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  • 24/01/2024
Mercredi 24 janvier 2024, SMART BOURSE reçoit Christian Parisot (Président, Altaïr Economics) , Alain du Brusle (Directeur de la gestion, Claresco) et Vincent Lequertier (Gérant Senior, responsable de l'allocation d'actifs, WeSave)

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Transcription
00:00 (Générique)
00:10 Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13 Christian Parézo est avec nous, économiste bien sûr et président d'Altair Economics.
00:17 Bonsoir Christian.
00:18 Bonsoir.
00:18 Merci d'être là, merci à Alain Dubruel d'être à nos côtés également.
00:21 Bonsoir Alain.
00:21 Bonsoir Grégoire.
00:22 Directeur de la gestion de Claresco et Vincent Lecartier qui complètent ce trio.
00:26 Bonsoir Vincent.
00:27 Bonsoir Grégoire.
00:27 Ravis de vous retrouver, vous êtes responsable de l'allocation d'actifs de WeSave.
00:32 Évacuons le sujet chinois pour commencer cette émission.
00:36 C'est la question que je posais en introduction et que je vous renvoie Vincent.
00:40 Est-ce que les dernières mesures annoncées ou pressenties qui visent visiblement à soutenir assez directement les marchés actions chinois
00:48 et ces deux jours de rebonds qu'on a pu voir sur les bourses chinoises, que ce soit les marchés domestiques ou le marché de Hong Kong,
00:56 est-ce que ça suffit à appeler un plancher ou un point bas au moins temporaire sur ces marchés d'actions chinois ?
01:05 Je ne suis pas technicien mais d'un point de vue technique, vous étiez sur un support important.
01:10 De toute façon, vous étiez sur une zone d'alerte pour un certain nombre d'investisseurs.
01:16 Est-ce que le fait de mettre à la louche 300 milliards de dollars sur la table pourrait changer grand chose ?
01:24 Si vous rapportez ça à la capitalisation du Hang Seng, 5-6% de la capitalisation, ça ne change pas grand chose au sujet.
01:33 Alors rapporter ça à la capitalisation totale, si on regarde le flottant, peut-être que ça aurait un peu plus d'impact.
01:41 De toute façon, je ne pense pas que ça change grand chose.
01:44 La conclusion, c'est quoi ? C'est que vous avez une forme de nationalisation additionnelle de la bourse.
01:51 Donc je ne suis pas certain que ça soit le meilleur des messages que vous fassiez passer aux investisseurs, et notamment aux investisseurs ESG.
01:59 Donc voilà, je ne suis pas sûr que ça soit quelque chose de transformant.
02:05 Le fait de baisser les taux d'intérêt, ou en tout cas les réserves obligatoires des banques, est-ce que ça change quelque chose ?
02:14 Je pense que ce n'était pas tellement un problème d'offre de crédit qui était un sujet, c'est plus la demande de crédit.
02:22 Les ménages n'ont pas envie de s'endetter pour l'immobilier, vu qu'ils sont déjà collés avec.
02:27 Et les entreprises ont une perspective d'activité qui tendance au fur et à mesure à se dégrader, donc vous avez moins besoin d'emprunter pour investir.
02:36 Donc je n'ai pas le sentiment que ça change grand chose à la situation.
02:41 Ça reste plus réactif que proactif.
02:44 Exactement, et c'est plus une question d'image de marque qui est nécessaire.
02:49 Par contre, là où il fallait, je pense quand même, et où je pense qu'il faut quand même, essayer de calmer le jeu sur les marchés d'action,
02:57 c'est qu'au bout d'un certain temps, si votre capitalisation en relatif par rapport aux autres marchés se dégrade,
03:04 ça veut dire que votre pouvoir d'achat à l'extérieur, si vous voulez faire une OPA ou une OPE, vous êtes en train de perdre des moyens.
03:11 Ça veut dire que si vous voulez faire des emprunts qui sont calibrés par rapport à la taille de vos actifs, vous empruntez moins que d'autres zones.
03:21 Donc vous perdez en potentiel de dynamique relative.
03:25 Donc au bout d'un certain temps, oui, c'est important de calmer le jeu et même d'essayer de soutenir la bourse.
03:30 Oui, donc il y a même un enjeu politique, presque, vous dites. La bourse chinoise doit refléter la puissance chinoise.
03:36 Hong Kong vient de se faire dépasser en termes de market cap par la bourse indienne.
03:40 On voit tous les efforts qui sont faits par les opérateurs boursiers japonais, par exemple, pour justement rester dans l'histoire boursière mondiale.
