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  • 07/02/2024
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles et Loïk Le Floch-Prigent

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-02-07##

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News
Transcription
00:00 Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:04 C'est un secteur pour moi, vous savez à quel point j'y crois.
00:08 Le Modem est un partenaire absolument déterminant pour la majorité présidentielle.
00:11 François Bayrou, il était je crois commissaire au plan, j'ai pas vu ce qu'il a fait de si formidable que cela.
00:17 C'est un homme d'expérience, c'est quelqu'un qui pèse dans la majorité.
00:21 Je crois que c'est plutôt rassurant de se dire que dans la majorité présidentielle,
00:24 on a des hommes et des femmes qui inspirent confiance aux français.
00:27 C'est d'ailleurs assez drôle de voir à la fois un premier ministre extrêmement jeune,
00:30 puis un ministre avec l'âge de François Bayrou.
00:33 En tout cas, on l'attend toujours cette fumée blanche,
00:36 on attend la composition définitive du gouvernement Attal avec deux grandes inconnues.
00:40 Une éventuelle arrivée de François Bayrou ou un départ d'Amélie Oudéa Castellar.
00:46 Relaxé en tout cas François Bayrou dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
00:52 Le président du Modem dirige donc une composante non négligeable de blocs présidentiels à l'Assemblée.
00:56 Alors parlons vrai, est-ce que Bayrou est devenu le nouveau ministre naturel de l'éducation nationale ?
01:02 Est-ce qu'aujourd'hui il essaye, avec peut-être Édouard Philippe,
01:05 de négocier au plus dur et au plus fort le nombre de postes qu'il désirerait avoir dans le gouvernement
01:11 comme il n'y a pas de majorité et elle sera relative avec eux ?
01:14 Pour les tractations en cours, explique-t-elle le délai très long ?
01:18 29 jours depuis la nomination de Gabriel Attal.
01:21 Et à cette question, remaniement, Bayrou est-il incontournable ?
01:25 Vous dites non à 84%.
01:27 Vous voulez réagir ? Audatons vos appels au 0 826 300 300.
01:31 Philippe Bilger, Gabriel Attal a dit pas mal de choses dont il faut toujours s'entourer de ténors.
01:38 Est-ce que Bayrou peut rentrer dans cette configuration ?
01:42 C'est un ténor indiscutablement mais je crois qu'aussi Gabriel Attal
01:47 ne doit pas être ravi de voir entrer François Bayrou s'il entre au gouvernement.
01:53 François Bayrou ayant lui-même manifesté quelques réticences au sujet du choix du Premier Ministre.
02:01 Mais au fond, j'imagine François Bayrou aujourd'hui tout de même désireux
02:10 de poursuivre une carrière politique que d'aucuns considèrent déjà comme trop longue.
02:15 Il apportera, et je rejoins, pardon de plagier Françoise de Goyes
02:22 qui a dit à plusieurs reprises qu'elle considérait que c'était peut-être une bonne chose
02:28 pour Emmanuel Macron d'avoir quelqu'un qui lui a permis d'être élu
02:32 et qui se retrouverait au gouvernement avec une assise, une stabilité, une capacité d'inspirer confiance.
02:40 Pour le mystère de l'éducation nationale, j'en termine.
02:43 J'ai très peur qu'en définitive la manière de ne pas agir de François Bayrou
02:49 porte à presque rien les six mois d'activité intense de Gabriel Attal rue de Grenelle.
02:55 - Mais il est très dur de comprendre très précisément où en est le macronisme.
03:01 Il nomme Gabriel Attal, plus jeune Premier Ministre de la Vème République,
03:07 avec ce terme de régénération, pour après ne pas lui laisser les coups d'effranche
03:12 concernant la composition du gouvernement.
03:15 François Bayrou a dû, il semblerait, se battre pour le maintien de Marc Fesneau au ministère de l'Agriculture.
03:21 Et là il était en train, ça fait un peu maquignon, d'essayer de sauver les quatre ministres ou secrétaires d'État modem
03:29 avec une arrivée tonitruante dans le jeu politique depuis sa relax.
03:34 Mais pourquoi faire ? C'est aussi ça le sujet du macronisme.
