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00:00Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
00:09Et oui, oui, c'est le grand match !
00:14Bienvenue sur l'antenne d'Europe 1, les informations vous étaient présentées par Amélie Dès.
00:21Ce soir, avec nous, entre 11h et 13h, elle est la reine des annonces.
00:33Elle vous fait vibrer jusque dans les foins-fonds de la France.
00:38Mlle Géraldine Amont !
00:43Numéro 2, numéro 2 ce soir, arrière-droite capitaine, il est gauche avançante, il occupe toutes les positions.
00:49C'est l'antraîneur, c'est le chef de cette petite troupe.
00:56Comment s'appelle l'antraîneur du Paris Saint-Germain ?
00:57Louis Sénriquet !
00:58Louis Sénriquet ! Il est notre Louis Sénriquet !
01:01Voici, mesdames, messieurs, Laurent Tessier !
01:04Il est le docteur de notre équipe, le soigneur, celui qui met des pansements.
01:15Il se lève avec sa petite mallette pour parfois masser les joueurs qui sont sur le terrain et qui viennent à l'instant même d'avoir une blessure.
01:26M. Fabrice Lapine !
01:27Il est sur le banc, il est un espoir, il s'entraîne, il fait l'aller-retour pendant que les autres jouent sur le plus.
01:40Mais un jour, un jour, viendra peut-être son heure, voici M. Olivier Guélecq !
01:47Il est le chauffeur du quart, celui qui mène les joueurs jusqu'au terrain.
01:56Il est le chauffeur du bus, l'indispensable, le merveilleux, Alexandre Aubin !
02:02Et je me permets, Pascal, qui est notre Guirou de la FM, M. Pascal Paule !
02:11Je me permets de dire quand même que Guirou a 90 ans.
02:17Ah, pardon !
02:18Je vous remercie de me comparer à Guirou.
02:20J'aime beaucoup Guirou, mais franchement...
02:23Pardonnez-moi !
02:24Bon, et puis alors, j'aurais pu surtout saluer les spectateurs de notre équipe, parce qu'ils ne sont pas tous les jours là, mais ils viennent de temps en temps.
02:32Saludons les spectateurs, Reda Mélange !
02:34Il est porte-parole du syndicat de police unité Île-de-France.
02:39Alors, il ne sera pas qu'un spectateur de notre émission, il sera un acteur, bien sûr.
02:43Et puis Jean-Baptiste Marti !
02:45Journaliste service police justice de Rapine.
02:50Que dites-vous, Olivier Guélecq ?
02:51Et enfin, Émilie Dès !
02:52Émilie Dès, je l'ai salué en premier !
02:54Pardonnez-moi !
02:55C'était le premier !
02:56Pardonnez-moi !
02:57Écoutez, il faudrait peut-être que vous arrêtiez la tisane le matin.
03:03Mais c'est intéressant que notre ami Marti soit avec nous, Jean-Baptiste, parce qu'un matin de Ligue des Champions, la veille d'un match de Ligue des Champions,
03:11on pourrait imaginer que c'est les journalistes de sport qui sont autour de la table.
03:15Et maintenant, c'est les journalistes police justice qui sont sur le pont.
03:18Donc, lorsqu'il y a une finale de Ligue des Champions à Paris, le week-end sera occupé, ou en tout cas, vous serez présents,
03:26pour nous donner les informations à police justice de ce qui va se passer sur les Champs-Élysées, en amont également de l'organisation.
03:33C'est le monde d'aujourd'hui, monsieur Marti.
03:36C'est le football actuellement en France.
03:38Aujourd'hui, on se préoccupe plus des phénomènes sécuritaires que des résultats sportifs.
03:44C'est dommageable.
03:45Réda Bellach, porte-parole du syndicat de police unité Île-de-France.
03:48C'est vrai que tout Paris sera verrouillé demain.
03:52Dans ces cas-là, lorsqu'en amont on a pris les mesures qu'il faut,
03:58l'expérience me dit que tout devrait finalement bien se passer.
04:03D'autant que les restaurants seront fermés,
04:06et que les jeunes gens vont peut-être hésiter à descendre,
04:09comme on dit dans Paris, avec des forces de l'ordre.
04:13Je crois qu'il y a 5400 personnes.
04:14Le 1er mai, il n'y en avait que 2000, par exemple.
04:16C'est quasiment la jauge maximum, 5400 policiers ?
04:21Oui, je pense qu'on a mis tout ce qu'on peut mettre.
04:24Même des collègues qui étaient en congé,
04:25on les oblige à venir au service,
04:28on annule leur congé hors prévisionnel.
04:30Donc oui, on n'a jamais été aussi mobilisés,
04:33parce que c'est particulier.
04:35Vous savez, gérer une manif, c'est autre chose.
04:38Gérer une manifestation, vous avez déjà la sécurité sur place,
04:42on sait exactement par où ça passe et tout.
04:44Là, c'est complètement différent.
04:46On est dans un autre monde.
04:47Déjà, on est dépendant d'un résultat.
04:49Donc à certains endroits, peut-être qu'en cas d'échec,
04:51ça devrait quand même très très mal tourner.
04:53D'autres endroits comme Paris, ça devrait peut-être mal tourner,
04:57mais plus léger, plus facile à gérer peut-être.
04:59En banlieue, je pense que ça va être beaucoup plus compliqué
05:01pour mes collègues de banlieue.
05:02Maintenant, on va basculer.
05:04Comme vous l'avez dit, on parle de sport, c'est gênant.
05:07Parce qu'on parle de sport, mais au final, on ne parle que de sécurité.
05:10Pourquoi ? Parce qu'il y a des vraies craintes.
05:12Parce qu'on sait qu'il y a beaucoup d'attentes autour de ce match.
05:15Les anciens, si je peux me permettre,
05:18nous, on a connu, j'ai eu l'honneur de venir déjà dans votre émission,
05:22je suis ancien abonné du PSG, du coup, fan du Paris Saint-Germain aussi.
05:26Et c'est vrai que nous, on a connu à l'époque de Paul Eta,
05:29on s'attendait à descendre en Ligue 2.