03:51 Oui, il y a des enjeux forts quand même derrière.
03:53 Je pense qu'il y a un enjeu important aussi dans la zone, c'est-à-dire que pour la Chine, du point de vue du statut, il était une évidence pour eux que c'était eux qui seraient les leaders.
04:05 La question commence à se poser un petit peu plus, au moins d'un point de vue financier.
04:09 Christian, est-ce qu'il y a un début de panique de la part des officiels chinois qui continuent de multiplier des mesures dont on sait que le track record est jusqu'à présent assez faible ?
04:23 Oui, très clairement. Le problème, c'est que la Chine a un problème de demande, pas d'offre. Et toute la réponse aujourd'hui des Chinois, c'est sur l'offre.
04:30 On le voit, ils essayent de relancer. Ils ont fait un plan infrastructure qui n'a pas marché.
04:34 Ils ont fait un plan, là ils ont un nouveau plan qui est pour stabiliser la situation financière des provinces et des collectivités locales, mais qui ne redonne pas de la croissance.
04:41 Et l'autre partie du plan, c'est de stimuler les investissements productifs dans des secteurs dans lesquels on a déjà des surinvestissements.
04:47 Je vous donne juste une idée pour vous donner à quel point on marche sur la tête en Chine.
04:52 On est aujourd'hui sur la production de panneaux solaires, au dernier chiffre connu, plus 56%.
04:57 Vous avez tous entendu parler quand même qu'on stockait un peu les panneaux solaires. Et c'est un des secteurs qui est aujourd'hui prioritaire dans le plan de relance chinois.
05:06 Il faut investir dans les panneaux solaires, dans ce qui est censé être l'avenir de la Chine, de produire de plus en plus de technologies, et notamment ce segment-là.
05:13 Véhicule électrique, globalement, la Chine pourra répondre à la demande mondiale de véhicules électriques à la fin de cette année, en termes de capacité de production.
05:21 La production chinoise de véhicules électriques en 2024, en capacité de production, pourrait servir l'ensemble de la demande mondiale.
05:31 Donc je peux vous dire qu'ils vont casser les prix sur les véhicules électriques. Je pense qu'ils vont être agressifs.
05:34 Mais ça, c'est des stratégies de défense. C'est parce que justement, ils n'arrivent plus à saturer leur marché domestique avec ces produits-là.
05:41 Il n'y a pas que ça. Le vrai problème, c'est qu'aujourd'hui, ils font une relance via les entreprises d'État.
05:47 Et là, on voit une déconnexion de la croissance entre les entreprises d'État et les entreprises du secteur privé.
05:52 Et aujourd'hui, quand vous avez un chiffre de production industrielle, ce sont les entreprises d'État qui tirent vers le haut la production industrielle, et pas les entreprises privées.
05:58 Donc aujourd'hui, ils ont fait un énorme plan de relance, qui ne se voit pas vraiment parce que ce n'est pas aussi visible qu'on croit,
06:03 mais qui a poussé les entreprises d'État à investir sur les secteurs prioritaires du plan chinois, stratégiques chinois,
06:09 qui va entraîner des capacités de production très excédentaires, encore plus sur leur marché intérieur,
06:14 ce qui va faire que la Chine va être très agressive sur ses marchés extérieurs, va exporter sa désinflation et va jouer.
06:20 C'est la seule stratégie qui s'offre à eux aujourd'hui ?
06:23 Non, ce n'est pas la seule, mais c'est là, politiquement, qu'il est acceptable pour le gouvernement chinois. C'est ça qu'il faut comprendre.
06:28 Parce que, je vous prends juste l'exemple de la baisse des réserves obligatoires, c'est quoi ?
06:32 On va baisser les réserves obligatoires, les banques vont prêter plus facilement. Mais qui va emprunter ?
06:36 Comme ça a été dit, ce ne sont pas les ménages chinois, ils n'ont pas envie d'acheter de l'immobilier, ils ont compris.
06:40 Donc, ça va être les entreprises d'État qui vont emprunter auprès des banques chinoises, pour faire des investissements qui ne servent à rien,
06:46 mais qui vont accroître les capacités d'offre et qui vont leur permettre encore d'essayer d'exporter plus à prix bradé, donc qui sera non rentable.
06:53 Donc, ça va faire monter les créances douteuses dans les vilans des banques et ça ne va pas forcément relancer l'économie chinoise.
06:58 Donc, franchement, la vraie relance, ce serait une relance de baisse d'impôts massives vis-à-vis des ménages, de soutien de la consommation.
