09et partout où il passe
25:11il mobilise la population.
25:13Ce qui fait aussi de lui un autre favori.
25:15La composante sociologique de ces deux candidats
25:17apparaît ici aussi comme un critère
25:19déterminant. Mais pas que.
25:21Sur les 18 millions d'étudiants
25:23l'agence nationale pour la gestion
25:25des élections, l'organe en charge des élections
25:27a enregistré 8 millions
25:29d'électeurs. Un autre critère déterminant.
25:31Il y a des critères de
25:33région, de religion, d'ethnie,
25:35de communauté qui jouent. Mais il ne faut pas oublier
25:37une chose. Avant l'élection,
25:39le choix des candidats, on a tout fait pour
25:41exclure une bonne partie des candidats
25:43probables du Nord.
25:45Ce qui rend le terrain plus
25:47facile pour le président de transition.
25:49On a aussi concentré
25:51les autres candidats au Sud, ce qui réduit
25:53les marches de manoeuvre du Premier ministre.
25:55Mais les électeurs
25:57ont toujours des critères de choix.
25:59Conformément au code électoral,
26:01il faudra gagner avec la majorité
26:03absolue au premier tour.
26:05Sinon, un second tour est prévu.
26:09Dans tous les cas, de fortes empoignades
26:11attendues comme dans la boxe.
26:13L'ancien boxeur
26:15médaillé olympique Martin Dongo
26:17et Banga décédé il y a plus
26:19d'un mois et demi sera inhumé
26:21samedi prochain à Aisson par Obala.
26:23Le héros des Jeux olympiques de
26:25Los Angeles 84 a
26:27entamé son dernier voyage ce jeudi
26:29par une levée de corps
26:31à l'hôpital de la caisse
26:33ici à Yaoundé.
26:35Fin de séjour sur
26:37terre de Martin Dongo et Banga
26:39après cinquante-huit années d'existence.
26:41Les oeuvres du boxeur médaillé
26:43de bronze aux Jeux olympiques restent indélébiles.
26:45C'est vraiment très douloureux cette situation
26:47cette séparation avec le champion
26:49avec un frère
26:51C'était mon meilleur ami, un de mes meilleurs amis
26:53quand il devenait coach
26:55j'étais déjà son coach.
26:57Les obsèques de trois jours se sont ouverts ce jeudi
26:59une levée de corps à la morgue de l'hôpital
27:01de la CNPS à Yaoundé, une
27:03mobilisation solidaire des médaillés
27:05olympiques, des boxeurs, de la famille
27:07des proches et surtout une gerbe
27:09de fleurs du couple présidentiel.
27:11Dongo et Banga restera
27:13et demeurera une icône de la boxe
27:15à son très
27:17jeune âge, il a donné le goût
27:19de la boxe à la jeunesse.
27:21Une veillée a lieu cette nuit de jeudi
27:23au gymnase Don Fandena. Il y est
27:25prévu un gala de boxe en guise
27:27d'ultime hommage. Vendredi, départ
27:29pour le village natal Esson, près
27:31d'Obala. Martin Dongo et Banga
27:33se réunira ce samedi.
27:35Et maintenant, quelques nouvelles
27:37rapides des célébrations
27:39du 1er mai dans les régions
27:41à Garoua. Dans le
27:43nord, l'ambiance était
27:45chaleureuse. La cérémonie présidée
27:47par le gouverneur Jean Abateidi a
27:49permis aux travailleurs de réitérer
27:51leur engagement au service de la
27:53nation. Roger Samaki, port.
27:57Deux milliers de travailleurs
27:59issus de différents secteurs d'activité
28:01se sont retrouvés au boulevard
28:03Lamilo Hayatou de Garoua
28:05pour célébrer la fête du 1er
28:07mai. Les entreprises publiques,
28:09parapubliques et privées ont,
28:11au cours de leur passage, magnifié
28:13le dialogue social constructif,
28:15facteur d'amélioration
28:17des conditions de travail.
28:19Les autorités de la région saluent
28:21la bonne ambiance.
28:23La propreté de la ville de
28:25Garoua,
28:27le climat social qui est
28:29bien maintenu dans les entreprises
28:31et même dans les
28:33institutions publiques et parapubliques
28:35ne sont que
28:37des managements
28:39bien adaptés
28:41et qui font la promotion
28:43d'un dialogue
28:45permanent avec
28:47les travailleurs. Je suis tout à fait
28:49satisfait
28:51de ce que nous avons vu aujourd'hui
28:53et nous allons continuer à maintenir
28:55la discipline dans tous les secteurs.