05:32Je ne sais pas si vous vous souvenez de ces images fortes
05:34où Paul Eta donnait quasiment les consignes à Paul Le Gouen
05:37au niveau des changements.
05:37Donc, on a vécu une probable descente du PSG en D2.
05:41Et là, aujourd'hui, on va vivre une Ligue des champions.
05:44Au niveau émotionnel, c'est quelque chose d'extraordinaire pour nous
05:46s'il y a victoire demain.
05:48Mais, comme vous l'avez dit, la société, elle a changé.
05:50Il y a une nouvelle génération qui s'est mise en place
05:51qui n'a pas connu cette peur-là.
05:55Et qui, aujourd'hui, va fêter un titre,
05:57j'espère que ce sera le cas,
05:59d'une manière peut-être différente.
06:01Et du coup, on est obligé de mettre en place
06:03un dispositif anti-violence, anti-dégradation,
06:06anti-agression, et j'en passe.
06:09Et voilà, ça va être compliqué, je pense, pour nous.
06:12Et encore, on nous utilise une fois de plus
06:17pour que la France donne une belle image
06:20de sa sécurité et du sport.
06:24Maintenant, je me permets de revenir sur ce que vous avez dit.
06:27C'est impossible aujourd'hui, si vous me posez la question,
06:29je ne sais pas si c'était une question,
06:30mais en tout cas, qui peut aujourd'hui garantir
06:33que tout va bien se passer ?
06:35Même si on a mis 5400.
06:36Il y a un côté dissuasif.
06:38C'est le sentiment que je peux avoir.
06:40Il y a beaucoup de gens qui peuvent se dire,
06:42il y a quand même des parents de temps en temps
06:43qui peuvent dire à ces jeunes gens,
06:44fais attention, il y a toujours des casseurs.
06:47Mais la dissuasion, ça va être intéressant d'ailleurs,
06:49c'est un test.
06:51Le 31 décembre, il ne se passe jamais rien.
06:54Ouh là !
06:55Sur les Champs-Elysées ?
06:56Alors, nous on a des...
06:57Je parle des Champs-Elysées,
06:59je parle des Champs-Elysées,
07:01qui sont ultra sécurisés.
07:02Oui, c'est sécurisé.
07:03J'ai l'impression que le 31 décembre,
07:05c'est calme maintenant.
07:06Il y a beaucoup d'agressions.
07:08En fait, vous avez toujours une économie parallèle
07:11qui s'organise pour profiter des touristes,
07:14pour profiter des gens qui ont un coup de tout.
07:15Mais il n'y a pas de casse, au moins, le 31 décembre.
07:16Aujourd'hui, si vous me dites,
07:17M. Bellage, est-ce qu'il faut mieux venir
07:19avec un suite avec des fermetures ?
07:21Je vous dirais oui,
07:22parce que là, les pickpockets,
07:23le 31 décembre, ils sont là.
07:24Je vous dis, ils s'adaptent toujours par rapport...
07:28Dès qu'ils ont une opportunité pour,
07:30ils en profitent.
07:31Alors, certes, au JO, c'était différent
07:32parce qu'on était vraiment là au pic
07:34de présence policière sur le terrain
07:36et en termes d'investigation.
07:38Et là, on nous demande du jour quasiment,
07:41du jour au lendemain,
07:42de se préparer à quelque chose
07:44qui peut être malheureusement terrible.
07:46Il y a quand même des policiers
07:46qui ont été rappelés et qui avaient posé des congés
07:50et qui avaient posé des congés
07:51qui ont dû être rappelés pour demain soirée.
07:53C'est ce que disait Reda Bellage.
07:54On marque une première pause.
07:55Il est 11h13.
08:01Vous savez qu'il y a sûrement des gens
08:02qui sont en train de nous écouter
08:04dans les régions en province, comme on dit,
08:05et qui détestent le Paris Saint-Germain,
08:07qui est un club,
08:08parce que les Parisiens, déjà,
08:10ne sont pas très aimés, disons-le.
08:12Vous êtes né à Paris, Réda ?
08:13Oui, Paris 14e.
08:14Vous êtes né à Paris, Jean-Baptiste ?
08:15Paris 12e.
08:16Oui, vous êtes des Parisiens.
08:19C'est assez rare, finalement,
08:20parce qu'on est tous pareils.
08:21On vient à Paris dans 9K sur 10
08:22pour travailler.
08:23Autrement, on serait à la boule.
08:24Et on serait sur la plage.
08:27Il n'y a que la boule en France.
08:30Il n'y a que la boule.
08:32Mais non, mais on est tous venus
08:33à 20 ans pour travailler.
08:34Parce que quand tu fais notre métier,
08:36c'est vrai que souvent,
08:36tu viens à Paris,
08:37mais il y a beaucoup de métiers
08:38que tu ne fais qu'à Paris.
08:39Autrement, on serait très content en province.
08:41C'est comme moi, je vais à la boule.
08:42En ce moment, ils sont en train
08:43de nous écouter.
08:44Ils sont sur la plage.
08:44Ils sont beaucoup plus heureux
08:46que les Parisiens.
08:47Je vous le dis.
08:48L'air est pur.
08:50Il n'y a pas des embouteillages.
08:51La vie est souvent plus belle.
08:53Il n'y a plus de cigarettes.
08:53Parce que si vous enlevez
08:54le travail de Paris,
08:55il y a beaucoup de gens
08:56qui aimeraient vivre ailleurs
08:58qu'à Paris.
08:58Tout ça pour dire que Paris
08:59n'est pas forcément la ville
09:01ou le club de foot
09:02le plus aimé au monde.
09:03Nous sommes d'accord.
09:04J'ai vu qu'à Marseille,
09:05il y avait une vente...
09:05Très gros.
09:35dispositifs avec au total
09:37pour l'agglomération parisienne
09:385400 effectifs
09:39qui seront engagés
09:40pour demain soir.
09:425400 policiers
09:44et gendarmes mobilisés.
09:45La préfecture de police de Paris
09:46a demandé que policiers
09:47et gendarmes en congé
09:48reprennent leur service
09:49pour ce week-end ?
