- 19/04/2024
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00:00 (Générique)
00:15 L'heure de l'information sur la CRTV.
00:17 Madame, messieurs, bonsoir.
00:18 Les titres de l'actualité.
00:20 Moto-taxi, dérapage en cascade.
00:23 Délinquance et insécurité prennent le guidon.
00:26 Les conducteurs roulent à vive allure vers le chaos.
00:29 Et lors d'une réunion des crises ce jeudi à Yaoundé,
00:32 le ministre de l'administration territoriale a dit stop au désordre.
00:35 Arrêt sur les moto-taxis dans le dossier du 20h30.
00:39 Extrême Nord, voyage aux extrémités du secours humanitaire.
00:43 Réfugiés et conflits communautaires.
00:46 Terrorisme et catastrophes naturelles contenues grâce à l'assistance du gouvernement.
00:50 Peinture de la vie quotidienne dans le jeudi des régions.
00:53 Et puis football, percée fulgurante de Victoria United en Elite One.
00:58 Premier sacre de champion du Cameroun pour le club de Limby ce jeudi à Douala.
01:04 Match nul et récital de deux buts partout face à Stade Renard de Melongue,
01:09 suffisant pour le couronne et le triomphe.
01:11 Voilà donc pour les titres, mesdames et messieurs.
01:13 Restez sur la CRTV pour regarder le 20h30 et je vous dis tout, tout de suite.
01:19 Yaoundé se remet à peine du drame survenu hier dans le premier arrondissement.
01:26 Il vous souvient qu'un conducteur de moto-taxi et son passager sont morts dans un accident de la circulation.
01:33 Des cas pareils ne sont plus rares, mais les motos ne reculent pas et prennent même des risques.
01:40 Elles roulent dans toutes les directions et dans tous les sens,
01:43 défiant les usagers, la sécurité, le code de la route.
01:46 Bref, même les agressions y passent.
01:49 Le klaxon de Daniel Menenga.
01:51 Tous les matins au quartier Longac, ils circulent en sens contraire, avec à bord des vies pleines.
02:00 Nous on s'est dit qu'ils ne sont pas concernés par le code de la route.
02:04 Le feu est au rouge, ils passent.
02:06 Même au niveau du carrefour, il n'y a pas la priorité des petits piétons.
02:10 Et toi, Meky ?
02:11 Mobile, Omnisport, boulevard Jean-Paul II vers la présidence,
02:15 carrefour Jameau et Valais,
02:17 lieu dit province, poste central et bien d'autres,
02:21 accès forcé.
02:23 Les moto-taxis, braves, les interdits.
02:27 Nous qui faisons ce métier, on ne respecte pas les feux.
02:30 Il faut qu'il y ait un suivi, parce qu'on n'a pas de permis,
02:33 on n'a pas d'assurance, de visite dernière, on n'a rien.
02:36 Le groupement régional de la voie publique du centre
02:41 sera sans pitié avec ces motos qui ne respectent pas les consignes de la République,
02:49 à savoir respect des zones délimitées, avoir sa police d'assurance,
02:55 avoir son permis de conduire.
02:58 L'excès de vitesse en ville, c'est un engin à deux roues qui pèse 150 kilos.
03:06 Des fois, vous vous retrouvez à trois sur cet engin.
03:08 On perd l'équilibre.
03:10 Des situations d'incivisme devenues banales,
03:13 tant elles se multiplient dans la capitale.
03:16 Hier soir, il y a un motoman, taziman,
03:20 qui a porté un bandit derrière la moto.
03:23 Il est venu m'embrouiller, me donner un bon billet de 10 000.
03:27 Après, il redonne l'autre billet de 10 000.
03:30 Il l'arrache et il monte sur la moto.
03:33 Quand tu portes un moto-taximan, il arrache ton sac.
03:35 Tu es incapable d'y matriculer.
03:37 Le bruit des moteurs des engins à deux roues,
03:42 comme un son d'ambiance qui étouffe
03:45 les multiples rappels à l'ordre des autorités compétentes.
03:49 Une chose sur laquelle autorités et leaders de syndicats s'accordent,
03:55 c'est qu'un assainissement urgent s'impose dans le secteur des motos-taxis.
04:00 Cela passe forcément par le respect strict de la loi
04:02 qui exige aux conducteurs 5 principales pièces,
04:05 la CNI, les casques, les matriculations, le chasuble et l'impôt.
04:09 Sur le terrain, le constat est que
04:12 beaucoup d'exploitants roulent dans le sens interdit.
04:15 Frank Kévina.
04:17 Carrefour Régis, il y a une des un,
04:19 Ouarda, il y a une des deux,
04:21 des dizaines de motos-taximan dans l'œil de la caméra,
04:24 sans chasuble ni casque,
04:28 sont-ils seulement CNI et permis ? Pas très sûr.