03:39 C'est-à-dire que si François Bayrou arrive rue de Grenelle, 30 ans après son premier poste, 93-97,
03:49 pourquoi faire précisément ? Avec quelle feuille de route ?
03:53 On ne peut pas simplement s'en sortir avec les annonces habiles, en termes de communication politique, de Gabriel Attal.
04:03 Et puis je vais vous dire, moi je ne sens aucune tension dans le pays sur le thème "vite, vite, donnez-nous ce gouvernement complet".
04:10 On n'en peut plus, l'attente est trop difficile, on n'y tient plus.
04:13 Il y a quand même un profond désintérêt concernant ces derniers arbitrages
04:18 qui relèvent davantage d'une bataille de chefs à plumes de la Macronie.
04:24 - Et on oublie la possibilité de l'appel, pardon Loïc, de l'appel pour la relax.
04:30 - Tout le monde s'en fout complètement.
04:33 Enfin, moi je fais un petit tour dans mes usines, je dois avouer que je leur demande,
04:40 vous savez le gouvernement n'est pas complet, ah bon ?
04:44 - Ah oui. - Il n'y a pas de ministre du logement.
04:47 - Ah bon, mais il y avait un ministre du logement ?
04:49 C'est-à-dire que tout le monde s'en fout, s'en fout complètement.
04:53 Et je crois que le nombre de problèmes que rencontrent donc aux citoyens est tel
04:58 que le seul problème qu'ils ont, c'est de savoir si on traite les problèmes ou pas.
05:03 Non pas en communication, mais en actes.
05:06 Et c'est ces actes qu'ils revendiquent, et ma foi, je dirais que pas plus que X, Y ou Z,
05:14 on a le sentiment qu'il y ait beaucoup de gens qui soient actifs dans le gouvernement actuel.
05:20 Et le seul qui a eu une action véritable ces derniers temps,
05:27 c'est Gabriel Attal au ministère de l'éducation, lorsqu'il a dit "Ah bah y'a non".
05:31 Alors ça c'est pratiquement, je ne dis pas 65 millions de français,
05:35 mais disons que 61 millions de français, c'est un peu ce qu'il a fait ça.
05:38 Et par conséquent il a transformé de la communication en actes.
05:42 Quels sont les gens qui sont capables de dire aujourd'hui au gouvernement,
05:46 soit qu'ils ont envie de rentrer, soit qu'ils y sont,
05:49 voilà ce que j'ai fait, non pas en communication, mais en actes.
05:52 Voilà le sujet fondamental de notre pays aujourd'hui.
05:55 - Philippe Miliger, est-ce qu'il n'y a pas un double effet, vous me passerez l'expression,
05:59 qui se pas cool pour le gouvernement ?
06:01 C'est-à-dire qu'ils ont un problème de casting,
06:04 parce que beaucoup de gens n'ont peut-être pas envie d'y aller dans une majorité relative,
06:07 et qui pourrait imploser, et qu'en plus, eux, ils ne veulent pas trop élargir la majorité,
06:15 parce que déjà, les LR, c'est compliqué avec eux, vu qu'ils ne votent pas les motions de censure.
06:20 Donc ils sauvent le gouvernement de temps en temps, mais ils disent "on est dans les positions".
06:23 Mais Rachida Dati le rejoint, est-ce que ce n'est pas la quadrature du cercle
06:27 de faire un gouvernement aujourd'hui dans les deux sens ?
06:29 Puisque ça n'arrange personne.
06:30 - Sûrement, parce que les dernières péripéties à l'égard des LR, j'espère,
06:36 ont définitivement dissuadé tel ou tel d'aller au gouvernement.
06:41 Alors, ce qui serait évidemment le rêve du gouvernement de multiplier les surprises à la Rachida Dati,
06:50 à supposer qu'elle puisse le faire, mais vous avez totalement raison,
06:54 il y a tout de même une pauvreté du vivier macroniste, vous l'avez dit, c'est très juste,
07:00 il faut trouver, alors on peut compter sur l'ambition personnelle,
07:04 qu'est-ce qu'ils ne viennent pas nous proposer d'être ministre ?
07:08 On accepterait quoi !