09:50Oui, alors pour ce qui concerne
09:51la préfecture de police,
09:52nous avons effectivement demandé
09:54ce qu'on appelle des rappels.
09:56Je remercie évidemment
09:56les effectifs de la préfecture de police
09:58qui une nouvelle fois
09:59vont répondre présents
10:00pour gérer cet événement majeur.
10:02Est-ce choquant de mobiliser autant ?
10:05Question posée à Laurent Nunez.
10:07Évidemment, c'est désolant,
10:08mais voilà,
10:08nos concitoyens ne comprendraient pas
10:10qu'il n'y ait pas
10:10une présence policière pour...
10:11La présence policière,
10:12elle est là pour deux choses.
10:13D'abord, pour éviter des troubles
10:14des supporters virulents
10:17qui s'en prennent à d'autres,
10:18qu'il y ait des mouvements de foule,
10:19on est là pour ça.
10:20Et puis on est là aussi
10:20pour protéger
10:21ces rassemblements de personnes
10:22contre des menaces terroristes éventuelles.
10:24Que se passera-t-il en cas de victoire
10:26du Paris Saint-Germain demain ?
10:28Laurent Nunez,
10:29préfet de police à Paris.
10:30En cas de victoire,
10:32les joueurs sont pris en charge,
10:33c'est une décision que j'ai prise,
10:35directement sur le tarmac.
10:36Donc, il est inutile
10:38pour les supporters
10:38de se rendre à l'aéroport de Roissy.
10:40Ils ne verront pas les joueurs,
10:41on les prend en charge
10:41directement sur le tarmac
10:43pour le tarmac...
10:44C'est-à-dire qu'ils sortent de l'avion,
10:45ils montent dans un bus,
10:46sécurisés,
10:47et on ne les voit pas.
10:48Sécurisés,
10:49escortés,
10:49évidemment,
10:50escortés.
10:50Et nous les amenons ensuite
10:52dans Paris
10:53pour cette parade
10:54qui va se dérouler
10:55sur les Champs-Elysées.
10:57Reda Bellach qui est avec nous,
10:58porte-parole du syndicat de police
10:59Unité Île-de-France.
11:00Vous êtes toujours sur le terrain ?
11:02Reda, vous bossez toujours ?
11:03Ou lorsqu'on est porte-parole du syndicat,
11:05on ne fait que cette mission
11:07de porte-parole ?
11:08Alors, ça dépend des porte-parole,
11:09mais en tout cas,
11:10pour mon cas,
11:10je fais ça à plein temps
11:12parce que j'ai une deuxième casquette.
11:13Justement, je gère au niveau
11:14de la banlieue,
11:16la petite couronne
11:17Hauts-de-Seine-Val-de-Marne
11:18et Seine-Saint-Denis.
11:19Je gère tous les services spécialisés,
11:21les motards,
11:22les bacs départementales de nuit,
11:23les compagnies de sécurisation
11:24d'intervention.
11:24Et vous serez où demain soir ?
11:25Vous serez en train de regarder le match
11:27parce que vous m'avez dit
11:28que vous étiez abonné du PSG.
11:29Vous n'allez pas prendre le plaisir
11:31si vous bossez.
11:31Je n'ai pas mal de sollicitations
11:32des médias,
11:33mais j'ai dit
11:34que je ne suis pas dispo
11:35de 20h à 23h.
11:37Je ne veux pas mentir
11:37parce qu'à un moment...
11:38Et là, vous le regardez où ?
11:40Vous allez le regarder avec...
11:41J'aurais bien voulu
11:42aller le voir à l'extérieur
11:43ou chez des amis
11:44ou à Paris.
11:46Autant fêter le titre à Paris
11:47si jamais on l'a.
11:49Mais le problème,
11:49c'est qu'aujourd'hui,
11:50on est obligé de s'adapter
11:51et parce que
11:51pour être safe,
11:53entre guillemets,
11:54je pense que je vais le regarder.
11:55Ce n'est pas je pense,
11:55c'est sûr,
11:56je vais le regarder tranquillement
11:57à la maison.
11:57Moi, je serais sûr
11:58de rentrer chez moi.
12:01Alors, il y en a un
12:01qui ne sait pas
12:02s'il est heureux ou malheureux.
12:04Et ça, c'est un dilemme.
12:05Il s'appelle Alexis.
12:07Et figurez-vous
12:07qu'il est supporter
12:09du Paris Saint-Germain.
12:11Bonjour Alexis.
12:13Merci d'être avec nous.
12:14Vous êtes président
12:15de l'association des fans
12:16du Paris Saint-Germain
12:17de Tours.
12:18C'est dire si
12:19ce jour, demain,
12:21est important pour vous.
12:22Mais, heureusement
12:23ou malheureusement,
12:26vous vous mariez.
12:29Vous vous mariez demain.
12:30Alors, d'abord,
12:32je suis quand même étonné
12:32d'avoir choisi
12:34la date de finale
12:36de Coupe d'Europe
12:37pour vous marier
12:39parce que la date
12:40de finale de Coupe d'Europe
12:41elle est prévue
12:41un an à l'avance.
12:42Quand est-ce que
12:43vous avez décidé
12:44de vous marier, Alexis ?
12:46La date, nous,
12:47elle est arrêtée
12:47depuis septembre
12:48l'année dernière.
12:49Oui, mais en septembre.
12:50Alors, vous n'avez pas cru
12:50au PSG ?
12:51Parce que la finale
12:53de la Coupe d'Europe,
12:54la finale de Coupe d'Europe,
12:55je veux dire,
12:56par exemple,
12:56l'année prochaine,
12:57la finale de la Coupe d'Europe
12:58est déjà connue.
12:59Et je sais,
13:00le stade,
13:02si je me renseigne,
13:02en 2026,
13:03si, par exemple,
13:04Géraldine regarde,
13:06elle va trouver.
13:07Donc, vous n'avez pas cru
13:07à la victoire possible
13:09du Paris Saint-Germain, Alexis ?
13:10Non, non.
