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  • 30/05/2025

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00:00...
00:00Chaque jour je suis malade, chaque jour, chaque jour.
00:12Je veux la santé, je ne trupe pas, chaque jour.
00:17Elle a pris les injections, les comprimés, les baumes, tous les baumes, zéro.
00:23Si on peut me trouver une solution nette et claire,
00:26pour que je me retrouve toujours en santé.
00:30C'est pas toujours évident de soyez une dente qui est déjà presque blendée par les écorces.
00:48Je donne, je donne ce que j'ai, et Dieu m'a donné, et je donne, c'est la santé.
00:53A santé de la médecin, ça veut dire qu'on fait des consultations générales,
01:04avec toutes les consultations.
01:06Et en fonction de la gravité des cas,
01:09on peut référer vers les structures supérieures,
01:12comme l'hôpital de l'Édicile d'Ambaume ou l'hôpital régional de Bolova.
01:15En cette année 2025, le petit centre de santé connaît une effervescence particulière.
01:25Venu de tous les villages environnants,
01:28hommes, femmes et enfants se sont rassemblés en ces lieux dans l'espoir d'une guérison.
01:35Quand je mange, je n'ai pas de goût.
01:40Et je ne sais pas ce qui me provoque ça.
01:43Et je tousse à tout moment, soit le mal de ventre ou le mal d'estomac, je ne sais pas quoi.
01:50Ce qui me dérange souvent.
01:53Et en principe, mon genou-ci ne va pas.
01:57Voilà pourquoi je mange avec le bâton.
01:58Mon enfant sent mal au niveau des intérêts.
02:04Et qui n'arrive pas à se soigner,
02:09parfois à cause du manque de moyens,
02:12notamment les hernies,
02:15parce que nous sommes en zone de grands travaux.
02:20Il y a également ceux qui ont des problèmes des dents.
02:25À côté de ça, il y a en zone rurale des femmes
02:28qui n'ont jamais vu un gynécologue avec les yeux.
02:32Je dis jamais vu.
02:33Donc nous venons avec un gynécologue
02:35pour faire des consultations de gynécologie,
02:37pour faire des échographies,
02:39et pour faire des dépistages des maladies gynécologiques.
02:42Et enfin, les consultations générales.
02:45Bref, c'est une campagne de santé une fois de plus
02:49pour soulager nos populations.
02:52Les femmes, notamment celles enceintes
02:57ou souffrant de problèmes gynécologiques,
03:00sont les plus nombreuses à profiter des consultations,
03:03des soins et des médicaments gratuits
03:06offerts lors de cette campagne.
03:08Vous avez un bon bébé.
03:15L'enfant va bien.
03:17La tête est déjà en bas, n'est-ce pas ?
03:20Oui, la tête est en bas.
03:22Le cas de ton enfant,
03:23baguette, l'enfant est en bonne santé.
03:25On peut faire des découvertes,
03:29des détails d'abcès, pelvien,
03:33bien des kystes, et tout le reste.
03:37Bon, en général, ce sont ces armes
03:40que nous faisons aussi.
03:42Donc, depuis ça, l'état a pris en charge
03:44des femmes concernant des échographies obstéphicales
03:47et des infections du petit bassin.
03:51Les travaux les plus durs,
03:53tels que l'abattage d'arbres,
03:55le transport de bois ou le creusage de puits,
03:59sont traditionnellement confiés aux hommes
04:01dans cette région.
04:02Cela explique en partie la prévalence
04:05des cas de hernie,
04:07bien pris en charge par des praticiens expérimentés.
04:11La hernie, c'est une maladie due aux exercices forts.
04:14On est estimé que le taux de hernie
04:17au Cameroun, il y a la population du sud,
04:21la population de l'Est,
04:23engènera tout ce qu'ils font,
04:25les travaux durs.
04:26Ils ont pris tout leur temps
04:28et toute leur connaissance
04:29pour faire ce travail-là.
04:32Donc, je suis très content.
