Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 29/03/2024
Avec Yann Roubert, Président du LOU Rugby depuis décembre 2012

Retrouvez Sud Radio vous explique à 7h45 du lundi au vendredi

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LE_COUP_DE_FIL_DU_MATIN-2024-03-29##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:05 - Il est 7h52, bienvenue sur Sud Radio en ce vendredi 29 mars.
00:10 Depuis 6h30 ce matin, nous sommes en direct de Lyon.
00:14 Alors, on va parler un peu sport. Lyon, il n'y a pas que le football.
00:18 Évidemment, c'est connu avec l'OL qui a enchaîné les titres, ça va un petit peu moins bien là,
00:22 même si ça respire et c'est en milieu de classement.
00:24 Il y a aussi le rugby avec le Loup, le Lyon Olympique Universitaire.
00:29 Je suis avec Yann Roubert, qui est directeur général du club. Bonjour.
00:33 - Bonjour.
00:33 - Alors, un peu comme l'OL, vous êtes dans une passe un petit peu difficile actuellement en top 14 quand même.
00:40 12e, je crois, il va y avoir un match important ce week-end contre Bègue le Bordeaux.
00:44 - Effectivement. Vu notre position, tous les matchs sont importants.
00:47 Il faut être lucide sur le fait qu'on n'a pas beaucoup de marge sur le bas,
00:51 mais que le haut reste accessible aussi.
00:53 Donc, il faut qu'on arrive à trouver cette constance.
00:55 Ça se passe souvent bien chez nous, bien moins bien à l'extérieur.
00:58 Donc, il faudrait qu'on arrive à enchaîner, trouver de la constance.
01:00 On espère qu'avec le retour de certains blessés et les matchs qui viennent, ça va venir.
01:04 - Alors, les terres du rugby, c'est beaucoup évidemment le Sud-Ouest.
01:07 Ça se développe de plus en plus un peu partout au Nord aussi.
01:10 Et en Auvergne, à côté, bien sûr, avec Clermont, ex-ASM,
01:16 et autour de Lyon et à Lyon, est-ce que c'est une terre de rugby ?
01:20 - Oui, c'est une terre de rugby depuis très longtemps.
01:23 Il faut rappeler que le club du Loup Rugby existe depuis 1896.
01:26 Donc, ça fait bientôt 130 ans qu'il y a des hommes et des femmes qui donnent de l'énergie
01:30 pour ce maillot rouge et noir.
01:32 Champion de France en 1932 et 1933, ça veut dire deux choses.
01:35 Une, que c'est possible. Après, deux, que depuis 90 ans, on ne l'a pas été.
01:39 Donc, c'est tout ce qui nous anime d'essayer de retrouver le haut du classement.
01:41 Et bien sûr que le territoire lyonnais est fertile en rugby.
01:44 Dans un rayon d'une heure autour de chez nous, c'est en gros une centaine de clubs et 60 000 licenciés.
01:49 Donc, bien sûr qu'il y a de la passion.
01:51 Il y a des joueurs, il y a des joueuses de rugby dans la région.
01:53 Donc, à nous de profiter de ce terreau rugbystique fertile
01:56 pour souffler sur ces braises et faire que ça devienne un grand brasier.
01:59 - Depuis, évidemment, une dizaine d'années où le Loup est devenu un club qui compte dans le top 14,
02:06 vous avez senti, justement, au niveau du public, des affluences ?
02:09 - Oui, très clairement. On n'oublie pas d'où on vient.
02:11 Moi, quand je suis arrivé, il y a effectivement un tout petit peu plus d'une dizaine d'années,
02:15 on était un peu moins de 2005 de moyenne au stade.
02:17 Après, on était 9e en Pro D2.
02:19 Là, on est à un peu plus de 16 500, je crois qu'on est là entre la 3e et la 5e affluence de France là-dessus.
02:25 Donc, très clairement, ça grandit et on se réjouit que les Lyonnais prennent goût au rugby.
02:29 Les Lyonnais et ceux d'autour, parce qu'il y a des gens qui viennent d'un peu partout de la région.
02:33 Donc, on s'en réjouit et pour les satisfaire,
02:35 ça, pour nous, le seul marketing, c'est de bien jouer au rugby,
02:38 de gagner des matchs et de s'assurer qu'ils passent un bon moment
02:40 quand ils viennent nous voir au Matmux Stadium de Berlin.
02:42 - L'ambition, c'est quoi ?
02:42 - L'ambition, ça doit être, évidemment, de construire un grand club,
02:45 de continuer à progresser et puis de retrouver des titres.
02:48 Moi, quand je suis arrivé, on a écrit un plan en 3 étapes.
02:51 Il y a une étape 0 qui est, évidemment, l'héritage de tout ce qu'on a reçu
02:53 pour ceux qui ont donné du temps, de l'énergie, de la sueur pour ce maillot.
02:57 L'étape 1, c'était de revenir en Top 14.
02:59 L'étape 2, c'était d'y rester, ce qu'on n'avait jamais fait avant 2016.
03:02 L'étape 3, ça doit être d'y gagner.
03:04 Pour l'instant, on est passé 3 fois à 2 matchs du Graal avec les demi-finales
03:08 sur ces dernières années quand on a fait les phases finales.
03:10 L'an dernier, on était 3e.
03:11 Cette année, c'est un peu dur, mais ce n'est pas fini.
03:13 Donc, on espère que ça va repartir.
03:14 - La clé, c'est quoi ?
03:15 C'est la formation, peut-être ou pas,