04:31 Il faut qu'il ait sa carte d'identité,
04:34 il faut qu'il ait le permis de conduire catégorie A,
04:37 il faut qu'il ait l'impôt libératoire,
04:40 il faut qu'il ait un casque, il faut qu'il ait un chasuble.
04:44 5 pièces rares dans un secteur où beaucoup roulent à contresens.
04:49 Ceux qui sont sur la bonne voie
04:51 sont ralentis par une corrote d'indisciplinés.
04:53 C'est le grand nombre, ceux qui n'ont peut-être même pas de CNI,
04:57 qui n'ont rien, qui n'ont aucun papier.
04:58 Il y a aussi l'intervention des gens en tenue,
05:02 parce que pour la plupart, c'est eux qui ont des motos.
05:05 Quand on a confié la moto à un jeune homme,
05:08 et qu'on l'interpelle, on vous dit que c'était ma moto de service.
05:11 Former, encadrer, la bonne équation.
05:15 Concerné au premier chef, autorité et leader des syndicats.
05:19 On ne peut pas travailler sans des leaders du secteur,
05:22 parce qu'il y a beaucoup de maires ici
05:25 qui travaillent en éliminant les syndicats et les associations
05:28 qui veulent travailler sur le nom.
05:30 À une époque, les syndicalistes organisaient des séances,
05:35 se rapprochaient des mairies pour qu'on organise l'acquisition,
05:39 pour qu'on facilite l'obtention des permis de conduire.
05:44 Ce qui, à mon avis, ne me semble plus d'actualité
05:50 depuis un bon bout de temps.
05:53 C'est un secteur qu'on avait réglementé sans organiser.
05:55 C'est ça qui fait problème aujourd'hui.
05:57 Nous avons pris l'ensemble des autres présidents des syndicats
06:01 pour faire un voyage au Rwanda à Kigali
06:05 pour une échange d'expérience.
06:07 Nous avons passé 21 jours, nous sommes rentrés au Cameroun,
06:10 nous avons fait des propositions à l'État.
06:12 Au Rwanda, un mototaximent, quand il viole le feu,
06:14 on l'envoie le message par son téléphone à la police,
06:17 il passe payer ses amendes.
06:18 Imiter le bon exemple pour mettre de l'ordre dans un secteur des mototaxi.
06:22 Perçu par beaucoup comme un mal nécessaire.
06:26 Il faut donc de l'ordre dans le secteur des mototaxi
06:31 et dans les rangs de la police municipale au Cameroun.
06:33 Lors d'une réunion de crise ce jeudi à Yaoundé,
06:37 le ministre de l'administration territoriale a engagé
06:40 les autorités administratives et musées municipales,
06:43 mais aussi les syndicats de transport par mototaxi
06:47 à respecter la réglementation en vigueur.
06:50 Voici Paul Attanganji dans un extrait des déclarations
06:53 captées par Augustin Guizana.
06:55 Je m'adresse maintenant au maire de commune.
07:01 Monsieur le maire de commune,
07:03 il m'est revenu que les agents de la police municipale
07:08 font les cotisations journalières, hebdomadaires et mensuelles.
07:12 Et les fonds pour ces cotisations proviennent du racket organisé
07:17 qui consiste à exiger un certain montant aux conducteurs de mototaxi
07:22 chaque jour pour leur accorder le passage dans la ville,
07:25 y compris dans les zones interdites par le préfet.
07:30 Ce racket organisé doit cesser dès aujourd'hui.
07:34 Sur l'activité de mototaxi, je voudrais dire aux syndicats
07:39 qui ont la charge de travailler avec l'administration
07:43 de tout mettre en œuvre pour extirper dans vos rangs
07:48 les bandits de grands chemins qui veulent prendre votre activité en otage.
07:53 Les conducteurs de mototaxi sont aujourd'hui impliqués
07:57 dans les actes de grands banditismes, accidents mortels,
08:01 braquages à domicile, détournements de destination de clients,
08:05 assassinats, kidnappings contre rançon,
08:08 intelligences avec les ennemis de la République
08:10 pendant une certaine époque sans les mototaxi.
08:14 Si cette activité représente une menace à notre sécurité commune,
08:19 des mesures draconiennes seront prises pour mettre de l'ordre dans le secteur.
08:24 En matière de transport justement, le plan de mobilité urbaine
08:29 de la ville de Yaoundé est porteur d'espoir.
08:32 Il prévoit un système de transport s'appuyant principalement
08:35 sur le bus rapide transit.
08:38 Si les ordinaires minibus et taxis complètent ce dispositif,
08:42 la communauté urbaine fixe la mise en exploitation
08:45 de ces moyens de déplacement à l'horizon.
08:48 Cyril Kigembepe
08:50 Le bus rapide transit, BRT, le projet financé
08:55 par l'Agence française de développement pour Yaoundé,
08:58 a atteint sa maturité.