13:11Et puis, c'est un petit
13:11concours de circonstances
13:12parce qu'en fait,
13:13la base était le baptême
13:15de notre fille
13:15qui était prévue
13:15le 1er juin.
13:17Et en septembre,
13:18en fait,
13:18on a décidé de mutualiser
13:19les deux événements
13:20et rajouter le mariage
13:21la veille.
13:22C'est-à-dire que vous allez
13:23vous marier à l'église
13:25peut-être demain
13:25ou à la mairie ?
13:26Oui, les deux.
13:27Donc, vous vous mariez
13:28à l'église
13:28alors que vous avez
13:29déjà un enfant.
13:30Donc, vous viviez
13:30dans le péché,
13:31c'est ce que vous nous dites.
13:32Exactement.
13:32Oui, tout à fait.
13:33Ah oui, mais ça,
13:34faites très très attention
13:35parce que le Seigneur
13:36vous regarde
13:37et il vous écoute.
13:40Quel âge elle a
13:42votre fille
13:42ou votre fils ?
13:44Elle a deux ans et demi.
13:45Comment elle s'appelle ?
13:46Alizé.
13:47Alizé,
13:47c'est un très très joli
13:48prénom.
13:49Et alors,
13:50votre épouse
13:51a un nom formidable,
13:52Faustine,
13:53qui est vraiment
13:53un très très joli prénom,
13:55Faustine.
13:56Et vous avez décidé
13:57donc de vous marier
13:58demain.
13:59Mais à quelle heure
14:00vous vous mariez demain ?
14:0116h à la mairie,
14:0316h30 à l'église
14:04et puis après,
14:05on va dans notre salle
14:06des fêtes
14:07pour passer la soirée
14:07en famille et entre amis
14:09à partir de 19h.
14:10Mais oui,
14:10mais la salle des fêtes,
14:11alors est-ce que vous allez
14:11regarder le match ?
14:13Ben oui,
14:13on va essayer de l'intégrer
14:15à la soirée comme on peut.
14:16C'est le gros sujet
14:16de discussion
14:17avec tous nos amis
14:18depuis plusieurs jours,
14:18évidemment,
14:19parce qu'il y a des pours
14:20et des contres.
14:21Il y en a qui me le pot,
14:22d'autres qui aiment moins.
14:22Donc, on va l'intégrer au mieux.
14:24Moi, on a déjà préparé
14:25des petites choses
14:25pour évidemment
14:26faire du mieux qu'on peut.
14:27c'est-à-dire que moi,
14:28j'ai préparé des petits jeux
14:29du prono pour chaque invité.
14:30Comme ça, inconsciemment,
14:31les gens vont se tenir
14:32au courant du score
14:33pour ceux qui n'aiment pas trop.
14:34Un pronostic sur la durée
14:35de votre mariage
14:36ou un pronostic sur...
14:37Non, non, non.
14:39Un pronostic sur le match
14:40où on a fait
14:41une petite feuille du prono
14:42avec une petite bouteille
14:44de campagne à gagner
14:45et comme ça,
14:45tout le monde sera investi.
14:47Non, je blague
14:48parce que c'est un jour merveilleux.
14:50Bon, d'abord,
14:50vous êtes habillé comment
14:51demain, Alexis ?
14:52Demain, j'ai...
14:53Short, maillot UPSG,
14:55chaussures à grand point,
14:57drapeaux, drapeaux !
14:59Non, il n'y a pas de drapeaux.
15:00Vous êtes comment demain ?
15:01Vous êtes cravate,
15:02smoking,
15:03nos papillons ?
15:04J'ai un costume
15:05avec un nos papillons, oui.
15:06Costume,
15:06bon, vous n'avez pas de chapeau,
15:08etc.,
15:09ou de rodingote.
15:10Non, non,
15:10pas dans le premier temps.
15:12Bon, et votre épouse Faustine,
15:14elle est habillée comment demain ?
15:15Elle a une belle robe de mariée
15:16que je n'ai pas encore vue,
15:17mais j'en ai entendu parler
15:19depuis plusieurs mois.
15:20Donc oui,
15:20elle a une belle robe de mariée.
15:21Quel âge a Faustine, Alexis ?
15:2332.
15:2432,
15:25et vous,
15:25vous avez quel âge, Alexis ?
15:26Moi, j'ai 33.
15:2733.
15:28Et qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
15:29Vous bossez tous les deux ?
15:30Oui,
15:31elle a les conseillères sociales
15:32dans le lotement,
15:34et moi,
15:34je suis affraiteur
15:35dans le transport routier.
15:36Bon, et vous habitez Tours ?
15:38Tout à fait.
15:38Bon, et pourquoi
15:39vous êtes supporter du PSG,
15:40a priori,
15:41puisque vous êtes...
15:42Ça fait 20 ans
15:44que je supporte ce club,
15:45je suis allé une première fois
15:46il y a une quinzaine d'années
15:47avec de la famille
15:48qui habite sur Paris,
15:49et puis j'ai été piqué,
15:50donc depuis,
15:51on est supporter
15:52du Paris Saint-Germain.
15:53Est-ce que vous avez tenté
15:54de négocier, par exemple,
15:55une sorte d'écran géant
15:56dans ce qui est assez chic
15:58pour un mariage ?
15:59Même avant la négociation,
16:01c'était non.
16:02Les négociations se poursuivent.
16:04Il y a un petit rétroprojecteur
16:06qu'on va essayer ce soir
16:07lors de la préparation.
16:07Mais pourquoi elle ne veut pas
16:08votre femme ?
16:09Parce que c'est pas mal
16:09de partager,
16:10au fond, c'est pas mal.
16:11Le match termine à 23h,
16:13après, vous avez toute la soirée
16:14devant vous.
16:16Voilà, je trouve que c'est...
16:17Moi, j'aime bien de partager,
16:19ce n'était pas prévu,
16:19mais alors ?
16:20Qu'est-ce que ça peut faire ?
16:22Elle aime le foot, votre femme ?
16:24Non, non,
16:25elle n'est pas trop sport,
16:25malheureusement.
16:26Elle n'est pas trop sport ?
16:28Non, elle n'aime pas trop le sport.