28:57Les meilleurs défilants ont reçu
28:59des prix d'encouragement et
29:01des médailles ont été remises
29:03aux travailleurs méritants.
29:06Sa médaille d'or de judo
29:08dans la catégorie des 92 kg
29:10décrochée de haute lutte
29:12au jeu de la francophonie
29:14au Congo, Cédric Abesolo
29:16était l'invité spécial des travailleurs
29:18des Bolovars. Au cours de la marche
29:20présidée par le gouverneur de la région
29:22du Sud, Félix Ngele Ngele,
29:24les représentants des organisations
29:26syndicales ont tout simplement fait
29:28l'éloge du dialogue social.
29:30Flavien Zobro.
29:32À la place des fêtes
29:34d'un Corvos à l'honneur,
29:36un médaille d'or des jeunes de la francophonie
29:38mis en vitrine pour saluer
29:40l'effort et l'endurance.
29:42À cela s'ajoute le ton syndical porté
29:44par trois responsables syndicaux.
29:46Ils vont passer en revue les problèmes
29:48des travailleurs, entre autres les aérés
29:50de salaire, le non-versement
29:52des cotisations CNPS. Le gouverneur
29:54de la région va inviter tous les
29:56acteurs sociaux à faire confiance
29:58au gouvernement et à épouser
30:00la thématique choisie.
30:02Pour que toutes les entreprises
30:04arrivent au moins au SMIC.
30:06Donc j'ai vu
30:08des travailleurs et des
30:10employeurs, main dans la main,
30:12défilant avec
30:14beaucoup de joie, beaucoup d'allégresse
30:16dans la discipline et l'ordre.
30:18Ce qui témoigne
30:20vraiment du climat social
30:22qui est serein dans la région
30:24du Sud. La parade des travailleurs
30:26est tout aussi riche et captivante.
30:28En ouverture, un drapeau géant
30:30signe de patriotisme.
30:32Les autres carrés sont constitués des administrations
30:34publiques, du parapublic,
30:36du privé. Le secteur informel
30:38n'est pas en reste. Le défilé
30:40motorisé met un terme à la fête.
30:42Au paravent, des médailles d'honneur
30:44du travail sont remises
30:46à certains personnels méritants.
30:48Chaleur et convivialité
30:50hier à l'esplanade du centre
30:52de production de la CRTV,
30:54ici en Bas-la-Dune. La cérémonie était
30:56évidemment présidée par le directeur général
30:58Charles Ndongo a invité
31:00le personnel à plus de professionnalisme
31:02et de discipline. C'était
31:04un moment d'émouvant
31:06au revoir aux retraités
31:08et des loges de l'excellence au sein
31:10de l'office qui attribue à Michel Zeng
31:12du cabinet du directeur général
31:14le prix Vincent De Paul
31:16à Tangana. Christelle Fouda
31:20Des yoyos, des lauriers
31:22mais aussi des distinctions, tels sont
31:24les fruits du travail acharné à la
31:26Cameroon Radio Television.
31:28Pour cette 138ème fête du travail,
31:30dix meilleurs agents primés dans les dix régions
31:32mais aussi un personnel lauréat
31:34du prix Vincent De Paul à Tangana,
31:36rédacteur en chef du poste national
31:38de la CRTV, décédé le
31:4012 avril 2020.
31:42Cette reconnaissance
31:44au crépuscule
31:46de ma carrière,
31:48c'est le travail avec
31:50Annugation. C'est un travail
31:52d'équipe. Alors à toutes
31:54les personnes avec qui je suis
31:56appelée à travailler au quotidien,
31:58je vous dis tout simplement merci.
32:00Ce prix m'amène à
32:02travailler davantage,
32:04à continuer dans la même lancée.
32:06Gratitude pour service rendu à l'office
32:08étendue à 46 vétérans
32:10admis à faire valoir leurs
32:12doigts à la retraite. Lorsque nous avions
32:14commencé, on faisait tout.
32:16Il y avait des fois, je
32:18passais deux, trois jours
32:20quitté au travail.
32:22Mais s'il fallait recommencer,
32:24je crois que je serais toujours cameraman.
32:26Ma carrière s'est
32:28déroulée avec beaucoup
32:30de contraintes.
32:32Mais j'ai tenu bon jusqu'au bout.
