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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité. Ce mardi, Olivier Gourmet, acteur, pour la série "De Grâce" qui sera diffusée sur Arte les jeudi 8 et 15 février à 20h55, six épisodes de 52 minutes.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
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Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité. Ce mardi, Olivier Gourmet, acteur, pour la série "De Grâce" qui sera diffusée sur Arte les jeudi 8 et 15 février à 20h55, six épisodes de 52 minutes.
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NewsTranscription
00:00 - On parle de cette série "De grâce" avec Olivier Gourmet,
00:02 une histoire qui se passe au Havre, dans le monde des dockers,
00:04 mais qui parle de choses universelles,
00:06 parce que tous ces personnages, ils sont touchés de près ou de loin
00:08 par la corruption.
00:10 Et puis, au fond, on peut tous être tentés par la compromission.
00:13 On a tous des dilemmes moraux.
00:15 Donc c'est vrai que c'est un sujet un peu universel, Olivier Gourmet.
00:18 - Oui.
00:20 - C'est l'argent qui fait basculer en général.
00:22 - Pierre Leprire le dit à un moment donné dans "La voix off",
00:25 qui est très présente sur le "voilà, c'est l'argent qui corrompt les gens
00:29 et qui fait que ça les fragilise.
00:32 Mais bon, il y a aussi le...
00:34 C'est ce qui m'intéresse, moi, et c'est ce que la série soulève,
00:37 entre autres, parce qu'il n'y a pas que ça.
00:39 C'est à la fois un polar, western urbain.
00:42 Il y a plein de suspens.
00:44 Ce n'est pas un documentaire sur le milieu des dockers.
00:46 - Et vous, il y a un membre de votre famille qui les fragilise.
00:50 - Mais oui, il y a un membre de ma famille qui fragilise, c'est mon frère.
00:54 Mais le passé rattrape.
00:57 Voilà. Mais oui, on est tous...
00:59 Mais c'est la nécessité, c'est ce que je voulais dire.
01:02 C'est la nécessité du monde actuel aujourd'hui.
01:05 C'est que l'on n'arrive pas à boucler les fins de mois et que c'est compliqué.
01:09 Et que donc, on est tenté de...
01:12 Et quand c'est facile et qu'on n'a pas l'impression vraiment de mettre
01:14 les doigts dans l'engrenage, on se laisse aller à donner son...
01:18 Comme je disais tout à l'heure, son badge ou à bouger en conteneur de place.
01:21 Ça ne mange pas de pain et ça fait 50 000 euros.
01:24 - Et alors, vous le disiez, il y a du suspense.
01:26 Effectivement, on ne va pas dévoiler la fin de la série,
01:28 mais il y a un grand coup de théâtre qui laisse d'ailleurs...
01:31 C'est un débat qu'on avait en interne qui laisse dévoiler peut-être
01:34 ou entrevoit en tout cas une saison 2.
01:36 Est-ce que c'est envisageable, ça ?
01:39 Est-ce que vous avez entendu parler d'une saison 2 ?
01:41 - Personnellement, je n'ai pas entendu parler d'une saison 2.
01:44 - Qui se fera sans vous, a priori. - A priori, oui.
01:47 Puisque ceux qui verront la série
01:49 comprendront pourquoi la saison 2 peut difficilement se faire avec moi.
01:52 Mais pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
01:54 - Bon, et on vous a également vu dans la série "Sambre".
01:57 Qui était très réussie aussi.
02:00 Donc bravo, parce que je crois que les deux meilleures séries
02:02 qu'on ait vues cette année, elles sont avec vous, Olivier Gourmet.
02:05 Donc bravo, bravo.
02:07 Et la suite, c'est quoi pour vous ?
02:08 Vous savez déjà les prochains projets ?
02:10 - Il y a plusieurs projets.
02:11 Il y a eu un espèce de ralentissement post-Covid
02:14 où les films ont un peu été en embouteillage comme ça
02:17 et avaient du mal à se financer parce que d'autres films devaient sortir.
02:20 Là, il y a un paquet de projets qui m'arrivent en même temps.
02:23 Je dois faire des choix, c'est compliqué.
02:25 Là, je vais faire un premier film belge à quelques jours
02:28 parce que je n'ai pas spécialement besoin de faire les rôles principaux.
02:31 Quand le projet m'intéresse,
02:34 je peux accompagner un jeune réalisateur, j'y vais.
02:36 C'est le cas.
02:37 Le film s'appelle "Cape Farewell" que je vais démarrer au mois de mars.
02:40 Après, j'enchaîne avec aussi un film français,
02:42 qui est plus un film de genre
02:44 avec le départ sur un sujet écologique.
02:47 Que se passe-t-il dans nos abattoirs ?
02:49 Avec une cellule de jeunes écolo qui veulent enquêter
02:52 où ça se termine dans un bain de sang général.
02:54 Ça sent le roussi.
02:56 Et toujours pas de comédie.
02:58 Qui s'appelle Jibier, toujours pas de comédie.
03:00 Et puis, le radeau de la méduse.
03:02 Ah oui !
03:03 L'histoire du radeau de la méduse où je vais faire le capitaine du bateau
03:06 qui a envoyé "Show My Race".
03:07 Une adaptation en film.
03:09 Qui a envoyé 120 personnes à la mort par bêtise.
03:13 La bêtise humaine.
03:14 On peut vous voir sur arte.tv dans cette série de grâce.
03:20 Et puis en direct sur Arte le jeudi 8 et le jeudi 15 février.
03:23 C'est à 20h55.
03:24 Merci d'être venu nous voir Olivier Gourmet.