- 29/04/2024
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00:00 [Musique]
00:19 Bonsoir à tous et bienvenue au journal.
00:21 Au sommaire du 20h30, Cameroun, Tunisie, les deux pays francophones et africains densifient leur partenariat.
00:27 La 11e session de la Commission mixte de la coopération bilatérale entre les deux États se tient depuis ce matin.
00:34 Les travaux portent sur les questions politiques et sécuritaires, entre autres.
00:38 État civil au Cameroun tient son tout premier forum national des maires sur l'enregistrement universel des acquenaissances.
00:47 À la manœuvre, le ministère de la décentralisation et développement local s'est en vue de garantir ce document à chacun,
00:53 d'accélérer la digitalisation des procédés et la numérisation de ce document légal est indispensable pour juir de ses droits tout au cours d'une vie.
01:01 Alerte aussi lancée pour donner une identité à chacun des 7 millions de natifs nationaux,
01:06 sans lac de naissance parmi lesquels les milliers d'écoliers.
01:09 George et Lange et Obama, Minnie et L'Invité du 20h30.
01:13 Toujours en titre, marché financier, le Cameroun célèbre et honore les spécialistes de la finance publique,
01:19 ces acteurs du développement, du marché financier et des émissions des titres publics au cours des 10 dernières années
01:24 ont reçu des distinctions honorifiques à titre exceptionnel, Président de la République.
01:29 Voilà pour les titres, le développement c'est tout de suite et maintenant.
01:33 En ouverture de ce journal, les questions consulaires, migratoires et autres sujets de coopération bilatérale
01:39 étaient au son de l'audience que le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Gauthier,
01:44 a accordé en mi-journée ce vendredi au nom du chef de l'État à une délégation tunisienne.
01:49 À la tête de la délégation, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Affaires et des Résidents à l'étranger, Nabil Okhomar.
01:57 Compte rendu, Laurentine Bokono.
01:59 L'axe Yaoundé Tunis roule sur un tapis de projet destiné à renforcer les relations entre les deux capitales.
02:09 Le tableau est complété par la grande commission mixte Cameroon-Tunisie.
02:14 La 11ème du genre, qui se tient à Yaoundé pour booster la coopération bilatérale,
02:19 constitue la principale motivation de l'audience de ce vendredi.
02:23 J'ai été très heureux, c'était un privilège pour moi de rencontrer le Premier ministre,
02:27 qui m'a reçu au nom du chef de l'État, son Excellence Présidente Paul Biya.
02:30 J'ai pu transmettre à cette occasion au Président Paul Biya les meilleures salutations du Président Kays Saïed.
02:38 Et puis d'informer le Premier ministre sur l'excellent déroulement des travaux de la 11ème session de la commission mixte Tunisio-Cameroonaise,
02:50 qui est vraiment le témoignage des excellentes relations que nous entretenons depuis les années 60.
02:58 Nous avons un programme très riche et je remercie la partie Cameroonaise
03:03 d'avoir organisé avec cette façon impeccable les travaux de cette importante session.
03:11 C'est la deuxième fois que le ministre tunisien des Affaires étrangères séjourne à Yaoundé à moins d'un an.
03:18 Il était présent à la 44ème session de la conférence ministérielle de la francophonie organisée par le Cameroun en novembre 2023.
03:28 Et on reste à l'immeuble étoile diaspora cameroonaise d'Australie sur le chantier du développement.
03:34 Reçu en audience par le Premier ministre, chef du gouvernement Joseph Diangoté,
03:39 une délégation compatriote basée dans ce pays veut mobiliser les investisseurs dans les secteurs miniers, hydroélectriques, agroalimentaires, sports, entre autres.
03:48 Laurentine Boccono, une fois encore.
03:52 Revenir et partager le savoir acquis aux quatre coins du monde.
03:58 Cet appel du président de la République continue d'être suivi par des Cameroonais résidents dans divers pays étrangers.
04:05 Cette fois-ci, c'est la diaspora cameroonaise d'Australie réunie au sein de l'association Cameroon Canet qui se positionne et affiche ses ambitions.
04:14 Nous souhaitons apporter un peu notre soutien aux autorités cameroonaises en termes de l'expérience, la connaissance de ce pays.
04:24 Nous avons pensé mobiliser les partenaires, nous avons pensé mobiliser les investisseurs dans les secteurs miniers, dans les secteurs hydroélectriques et dans les secteurs agroalimentaires.
04:34 Le Cameroun et l'Australie présentent des similitudes à divers niveaux, même appartenance au club de gentilman, le Commonwealth.
04:42 Et si le Cameroun développe des stratégies pour la gestion et la préservation des intérêts des peuples autochtones, l'Australie en fait de même avec les aborigènes.
04:53 Autre chose à présent, actes de naissance, les chiffres sont saisissants.
04:58 Sept millions de Cameroonais n'ont pas d'actes de naissance. Parmi eux, cinq mille sont à l'école primaire et certains sont au cours moyen de ou classique et vont affronter bientôt les épreuves du certificat d'études primaires.
05:10 Ce qui est très préoccupant à tel point que l'Unicef et le ministère de la décentralisation et du développement local donnent l'urgence, sonnent l'urgence d'une réorganisation du système d'état civil au Cameroun.
05:21 C'était ce vendredi à l'occasion du tout premier forum qui a commencé sur l'enregistrement universel des naissances au Cameroun. Agnès Solange à Barcelo.
05:30 Les chiffres poussent à l'action commune après constat sur le terrain. Sept millions d'âmes sans actes de naissance. Le déficit est une priorité gouvernementale au Cameroun.