32:34Après 36 ans
32:36bien passant à la CRTV,
32:38je suis heureux
32:40de prendre la retraite.
32:42La retraite, ce n'est pas une sanction.
32:44Rendement, grandement tributaire du top
32:46management, vigi en avant-garde
32:48depuis la tour d'argent.
32:50Je note chez certains un nombre
32:52considérable, beaucoup trop de détachement,
32:54inceste, désinvolture,
32:56quelquefois même une manière de
32:58je-m'en-foutisme.
33:00Ces attitudes et bien d'autres,
33:02mes chers amis,
33:04sont à dénoncer,
33:06à traquer et à bannir.
33:08Les délégués du personnel
33:10et le directeur général de la CRTV
33:12sur le perchoir ont déroulé leurs
33:14attentes respectives pour que continue
33:16de bien tourner la machine
33:18CRTV.
33:20Au travail, c'est un vent nouveau
33:22qui souffle à l'imprimerie nationale
33:24depuis la nomination
33:26du nouveau management.
33:28Le salaire du personnel est désormais régulier
33:30et le directeur général de la structure
33:32Pierre Oyonom s'en félicitait hier
33:34lors de la réception offerte
33:36aux employés à Yaoundé.
33:38Théo Eveme.
33:40L'imprimerie nationale renaît de ses cendres
33:42et la célébration de la fête du travail
33:44le démonte aisément.
33:46Nous avons la grâce,
33:48la chance d'être accompagnés
33:50par un manager qui est
33:52acquis
33:54à la cause des problèmes de l'imprimerie.
33:56Concernant le traitement du personnel,
33:58plusieurs améliorations sont faites
34:00depuis la nouvelle gestion de la structure.
34:02L'imprimerie nationale, actuellement,
34:04le climat social est stable
34:06et ce climat social
34:08est stable parce que nous sommes en train
34:10de travailler pour pouvoir
34:12honorer nos engagements qui nous ont été
34:14prescrits par le ministre de la communication
34:16qui est notre ministre tutelle
34:18lors de notre installation.
34:20Et cela tenait par le paiement régulier
34:22des salaires du personnel
34:24de l'imprimerie nationale.
34:26Les réjouissances après le traditionnel défilé
34:28ont permis de voir l'harmonie
34:30et la paix revenue dans cette structure étatique.
34:32A quelques mois des échéances électorales,
34:34l'imprimerie nationale
34:36est parée
34:38pour affronter les grands challenges
34:40à venir.
34:42Les commerçants du marché des Liguetsua
34:44ont abandonné les comptoirs
34:46pour céder à la liesse,
34:48parade des vendeurs des différents secteurs d'activité,
34:50remise du trophée
34:52au vainqueur du tournoi de football
34:54et autres réjouissances
34:56ont pontué les cérémonies marquant le 1er mai.
34:58Robert Bajek.
35:02Un 1er mai particulier,
35:04inoubliable pour la communauté des Bayam Selam
35:06du marché des Liguetsua à Yaoundé.
35:08Les 17 secteurs d'activité
35:10étaient réunis pour
35:12célébrer leur ardeur au travail
35:14et consolider la convivialité ambiante.
35:16La fête du travail,
35:18je peux dire que c'est le laboureur
35:20et les commerçants comme ça
35:22qui sont vraiment les vrais travailleurs.
35:24Nous avons le vivre ensemble ici,
35:26nous ne laissons personne, nous faisons avec tout le monde.
35:28Angleries, livres frais,
35:30vendeuses d'ustensiles de cuisine
35:32se sont succédées lors du défilé très applaudi
35:34avant la remise de médailles
35:36et du trophée au 2-0 du marché.
35:38Une communion totale qui augure
35:40le lendemain qui chante avec la construction
35:42d'un nouveau bâtiment en plein coeur
35:44du marché des Liguetsua.
35:48Survoltage des décibels après
35:50le défilé à la Société
35:52nationale de transport d'électricité
35:54hier à Yaoundé.
35:56La cérémonie était présidée par le directeur général
35:58de la Sonatrelle, Victor Mbeminyanga.
36:00Il a prescrit la discipline
36:02pour faire briller
36:04davantage l'entreprise.
36:06Un parc automobile
36:08bientôt renforcé d'une vingtaine
36:10de véhicules.
36:12La promesse est du directeur général
36:14de la Sonatrelle lors de son
36:16agresse de ce 1er mai à ses collaborateurs.
36:18La rémunération
36:20des descentes sur le terrain
36:22et la formation en continu pour les délégués
36:24du personnel sont également annoncés
36:26dans son discours de circonstance.