07:10 - C'est une offre de service de Philippe Bilger qui prend n'importe quel poste au gouvernement,
07:14 appelez le 0 826 300 300.
07:16 - Appelez-nous Matignon s'il vous plaît, on a des CV à déposer, si ça ne vous dérange pas.
07:20 - Oui, mais j'ai eu le sentiment que Philippe Bilger était en train de candidater,
07:25 mais je lui souhaite bien du plaisir.
07:28 - Mais lui voulait être Premier ministre.
07:29 - Mais encore une fois, le seul problème que nous ayons, c'est que tout le monde s'en fout,
07:34 et qu'ils ont besoin d'actes clairs, et que ces actes clairs n'arrivent pas.
07:38 - Oui, c'est vrai. On parle de Nathalie Kosciusko-Morizet, de Jean-Louis Borloo,
07:44 est-ce que ce scénario vous paraît cohérent en fait ?
07:49 - Il est vrai que la Macronie a des problèmes, comme le disait Philippe, de ressources humaines.
07:57 Ce n'est pas la première fois que l'on s'en aperçoit.
08:00 Et dans les gazettes qu'on peut lire, il est indiqué qu'il y aurait de nouveau des prises de guerre,
08:07 avec des personnalités sérieuses.
08:13 Le vivier serait donc le sarcosisme ?
08:17 - Donnez des noms !
08:19 - Nous verrons, vous venez d'en donner.
08:23 Mais encore une fois, il y a des personnalités de qualité,
08:26 on ne peut pas dire que Jean-Louis Borloo ne soit pas une personnalité de qualité,
08:29 il a marqué son temps sur certains sujets, notamment la politique, la rénovation urbaine, et d'autres.
08:35 Mais encore une fois, je reviens, je tourne en rond,
08:38 mais pour quelle politique ? Pour quel objectif d'ici la fin de ce quinquennat ?
08:44 - Oui, parce que c'est bien d'aligner des noms.
08:46 - Je trouve que le macronisme est en plein le sèche en termes d'imaginaire politique.
08:53 - Comme si au fond, chaque ministre apportait sa feuille de route.
08:58 - Allez, direction le Standard 0826-300-300, une réaction d'Arnaud, du Morbihan.
09:04 Quel est votre avis par rapport à ce gouvernement ?
09:07 Est-ce que vous vous attendez effectivement à la suite de la liste ?
09:10 Ou comme vous le dites, comme le disait Loïc Lefloch-Prigent tout à l'heure,
09:13 finalement ça ne changera pas grand-chose ?
09:15 - Ah ben oui, je suis bien d'accord avec Monsieur Lefloch-Prigent.
09:18 Il faut se rendre compte que plus le fédéraliste européen Macron va vers l'UE, vers Bruxelles,
09:26 il fait monter le populisme en France,
09:30 et le peuple recherche davantage d'identité nationale, davantage d'enracinement,
09:34 c'est-à-dire l'opposé de Monsieur Macron.
09:36 Donc on se rend compte que reconquête + le RN + De Gaulle à France,
09:40 on arrive bientôt à 42%.
09:42 Donc si Monsieur Macron continue à se fédéraliser comme ça,
09:46 parce qu'il n'a qu'un seul axe, c'est Bruxelles,
09:50 et personne n'en veut de cette Europe-là.
09:52 Donc la droite va se fédéraliser, va s'unir davantage en opposition à Monsieur Macron.
10:00 C'est une fracture énorme dans le pays.
10:03 Moi c'est ce que je ressens.
10:05 - Ça c'est pas une chose intéressante que le vrai clivage c'est plus gauche-droite, pardon,
10:09 c'est souveraineté-mondialisation ?
10:11 - C'est un des sujets.
10:14 Mais le sujet fondamental de ce qui arrive aujourd'hui,
10:18 c'est est-ce que nous allons vers une société de pénurie,
10:22 ou allons-nous vers une société d'abondance ?
10:25 Et c'est imagé par Madame Van Linden et son pacte vert.
10:31 Le pacte vert est un pacte de pénurie.
10:33 Par conséquent, est-ce que vous êtes pour la pénurie ou vous êtes pour l'abondance ?