05:39 Le forum a pour ambition d'amener l'ensemble de la communauté des acteurs qui sont en charge de ces questions. Le gouvernement, les maires, a conduit des opérations qui focusent sur l'enregistrement des naissances qui se passe à la naissance.
05:56 Pour cela, il y a un certain nombre d'actions qui sont entreprises au rang desquelles je peux citer la modernisation du cadre juridique qui gouverne la gestion de l'état civil, les opérations de digitalisation à mettre en place.
06:12 Les Nations unies à travers l'Unicef sont convaincues qu'en digitalisant le système d'état civil au Cameroun, on peut faciliter la récupération des actes de naissance aux enfants en situation de crise.
06:23 Comme le dit l'Unicef, c'est le passeport qui permet à l'enfant de réaliser tous ses droits. Sans enregistrement, sans acte de naissance, un enfant ne peut pas accéder à l'éducation, un enfant ne peut pas être invisible dans les statistiques nationales, un enfant ne peut pas avoir accès à ses droits à la santé.
06:39 Une rencontre pour impliquer tous les acteurs et renforcer l'engagement des magistrats municipaux. 360 communes sont concernées et 14 communautés urbaines.
06:49 Les travaux ouverts ce vendredi par le ministre de la décentralisation et du développement local, George Langaobam, déboucheront sur des recommandations pertinentes pour que ce déficit ne soit qu'un souvenir lointain.
07:04 Interpellés au premier chef face au phénomène des enfants fantômes, le maire porte le pied doyé pour faire bouger les lignes. Sensibilisation et campagne gratuite sont menées. Mais cela reste insuffisant vu les nombreuses contraintes du terrain. Franck Evina nous en parle.
07:20 Ils sont privés d'un droit fondamental, l'identité, vivre, mais ne pas exister au plan légal, un calvaire légion dans les zones rurales notamment.
07:32 Il faut sensibiliser la population pour qu'elle accepte désormais à faire enregistrer les naissances.
07:40 Lorsque nous préunions la mairie en février 2020, nous trouvons une commune partagée de populations Baka, Pidmé, Paul et Pakoum qui sont les principales élites où la situation est assez prégnante.
07:56 Nous nous trouvons pratiquement des ménages entiers qui ne disposent pas de ces sésames.
08:02 Être non enregistré à l'état civil, une condition des plus précaires. Le pied doyé des maires fait face à d'énormes contraintes sur le terrain.
08:12 Nous avons besoin d'un renforcement de capacité au niveau de nos secrétaires d'état civil et même du personnel qui accompagne le processus.
08:25 Sensibiliser, éduquer, l'une des démarches phares des élus locaux.
08:31 On va aller jusqu'au village, dans les églises, dans les mosques, dans les familles Ndjangi. On va aller là-bas pour leur dire de bénéficier de leurs actes de naissances.
08:43 Les campagnes gratuites font leur effet.
08:46 Lancer les audiences foraines en partenariat avec les autorités traditionnelles et puis les magistrats pour pouvoir délivrer justement ce sésame.
08:57 Être et ne pas être à la fois, difficile condition pour ces enfants fantômes.
09:03 Comme annoncé dans les titres, je reçois le ministre Georges Elengherbam, le ministre de la décentralisation et du développement local.
09:11 Bienvenue sur ce plateau, M. le ministre.
09:13 Merci Madame de me recevoir.
09:15 Tout à l'heure, vous étiez représenté, le Premier ministre, à l'occasion de l'ouverture de ce forum national des maires sur cette problématique.
09:24 Alors, dites-nous d'entrée de jeu, 7 millions d'enfants sont de Camerounais sans acte de naissance. Qu'est-ce qui peut expliquer cela ?
09:33 C'est une problématique qui prendrait beaucoup de temps si on voulait aller dans les détails pour vous l'expliquer.
09:38 Mais c'est simplement de considérer qu'il y a une génération de Camerounais qui n'ont pas jugé utile à leur naissance de se faire établir un acte de naissance
09:48 et qui malheureusement se sont mis, si j'étais sportif, je dirais hors jeu de la vie de notre pays.
09:55 Les événements auxquels nous faisons face qui nous contraignent d'être des citoyens nous imposent de nous assurer que tous nos concitoyens disposent d'un acte de naissance.
10:05 Et pour cela, il faut savoir combien n'ont pas d'acte de naissance.
10:09 Le Bureau national de l'État civil, le BUNEC, qui s'occupe de ces questions, a conduit des études qui ont abouti au chiffre de 7 millions de Camerounais qui n'ont pas d'acte de naissance
10:19 et parmi lesquels 1,5 million qui vont à l'école.
10:23 Il ne faut pas avoir peur de ce chiffre. C'est bien de le connaître déjà.
10:27 Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait après ? Peut-être que vous me donnerez l'occasion de...
10:31 C'est inévitable parce que justement il y a eu beaucoup d'initiatives en 2010, vous avez eu un chemin de directeur en 2010, il y a eu beaucoup d'actions.
10:42 Qu'est-ce que ce forum peut apporter comme solution concrète ?
10:46 C'était simplement pour vous rappeler avant d'arriver au forum que le gouvernement n'est pas resté insensible naturellement à ces problèmes
10:53 mais donc il a décidé de mener une réflexion, comme vous dites, qui a commencé en 2010, qui a abouti à la modernisation de la loi portant l'état civil en 2011.
11:03 On a eu un schéma de directeur d'informatisation en 2018.