09:00 Il est selon la mairie de ville la solution la plus efficace
09:03 pour le transport public de masse.
09:05 C'est un bus qui a des couloirs réservés
09:08 pour qu'il ne subisse pas des embouts de dégage.
09:13 La mise en service de ce BRT est envisagée en 2028.
09:21 Il part de Limbe à Kahala en passant par le marché central,
09:28 la poste centrale et en suivant la route qui passe en Vognby, en Vannes.
09:33 Ce bus sera intégré à d'autres facilités connues.
09:36 C'est une réflexion globale qui met en jeu plusieurs modes.
09:40 C'est un bus conventionnel sur lequel nous sommes en train
09:43 de réfléchir actuellement avec d'autres partenaires
09:46 pour réhabiliter les réseaux.
09:49 D'ailleurs, la ville de Yaoundé a trouvé un nouveau concessionnaire,
09:53 Salem Toufondi, je crois,
09:55 qui devrait incessamment débuter ses activités.
09:58 Les urbanistes sont formels.
10:00 Il n'existe pas de ville moderne sans train.
10:02 Pour la construction des cités, la priorité reste le tramway.
10:06 Il faut construire des voies sur lesquelles on pourrait pratiquer
10:10 des vitesses commerciales environ à 50-60 km/h.
10:14 Il faut que le chemin de fer soit porté
10:16 à l'écartement standard de 1m44.
10:19 Aujourd'hui, nous sommes à 1m06.
10:22 Les gares, mais aussi ce qu'on appelle les terminus
10:26 des différents systèmes de transport,
10:28 comme les bus ou le BRT
10:30 sont des systèmes que l'on peut mettre en place.
10:33 La capitale va trouver sa splendeur en matière de transport de masse
10:36 grâce à une vision courageuse et rationnelle.
10:39 La santé des Camerounais part en fumée
10:42 sous l'effet de la chicha, cette pipe à eau
10:45 dont la consommation est pourtant interdite au Cameroun.
10:48 Malgré la décision prise par le ministre
10:51 de l'Administration territoriale en mars 2022,
10:55 cafés, bars dancing et boîtes de nuit fument comme des cheminées.
10:59 Plus grave encore, certains dissimulent la drogue
11:02 et les stupéfiants dans cette fumée.
11:05 Daoud Moulion.
11:07 La gangrène résiste malgré l'interdiction du ministère
11:11 de l'Administration territoriale de mars 2022.
11:14 La pipe à eau, communément appelée chicha,
11:16 continue de produire de la fumée dans les points chauds de Yaoundé.
11:19 Les plus accros sont les ados.
11:21 Le bain grave, c'est qu'on découpe, on met dans le riz
11:25 et il est crevé, c'est ça qui est mort.
11:27 On trouve ça à l'école de poste, à la cité des nations.
11:30 Il y a le couloir, vers le couloir, il y a un billard,
11:33 il y a les chantiers, il y a le marécage et ça pousse.
11:37 Au-delà d'un simple mélange chimique supposé procurer du plaisir
11:40 à travers des arômes, la tendance vire à un moyen subtil
11:43 de consommation de drogues et stupéfiants.
11:46 A la compagnie de sécurisation des établissements scolaires
11:48 et universitaires de Yaoundé, la chasse est permanente
11:51 face à la multiplication des microtechnologies portables
11:54 irresponsablement vendues aux adolescents
11:56 pour stimuler leur délinquance.
11:58 La jeunesse s'intéresse à cette histoire parce qu'elle profite
12:01 du fait que la chicha qui est composée du charbon,
12:04 comme on dit, qui sort la fumée, et des arômes,
12:07 la jeunesse met maintenant la drogue dans cette histoire
12:10 pour camoufler l'odeur, par exemple, du cannabis.
12:13 C'est un appareil chicha rechargeable, android en fait.
12:17 Le produit vient directement incorporer.
12:20 C'est ce produit comme à l'intérieur, une autre forme de drogue,
12:25 une drogue douce en fait.
12:27 Vous voyez là, elle a été saisie dans un magasin,
12:29 qui ne vend que cela.
12:31 Et nous sommes arrivés à interpeller ces messieurs
12:34 parce qu'on a interpellé un élève,
12:36 alors il a trouvé ces produits dans sa poche.
12:39 On a voulu savoir ce qu'il avait, c'est la chicha.
12:41 Nous sommes arrivés là, on a saisi tout le stock
12:43 qui a été transféré à l'administration de la justice judiciaire
12:46 pour enquête.
12:47 De jour comme de nuit, la chicha se fume,
12:49 malgré la riposte des autorités.
12:51 Les complicités soupçonnées doivent être dénoncées
12:53 contre ce phénomène qui abrutit la jeunesse.
12:56 Il y a ugence.
12:58 Yaoundé accueille demain un atelier international sur le désarmement.