16:29Écoutez,
16:30vous êtes sûr
16:30que vous voulez vous marier quand même ?
16:32Je suis heureux
16:34d'avoir des enfants ensemble.
16:37On va faire quelqu'un des concessions.
16:39C'est mon discours depuis hier,
16:40j'essaie de l'avancer comme ça.
16:40Des concessions ?
16:41Des concessions,
16:42c'est au cimetière,
16:43moi je les prends.
16:43Vous êtes ensemble
16:46depuis combien de temps
16:47avec Faustine ?
16:48Ça va faire 10 ans,
16:49au mois de juillet.
16:50Ah oui,
16:50donc c'est une histoire qui dure.
16:52C'est une très belle histoire,
16:53c'est une très belle histoire d'amour.
16:55Et qu'est-ce qui fait
16:56que vous avez décidé
16:56de vous marier ?
16:58Pour plein de choses,
17:01on a déjà deux enfants en commun,
17:03une maison,
17:03on travaille,
17:04on voulait solidifier notre couple
17:06à tous les niveaux.
17:07Et puis voilà,
17:08parce qu'on est heureux.
17:09Vous avez deux enfants,
17:09vous avez Alizé,
17:11et puis ?
17:11Oui,
17:11et j'ai une grande
17:12qui a 6 ans
17:12qui s'appelle Ambre.
17:14Ambre et Alizé,
17:15c'est des très jolis prénoms.
17:17Alizé,
17:17on pourra écouter
17:18la chanson merveilleuse d'Alizé.
17:21Il y a les chants Alizé.
17:22Il y a les chants Alizé,
17:24oui.
17:25Bon,
17:25c'est Fabrice Laffitte,
17:26lui,
17:27il ne souhaite pas se marier tout de suite
17:28ou plus personne ne souhaite
17:29se marier avec lui.
17:31Il pourrait être dit
17:32au mariage.
17:33Exactement.
17:33Oh mon Dieu,
17:33non.
17:35Si vous l'invitez,
17:36faites gaffe
17:36parce qu'il en met
17:39il garde des petits gâteaux
17:40pour le lendemain.
17:41C'est tronc que ceci sera.
17:42Il passe sur les buffets,
17:43là où il passe,
17:44il n'y a plus rien.
17:44Il vole la pièce montée.
17:45Il vole là.
17:47Ah oui,
17:47ça.
17:48La pièce montée,
17:48elle sera servie,
17:49normalement,
17:50le match sera fini.
17:51On va essayer justement
17:52d'adapter notre planning
17:53par rapport au match.
17:54Mais s'il y a prolongation.
17:55Bon,
17:55restez avec nous,
17:56s'il y a prolongation.
17:57Restez avec nous.
17:58Je vais libérer
18:00Jean-Baptiste Marti,
18:01si j'ose dire,
18:02parce que je crois que
18:03vous avez une édition
18:04de 13 heures
18:05à préparer.
18:07Je ne sais pas,
18:07aujourd'hui,
18:08c'est Stéphanie Debouroux
18:08qui est avec nous.
18:09C'est Stéphanie,
18:10qui présente le journal.
18:11Vous allez donc sur le pont
18:12pendant tout le week-end.
18:14Je vous remercie beaucoup.
18:15Et puis on va saluer,
18:16regardez,
18:17il y a M. Eliott Deval
18:19qui est un supporteur historique
18:20du PSG.
18:21Et avec des cadeaux,
18:22Pascal.
18:23Bonjour Eliott Deval.
18:24Bonjour Pascal.
18:24Je viens à dire
18:25qu'Eliott et Benjamin Naud,
18:26deux jeunes gens
18:26avec qui je travaille,
18:27sont des fans absolus
18:28du PSG.
18:29Je ne sais plus comment je m'appelle.
18:30Mais vraiment,
18:31ils sont...
18:32Eliott était au Parc des Princes
18:33pour Arsenal.
18:34J'ai suivi le parcours
18:37du Paris Saint-Germain
18:37depuis Manchester City.
18:39Vous avez quel âge Eliott ?
18:4032 ans.
18:41La première fois
18:41que vous êtes allé
18:42au Parc des Princes,
18:42vous aviez quel âge ?
18:4310 ans.
18:442002.
18:44PSG à 7000 ans,
18:45un partout.
18:46Et évidemment,
18:47vous êtes un fan absolu.
18:49Absolue.
18:49C'est-à-dire que vous avez vu,
18:50vous voyez toujours
18:51un match du PSG.
18:52Vous avez été abonné peut-être ?
18:53Bien sûr.
18:54La période la plus dure,
18:55c'est celle où
18:56le Paris Saint-Germain
18:57a failli être en Ligue 2.
18:59En Ligue 2.
19:00On en parlait avec Reda Bellage.
19:01Et demain soir,
19:02vous serez où ?
19:03Je serai avec des amis
19:05en région parisienne.
19:06On sera 45.
19:07On a prévu une festivité
19:09grande festoche,
19:11comme on dit.
19:11Et vous êtes avec Benjamin Nau ?
19:12Bien évidemment.
19:13Mais vous savez que Benjamin,
19:14c'est comme un frère.
19:15C'est-à-dire que je ne connais plus
19:16que j'ai 10 ans.
19:16Je sais.
19:17Et si je veux venir avec vous,
19:19moi je peux me joindre à vous.
19:20Non.
19:20Pas de Nantais demain.
19:23Mais alors,
19:23vos compagnes sont avec vous
19:24ou c'est uniquement des garçons ?
19:25Alors,
19:26nos compagnes,
19:27c'est-à-dire qu'on doit
19:27en avoir plusieurs ?
19:28Non,
19:28mais c'est un rassemblement
19:31garçon ?
19:32Je n'ai pas fait la liste
19:34très objectivement.
19:35C'est des gens que vous connaissez
19:35depuis toujours ?
19:36Alors,
19:36il y a notre groupe d'amis
19:38très proche.
19:39On a un groupe
19:40d'une quinzaine d'amis
19:41et qui s'ajoute
19:42à un autre groupe d'amis.
19:43Là aussi,
19:44supporters du Paris Saint-Germain.