11:07 Nous pensons que le forum est un moment où on se met ensemble, tous les acteurs qui contribuent à l'état civil,
11:15 pour regarder qu'est-ce qui ne marche pas bien, qu'est-ce qui peut être fait pour que les choses soient améliorées.
11:21 Il s'agit de considérer que l'état civil est une question de sensibilité culturelle.
11:27 Si vous n'êtes pas sensible à la nécessité de devenir un citoyen, dès lors que vous n'êtes pas sanctionné pour cela, vous n'êtes pas actif.
11:36 Donc la première des choses qu'il faut faire, et ce que le forum souhaite enregistrer comme résultat, c'est de réussir la sensibilisation et l'éducation.
11:46 Sensibiliser les populations, éduquer nos enfants quand ils vont à l'école.
11:50 M. le ministre, est-ce qu'il n'est pas question de revoir les stratégies, c'est-à-dire de faire le schéma, la démarche inverse,
11:58 d'attendre que nous les mamans, après les maternités, qu'on aille vers les communes ou les offices d'état civil, que vous vous descendiez, c'est-à-dire la proximité.
12:07 Si vous me permettez de dérouler les faits tels que je les vois, j'arriverai à cela en bout.
12:13 Si vous n'avez pas éduqué, sensibilisé, il est difficile que les mamans, on aille vers elles, parce qu'on irait vers elles, elles ne comprendraient pas pourquoi on va vers elles.
12:21 Donc il s'agit de faire en sorte que l'environnement juridique qui règle l'état civil nous donne l'opportunité d'aller vers les mamans, parce que pour l'instant, ce n'est pas le cas.
12:31 Il s'agit également de considérer qu'il faut alléger les procédures juridiques.
12:37 Il s'agit de considérer qu'il faut donner des moyens technologiques pour que les choses soient simplifiées.
12:44 Donc le Forum réfléchit à toutes ces choses, pour qu'in fine, quand vous donnez naissance à un enfant à l'hôpital, qu'une déclaration de naissance puisse être faite,
12:53 systématiquement, il faut envisager qu'au terme du processus, toutes les formations sanitaires sont dotées d'un équipement qui permette que l'on fasse des déclarations de naissance.
13:03 Il faut les relier au centre d'état civil pour que la connaissance puisse être délivrée.
13:08 Et il faut que cela se fasse dans des délais rapides, sans que ce soit coûté, ni pour l'état, ni pour les familles.
13:15 Donc pendant le Forum, c'est toutes ces questions-là qui feront l'objet d'un débat et des solutions seront préconisées.
13:22 M. Amédou, est-ce que vous pensez par exemple à Bonis ou à Mbeth, je parle de la région de l'Est, les mamans qui accouchent dans les dispensaires.
13:30 Est-ce que tout ce dispositif qui est accessible en zone urbaine, comme à Yaoundé, l'est aussi dans les zones reculées ?
13:38 Je vous ai dit que c'est une question qui est en ce moment à une phase expérimentale.
13:42 Et durant le Forum, on va vérifier la qualité du système.
13:46 L'idée étant qu'à terme, que vous soyez à Bonis, que vous soyez à Mbeth, que vous soyez à Doumer, que vous soyez à Lomier,
13:53 que toutes ces facilités soient disponibles sur tout l'étendue du territoire.
13:57 C'est bien de cela dont il s'agit, parce qu'aujourd'hui nous essayons de régler un problème d'actes de naissance qui sont en retard,
14:04 mais notre ambition est de faire en sorte que désormais, lorsqu'un enfant est né, il a la garantie, l'assurance qui lui sera délivrée en actes de naissance.
14:13 Alors, ma dernière question, parce que j'en ai beaucoup, mais il faut calibrer les choses.
14:17 J'ai vanté à l'entame dans les titres qu'on veut accélérer le processus avec la digitalisation, la numérisation. Où est-ce que nous en sommes ?
14:25 Nous en sommes en ce que la structure qui doit gérer tous ces dispositifs existe. C'est le BUNEC.
14:34 Et le BUNEC a la perspective de, on va dire, de faire un traitement informatique, pour dire les choses simples.
14:42 Parce que quand on dit digitalisation, numérisation, en fait, c'est qu'on se sert d'ordinateurs et de logiciels qui permettent que l'on ait un grand magasin
14:50 où tous nos actes de naissance seront conservés. La traçabilité, on pourra aller chercher cela.
14:56 Mais il faut qu'à l'origine, quand on vous délivre l'acte de naissance, que le système le prenne en charge.
15:02 Si vous êtes comme moi, quelqu'un qui a un certain âge, il faudrait qu'on aille reprendre mon acte de naissance là où il est, qu'on le scanne et qu'on le digitalise pour le mettre dans la machine.
15:13 Nous avons une expérimentation qui est en cours dans le Voury et dans l'extrême Nord et qui donne d'assez bons résultats.
15:20 C'est cinq régions, oui.
15:22 C'est cinq. Il faut se doter d'équipements, il faut avoir de l'électricité en permanence, il faut avoir des maisons internet qui soient de bonne qualité.
15:31 Nous réfléchissons à cela au cours du forum. Ce sont des questions qui font l'objet de débats.
15:36 Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation et je vous demande de ne pas partir parce qu'on en parle encore.
15:41 Et justement, établir un acte de naissance obéi à la loi portant organisation de l'état civil au Cameroun.
15:48 Dans les faits, le processus apparemment simple fait encore face aux plaisanteurs culturels et aux mentalités.