13:03 Une délégation colombienne est d'ailleurs arrivée ce jeudi
13:07 et a rencontré le coordonnateur national du comité
13:10 en charge du désarmement, Francis Faye-Yengo.
13:14 Comme vous le voyez dans ces images,
13:17 les hôtes ont été édifiés sur le fonctionnement du CNDDR,
13:22 les travaux de trois jours portent sur le thème
13:25 « Coopération Sud-Sud, l'expérience colombienne vers le monde ».
13:31 Le centre d'instruction de la base aérienne 201
13:36 a son nouveau commandant.
13:38 Le capitaine armant Irénée Tuima a été installé dans ses fonctions
13:41 cet après-midi par le général de division Philippe Paye,
13:45 le commandant des écoles et centres d'instruction interarmées.
13:49 Frank Jam, à Douala.
13:52 Armes au clair et bancs ouverts,
13:54 les militaires de la base aérienne de Douala ont pris d'assaut
13:57 la place d'armes de la base 201
13:59 à l'effet d'accueillir le nouveau commandant du centre d'instruction.
14:03 Appelé sous le drapeau depuis 29 ans,
14:13 le capitaine Tuima aura précédemment servi
14:16 comme commandant de compagnie d'état-major de l'armée de l'air
14:20 et totalise 46 heures de vol.
14:22 Âgé de 51 ans, le commandant du centre d'instruction
14:33 entend imprimer sa marque à la tête de l'institution.
14:36 Centre d'instruction de la base aérienne 201
14:39 Commandant, capitaine Tuima Irénée Armant.
14:44 C'est le recharge et je pense que si le grand commandement
14:49 m'a fait cette confiance, c'est parce qu'il sait
14:52 que j'ai les aptitudes pour pouvoir l'espoir les remplir
14:56 et je vais m'atteler à le faire.
14:58 Les sections de la base aérienne 201
15:00 et les éléments de la compagnie musique des armées
15:03 ont rendu les honneurs au général de division Philippe Mpaye,
15:07 commandant des écoles et centres d'instruction interarmées,
15:10 président de la cérémonie.
15:12 La situation humanitaire nous amène dans la région de l'extrême nord.
15:18 La présence de plus de 77 000 réfugiés en provenance du Nigeria
15:23 et fuyant les violences de Boko Haram en rajoute à la pression.
15:27 Les conflits intercommunautaires, les inondations récurrentes
15:30 et la sécheresse persistante ont contraint
15:33 de nombreux habitants à l'exode.
15:35 Lionel Minguet plante le décor de cette bataille quotidienne
15:39 pour la vie et même pour la survie.
15:41 La décennie de guerre menée contre Boko Haram par le Cameroun
15:47 n'a pas été sans conséquences humanitaires
15:49 dans la région de l'extrême nord.
15:51 Ce sont aujourd'hui plus de 77 000 réfugiés au camp de Minawao
15:55 et plus de 39 000 réfugiés hors camp.
15:58 Depuis 2013 pratiquement,
16:00 les incursions de cette secte terroriste ont commencé
16:05 et ça a bouleversé complètement tous les pans,
16:09 les sociétés de l'extrême nord et du bassin du lac Tchad.
16:12 A côté de ces facteurs exogènes déclencheurs de la crise humanitaire,
16:16 on note aussi des facteurs endogènes et en favorisés.
16:20 Le phénomène des déplacés internes est estimé à plus de 453 000 personnes.
16:25 Les crises environnementales, par exemple les inondations,
16:28 la sécheresse et bien d'autres fléaux graves
16:32 qui ont jalonné l'histoire de cette zone-là,
16:35 ce sont aussi des facteurs qui sous-tendent l'humanitaire dans la région.
16:43 On peut aller du côté du maillot d'Anaï,
16:45 du côté du maillot de Sabah, du côté du Logon et de Chari.
16:48 N'oublions pas aussi les conflits intercommunautaires.
16:51 Il est impératif de poursuivre la sensibilisation à cette détresse
16:55 et de mobiliser une réponse humanitaire efficace
16:59 pour atténuer la souffrance de ces populations vulnérables.
17:03 Heureusement, les populations déstabilisées dans leur quotidien
17:08 par les terroristes et les calamités naturelles
17:11 bénéficient de la couverture et de la chaleur de l'état.
17:14 Tous les leviers d'assistance ont été en effet activés
17:18 par le gouvernement camerounais et ses partenaires
17:20 pour réduire la souffrance des victimes,
17:23 revue des actions et de leur impact,
17:26 malmoussa le Doblez.
17:28 Face aux énormes besoins des populations,
17:32 le maillage du terrain humanitaire de l'extrême nord
17:34 était devenu un impératif pour le gouvernement camerounais
17:37 et ses partenaires.
17:39 La guerre contre Boko Haram,
17:41 l'inondation de front qui nécessitait une présence accrue
17:45 auprès des victimes et avec des réponses appropriées.