07:06 On n'en sort pas. Le modèle domestique tel qu'il était présenté et voulu ne fonctionne pas.
07:12 Il ne fonctionne pas et M. Xi Jinping...
07:14 Et c'est même un retour en arrière, j'ai l'impression, de ce point de vue-là.
07:16 Alors, même M. Xi Jinping ne veut pas. Il a dit que les ménages chinois devaient s'enrichir par le travail et non par des aides d'État.
07:21 Donc, il y a un problème idéologique aujourd'hui dans la Chine qui, aujourd'hui, est bloqué.
07:26 Parce que les États-Unis ont plus ou moins fermé le marché américain, qu'ils ont moins facilement accès aux consommateurs américains.
07:33 Donc, les entreprises du secteur privé chinois préfèrent, même chinoises, préfèrent investir maintenant en Inde, en Vietnam, pour contourner les barrières douanières américaines.
07:41 Et donc, on est sur, invalidablement, un plan de relance qui s'annonce infructueux.
07:45 Et c'est peut-être ça l'élément central, parce que, jusqu'à présent, on avait toujours la bourse qui rebondissait en se disant, ils vont faire un plan de relance par les infrastructures.
07:53 Bon, on voit que maintenant, ça atteint un peu ses limites, ce sont les infrastructures nécessaires.
07:56 Donc, on avait toujours cette idée, le plan de relance était la solution miracle.
07:59 Ils maîtrisaient leur économie, ils allaient relancer l'économie.
08:01 Et là, on voit qu'ils ont un vrai problème méthodologique et il y a un vrai échec des derniers plans, même s'ils ne l'ont pas dit, ils ne l'ont pas annoncé officiellement, parce que je pense qu'ils ne voulaient pas...
08:10 Mais je vous prends juste un exemple, les investissements dans les infrastructures, c'est +8% sur un an.
08:15 Donc, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas eu de plan dans les infrastructures.
08:17 Ils investissent massivement dans les infrastructures, mais ce n'est pas suffisant aujourd'hui pour relancer l'économie chinoise, parce que c'est le consommateur chinois qui est en panne.
08:24 Et je dirais que, pour bien faire, il faudrait presque qu'il fasse un chèque, comme a fait Biden, aux Chinois pour qu'ils consomment.
08:30 Et ça, ce n'est pas dans l'idéologie chinoise d'aujourd'hui, et c'est là que ça bloque aujourd'hui sur l'économie chinoise.
08:35 - A propos du consommateur chinois, Alain, alors déjà, que vous inspire la situation chinoise ?
08:39 Bon, on en discute, on peut en discuter tous les jours.
08:42 Moi, ce qui m'intéresse aussi, et notamment à l'occasion des publications de résultats qu'on va avoir,
08:46 c'est que nous disent les secteurs qui sont reliés à la consommation chinoise aujourd'hui ?
08:53 Je pense évidemment, au premier d'entre eux, le luxe européen et français.
08:57 - C'est ce qu'on va voir prochainement, mais il faut rappeler, pour l'instant,
09:00 on se comparait au dernier trimestre avec une période où les Chinois étaient encore en containment Covid.
09:06 Donc les bases sont encore relativement faciles, donc il n'y a pas de chiffres,
09:10 les tendances devraient, a priori, rester positives, il n'y a pas de grandes baisses.
09:14 Et puis, tout ce qui est cosmétiques luxes, on est aussi, même si la consommation est moins dynamique qu'avant,
09:21 on est toujours dans une phase d'embourgeoisement progressif, quand même, les classes moyennes progressent.
09:25 Donc le nombre de consommateurs qui accèdent à ces produits augmente chaque année, malgré la croissance ralentie.
09:32 Donc c'est quand même des éléments, ce n'est pas le fait que chacun consomme plus ou moins,
09:36 mais c'est qu'il y a plus de consommateurs, tout compris qui accèdent à ces catégories.
09:40 Donc ça offre quand même une certaine résilience.
09:42 Pour l'instant, on note effectivement les messages, il n'y a pas d'euphorie côté chinois,
09:47 mais pas non plus d'énormes trous d'air à ce stade, mais les comparables sont encore faciles.
09:51 Alors c'est vrai que par tout ce qui concerne des métiers comme le cognac ou autre,
09:55 là, comme il y a des effets de stock qui sont très importants,
09:58 bon, ça vient aussi des Etats-Unis, mais il y a eu des effets de déstockage, de restockage sensibles.
10:03 - Dur, dur. Remi Cointreau, je prenais l'exemple de Remi Cointreau, c'est sur les plus bas Covid, le cours de bourse.