15:54 Et tel est lieu dans la capitale et en zone suburbaine dans ce reportage de Daniel Menanga.
16:01 La détresse d'un grand-parent face à la dure réalité de l'établissement d'un acte de naissance.
16:10 Une côte ZOA1 à une centaine de kilomètres de Yaoundé.
16:14 Du jardin jusqu'au cours moyen de...
16:16 Il y a un barraque que cet enfant-là est en acte de naissance.
16:20 Jusqu'on ne sait pas qui est le père.
16:22 Il faut faire le acte à mon nom.
16:24 C'est du faux. L'enfant appartient à la femme.
16:27 Nous établissons un acte de naissance obéi de telle manière qu'il peut aller en justice un jour et venir appeler.
16:35 Mais dans le délai, si le père est là, on fait ce que nous appelons la reconnaissance en présence.
16:42 Aide la femme, aide le témoin, aide l'enfant en question.
16:45 En zone rurale comme urbaine, la loi sur l'état civil est claire.
16:50 La première chose que j'attends c'est d'abord la déclaration de naissance de l'enfant.
16:54 Ensuite, il faut les témoins.
16:57 Le délai c'est 90 jours après la naissance.
17:00 C'est également à ce niveau qu'intervient la première difficulté.
17:04 Nous avons encore les habitudes traditionnelles qui font que les femmes jusqu'à l'heure accouchent certaines à la maison.
17:15 A ma aide, à l'aide d'un autre venu, nous avons essayé de faire ce qu'on appelle la sensibilisation.
17:20 Et dans les écoles primaires, nous avons trouvé plus de 10 000 cas.
17:24 L'état civil c'est quoi ? C'est l'événement d'un être humain pour le présent et le futur.
17:30 Donc s'il n'a pas ce document, il ne sera pas considéré comme un citoyen en part entière.
17:36 Le message de sensibilisation pour faire évoluer les us et coutumes peine encore à être reçu dans les villages.
17:44 Parlons d'économie à présent.
17:48 Le ministre des Finances a reçu ce matin en audience une équipe du Fonds Monétaire International, FMI,
17:53 conduite par Céline Sandfach, chef de mission pour le Cameroun, au centre de l'entretien entre lui, Paul Mottazé, et son hôte,
18:00 la résilience du Cameroun face aux différents chocs exogènes et endogènes, ainsi que les accords au titre de la facilité élargie de crédit.
18:09 Je vous propose d'écouter Camille Sandfach au micro de notre reporter Alvin Giselsé.
18:15 C'est une mission de revue pour des programmes avec le FMI.
18:21 Il y a la facilité d'élargie de crédit et le mécanisme d'élargie de crédit.
18:28 En plus, une nouvelle facilité approuvée en janvier 2024 est la facilité de soutenabilité et de durabilité.
18:38 Dans ce contexte, nous discutons avec le ministre et avec les autorités
18:43 comment mettre en œuvre des mesures pour améliorer la croissance, une croissance durable pour le pays,
18:53 et comment faire face à des chocs à long terme aussi, par exemple, le choc climatique.
19:03 Le ministère des Finances, pour dire que l'État du Cameroun célèbre les acteurs du développement du marché financier
19:09 et des émissions de titres publics au cours des dix dernières années.
19:12 Des spécialistes de la finance publique qui ont reçu des distinctions honorifiques à titre exceptionnel du président de la République.
19:19 Le ministre des Finances, lui, Paul Mottinzi, invite donc ses experts de la finance publique à plus de créativité
19:25 pour maintenir la crédibilité de la signature du Cameroun.
19:29 Retour sur cette cérémonie avec Alvin Giselsé, une fois de plus.
19:33 Face à la raréfaction des ressources pour financer ces projets,
19:38 le Cameroun procède depuis une dizaine d'années à l'emprunt obligataire par appel public à l'épargne.
19:44 Des opérations financières complètes même avec succès.
19:48 51 milliards de francs CFA mobilisés au lancement de l'opération,
19:52 à plus de 600 000 milliards de francs CFA dans le cours de titre en 2024.
19:57 Les acteurs de cette belle performance au nom du président de la République reçoivent des lauriers,
20:02 symbole de la reconnaissance de la nation pour leur esprit de créativité dans le domaine des finances publiques.
20:09 Cette distinction est une invitation à beaucoup d'abnégation au travail,
20:13 à beaucoup d'innovation dans la recherche des financements,
20:17 des meilleures conditions des différents projets qui sont inscrits dans le budget de l'État.
20:21 Nous avons beaucoup opéré sur des transactions compliquées,
20:24 des financements structurés, nous avons constamment innové,
20:27 ce qui nous a permis de nous asseoir à la table des grands.
20:30 Et vraiment c'est une reconnaissance profonde et réelle,
20:33 et je dis merci au président de la République.
20:36 Reconnaissance également de l'État par la bouche du ministre des Finances,
20:39 lui Paul Moutazé, à l'endroit des partenaires financiers et des investisseurs.
20:44 Cette cérémonie était précédée par l'installation du bureau de la représentation de la masse des obligataires de l'emploi.
20:51 Nous avons un compte séquestre au niveau de la banque centrale,
20:54 où dix mois avant chaque échéance, nous mettons de l'argent tous les mois.
20:59 Dans ce bureau, il doit s'assurer que, effectivement, cet argent est réservé et que c'est sécurisé.
21:06 Double cérémonie donc, marquée par la présence des partenaires financiers,
21:10 des investisseurs institutionnels et agents publics.