17:48 Les salles de classe ont été construites
17:51 à la sortie du forage et des toilettes,
17:55 mais également tout le matériel, les vivres.
17:58 Les agriculteurs n'ont pas laissé de côté
18:02 des engrais en quantité énorme, mais des sémences.
18:06 Il faut leur assurer l'éducation et la santé,
18:09 et les enfants doivent être éducés
18:12 dans un environnement sécurisé.
18:14 On doit comprendre les situations de leurs familles,
18:17 leurs situations économiques, sociales, éducatives.
18:21 Ces informations sont essentielles pour nous,
18:24 pour comprendre leur situation,
18:26 et aussi pour aider dans la protection,
18:29 l'assistance et l'indépendance des réfugiés.
18:32 Il y a des pompes fournies,
18:34 un équipement agricole,
18:36 des motocycles, des tracteurs,
18:39 la surface cultivée.
18:40 Tous les humanitaires restent mobilisés,
18:43 mais avec le retour à la stabilité
18:45 qui suscite déjà le retour volontaire
18:47 des réfugiés nigérians dans leur pays
18:49 et le spectre des inondations qui se loignent,
18:52 leur travail sur le terrain pourrait devenir moins stressant.
18:56 Madeleine Twinty, la ministre de la recherche scientifique
19:00 et de l'innovation, et Valérie Verdier,
19:03 présidente et directrice générale
19:05 de l'Institut de recherche pour le développement,
19:08 se sont entretenues ce jeudi à Yaoundé.
19:11 Les projets de coopération ont meublé
19:13 les échanges entre les deux personnalités.
19:15 Voici les précisions de la patronne de l'IRD
19:18 dans cet extrait capté par Eunice Edeme.
19:21 Une très fructueuse visite avec son excellence
19:25 la ministre de la recherche et de l'innovation.
19:28 Nous avons ensemble échangé sur des messages importants.
19:31 D'abord de se féliciter de l'excellence
19:33 de la recherche entre la France et le Cameroun,
19:36 et en particulier entre l'IRD et les institutions
19:40 comme le Crémer, mais pas que,
19:42 les institutions que porte le ministère de la recherche
19:45 et de l'innovation.
19:47 J'ai visité et entendu un exposé remarquable
19:50 sur ce que fait le Crémer.
19:53 J'ai pu visiter les installations aussi très performantes.
19:57 Donc mon ressenti est qu'ensemble,
20:00 on mène une recherche utile pour l'amélioration
20:04 de la santé des populations.
20:07 Il revient de la région du Soleil levant
20:10 où son étoile a brillé comme une constellation.
20:13 Le professeur Rémi Magloire-Etoile
20:16 est depuis ce jeudi assis sur son fauteuil
20:19 de recteur de l'université de Yaoundé 1.
20:22 Il a été installé à l'amphithéâtre 700
20:25 par le ministre d'Etat, ministre de l'enseignement supérieur.
20:28 Le professeur Jacques Fahmendongo place son magistère
20:32 comme un signe de la qualité en tous points de vue.
20:35 Elvira Angeline Ebalé.
20:37 Du soleil levant aux sept collines,
20:40 le calcul mérite une ascension fulgurante.
20:43 Le spécialiste des mathématiques appliquées,
20:46 le professeur Rémi Magloire-Etoile
20:48 prend les règnes de la catégorie du savoir de Yaoundé 1.
20:52 Âgé de 56 ans, le nouveau recteur
20:54 est une formule mathématique originale
20:56 pour propulser l'institution vers la qualité.
20:59 Il est titulaire d'un 2 ans en mathématiques
21:01 et d'un PhD en mathématiques appliquées
21:03 dans le domaine du système dynamique
21:05 obtenu à l'université de Montréal au Canada.
21:08 Dans une ambiance festive et solennelle
21:10 marquée par la présence de nombreuses personnalités,
21:13 le natif de Bibaïvo, l'arrondissement de Biwamboulou,
21:16 département de la villa, région du sud,
21:19 a reçu l'ancien de ses ancêtres,
21:21 celle qui le permettra de mener à bien sa feuille de route.
21:24 Et là, les recommandations sont claires.
21:26 - On a des dispositions dirimantes
21:29 pour que le centre de développement du numérique universitaire
21:33 démarre ses activités illico-préteaux
21:37 en priorité des diplômés du supérieur.
21:41 - Le professeur Rémy Magloire-Diodonné-Etoile
21:44 a par ailleurs occupé de nombreux postes administratifs,
21:47 recteur de l'université de Berthois,
21:49 directeur de l'école nationale supérieure polytechnique
21:51 de l'université de Yaoundé 1
21:53 et sous-directeur de la diplomation
21:55 et d'authentification au ministère de l'enseignement supérieur.