19:45Vous savez que je suis allé
19:46à la boutique ?
19:46Je vous ai fait un petit cadeau.
19:48C'est pour moi un cadeau.
19:48Évidemment.
19:49Les écouteurs filaires,
19:51il y avait un monde.
19:53Ça,
19:53c'est sympa,
19:54des écouteurs filaires.
19:54Je sais.
19:56Vraiment,
19:56c'est sympa.
19:56Je peux l'ouvrir ?
19:57Évidemment.
19:58Je suis venu avec le maillot.
19:59Le maillot qu'est à l'arrière-ouez ?
20:00C'est pas le maillot PSG ?
20:03Le maillot PSG,
20:04oui,
20:04bien sûr.
20:05Je ne sais pas.
20:05Vous avez vos lunettes ou pas,
20:06Pascal ?
20:06Oui,
20:06vous les avez.
20:07C'est marqué.
20:08Floqué,
20:08finale,
20:09Ligue des Champions.
20:10Évidemment.
20:11Mais vous avez de la chance.
20:12Moi,
20:12je suis supporter de l'FC Nantes.
20:13Je n'ai jamais eu une finale
20:14de Ligue des Champions.
20:16Mais vous riez,
20:17j'ai eu une demi-finale quand même.
20:18On s'en souvient.
20:19Une demi-finale contre...
20:20Très,
20:20très jolie,
20:21ce que vous m'offrez là.
20:22C'est très sympa.
20:23Une demi-finale contre la Juve
20:24en 1995-96.
20:26Parce que l'FC Nantes
20:27avait une autre carrière
20:28que le PSG.
20:29Longtemps,
20:29maintenant,
20:30c'est un peu le contraire.
20:31Bon,
20:31est-ce que,
20:32sérieusement,
20:32est-ce que vous aimez ce PSG
20:34plus, par exemple,
20:34que le PSG des Stars
20:36avec Mbappé,
20:38avec Ibrahimovic,
20:40avec Neymar ?
20:41Est-ce que ce PSG
20:42vous plaît davantage ?
20:42C'est-à-dire qu'en fait,
20:43je pense que c'est surtout
20:44l'entraîneur
20:45qui a permis
20:45de redonner goût
20:46à ce Paris Saint-Germain.
20:47Et c'est vrai
20:49qu'on n'a peut-être pas
20:50cette pluie de stars
20:51qu'on avait
20:51les années précédentes.
20:53Et il y a
20:53quelque chose de plus,
20:55un petit truc en plus
20:56dans cette équipe.
20:58Et à travers aussi
20:59l'histoire de Luis Enrique,
21:00c'est un entraîneur habité.
21:02Vous savez qu'il a eu
21:02une histoire terrible.
21:03Il a perdu sa fille
21:04qui était malade
21:06à l'âge de 2-3 ans.
21:08Elle avait seulement.
21:09Et pourtant,
21:10il continue.
21:11Il est ultra positif.
21:12Et il y a du caractère
21:13dans cette équipe.
21:14Il y a de la joie de vivre.
21:16Ça me plaît.
21:16Et puis,
21:17il y a de la qualité
21:17technique.
21:18Reda Bellage,
21:18vous,
21:19vous disiez,
21:20vous avez été abonné aussi,
21:22je dis souvent
21:22que le football,
21:23c'est la marmite
21:24d'Obelix.
21:25Où tu tombes dedans
21:25tout petit,
21:26où jamais tu ne viens
21:27supporter de football
21:28à 25 ans.
21:29Tu peux être intéressé
21:31par l'art contemporain,
21:32pourquoi pas à 25 ans,
21:33la danse contemporaine,
21:34avoir une passion nouvelle,
21:36le vin,
21:36que sais-je.
21:37Mais tu ne deviens pas
21:39supporter de football
21:40ou amateur de football
21:41à 25 ans.
21:42Ça n'existe pas.
21:43Vous,
21:44vous vous souvenez,
21:44par exemple,
21:44la première fois
21:45que vous êtes allé
21:45au Parc des Princes,
21:46Reda Bellage ?
21:47Écoutez,
21:48c'était quand j'étais,
21:50c'était sous Le Proulx,
21:51je crois,
21:51oui,
21:52c'était en 2000...
21:53Sous Le Proulx,
21:53c'est comme les présidents
21:54de l'article.
21:56En fait,
21:57et je me suis abonné.
21:58C'était en quelle année ?
21:59Je crois que c'était
21:592010 ou 2011
22:01dans ces eaux-là
22:02et puis j'étais
22:02abonné encore,
22:05je crois,
22:05jusqu'en 2011,
22:062012,
22:072013,
22:07à peu près
22:08et juste au moment
22:10où les Qataris
22:11venaient d'acheter
22:11le collège.
22:13Et pourquoi
22:14vous n'avez pas
22:14continué ?
22:15Parce que c'est...
22:16Pourquoi vous n'avez pas
22:17continué l'abonnement ?
22:17Parce que vous trouviez
22:18que c'était trop cher ?
22:19Parce que la vie de famille
22:20s'organisait ?
22:21Justement,
22:21c'était beaucoup moins cher
22:22à l'époque.
22:22C'est combien,
22:23à l'époque ?
22:23À moi,
22:24à l'époque,
22:24je payais pour être
22:25en Borelli,
22:26en tribune Borelli,
22:27je payais,
22:28je crois que c'est
22:29tribune Paris,
22:29mais moi,
22:29c'est ça,
22:30et je payais 20 euros
22:31par mois
22:32et j'avais que le championnat.
22:34Par contre,
22:35je pouvais voir
22:36des matchs
22:37de Ligue des Champions,
22:38j'avais été voir
22:38PSG,
22:39Porto,
22:40des matchs comme ça
22:41et au début,
22:43c'était très accessible.
22:45Après,
22:46au niveau des prix,
22:47c'était plus possible.
22:48Déjà,
22:49quand vous êtes policier
22:50en région parisienne,
22:50ce n'est pas facile
22:51au niveau salaire
22:52de vivre et d'avoir
22:53un appart,
22:54de vivre sur Paris
22:54ou en banlieue parisienne.