21:14 Prévention des catastrophes dans la ville de Yaoundé,
21:18 un exercice de simulation de gestion de crise face aux inondations,
21:22 a été pratiqué hier jeudi dans l'arrondissement de Yaoundé 5,
21:26 au quartier Essos, Lieudi et Bourou-Vallée.
21:29 Cette journée fictive, placée sous la coordination de la direction de la protection civile,
21:34 à l'initiative de la communauté urbaine de Yaoundé,
21:36 avait pour ambition de reproduire de manière fidèle une situation de crise
21:41 permettant d'évaluer l'efficacité des moyens disponibles.
21:45 Au secours, Emmanuel Dicon, du CRT-Centre.
21:48 Arrondissement de Yaoundé 5 en Alède-Marcimase ce jeudi matin.
21:53 Une inondation sur prise fait des victimes au lieu du Valais et Bourou.
21:57 A Essos, les populations sont dans un désarroi sans précédent.
22:01 Les sapeurs-pompiers arrivent en catastrophe pour les secours d'urgence.
22:09 La situation est grave.
22:21 Arrêtez vos marches.
22:24 En vérité, il s'agit plutôt là d'un exercice de simulation
22:28 qui en réalité est centré sur les enjeux et défis sérieux liés aux prévisions et aux risques d'inondation.
22:35 Il nous permet de déjà tester les réflexes de nos personnels
22:41 et ensuite de mettre à l'exercice le plan d'intervention que nous disposons
22:47 et aussi de voir quels sont les matériels.
22:50 Ce scénario fictif dit des grands écrans est une initiative qui s'inscrit en droite ligne
22:58 du projet de la Comité urbaine de Yaoundé sur la lutte contre les inondations et autres catastrophes dans la ville de Yaoundé.
23:05 Un projet appuyé par l'Association internationale des maires francophones
23:10 et placé sous la coordination de la Direction de la protection civile.
23:15 Sciences et technologies maintenant pour l'instant TIC de ce vendredi.
23:20 Connectons-nous à l'application camerounaise EasyLive comme cela s'entend bien, comme son nom l'indique.
23:25 Donc le logiciel est conçu pour simplifier la vie en vous permettant de contrôler tout l'équipement domestique de votre maison à distance.
23:34 Notre digital girl Diane Ayongo a fait le test.
23:38 Je peux donc décider de l'allumer tout simplement en cliquant sur le bouton.
23:42 Allumé et à quelque temps vous verrez donc que l'ampoule va s'allumer.
23:46 Le contrôle de tous ces équipements électriques se fait par commande directe sur smartphone grâce à l'application EasyLive.
23:53 Sur chacun de ces appareils, ces jeunes concepteurs ont implémenté cette solution.
23:58 Elle assure une surveillance à distance.
24:00 EasyLive c'est une solution qui va permettre aux différents utilisateurs de pouvoir contrôler les appareils à distance.
24:07 Quand je parle d'appareils, je parle en l'occurrence peut-être d'ampoules, ventilateurs, portes, micro-ondes, télévision.
24:15 EasyLive se fait à longue distance, pas forcément dans un cadre très restreint.
24:21 Je peux être aux États-Unis, j'ai ma solution au Cameroun.
24:24 Grâce à mon application Web et mobile, je décide de contrôler.
24:28 L'application est inclusive.
24:30 EasyLive intègre l'intelligence artificielle dans son système.
24:34 Pour aisément interpréter toutes les commandes vocales reçues.
24:37 Ce qu'est ce qui fait le charme d'EasyLive, c'est la communication avec ce qu'on appelle le high level language.
24:45 C'est la capacité pour un système de pouvoir interpréter les mots et d'interpréter le message que l'utilisateur passe.
24:51 Il fait très sombre ici, et là, l'état de l'ampoule change et l'ampoule s'allume.
24:57 Cela fait 5 mois que ces jeunes Camerounais surfent sur la vague de portes,
25:01 unité offerte par le digital.
25:05 Mettons le cap sur la région de l'Ouest pour parler de cette rétrocession de deux salles de classe,
25:10 construites et équipées à l'école public combi-langue de Bangou,
25:14 dans le département des Hauts-Plateaux, par l'honorable Bernard Fongant.
25:18 Alors, elles ont été rétrocédées ce vendredi au cours d'une cérémonie
25:21 présidée par le préfet du département des Hauts-Plateaux.
25:24 Reportage, note de correspondant de CertiVu-Ouest.
25:28 Ces deux salles de classe construites et équipées en table-banque par l'honorable Bernard Fongant
25:34 viennent ainsi améliorer les conditions d'apprentissage des élèves.
25:38 Cela fait depuis 10 ans qu'on a créé cette école sans bâtiment.
25:43 Aujourd'hui, on a un bâtiment que ceux que nous déplacons ici vont fréquenter bien, sans problème.
25:50 Pour l'honorable Bernard Fongant, par ailleurs, question au conseil régional de la région,
25:55 il est question d'accompagner le chef de l'État, son essence Paul Biard, dans l'éducation de la jeunesse.
26:01 Nous avons été soutenus par l'État du Cameroun à un moment de notre vie, si peu soit-il,
26:07 c'est pour croyer de notre devoir de soutenir le gouvernement dans ses missions d'éducation et d'encadrement de la jeunesse.
26:15 Cette action de l'élite des Hauts-Plateaux en faveur de l'éducation est saluée par les autorités.
26:21 L'accompagnement est une réponse positive à l'appel du chef de l'État qui voudrait que tous les enfants,
26:27 tous les fils et filles du pays se joignent à lui pour la formation de la jeunesse.