21:58 C'est donc une tête bien faite et bien pleine
22:01 que l'on espère se mettre au service
22:03 de la loi de l'orientation de l'enseignement supérieur.
22:06 - Et puisqu'il a pris la route pour arriver à Yaoundé,
22:11 parlons maintenant des routes,
22:13 notamment de la réhabilitation de la route Gaoundéré-Paro
22:17 dans la région de la Damaoua,
22:19 l'on file vers la résiliation du contrat, vraisemblablement.
22:23 Cette épée de Damoclès est sortie du fourreau,
22:26 ce jeudi à Yaoundé, au cours de la revue
22:28 des projets routiers relevant du ministère des Travaux Publics.
22:31 70 ouvrages routiers en cours à travers le triangle national
22:36 seront passés au scanner au cours de la session de deux jours
22:40 sous l'autorité d'Emmanuel Gannou-Djoumessi,
22:43 le ministre des Travaux Publics.
22:45 Rodrigue Bertrand-Touédot.
22:47 - Au premier jour de cette première revue de l'année 2024,
22:51 30 projets routiers et d'ouvrages et d'art
22:54 en cours d'exécution dans les régions de l'Extrême-Nord,
22:57 du Nord, de la Damaoua, du littoral et du Nord-Ouest
23:00 étaient inscrits à l'ordre du jour.
23:02 A l'arrivée, il y a eu du bon.
23:04 - La route Babadjou-Bamenda se construit.
23:07 Les 17 premiers kilomètres entre Babadjou-Bamenda
23:09 sont pratiquement déjà achevés.
23:11 Entre Matazem et Welcome to Bamenda,
23:13 nous sommes déjà à plus de 60 % d'avancement des travaux.
23:16 Et en ce qui concerne la ring-road,
23:18 des travaux ont commencé entre Kumbo
23:20 jusqu'à Misadi en passant par Ndou et Nkambé.
23:24 - Il y a aussi eu du moins bon et même des cas désespérés
23:28 comme le projet Gaoundere-Paro dans la région de la Damaoua.
23:32 À l'approche du délai contractuel fixé au 30 juin 2024,
23:35 le taux d'exécution des travaux a été évalué à 28,46 %.
23:40 Résultat, l'ingénieur de l'Etat a dégainé le constat de défaillance
23:45 qui précède généralement la résiliation du contrat.
23:49 - Pas assez de revues des projets routiers,
23:52 car pour cette année 2024,
23:54 le Cameroun attend du ministère des Travaux Publics
23:56 près de 870 km de nouvelles routes bitumées.
24:01 - Prenons justement la route pour retrouver
24:04 au pied des montagnes de l'Ouest
24:06 la ministre de l'Habitat et du Développement Urbain,
24:08 Célestine Kecha Kourtes,
24:10 et l'ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand.
24:13 Les deux personnalités étaient à Bafoussan
24:15 pour visiter les projets financés.
24:18 Dans le cadre du programme C2D Urbain Capital Régional.
24:23 Giselin Pierre-Essono.
24:25 - Donner les capacités à la ville
24:27 de s'auto-girer par ses personnels,
24:29 mais surtout des projets infrastructurels.
24:31 Le programme C2D Urbain Capital Régional
24:34 a déjà financé à hauteur de plus de 30 milliards de francs CFA
24:38 le développement de la cité capitale de l'Ouest.
24:40 Cela pousse à me convaincre que la ministre
24:42 du Développement Urbain et de l'Habitat,
24:44 Célestine Kecha Kourtes,
24:45 est venue toucher du doigt les réalisations physiques.
24:47 - L'ambassadeur de France est là pour voir
24:50 ce que le leadership charismatique et transformationnel
24:54 du président de la République,
24:56 qui a bien voulu dans sa vision
24:58 de la modernisation des villes camerounaises,
25:01 s'associer à la France pour transformer Bafoussan.
25:05 Bafoussan est moderne. Je suis fière.
25:08 - La traversée urbaine parmi la vingtaine de kilomètres bitumés
25:12 en béton compacté au rouleau à Bafoussan est une réalité.
25:16 - Il aura fallu débourser près de 24 milliards de francs CFA
25:19 pour cela, à côté des équipements marchands,
25:21 à l'instar des 204 boutiques dont le marché a assez enrichi
25:25 ou de la modernisation du marché Casablanca de Bafoussan.
25:29 Pour ces cas comme pour les autres services urbains,
25:31 le partenaire au programme n'entend pas s'arrêter en si bon chemin.
25:35 - Les cinq villes qui ont été éligibles
25:38 au programme Capital Régional, dont Bafoussan,
25:40 vont bénéficier d'une rallonge
25:42 pour la construction d'équipements sportifs supplémentaires
25:45 et également le financement de personnels d'éducation sportive et physique
25:52 au bénéfice des jeunes.
25:54 - En l'état des investissements prioritaires préalablement identifiés,
25:57 3 milliards de francs CFA sont envisagés.
