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  • 04/02/2024
La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel, a réagi à l'insécurité en France à la suite de l'attaque à gare de Lyon, dans Soir Info WE : «On a délégué notre souveraineté aux autres pays de l'espace Schengen».

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Transcription
00:00 Non, mais le bon sens a déserté.
00:01 C'est vrai que ces panneaux retournés par les agriculteurs,
00:04 ils ne concernent pas que l'agriculture.
00:06 De fait, la France marche sur la tête sur tous les plans.
00:08 Et surtout, ça nous montre bien que cette loi immigration,
00:11 avant même d'être passée en application,
00:14 elle est déjà inopérante, puisque Laurent Nunes nous disait
00:18 "si elle est satisfaite de lui, ben regardez,
00:21 on a cet homme là chez nous, mais c'est tout à fait normal".
00:24 C'est l'Italie qui décide de qui vient chez nous,
00:27 parce que c'est ça le sujet.
00:28 C'est qu'on a délégué notre souveraineté
00:31 aux autres pays de l'espace Schengen.
00:33 Donc si l'Italie a décidé que ce monsieur avait le droit de venir,
00:37 eh bien il vient et nous n'y pouvons rien faire.
00:39 Donc ça montre que la loi est de facto inopérante,
00:44 avant même d'être entrée en application
00:46 et être arrivée au bout du processus.
00:49 Pourquoi je disais que ce n'était pas un sujet de psychiatrie ?
00:51 Parce que très honnêtement, quel Français a envie de s'entendre dire,
00:55 et ce sera peut-être le cas du reste,
00:56 que ce monsieur va rester 5, 10, 15 ans
00:59 au frais du contribuable français dans un hôpital psychiatrique,
01:02 qui est déjà exsangue, qui a besoin de recevoir,
01:04 nous avons nous-mêmes, nos propres Français,
01:09 frappés par des troubles psychiatriques,
01:11 qui ne trouvent pas de place.
01:12 Pourquoi garderait-on cet homme-là,
01:14 qui visiblement adore le Mali, déteste la France ?
01:17 Alors la place, vous parlez du bon sens,
01:18 on pourrait même parler du bon sens paysan,
01:20 puisque c'était le sujet de ces derniers jours,
01:21 sa place est au Mali.
01:24 Voilà.
01:24 C'est simple.
01:25 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:28 [SILENCE]

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