04:34Je me dis que,
04:36cette fois-ci, ça ne va plus reprendre.
04:38Puis, pour la première fois,
04:40ça a repris.
04:42Ça a commencé déjà à me déranger.
04:44Maintenant,
04:44j'espère qu'avec leurs compétences et autres,
04:49ça va donner.
04:51Dans la salle d'attente du cabinet
04:54réservé à la circoncision,
04:57la peur et l'inquiétude
04:59se lisent sur les visages des mamans
05:01et de ces jeunes garçons
05:03qui ont l'impression d'être conduits à l'abattoir.
05:06A l'intérieur,
05:09la douleur est grande.
05:11Mais en bon père de famille,
05:13Keda Sakwe,
05:14le spécialiste en petite chirurgie,
05:17se veut rassurant.
05:19La circoncision a un but
05:21non seulement esthétique,
05:23mais également,
05:24ça permet de prévenir les infections.
05:26Parce que,
05:26quand on laisse le prépuce,
05:29ça garde les gènes
05:30et puis,
05:31ces gènes seront transmis au partenaire
05:33éventuellement pendant les rapports sociaux.
05:35C'est pour ça qu'on décide
05:37de faire les circoncisions
05:38pour protéger les femmes éventuelles
05:41que le jeune enfant
05:42pourra rencontrer dans son parcours de vie.
05:46Et ça permet de prévenir les maladies, en fait.
05:49Je suis venue à l'hôpital aujourd'hui
05:52pour circonciser mon enfant.
05:56On a entendu une communication à l'église.
06:00Donc, on nous a fait comprendre
06:01qu'on fait les médicaments aux gens ici,
06:05gratuits.
06:06C'est ça qui m'a amené ici,
06:09avec mes enfants.
06:12La campagne de santé de Niabizen
06:15inclut également
06:17une prise en charge
06:18des problèmes buccodentaires.
06:21Un spécialiste en odontostomatologie
06:24est présent pour diagnostiquer
06:26et traiter ces infections
06:28très récurrentes ici en zone de forêt.
06:34On est dans une zone forestière
06:36où l'alimentation est essentiellement robuste.
06:39Les gens mangent ce qui est dur,
06:40les gens cassent les eaux des viandes,
06:42les gens sucent des cannes à sucre.
06:44Les gens n'ont même pas de notion de contrôle.
06:47Qui va enseigner ?
06:48Il n'y a pas de dentiste.
06:49Qui va dire à ces gens
06:51brossez-vous les dents de la sorte,
06:53de telle manière, faites-le.
06:54Vous voyez, quand il n'y a personne
06:56pour sensibiliser les populations
06:58d'une localité,
06:59ça peut être la vallée d'une thème,
07:00ça peut être ailleurs.
07:01Quand vous n'êtes,
07:02vous n'avez aucune notion
07:04de prévention,
07:05forcément,
07:07les parents,
07:08les arrières-grands-parents,
07:09les grands-parents,
07:10les parents,
07:10les fils
07:11vont souffrir de la main.
07:13Encore que,
07:15on va croire que,
07:16voilà,
07:16c'est le sort de la famille,
07:18ou du village,
07:19ou de la localité.
07:20Ah, chez nous,
07:20il s'est avalé d'une thème
07:21où on souffre de mal,
07:22de l'âme.
07:22Non,
07:23c'est un problème de culture.
07:26Merci, monsieur le député,
07:28parce qu'il m'a soigné les dents.
07:31Après consultation,
07:32les pathologies détectées
07:34sont immédiatement prises en charge
07:36et les médicaments
07:38gratuitement offerts.
07:40Les cas les plus sérieux
07:41sont référés
07:42à l'hôpital régional
07:43de Boulouva,
07:45alors que le centre médical
07:46d'arrondissement
07:47de Niabizane
07:48assurera le suivi
07:50de tous les autres patients.
07:53Le suivi de ces populations
07:55après la campagne
07:57sera effectif.
07:59Et si cela sera effectif,
08:01ça veut dire que le centre
08:02sera de plus en plus
08:03ouvert et connu
08:05à la population.