26:00 Pour l'impôt, 20 milliards sont à rechercher
26:03 pour combler le déficit de projets d'infrastructures.
26:06 - Le Cameroon Investment Forum se poursuit à Douala
26:09 et les experts continuent leur réflexion sur l'import-substitution.
26:13 Au deuxième jour de ces travaux,
26:16 les participants ont notamment pris part
26:19 à un marché dit « désinvestissement ».
26:21 Il s'agit en réalité d'une instance de rencontre
26:24 entre les porteurs de projets et les partenaires financiers et techniques
26:29 autour des filières ciblées par le Forum.
26:32 Léon Bertrand TANEFO
26:34 - En mars dernier, lors de la conférence de presse
26:38 annonçant le CIF 2020 choix,
26:40 le directeur général par intérim de l'API
26:43 vantait déjà les acquis du marché de l'investissement au fil des années.
26:47 - 17 projets ont été sélectionnés au terme de cette session
26:50 de marché de l'investissement
26:52 pour un volume de financement de 13,7 milliards de francs CFA.
26:56 - Une dynamique poursuivie donc au cours de ce CIF
26:59 pour mettre en relation les porteurs de projets
27:02 et les partenaires techniques et financiers.
27:05 Il faut matérialiser la politique de l'impôt-substitution
27:08 par une action holistique et des stratégies concrètes.
27:12 - Aujourd'hui, il ne s'agit pas simplement de réfléchir
27:14 et de rester uniquement sur la base de la production
27:17 mais de voir aussi tout ce qui est autour,
27:19 c'est-à-dire l'environnement qui permet à ces spéculations,
27:22 à ces agriculteurs de pouvoir effectivement monter leurs projets.
27:25 - Nous avons un grand marché institutionnel,
27:27 nos écoles, les militaires, nos hôpitaux.
27:29 Pourquoi on importe le riz pour les nourrir et les faire les prisonniers ?
27:32 - Une approche intégrée qui doit associer
27:34 idées et moyens,
27:36 des moyens de transformation mais aussi de communication.
27:39 - Il est donc question d'identifier les itinéraires
27:42 qui doivent être desservis,
27:43 les bastions de production de ces filières prioritaires.
27:46 - Projet d'acquisition d'un parc d'engins génie civils
27:49 qui permet d'aménager nous-mêmes nos propres sites industriels,
27:55 d'accompagner les projets industriels de l'État.
27:58 - Les portes de projets se manifestent
28:01 et les facilités offertes par l'État demeurent accessibles.
28:06 - Allons à l'hôpital des districts d'Obala,
28:11 département de la Léquie qui conduit en ce moment
28:13 une campagne de santé traitant les hernies,
28:15 les hémorroïdes et les infections de la vue.
28:18 Plus de 1000 personnes ont déjà bénéficié de soins
28:21 administrés avec le concours de 9 médecins polonais.
28:24 Daniel Menanga.
28:26 - C'est l'un des jours de fréquentation record
28:29 à l'hôpital des districts d'Obala,
28:31 département de la Léquie.
28:33 - Je venais ici, j'avais la hernie et on m'a opéré, ça va déjà.
28:38 - C'est un accueil très gentil et surtout gratuit.
28:41 - Une équipe de 9 médecins polonais, spécialistes, est sur place.
28:45 - Je remercie la personne qui est venue avec les docteurs.
28:49 Je suis franchement ému.
28:51 - Nous sommes dans une zone rurale, donc essentiellement pauvre.
28:56 Nous sommes portés au 3e jour de la campagne.
28:59 Il était question de recevoir environ 600 à 700 cas d'ophtalmologie,
29:03 une centaine de cas de chirurgie
29:07 et de tous les enfants qui allaient venir en consultation.
29:09 Au 3e jour, nous avons déjà reçu presque 1 000 patients enregistrés
29:14 pour les consultations d'ophtalmologie.
29:17 - Les prévisions explosent du fait de la forte demande.
29:20 - Je suis souvent ici et je vois ça au quotidien.
29:24 Les gens ont des problèmes d'yeux et des hernies.
29:27 Nos grandes élites de la Léquie, comme le ministre des B.A. ici,
29:32 comme secrétaire d'Etat de la gendarmerie,
29:36 sont vraiment impliqués profondément.
29:38 - Ils viennent pour quelques jours.
29:40 Cet hôpital nous a donné un cadre satisfaisant pour l'opération.
29:45 C'est grâce au ministre de la Santé publique.
29:47 Si cet hôpital peut même grandir.
29:49 - La mission polonaise a permis de découvrir de multiples cas sociaux,
29:54 parfois au-dessus de l'expertise et de la solidarité manifestée
29:58 par ces quelques élites.
30:01 - Un sport, c'est la victoire pour Victoria United.
30:05 - Le premier champion du Cameroun pour la première fois de son histoire,
30:09 cet après-midi au stade Mbappé Lépé de Douala.