36:28Mais au-delà de cela,
36:30j'en ai profité
36:32pour les remercier pour le travail
36:34abattu. Parce que
36:36le chef de l'Etat a créé
36:38la Sonatrelle pour résoudre les problèmes
36:40de transport d'électricité dans
36:42notre pays. C'est dans une ambiance
36:44bon enfant que les personnels de la
36:46Sonatrelle ont célébré la 138ème
36:48édition de la fête du travail.
36:50Moment de réjouissance, mais également
36:52de plaidoyer pour les guerriers de la
36:54lumière. La cérémonie d'hommage
36:56aux travailleurs de cette boîte
36:58s'inscrit en continuité d'une parade
37:00qui a démontré le riche potentiel
37:02humain et la détermination
37:04très appréciée de ce personnel
37:06par la tribune du Nord.
37:08Nous sommes en train de réaliser
37:10le projet de remise à niveau qui va
37:12renforcer davantage
37:14notre réseau de transport
37:16et limiter les dégâts
37:18dans notre pays.
37:20Alors nous nous trouvons, les ouvrages
37:22essentiels pour
37:24accueillir l'énergie,
37:26les 420 mégawatts qui viendront
37:28de Naktigal bientôt,
37:30sont déjà prêts,
37:32notamment le poste de Nyom 2,
37:34ici à Yaoundé, et puis les lignes
37:36associées. Certaines sont encore
37:38en construction, mais l'essentiel
37:40est là pour accueillir l'énergie
37:42de Naktigal et
37:44transmettre à Néo pour le dispatching
37:46sur l'ensemble du territoire
37:48national. La densité
37:50et la pertinence des activités
37:52qui ont meublé la semaine du travail à la
37:54Sonatrelle ont été saluées par son
37:56directeur général, qui en contrepartie
37:58de ses promesses managériales
38:00attend une implication fructueuse
38:02de l'ensemble du personnel pour
38:04une énergie davantage qualitative
38:06et quantitative pour l'éclairage
38:08du Cameroun tout entier.
38:10Dans le département de l'Océan,
38:12le port autonome des Crébis a pris
38:14une part active à la parade du 1er mai,
38:16présidée à la place des fêtes
38:18de la cité balnéaire du Sud par le
38:20prophète Noubelo. Le staff
38:22de la plateforme portuaire, amené par
38:24Patrice Melom, le directeur général
38:26du port, s'est retrouvé par la suite
38:28pour des moments de réjouissance
38:30et de fête, les pieds
38:32presque dans l'eau. Gisélène
38:34Aléné.
38:36À la place des fêtes des Crébis, le personnel
38:38du port autonome des Crébis a battu
38:40le pavé. Une présence remarquable
38:42de cette entreprise industrielle
38:44ou portuaire de référence
38:46au défilé avec pas moins de
38:48cinq carrés. Un nombre impressionnant
38:50d'hommes et femmes venus
38:52promouvoir le dialogue, le travail
38:54intéressant et le progrès social
38:56prôné en entreprise et surtout
38:58par la communauté internationale.
39:00Le port autonome des Crébis, c'est le grand
39:02mastodonte. Il y a donc toutes ces entreprises
39:04qui sont installées autour du port et
39:06qui produisent beaucoup
39:08de choses.
39:10Il est donc question, dans le cas
39:12d'Espagne du droit du travail, d'encadrer
39:14cela pour que les travailleurs puissent
39:16s'épanouir, mais aussi respectant
39:18leurs obligations professionnelles. Une participation
39:20active et massive qui leur a
39:22valu les appréciations du top management.
39:24C'était une grande démonstration
39:26aujourd'hui de savoir que des entreprises
39:28de toute
39:30nature s'installent de plus en plus
39:32à Crébis. Vous avez vu toutes les banques
39:34même des industries.
39:36C'est un motif réel de fierté.
39:38La même ambiance festive
39:40a également été vécue lors de la
39:42table ronde organisée un peu
39:44plus tôt sur la place portuaire
39:46de Crébis. A cette occasion,
39:48exposés et séances de questions-réponses
39:50ont permis au personnel du
39:52PAC de mieux appréhender la thématique
39:54de la 138e édition.