26:32 En investissant sur la jeunesse, l'honorable Fongant contribue de manière significative à bâtir le Cameroun.
26:41 L'honorable Bernard Fongant annonce une cernue similaire dans les jours à venir dans le département du Noun.
26:47 [Musique]
26:52 Comme c'est beau de voir les enfants danser.
26:54 Héritage patrimonial et pérennisation au niveau de l'enseignement supérieur, nous parlons là de culture.
27:00 À l'occasion de sa première journée culturelle, I-City University, cité à Nyum,
27:05 il y a une des premières, a mis les quatre airs culturels du Cameroun sous les projecteurs à travers des danses,
27:11 sketchs, cuisine et autres activités. C'était ce vendredi, sous la coordination du professeur Jean-Emmanuel Pondy,
27:18 vice-chancellor de l'institution Cléry-Anacalda, nous rencontre.
27:22 [Musique]
27:25 I-City University, vip au rythme des sonorités locales.
27:29 Les apprenants de cet établissement ont rangé leur cartable le temps d'une journée culturelle retentissante.
27:36 Vêtus aux couleurs des quatre airs culturels, ces étudiants trouvent un lieu d'expression du vivre ensemble
27:43 dans les stands aménagés ici, à I-City University.
27:47 C'est un événement qui aide les étudiants à comprendre ce côté culturel,
27:53 à comprendre que nous pouvons être sourdés via cette présentation que nous faisions.
27:59 Et également pour ceux qui sont d'une culture spécifique, de comprendre comment ça se passe dans telle culture, dans telle autre culture.
28:07 Au cours de cette célébration, le professeur Jean-Emmanuel Pondy encourage la cohésion sociale.
28:14 Je voudrais féliciter les étudiants de I-City University, parce qu'ils ont produit là une très belle séquence
28:22 sur la diversité comme quelque chose d'important et justement qui doit être recherché.
28:29 L'écho d'une première édition qui retentit au rythme de l'unité,
28:33 une symbiose de vision, d'ego, dans la diversité et le multiculturalisme.
28:39 En poursuivant culture, cette fois-ci, on parle du Festival international des arts et de la culture mondain de l'extrême nord.
28:48 Une conférence sur l'origine des mondans anime les échanges entre universitaires venus du Tchad et ceux du Cameroun.
28:55 Pour cette deuxième édition depuis quelques heures, Lionel Minguet nous en dit plus.
29:00 Au fil des interventions passionnantes, les chercheurs ont exploré les racines profondes des mondans.
29:08 Les mondans sont venus de l'Isle. Ils se sont installés en grande partie au niveau des Soudan.
29:13 Ils ont évolué vers l'Egypte et pour revenir en Afrique centrale.
29:18 Ce royaume mondain est né à partir du 16e siècle. Mais la dynastie, c'est au 17e siècle.
29:25 Chacun exposé a apporté un éclairage nouveau sur la richesse et la diversité de la culture mondain.
29:31 Nous nous sommes mis ensemble pour développer la langue mondaine en relation avec le texte du chef de l'État qui demande que l'on écrive, que l'on lise, que l'on parle plus souvent.
29:49 Les universitaires n'ont pas manqué d'aborder les défis auxquels la culture mondaine est confrontée à l'ère de la modernité.
29:56 Maintenant il y a des perversions. Il faut dire aussi que les parents sont pour quelque chose. Il va falloir qu'on puisse concilier le modernisme et la tradition.
30:07 Après la conférence, des animations culturelles ont enrichi cette deuxième journée du festival.
30:13 Instant privilégié pendant ces danses patrimoniales, la sortie du Guinaru ou le Zumuri, gardien des traditions mondaines et symbolisant la force.
30:23 Si vous n'avez pas pu vous amuser ailleurs, je vous propose quelques rendez-vous.
30:28 Ce week-end, Mouvementé, dès ce soir avec en tête d'affiche l'artiste Thanos Fui, en spectacle au restaurant Romsiki situé à quartier Isos, Ayiawundi.
30:38 Demain samedi, rendez-vous avec Kopo et Suzy, l'intouchable pour un show au Pala Pala City, 6 au quartier Manasa, sur la route Dengfu.
30:48 L'agenda culturel, c'est une signature d'Ariel Oto.
30:53 Quand je dis "Bodbam, bon mam", vous répondez "Les gens font les choses".
30:58 Après une semaine de du labeur, le week-end se pointe.
31:02 Une belle occasion de se laisser discrèter par les histoires marrantes de l'artiste humoriste Marcos, en show-case ce soir au Complexe Le Montagnard dans la ville de Konsamba.
31:11 Un arrêt bus dans la capitale économique d'Ouala pour un mini concert avec le groupe Makas, en spectacle au Bloc Sonnel Bonamoussadi à Oussane.
31:22 Dans la ville de Sept Collines, un peu d'attirance avec Thanos Fui, en spectacle géant au restaurant Romsiki situé au quartier Isos.
31:33 Samedi, les artistes suivis l'intouchable et Kopo enflammeront les platines du Pala Pala City situé au carrefour Manasa, sur la route Dengfu.
31:46 Vendredi de rêve pour les Mélomanes avec les artistes Blanche Belly et le prince dédié Yango qui enrichissent leur playlist.
31:55 Et puis en France, Khaled Fosso fait flotter le vert rose jaune ce soir à la salle de théâtre à Lambras à Paris pour un concert live.
32:02 Amoureux du session art, voici la commande de la semaine. Vive la culture, bon week-end !
32:09 Et des forces de l'Ouest...