30:12 Verdict du dernier match des playoffs,
30:15 une rencontre à rebondissement face au stade Renard de Melongue,
30:19 soldé par un score de deux buts partout.
30:23 Le président Valentin Kouin réalise ainsi sa prophétie des débuts de saison.
30:29 Robert Bajek.
30:31 - Les victoires de la Léquie vont représenter ce pays
30:34 et le championnat de la Léquie.
30:36 - La prophétie réalisée.
30:38 Victoria United est sacrée championne du Cameroun
30:41 pour la première fois de son histoire.
30:43 Une belle victoire, jonchée d'embûches
30:45 comme seules les grandes batailles savent l'être.
30:47 Dans un stade Mbappé Lépé de Douala plein à ras-bord,
30:50 tout avait pourtant si bien commencé pour Opopo.
30:52 20e minute, Gilbert, Zé et Bois
30:55 met son équipe dans le bon sens de la marche en ouvrant la marque.
30:58 - Oh, c'est un but !
31:03 Victor Ngobara de Stade Renard lui répond peu avant la pause.
31:07 - Et l'ouverture, l'égalisation !
31:11 Signé Ngobara !
31:14 - Debi Zemangakotazo !
31:19 La seconde période est une course contre la montre frénétique.
31:22 Victoria United qui pousse pour obtenir l'égalisation
31:25 voit à chaque minute qui passe le rêve de champion s'évaporer
31:29 et Stade Renard de son côté qui réalise le hold-up parfait.
31:32 Mais l'histoire était écrite.
31:34 A la 80e minute, il y a main d'un défenseur dans sa surface,
31:37 l'arbitre siffle le pénalty, Nathan Douala le transforme et égalise.
31:41 - Nathan Douala !
31:46 - Sacre d'Ois !
31:50 Le score restait inchangé jusqu'à la fin du match
31:52 avec 13 points, Victoria United se hisse au sommet du football camerounais des clubs.
31:57 Une épopée glorieuse et inoubliable pour l'équipe sacrée championne
32:01 de sa première saison après son retour en élite.
32:05 - Grosse ambiance également vue dans la Damaoua
32:08 où le commandant de la 5e région de gendarmerie
32:11 met la cavalerie au centre du développement du maillot bagno.
32:15 Le général de brigade Ouseni Djibo organise une course de chevaux à Bagno.
32:20 L'événement rendu à sa deuxième édition est prévu ce samedi
32:24 et ambition de regrouper les compétiteurs du Cameroun
32:27 mais également ceux des pays voisins comme le Nigeria.
32:30 Alexis Gijartwang.
32:32 - Le cheval, jusque là,
32:34 élément essentiel du patrimoine culturel septentrional
32:37 doit désormais contribuer au développement du cheveluet du maillot bagno.
32:41 C'est le souhait du commandant de la 5e région de gendarmerie, fils du coin.
32:45 - Le village est assez enclavé.
32:48 Et en tant qu'élite du coin,
32:51 tout ce que nous pouvons faire,
32:53 nous devons créer une scène d'immigration à travers des activités.
32:56 Et nous avons pensé que la course éthique est une opportunité.
32:59 Nous avons commencé l'année dernière avec les chevaux locaux.
33:04 Mais cette année, on a voulu monter d'un cas.
33:08 Nous en avons huit qui sont arrivés hier soir.
33:11 Il y a d'autres qui arrivent encore.
33:13 Nous pensons que le développement, à défaut d'avoir la route,
33:18 nous devons avoir les hommes.
33:21 C'est-à-dire qu'on doit s'ouvrir à l'extérieur.
33:24 - Pour le compétiteur qui entend aller loin dans la partie et même au-delà,
33:28 c'est une action louable.
33:30 - Je suis le chevalier en pleine forme.
33:33 Et moi aussi en pleine forme.
33:35 Je suis bien arrivé.
33:37 - J'ai confiance en mon cheval.
33:39 Il va remporter la course de 1 400 mètres.
33:42 Et en rentrant, on va aller à Marwa, Garwa, Inch'Allah.
33:45 Tous les courses, il va remporter.
33:47 - Pour éviter toute surprise, les délégations déjà présentes
33:50 ont pris connaissance de l'hippodrome préparé pour la circonstance.
33:53 - Ainsi va le Cameroun ce soir.
33:56 Vous avez rendez-vous avec Atta Badi-Neomar pour le 20h30
34:00 de début du week-end.
34:02 Je serai dimanche 18h30 pour Actualité Hebdo.
34:05 Entretien avec Pierre Ely, le ministre de l'Environnement,
34:08 sur les changements climatiques.
34:10 Très belle fin de semaine sur votre antenne d'ASIAR TV.
34:13 L'information, c'est ici. Bonsoir.
34:16 (Générique)
34:19 ---
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