10:37 Et c'est vrai de l'agriculture, c'est vrai de l'industrie, c'est vrai de l'énergie,
10:41 c'est vrai de l'ensemble.
10:43 Et c'est là le clivage essentiel.
10:45 Les gens comprennent qu'il se passe quelque chose,
10:48 mais lorsque, à un moment, on leur dit "il va y avoir 15% des terres qui vont être abandonnées",
10:54 on dit "mais non, on n'a pas dit ça, mais on le dit quand même".
10:56 Mais c'est pour plus tard.
10:57 Ils comprennent qu'on va vers la pénurie.
11:00 Et est-ce que les 65 millions de Français ont envie d'aller vers la pénurie ou pas ?
11:05 Moi je pense que non.
11:07 Et là il y a un véritable clivage.
11:10 Et il y a des gens qui sont effectivement pour aller vers la pénurie.
11:13 - Allez 0826 300, direction Fontainebleau avec Philippe.
11:17 Bonsoir Philippe.
11:18 - Bonsoir Philippe.
11:19 - Bonsoir les vrais voix, bonsoir vos invités.
11:22 - Alors, diagnostic ?
11:24 - Alors, diagnostic ?
11:26 Ben c'est simple, moi je m'en tamponne le coquillard.
11:29 Et monsieur Leflocq-Prigent, il a exactement dit ce que j'ai dit à Aude.
11:35 Vous vous rendez compte que la France, elle a tellement de sujets à régler.
11:39 On attend notre ministre 29 jours pour qu'il ait un gouvernement plein et entier
11:43 pour s'occuper de la France et les Français, défendre nos intérêts
11:46 comme vient de le dire monsieur Leflocq-Prigent.
11:49 Et là on est en train de parler de quoi ?
11:51 De savoir quel va être l'avenir de monsieur François Bayrou
11:54 qui est dans la politique depuis 40 ans.
11:56 Vous savez, moi je vais vous dire un truc.
11:58 François Bayrou, peu importe sa carrière ou quoi que ce soit,
12:00 déjà il n'a pas marqué de grand fait sa carrière.
12:03 Deuxièmement, moi tous les gens qui sont au centre,
12:06 c'est un peu comme s'ils étaient au milieu de nulle part.
12:08 Moi j'en ai ras le bol de tous ces gens qui pensent déjà à leur carrière.
12:13 Moi je veux qu'on s'occupe de moi, je veux qu'on s'occupe de l'avenir de mes enfants.
12:16 Je veux que je puisse avoir des médicaments en abondance.
12:19 Je veux que mes agriculteurs me donnent du bon manger.
12:22 Je veux qu'à l'école on devienne une bonne école républicaine.
12:25 Je veux que l'EDF aujourd'hui, qui était le fleuron de la France,
12:28 qui nous permettait d'avoir un prix du cuivre au plus bas coût,
12:31 de permettre à nos industries de se défendre.
12:33 Et là, j'en ai marre qu'on aille tout défendre à Bruxelles
12:36 et je veux qu'on s'occupe de moi.
12:37 Alors moi Bayrou, j'en ai rien à tirer.
12:39 - Je vous remercie beaucoup de ce soutien.
12:43 - A mes propos, ça fait plaisir.
12:46 - Ça envoie du talent aux auditeurs.
12:50 - Est-ce que c'est pas, comme disent les Québécois, du gros bon sens, quelque part ?
12:54 Les gens attendent qu'on s'occupe d'eux,
12:56 pas de savoir si Bayrou va être pour la énième fois ministre ou ministre d'État
13:00 ou ministre délégué ou secrétaire d'État.
13:02 Est-ce que c'est pas ça qui attend des gens ?
13:04 - C'est le vrai clivage politique.
13:06 - Oui mais ce qui me gêne, j'approuve totalement la volonté de nos auditeurs.
13:12 - Ils appellent Philippe donc déjà, il a un plus.
13:17 - Mais ils ne sont pas tournés en dérision, tout même les politiques.
13:21 Parce que ces politiques qu'ils souhaitent, qui la mettra en œuvre ?
13:25 Il faut bien qu'on ait quelques personnalités qui sortent de l'ordinaire,
13:29 donc rien de pire que de tourner en dérision.