32:11 Tout à fait, on parle de la 32e promotion de l'état-major de Libreville à l'école de télécommunications chez l'opérateur historique, on l'amatire au Cameroun.
32:22 On parle donc de Camtel en visite au Cameroun.
32:25 Les stagiaires du général de brigade Moussigui Pamploui, directeur de la dite école, disent s'abreuver à la bonne source d'un partenariat stratégique en matière de télécommunications.
32:36 Alain-Georges Bickelly, reportage.
32:38 C'est une expertise qu'on ne saurait bouder au regard des résultats dans le domaine des télécommunications au Cameroun et en Afrique centrale.
32:48 La Cameroun Telecommunications, Camtel, a une fois encore affirmé son leadership en présentant sa feuille de route à la 32e promotion de l'école d'état-major de Libreville en visite à Yaoundé.
32:59 L'industrie pomponnière a été nommée au général de Libreville en 1915.
33:03 Elle a une autre histoire, plus de 70 ans de trace, histoire des télécommunications du Cameroun, des serbes et des îles à son milieu.
33:11 Et avec un Dallas Center Certificate, il y a 3 accrocs photo-visuels, disponibles dès 1995 et 2000.
33:17 Un exposé qui a suscité des interrogations autour des problématiques de télécom dans les pays africains et le cyberespace, un enjeu majeur des armées africaines.
33:27 Le Cameroun a un argument essentiel de souveraineté dans le cadre de la communication, communication stratégique.
33:34 Ce n'est plus une offre de service, c'est désormais un contenu concurrentiel.
33:41 La plupart des états devront se hisser au niveau du Cameroun à travers Camtel.
33:47 Le principe d'intégration sous-régional tant recherché passe aussi par la communication.
33:53 Deux heures d'échange auront suffi à la 32e promotion de l'école d'état-major de Libreville pour noter les bons points de la technologie de Camtel.
34:02 L'opérateur historique de téléphonie demeure en pole position malgré les mutations technologiques.
34:08 Sa grande ambition est de quadriller toute l'Afrique centrale.
34:13 Comme annoncé en titre pour la diplomatie, le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l'étranger vient d'être reçu en audience au nom du chef de l'état
34:24 par le ministre et d'état secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Genghis.
34:30 Ces entretiens entre les deux personnalités ont porté sur les travaux en cours de la 11e session de la grande commission mixte Cameroun-Tunisie qui se sont ouverts ce vendredi ici même à Yaoundé.
34:43 Les reportages de Yves-Marc Maudiot pourront savoir plus.
34:46 La nuit a déjà recouvert de son épais voile le ciel du palais de l'unité ce vendredi.
34:53 Mais dans les locaux du secrétariat général de la présidence de la République, la journée est loin d'être achevée.
34:59 Pour conduire la délégation tunisienne aux travaux de la 11e session de la grande commission mixte bilatérale entre la Tunisie et le Cameroun dont les travaux viennent de s'ouvrir ici à Yaoundé,
35:10 Nabi Lamar, 59 ans, diplôme de carrière, plusieurs fois ambassadeur, est depuis février 2023 ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger.
35:23 Depuis l'ouverture des travaux de cette grande commission qui se tient depuis ce 26 avril ici à Yaoundé, diverses questions ont été évoquées.
35:32 Entre autres, les problèmes consulaires, ceux liés à la sécurité et diverses autres questions se rapportant à l'économie et aux échanges commerciaux.
35:42 A l'issue de la première journée de délibération, le chef de la délégation tunisienne aux travaux de Yaoundé a voulu réserver la primeur de la tonalité générale des échanges au président Bia,
35:54 qui a désigné le ministre d'Etat secrétariat général de la présidence de la République, Ferdinand Gengor, pour le recevoir en son nom.
36:01 C'était un entretien très chaleureux, très fraternel, très amical, absolument dans la ligne des relations traditionnelles de fraternité, d'amitié tuniso-cameroonaise.
36:15 J'ai pu transmettre les salutations à son excellence le président Paysaï, à son excellence le président Paul Bia,
36:24 et je transmettrai les salutations du président Paul Bia au président Paysaï.
36:31 Or, un des problématiques qui ont reçu une attention particulière au cours de ces travaux de la 11e Commission Tunisie-Cameroon,
36:38 les questions consulaires, qui ont été source de vives préoccupations côté cameroonien notamment, il y a quelque temps.
36:45 La qualité des contacts qu'il y a entre les hauts responsables de pays permet de dépasser n'importe quelle situation individuelle, n'importe quel cas individuel,
36:53 et j'ai répété l'idée qu'il ne fallait pas laisser autrui les non-africains s'ingérer pour semer la zizanie entre les pays frères,
37:05 pour des agendas qui n'ont rien à voir avec ni l'agenda de la Tunisie, ni l'agenda des pays frères,
37:11 ni la qualité traditionnelle des relations entre la Tunisie et les pays africains et le Cameroun.
37:18 Présent à cette audience, au côté du ministre tunisien des Affaires étrangères, le chargé d'affaires par intérim de l'ambassade de Tunisie dans notre pays.
37:27 Le Cameroun et la Tunisie sont donc sur une même base pour la densification de leurs relations.
37:36 La 11e session de la Commission mixte de la coopération bilatérale entre les deux pays se tient donc depuis ce vendredi matin à Yaoundé.
37:45 Les travaux portent entre autres sur les questions politiques sécuritaires,
37:49 notamment les interpellations abusives et à caractère raciste, autant que les accords commerciaux.