22:56Du coup,
22:56à un moment,
22:56il faut faire des choix.
22:57Et vous avez des enfants,
22:58Reda Bellach ?
22:59Oui,
23:00une fille de 23 ans,
23:01une fille de 20 ans
23:03et un fils de 14 ans.
23:04Mais moi,
23:04j'ai l'impression
23:05que vous avez 30 ans.
23:06pardonnez-moi
23:10de le poser comme ça,
23:11mais vous avez quel âge,
23:12Reda Bellach ?
23:1246,
23:13bientôt 47 ans.
23:14Mais vous êtes
23:14un phénomène génétique.
23:18Il fait plus jeune
23:18qu'Elliott de Vague.
23:21Sympa,
23:21merci beaucoup.
23:22Bon,
23:22Alexis,
23:23vous savez qu'on est
23:23avec un auditeur
23:24qui s'appelle Alexis.
23:25Je vous ai écouté sur le vélo.
23:26Ah oui,
23:27parce que vous venez en vélo
23:28maintenant.
23:28Bien sûr.
23:29Je n'ai pas votre salaire.
23:31Je n'ai pas votre salaire.
23:32Je n'ai pas de Ferrari,
23:33de Porsche.
23:34Vous êtes soumis
23:35à la modernité
23:35du vélo.
23:36Vélo électrique.
23:37Oui,
23:38bon,
23:38on est avec Alexis
23:40qui se marie demain soir,
23:42figurez-vous,
23:42avec sa femme Faustine.
23:44Et Faustine,
23:45elle n'est pas
23:46fan de football
23:47et elle n'est pas fan
23:49non plus
23:49à l'idée d'avoir
23:50un métroprojecteur
23:51devant sa pièce montée.
23:52Ce qui est un scandale.
23:53Bon,
23:54simplement,
23:55vous n'avez pas imaginé
23:56de le décaler,
23:57par exemple,
23:57de 8 jours,
23:58le mariage,
23:59Alexis ?
24:00Non,
24:00ça ne m'a pas traversé la tête.
24:01Je préfère garder ma femme
24:02quand même.
24:04Vous pouviez garder votre femme
24:05car il faut toujours
24:09un leader
24:10dans un couple.
24:12C'est Faustine
24:12qui décide
24:14ou c'est vous ?
24:15Non,
24:16c'est un commun accord,
24:16mais je lui laisse
24:18le lead
24:18sur ce fois-là.
24:20Et puis sur les autres
24:20aussi,
24:21t'es qu'à faire.
24:23Bon,
24:23Alexis,
24:23alors c'est quoi
24:24le menu de m'asseoir ?
24:25C'est un buffet.
24:27Donc l'avantage,
24:27c'est que pendant le match,
24:28il y aura un peu de mouvement.
24:29Donc je serai peut-être bloqué
24:30devant l'écran
24:30de temps en temps.
24:31Vous avez organisé l'affaire,
24:33vous êtes malade.
24:34Oui,
24:34oui,
24:34c'est un buffet
24:35où il y aura entre 8 et 9 fois
24:37donc les gens iront servir.
24:39Et après,
24:39il se peut aussi
24:40que je sois malade
24:40et que je sois bloqué
24:4145 minutes aux toilettes.
24:42Ça,
24:42j'en sais rien.
24:42ça arrive fréquemment
24:46les jours de mariage.
24:48Oui,
24:49oui.
24:49Vous avez un petit pronostic
24:50à nous donner
24:52avant de vous laisser,
24:53cher Alexis ?
24:54Je vois quelque chose
24:55de serré
24:55donc du coup
24:56plutôt stressant
24:57ce qui ne m'arrange pas trop.
24:58Mais ouais,
24:58je vois bien
24:58une finale comme il y a deux ans
25:00contre City
25:00très très serré
25:02qui va se décider
25:02plutôt en deuxième mi-temps.
25:04Donc 1-0
25:04ou 2-1 pour le PGA évidemment.
25:06De toute façon,
25:06si vous jouez en finale
25:07de Coupe d'Europe
25:08le score de 1-0,
25:09la probabilité
25:10que vous gagnez
25:11est grande
25:11parce que le nombre
25:12de finales
25:12qui se sont terminées
25:13par 1-0,
25:14PSG Rapide de Vienne
25:15c'était 1-0,
25:17c'est vraiment souvent
25:18un cas de figure.
25:19Bon bah écoutez Alexis,
25:21moi ce que je...
25:21vous pourriez peut-être
25:22nous rappeler lundi ?
25:23Avec plaisir !
25:24Avec plaisir !
25:25Et puis moi je connais
25:25un bon avocat de toute façon.
25:29Si vous avez des soucis,
25:32si déjà le divorce
25:34est possible,
25:35mais non,
25:36je vais blague.
25:37Je vais vous dire,
25:38on vous souhaite
25:38beaucoup de bonheur.
25:39Demain il va faire beau
25:40en plus à tour demain ?
25:41Ouais,
25:41il va faire très beau là.
25:42Là on est en classe préparatrice,
25:43il fait déjà 28.
25:45Écoutez,
25:46c'est un jour magnifique,
25:47on vous souhaite
25:48tous les bonheurs du monde,
25:49vous serez en famille,
25:51vous n'oublierez jamais
25:52ce moment-là,
25:53et on vous embrasse fort,
25:54on embrasse Faustine,
25:56on embrasse la petite Alizé,
25:58et on embrasse Ambre.
25:59Voilà deux jolis prénoms,
26:01Alizé,
26:01je pensais,
26:02je pensais que notre ami
26:03pour rendre hommage
26:04à Alizé,
26:05aurait...
26:05Il est à mi-temps
26:07entre 11h et 13h.
26:10Il est à mi-temps,
26:11je pense qu'il ne va pas jouer
26:11tout le match demain soir.
26:13Je pense que...
26:14Champs-Élysées,
26:15Ah !
26:15Les Champs-Élysées !
26:17Les Champs-Élysées !
26:20Alizé !
26:21Alizé !
26:23Il est sourd en plus.
26:25La vieille est un naufrage.
26:27Il est en train de servir.