13:32 - Oui mais c'est vrai qu'il fallait dire que Bayrou ne sortait pas de l'ordinaire.
13:36 - On en a beaucoup parlé sur les ondes de Sud Radio et il fallait le faire.
13:40 Combien la crise agricole a permis un retour fracassant au réel,
13:45 en pointant des sujets sur lesquels on se dit,
13:48 en effet ça marchait sur la tête et il faut revenir, si ce n'est à du bon sens,
13:52 en tout cas à des politiques efficaces et avec des objectifs qui valent le coup.
13:56 Le revenu, que le paysan qui travaille dans la terre puisse vivre son travail,
14:02 les normes administratives ou phytosanitaires, etc.
14:06 On a pu pointer des sujets et normalement la politique devrait prioritairement régler ces questions-là.
14:13 - Oui mais si je vais dans le sens de ce que dit Philippe de Fontainebleau,
14:16 c'est qu'en fait on veut des preuves, on veut des gens qui ont mené des actions
14:20 et qui sont allés au bout des choses.
14:23 Et là effectivement on pourra être derrière eux, ce qui n'est pas forcément de ce que j'entends le cas de François Bayrou.
14:28 - Vous avez raison Cécile mais on n'est peut-être pas obligé d'aller chercher des gens d'une telle expérience
14:36 qui dépasse l'âge requis.
14:38 On peut considérer qu'il y a des jeunes pousses en politique
14:44 qui probablement seraient capables de faire des choses.
14:47 Loïc l'a dit, pour Gabriel Attal à l'éducation nationale,
14:52 Premier ministre c'est dur pour lui, c'est une marche au-dessus,
14:57 mais il réussira peut-être très bien.
14:59 - Je reviens sur la réalité, Gabriel Attal a été un extraordinaire communicant
15:05 sur ses six mois à l'éducation nationale, mais il n'a pas de bilan.
15:09 Il ne pouvait d'ailleurs pas en avoir.
15:11 - Il a engagé, en s'envoi, pas seulement...
15:14 - Pas d'Avaya, partir de même, plus d'Avaya, il n'y a plus d'Avaya, très bien.
15:17 - Pas seulement Olivier, il a ouvert beaucoup de voies.
15:20 - Je le crédite. - Et il a traité beaucoup de sujets.
15:24 - Et puis c'est vrai qu'en cinq mois on ne peut pas faire grand-chose.
15:27 - Mais vous voyez bien que les Français en général,
15:30 vos interlocuteurs en particulier, disent "quels sont les actes, quels sont les actes, quels sont les actes ?"
15:35 C'est ça le sujet.
15:36 Et le sujet, pour avoir des actes, il va falloir la volonté d'agir.
15:41 Et la volonté d'agir, est-ce que c'est M. Bérou qui l'a ou M. X, Y ou Z ?
15:46 J'en sais rien, mais il faut qu'il démonte la volonté d'agir.
15:49 - En même temps, quand vous êtes dans une entrepôche, on vous demande du résultat.
15:52 - La manière dont il est perçu, c'est qu'il y a une manoeuvre politique, avec le modem, horizon, etc.
15:58 On est dans une manoeuvre politique, ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui.
16:01 Le sujet d'aujourd'hui, c'est "quels sont les actes ?"
16:03 Si jamais, plutôt que de dire "je ne sais pas ce que j'ai envie de faire",
16:06 il dit "j'ai envie d'aller à tel endroit pour faire ça, avec un objectif clair,
16:11 est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?", ce serait plus simple.
16:13 - Voilà, vous avez peut-être raison.
16:15 Merci beaucoup en tout cas Philippe de Fontainebleau.
16:17 On vous embrasse.
16:19 Arnaud, vous restez avec nous, puisque vous allez jouer au quiz de l'actu dans quelques instants.
16:24 Il va falloir vous armer de patience, parce que Olivier Dartigolle, je pense qu'il est plus...
16:28 - Allons-y, allons-y !
16:29 - Mais non, mais il n'est pas retombé, vous n'êtes pas retombé depuis 15 jours là, Olivier Dartigolle.
16:32 - Allons-y !
16:33 - Allons-y, c'est parti ! Allez, la mauvaise foi !

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