37:55 C'est vrai, Alégan Bélé ?
37:57 Une session de la grande Commission mixte Cameroun-Tunisie, avec en arrière-plan la relance de la coopération bilatérale.
38:05 Les délégations des deux pays se retrouvent dans la salle des actes du ministère des Relations extérieures,
38:10 pour consolider les acquis et explorer les voies possibles pour améliorer l'existence.
38:15 Ce cadre de dialogue démontre à suffisance la volonté de les excellences pour bien,
38:25 président de la République du Cameroun et Kayess Saïd,
38:30 à traduire dans les faits la détermination de nos États respectifs à œuvrer en faveur du renforcement de cette coopération.
38:45 Malgré quelques incidents de faible portée relevés de part et d'autre,
38:48 la marche commune entre la Tunisie et le Cameroun est vouée dans l'avenir à une densification des échanges mutuellement bénéfiques.
38:56 Il me plaît de souligner l'importance que revêt le secteur privé des deux pays,
39:00 et le rôle moteur qu'il joue dans le renforcement des liens de coopération et de partenariat entre les hommes d'affaires tunisiens et camerounais.
39:08 Ensemble, nous sommes en mesure de tracer les lignes de complémentarité économique
39:13 qui soient à la mesure et à la hauteur des aspirations de nos peuples.
39:17 Les relations politiques et diplomatiques entre le Cameroun et la Tunisie sont établies en 1961.
39:23 Entre temps, les deux pays se sont attelés, à travers des visites de personnalités de haut rang, à renforcer et à diversifier les échanges.
39:31 En cas de juridique à été défini, il est adossé sur une quinzaine d'accords de coopération.
39:36 En page des sports, fin de semaine chargée pour le ministre des Sports et de l'Éducation Physique,
39:44 le professeur Narcisse Moualekombi a reçu en audience une délégation de l'Agence française de développement
39:49 pour évoquer des sujets communs avant de procéder ce vendredi à l'installation des responsables récemment nommés dans son département ministériel.
39:57 Reportage, Georges Marcel Messela.
40:00 Ce sont un inspecteur des services, un directeur du développement du sport de haut niveau et un directeur des normes et du suivi
40:08 des organisations sportives qui ont officiellement intégré leurs nouvelles fonctions.
40:12 Pour cette cuvée, issue des nominations intervenues le 18 avril dernier, le cahier de charge est précis.
40:18 Le ministère des Sports et de l'Éducation Physique qui est le roi essentiel de l'État en matière de mise en œuvre de la politique du président de la République
40:29 en matière sportive doit être dans une dynamique de république exemplaire.
40:36 Une lot de responsabilités dont les hauts fonctionnaires à l'honneur ce vendredi mesurent l'ampleur.
40:41 Nous entendons apporter notre expérience pour améliorer le fonctionnement des différents services à travers entre autres la lutte contre la corruption.
40:50 Le ministère des Sports résolument engagé aussi dans la mise à disposition d'infrastructures avec l'aide de l'Agence française de développement
40:58 dont le professeur Narcisse Moëlle et Combi a reçu une délégation 24 heures plus tôt.
41:02 Il y aura dans cinq villes du pays 15 infrastructures sportives qui vont être construites ou réhabilitées.
41:09 C'est la première composante, construction et réhabilitation d'infrastructures sportives de proximité.
41:14 La deuxième composante qui va bénéficier à une vingtaine d'institutions c'est du renforcement de capacités.
41:20 Des infrastructures qui devraient booster la pratique du sport de masse au Cameroun.
41:25 Toujours en sport, sport pour athlètes et déficients intellectuels.
41:29 Trois médailles en or dont deux pour le Cameroun et une pour la Guinée équatoriale.
41:34 L'année se vendredi au stade Amadou Aïdjo de Yaoundé c'était à l'occasion du Meeting National Open Balletism pour ces sportifs à part entière.
41:42 Une première journée de compétition marquée par une cérémonie d'ouverture colorée et de bonnes performances enregistrées.
41:49 Chose vue, c'est entendu, Nestor Kamga.
41:51 Le para-athlète Malang Guiney conserve son record national aux 1500 mètres messieurs.
41:58 Le sprinter termine en tête devant ses concurrents avec un chrono de 4 minutes 47 secondes.
42:04 La course c'est rien que les entraînements. On s'entraîne, on avance, on suit les consignes des coachs.
42:12 Aux 100 mètres d'âme, la Guinée équatoriale termine sur la plus haute marche du podium.
42:17 Tandis que chez les messieurs, Sej Mendoa domine ses challengers avec un chrono de 11 secondes sur son 900ème.
42:24 Je veux être plus comme mon idole, un symbole. Ce qui n'a pas fini, moi je veux finir.
42:31 Déjà trois médailles en or à la première journée, le Cameroun est en tête au classement général, ce qui augure une seconde journée assez relevée.
42:39 Au bout de ces résultats, nous allons les envoyer à notre fédération mondiale Virtus, qui également va les transmettre au comité international paralympique.
42:49 Et comme l'athlétisme est le sport roi aux Jeux paralympiques, toutes les nations veulent participer.
42:55 La cérémonie d'ouverture du meeting national open d'athlétisme pour déficience intellectuelle organisé par la FECAS-10 a mis en évidence les rythmes des quatre aigles culturels du Cameroun.
43:07 Voilà qui met fin à cette édition du 20h30 de ce vendredi 26 avril 2024.
43:16 Madame, Monsieur, merci de votre attention.
43:20 [Musique]
43:48 [SILENCE]
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