08:07Ils nous ont demandé
08:08de passer
08:09chaque jour
08:10à l'hôpital
08:11et avec les remèdes,
08:13ils vont continuer
08:15le traitement.
08:16à la fin des consultations
08:20et des interventions médicales,
08:22le soulagement se lie
08:24sur les visages des patients
08:25qui expriment leur gratitude
08:27envers le docteur
08:29Germain Munguemesui.
08:30Je suis arrivé très tôt le matin,
08:34après la consultation,
08:36on a vu que j'avais
08:36la N.I.
08:38et on m'a opéré.
08:40Donc je sors comme ça,
08:41maintenant je dis
08:42vraiment merci
08:43à monsieur le député
08:46pour l'initiative
08:47qu'il a prise.
08:49Je dis merci
08:50au député
08:51et à tout le monde
08:53qui nous a pensé.
08:54un grand merci
08:56pour eux.
08:58En ce qui concerne la campagne,
09:01nous sommes en train
09:02de donner des éloges.
09:04La bénédiction
09:05à l'honorable
09:07Munguemesui,
09:08notre député.
09:10Parce que ce qu'il a fait
09:11aujourd'hui
09:11est vraiment étrange.
09:14Les gens sont en train
09:15de mourir ici
09:16pour manquer de moyens
09:17pour se faire soigner.
09:18D'autres ont des maladies
09:20partout, partout.
09:22On va se soigner
09:22avec quoi ?
09:23Lorsqu'il vient
09:24pour soigner les gens
09:24gratuitement,
09:26nous sommes tellement
09:26contents de lui.
09:27Nous sommes tellement contents,
09:29nous sommes enthousiasmés
09:29de sa campagne
09:31de santé.
09:33Ça nous rend
09:34tellement contents
09:34et ça a beaucoup soigné.
09:36Même jusqu'à moi-même,
09:37je me suis rendu là-bas,
09:39on m'a enlevé deux tises.
09:40Vraiment,
09:40je suis tellement content.
09:43Dans la commune de Man,
09:45les autorités locales
09:47saluent cette initiative
09:48et s'engagent
09:49à accompagner
09:50d'autres campagnes
09:51de soins gratuits
09:52dans la région.
09:53Nous devons d'abord
09:55remercier
09:56l'honorable député
09:57qui,
09:59depuis le début
10:00de son mandat,
10:01a entrepris
10:02l'idée
10:02des populations
10:03vulnérables.
10:05Dans l'arrondissement
10:05de Man,
10:06nous sommes
10:06à sa quatrième édition
10:08parce qu'en 2019,
10:10l'honorable député
10:11était déjà à Man,
10:13je crois,
10:14en 2021,
10:15à Mebem
10:16et 2022 à Amfoua,
10:18et maintenant,
10:19nous sommes à Niamizan.
10:20L'apport
10:21de ces campagnes
10:22de santé,
10:23c'est d'aider
10:23les populations vulnérables.
10:26Nous avons une population
10:27parfois démunie
10:28qui ne parvient pas
10:30à avoir
10:32les soins
10:32de qualité.
10:33et l'action
10:37du député,
10:38c'est pour soulager
10:39de la souffrance.
10:44Niamizan,
10:45c'est le sixième village
10:46qui bénéficie
10:47de la campagne.
10:49Forcément,
10:49après Niamizan,
10:50on va commencer,
10:51on va continuer
10:52le parcours.
10:53Nous irons ailleurs,
10:54nous irons,
10:55nous projetons
10:55dans les prochains mois
10:56aller dans une autre
10:58localité
10:58pour soulager
11:00nos populations.
11:03Dans un contexte
11:06où les zones rurales
11:07sont souvent sous-équipées
11:09et peu fournies
11:10en personnel médical,
11:12les campagnes de santé
11:14comme celles
11:14de Niamizan
11:15sont vitales
11:16pour les populations
11:17démunies.
11:19Vivement la prochaine !
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