26:28Bon.
26:29Merci beaucoup Alexis.
26:30Merci.
26:32Vous avez plein de cadeaux encore.
26:34Ben oui, parce que...
26:34Mais alors vous travaillez ce week-end ?
26:35Ah non,
26:36parce qu'on dit dimanche.
26:37C'est après-midi à 16h.
26:37Non mais sérieusement,
26:38M. Nedjar vous a donné
26:39votre samedi et votre dimanche.
26:41M. Nedjar est un homme bon.
26:43Il a compris qu'il y avait
26:43des priorités dans la vie.
26:44C'est-à-dire que demain
26:45vous ne faites pas l'heure d'épreuve.
26:46Vous savez que je crois
26:46que depuis le début de l'année
26:47je n'ai pas raté un week-end.
26:49Oui, et ce n'est pas
26:50non plus un exploit.
26:51Attendez, vous êtes parti
26:52en vacances, etc.
26:53Je suis parti en vacances ?
26:54Oui, à Noël.
26:55Moi j'ai parti.
26:56Ben oui, déjà ça...
26:58Moi je ne suis pas oublié.
26:59Moi ça ne me fait rien.
27:00Moi à Noël j'ai bossé,
27:01le nouvel an j'ai bossé,
27:02j'ai bossé toute l'année
27:03et au moment de la victoire
27:05et de la qualification en finale,
27:07dès le lendemain,
27:08je n'ai pas pris le jour
27:08avant la demi-finale
27:14Vous êtes un homme bon
27:28donc vous avez gentiment accepté
27:30de vous lever à 5h du matin
27:31le samedi.
27:32Pourquoi 5h du matin ?
27:33Parce qu'il faut arriver
27:34à 5h et demi.
27:355h et demi ?
27:35Oui, ça c'est pour ceux
27:36qui travaillent lentement.
27:39Mais autrement les autres,
27:40ils peuvent...
27:41Vous arrivez à 5h du matin
27:43pour voir des pros ?
27:44Tu me lèves à 5h du matin
27:45et je vous bouscule,
27:47tu ne te réveilles pas
27:48et j'arrive à 6h.
27:50Le temps de se préparer.
27:53De vous coiffer,
27:54je n'ai pas le même coiffeur
27:56que vous.
27:57Pronostics, amis ?
27:58Non, zéro.
27:58Mais par contre,
27:59j'ai plein de cadeaux,
28:0016h-18h,
28:00on marche sur la tête
28:01et on va parler.
28:02Bien sûr.
28:0316h-18h,
28:04avec qui vous êtes ?
28:05Il y aura Gauthier Lebrecht,
28:06il y aura Olivier D'Artigol,
28:07il y aura Reda Bellage,
28:08merci Reda d'être avec nous.
28:10Je ne savais pas
28:10que vous étiez un ancien
28:11ultra du Paris Saint-Germain,
28:12ça me fait plaisir.
28:13Ultra, c'est un grand mot.
28:13Ultra, vous êtes abonné.
28:15Je suis content d'être avec vous
28:16et vraiment,
28:17allez Paris.
28:18On va être avec Mickaël aussi
28:20qui est fan de Paris
28:20et sa femme Océane
28:22et fan de l'Inter Milan.
28:25Donc,
28:25si tu es marié
28:28avec ta femme
28:29qui est pour l'instant.
28:29Vous êtes un trémetteur
28:30aujourd'hui en fait.
28:31Ça va être très très sympa.
28:33Reda Bellage reste avec nous,
28:3511h45,
28:36pas d'informations
28:37de la police
28:38ces dernières heures,
28:39tout va bien ?
28:40Tout va bien,
28:41non, le moral est un peu...
28:42Il est plus qu'en berne.
28:43On va essayer
28:44de faire le maximum
28:44mais il faut que les gens
28:46comprennent que pour nous
28:47en ce moment,
28:47enfin depuis même
28:492-3 ans,
28:49c'est très compliqué
28:50parce qu'on est sollicité
28:51absolument pour tout.
28:53On a depuis cette fameuse finale
28:54de Ligue des Champions
28:55qui s'est très mal passée
28:56avec Liverpool
28:57contre le Real Madrid.
28:59Maintenant,
29:00tout le monde a peur
29:00jusqu'au plus haut sommet
29:01de l'État.
29:02Donc,
29:02on prend tout
29:03et donc on prend tous
29:04les policiers
29:04comme s'ils étaient des robots.
29:06On prend les policiers
29:06comme si ce n'était pas
29:07des humains,
29:08comme s'ils n'avaient pas
29:08des vies de famille.
29:09On les avertis
29:10à la dernière minute.
29:11On va faire le job.
29:12Oui, c'est ça qui est.
29:13Voilà.
29:13Je préfère le précis.
29:14On va faire le job
29:15mais ça laissera des traces.
29:17Vous avez raison
29:17parce que nous,
29:18on sourit bien sûr
29:19et puis c'est une atmosphère
29:20festive demain soir
29:22pour beaucoup.
29:22La preuve,
29:23ce que disait à l'instant
29:24notre ami Elliot.
29:25Mais derrière ça,
29:26il y a des gens
29:27qui avaient peut-être prévu
29:27de passer un week-end
29:28en famille,
29:29des policiers
29:29à qui on dit
29:31de venir retravailler,
29:32qui prennent sur
29:32leurs jours de vacances
29:33et c'est vrai.
29:34Et c'est vrai
29:35et c'est pour ça
29:35que vous êtes avec nous
29:36et qu'il faut le rappeler
29:37et à chaque fois
29:38tirer un coup de chapeau
29:39à ces policiers
29:40qui sont mobilisés.
29:41On marque une pause
29:4211h46.
29:43Vous pouvez interroger
29:43évidemment les uns
29:44et les autres
29:45et puis on va être encore
29:46avec un fan du Paris Saint-Germain.
29:47A tout de suite.
29:48Et oui,
29:48vous pouvez nous appeler
29:49au 01-80-20-39-21
29:51tout de suite
29:52avec Pascal Praud
29:52sur Europe 1.
29:53Sous-titrage ST' 501.

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