03:18 et ne pas être un club uniquement de joueurs "mercenaires".
03:22 - Exactement, c'est l'équilibre.
03:23 On se réjouit.
03:24 On n'avait pas eu d'internationaux qui jouaient au Loup pendant 66 ans,
03:27 de 1951 à 2017.
03:29 Depuis, on a eu Lionel Boxis qui est revenu, qui n'était pas d'ici,
03:33 mais on a eu une dizaine de joueurs formés au club.
03:35 C'est les Baptiste Couilloux, Félix Lambet, Dylan Cretin, Etanne Dumortier,
03:39 Demba Bamba, Pierre-Louis Barassi, Kylian Gerasi,
03:43 enfin, j'en oublie, qui ont intégré cette équipe de France.
03:46 Ça veut dire qu'on a un terroir qui est fertile.
03:47 On a une formation qui fonctionne bien.
03:50 On a été élus le 3e centre de formation du Top 14 cette saison.
03:54 Donc, on en est réjouis.
03:55 Ça veut dire qu'on avance, mais on est loin d'être arrivé.
03:57 Donc, il faut garder toute l'ambition et l'humilité qui doivent aller.
04:00 - Financièrement, c'est compliqué de faire vivre un club de rugby à Lyon.
04:04 Justement, quand il n'y a pas de titre, on est dans le milieu de tableau.
04:09 - Alors, c'est un challenge.
04:12 On a gagné un premier titre.
04:13 Je ne compte pas sur le Pro D2, parce qu'on en a malheureusement trop.
04:16 Ça veut dire qu'il s'est émergé.
04:18 J'espère qu'on a été champion de France de Pro D2 pour la 2e fois en 2016.
04:22 On a gagné la Challenge Cup.
04:23 On a été le premier club lyonnais à gagner une Coupe d'Europe
04:27 chez son équipe masculine en 2022.
04:29 - Vous êtes encore engagé ?
04:30 - On est encore engagé en 8e de finale de Champions Cup.
04:33 On va jouer...
04:34 Alors, voilà, ce n'est plus la Coupe d'Europe,
04:35 parce qu'on va en Afrique du Sud.
04:36 Mais c'est la Champions Cup, on va en Afrique du Sud la semaine prochaine
04:39 pour jouer contre les Bulls de Pretoria.
04:41 On a gagné cette Challenge Cup.
04:42 Et cette Challenge Cup, ça doit marquer non pas un aboutissement,
04:45 mais j'espère le début d'une ère où le loup rugby
04:48 gagne des titres le plus souvent et le plus régulièrement possible.
04:50 - Oui, je parlais en fait du titre.
04:51 D'avoir évidemment le titre de champion de France.
04:53 - Alors, évidemment que ça doit être...
04:55 - Et d'amener Pion à Toulouse et puis quelques autres grands clubs.
04:58 - Exactement. Alors, Dieu sait si la concurrence est solide et difficile.
05:01 Elle est mieux armée que nous pour cette année.
05:03 Enfin, elle est mieux placée que nous.
05:04 Mais on espère bien qu'effectivement, ça va revenir.
05:07 Et que si on se réjouit d'avoir progressé, d'avoir fait des demi-finales,
05:10 on n'oublie pas que l'objectif, ce n'est pas de perdre une demi-finale,
05:12 ça doit être de gagner une finale.
05:13 Et pour ça, le plus vite sera le mieux.
05:15 - Comment vous voyez, Yann Roubert, dernière question,
05:17 l'évolution du rugby professionnel aujourd'hui ?
05:20 Est-ce qu'il y a besoin de revoir un petit peu les choses ?
05:24 - Alors, je pense qu'on a un top 14 qui fonctionne bien.
05:27 On oublie souvent de dire et de souligner que le rugby est le seul sport
05:30 dans lequel le championnat français est le numéro 1 mondial et de loin.
05:34 On a le championnat qui attire le plus de monde dans les stades,
05:37 le plus de téléspectateurs, le plus de stars de ce jeu,
05:39 parce que toutes les grandes stars, il y en a beaucoup qui viennent jouer en top 14.
05:44 Donc c'est très bon signe.
05:45 Après, il ne faut surtout pas se reposer sur ses lauriers
05:47 et se dire que oui, on peut toujours faire mieux.
05:49 La Coupe du Monde, même s'il a manqué le bouquet final,
05:51 a montré que le rugby était bon pour la société.
05:53 Donc essayons de surfer sur cette vague et de continuer à passer de bons moments au stade,
05:57 à faire que ce jeu soit passionnant
05:59 et qui permette de partager des émotions,
06:01 parce que c'est ça qu'on vient chercher dans un stade.
06:03 - Et puis tout est possible.
06:04 Un Stéphanoise comme vous, Yann Roubert,
06:06 qui a la tête d'un club de rugby en fait à Lyon.
06:09 Il y a 30 ans en arrière, on aurait eu des difficultés à s'imaginer.
06:13 - C'est pour ça que je ne parle que de rugby.
06:15 - Mais vous avez l'âme Stéphanoise ou l'âme lyonnaise ?
06:16 Parce que je sais qu'il y a une petite rivalité.
06:18 - L'un n'empêche pas l'autre.
06:19 Je suis 100% lyonnais, mais je n'oublie pas Saint-Etienne
06:22 et c'est pour ça que je ne parle que de rugby.
06:23 - Très bonne réponse.
06:24 Merci Yann Roubert d'être passé ce matin au micro Sud Radio, ici à Lyon.
06:28 Dans une dizaine de minutes, je recevrai le maire de Lyon,
06:31 qui sera avec moi, Grégory Doucet, maire Europe Ecologie-Les Verts,
06:36 de 8h10 à 8h30.

Recommandations