39:56Tous les moyens sont mis en oeuvre de façon à créer un
39:58climat social adéquat
40:00à la performance. Donc aujourd'hui,
40:02au sorti de cette table ronde, nous sommes
40:04effectivement satisfaits car
40:06le personnel a pu bénéficier des
40:08éclaircies de
40:10la délégation du travail
40:12sur certaines thématiques qu'il pouvait ne pas connaître.
40:14Au terme des festivités,
40:16les travailleurs du port autonome de Crébis
40:18ont été conviés à un repas de famille.
40:20Une occasion pour le directeur général
40:22Patrice Molhomme de féliciter
40:24le personnel pour s'être démarqué
40:26à bien des égards de bons
40:28moments qui traduisent dans les faits
40:30l'atmosphère conviviale
40:32qui règne au sein du port autonome
40:34de Crébis.
40:36Huit ans que le travail,
40:38la fête du travail en tout cas, n'a pas été
40:40célébrée dans la Magno région du
40:42sud-ouest, les employés des
40:44quatre arrondissements de ce département
40:46sont sortis en grand nombre
40:48pour le défilé, au grand bonheur
40:50du préfet Yves Bertrand
40:52à Wunfak à Lienau. Même effervescence
40:54à Limbé où les syndicalistes ont
40:56plaidé pour le reversement
40:58de leurs cotisations sociales à la CNPS.
41:00Voyons tout cela avec
41:02Salvatore Boccia et
41:04Cyril Edimu.
41:06À l'avenue Manga Williams
41:08de Limbé, le docteur
41:10Acuenta Lucas, porte-parole
41:12des syndicats, évoque la situation
41:14des cotisations sociales
41:16des employés qui ne sont pas reversés à la CNPS
41:18et leurs salaires impayés
41:20par certains employeurs,
41:22des pesanteurs qui entravent
41:24la promotion du travail décent et le progrès
41:26social dans le FACO.
41:28Médiateur par excellence, le préfet
41:30Vian Mekala qui préside la cérémonie
41:32en présence des forces vives
41:34rassure les travailleurs,
41:36des dispositions seront prises pour améliorer
41:38leur situation.
41:40L'application de la convention avec la CNPS
41:42nous avons demandé, en ce qui concerne
41:44ce problème des arrêts de salaire,
41:46nous avons exhorté le maire à faire un effort.
41:48Par un défilé bien coloré,
41:50les travailleurs du FACO affichent
41:52leur détermination à promouvoir le dialogue
41:54social constructif.
41:56La gratitude d'une jeunesse révoltée,
41:58les professionnels de la filière
42:00Cacao débordent de joie
42:02dans la magne.
42:04Nous, les planteurs de Cacao,
42:06remercions le chef de l'Etat
42:08son excellence, le président Paul Bia,
42:10parce qu'il nous a donné
42:12un marché ouvert pour le cacao.
42:14Des travailleurs qui chantent
42:16se mettent en scène
42:18sur le macadam de la ville de Manfe.
42:20Ils viennent des quatre arrondissements
42:22célébrer le travail décent,
42:24loin du passé assourdissant.
42:26Nous tous, on a célébré très bien
42:28comme les familles, c'est comme ça
42:30qu'on veut la paix, on ne veut pas
42:32la guerre.
42:34Si vraiment le gouvernement et d'autres investisseurs privés
42:36peuvent venir, la sécurité est rentrée
42:38à Manfe, vu la célébration d'aujourd'hui.
42:40Ils sont fonctionnaires,
42:42agents publics et privés
42:44de tous les secteurs, devant une administration
42:46engagée, déterminée et comblée.
42:48Aujourd'hui, les populations
42:50expriment leur ras-le-bol
42:52parce que vous imaginez
42:54plomber les activités économiques
42:56de tout un département.
42:58Vous voyez le dynamisme de nos populations.
43:00L'activité économique
43:02ici est
43:04vibrante
43:06et nous sommes heureux.
43:08Sur la voie du développement
43:10harmonieux, la Magno
43:12se veut participative par le travail
43:14toujours aussi décent. Un retour
43:16à la sérénité.
43:18Ainsi va le Cameroun
43:20ce soir, un pays au travail.
43:22Dès demain, rendez-vous avec
43:24Gisèle Ongéné pour le 20h30
43:26du week-end. Ne manquez
43:28pas Actualité Hebdo,
43:3018h30, entretien avec
43:32Noël Alain Olivier, Moukouloum Vondouakam,
43:34le directeur général de la CNPS.
43:36Très belle soirée sur
43:38votre antenne, la Sierre TV.
43:40Les formations, c'est ici. Bonsoir.
44:04Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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