10:09 - Oui. - Oui, oui, oui, de marque, 2020.
10:11 - À un moment, on était à -45. - Tiens, on a effacé 3 ans, 4 ans quasiment de performance boursière.
10:16 - Alors, il faut rappeler aussi qu'il y a énormément de stock dans ces entreprises, donc les taux plus élevés aussi s'ajoutent, etc.
10:22 Voilà, en tout cas, la consommation chinoise, ça n'étonnera personne, elle est médiocre pour l'instant.
10:26 Maintenant, pour ce qui est de la bourse, il faut rappeler quand même que ça fait déjà pas mal de mois qu'on dit que le marché chinois est au plus bas.
10:33 On le disait déjà en septembre-octobre.
10:35 Rappelons, les marchés, en gros, si on se positionne en euros, les marchés actions l'année dernière, ils ont progressé de 18 %, 22 % aux Etats-Unis, 16 % en Europe,
10:44 -17 en Chine si on prend l'indice des valeurs domestiques, tout ça en euros.
10:48 Donc il y a déjà un énorme gap aujourd'hui, depuis le début de l'année.
10:51 Enfin, à part les toutes dernières séances, on était encore en baisse de quasiment 10 % côté chinois, donc c'était vraiment le crash.
10:56 Donc là, des nouvelles qui ont leur limite, mais on part de tellement bas que c'est pas illogique qu'il y ait un petit moment de rebond.
11:03 Maintenant, est-ce que ce rebond sera durable et fort ? Effectivement, parce que les chrétiens, c'est pas gagné.
11:07 On ne peut pas dire qu'ils investissent du bon côté.
11:10 - C'est vrai que sur les capacités de production chinoises, dans certaines industries, c'est colossal.
11:14 Rappelons que, par exemple, dans le solaire, je crois que les capacités de production mondiales se rapprochent de 900 gigawatts.
11:21 80 % d'ailleurs vient de Chine. Et l'année dernière, je crois qu'on a les installations, c'était même pas la moitié de ça.
11:27 Donc il y a un écart entre la capacité de production, principalement chinoise, et un marché qui a envie, mais qui ne suit pas aussi vite qu'il ne pourrait ou ne devrait.
11:34 Donc il y a des surcapacités, des stocks qui s'accumulent, donc des prix, effectivement, qui vont continuer à baisser.
11:39 - Même si sur son marché, la Chine a installé, en termes de capacités solaires, l'équivalent de ce que le reste du monde a installé l'an dernier.
11:48 - Ah oui, le premier qui est en voyage. - Mais ça ne suffit pas à saturer les capacités de production.
11:52 En tout cas, ça ne suffit pas à absorber toute la production de panneaux solaires en Chine.
11:57 - Oui, il y a plus de panneaux solaires installés en Chine l'année dernière que dans le reste du monde.
11:59 Mais comme c'est eux qui produisent le plus, ils ont une capacité colossale, il y a malgré tout une imbalance.
12:05 Il y a trop de rodoffes, pas assez de demandes pour l'instant.
12:07 - Est-ce que, alors je ne suis pas un peu spéculatif, mais s'il faut concevoir la possibilité d'un rebond des actions chinoises,
12:16 est-ce que ça peut défaire certaines positions qui ont profité, justement, de l'ininvestibilité de la Chine, comme on dit, Vincent ?
12:26 Tout le monde nous raconte que le marché indien a particulièrement profité de cette mécanique, peut-être le Japon également, dans une certaine mesure.
12:35 - Alors il y a évidemment des longs shorts qui ont été mis en place, c'est un grand classique.
12:39 Le Japon, j'ai un peu de doute sur le sujet, dans la mesure où il est plus développé que pays émergents.
12:47 Donc l'Inde, oui, s'il devait y avoir un long short qui se déboucle, donc en clair, un peu de rachat de Chine,
12:53 il y aurait probablement un peu de vente d'Inde en face, d'autant plus que vous avez une élection qui approche
13:00 et un marché qui est globalement cher, alors vous pouvez lui accorder des perspectives sympathiques quand même,
13:07 mais objectivement, les ratios de valorisation sont relativement élevés.
13:11 - Oui, riches. - Voilà.
13:13 Donc oui, il peut y avoir un peu de débouclement, et c'est mon pressentiment que pendant quelques semaines, on risque d'avoir ça.
13:21 Mais par contre, des flux acheteurs structurels de nouveau sur la Chine, j'ai beaucoup de doute,
13:28 parce que les gestions traditionnelles, je dirais, ont été rincées l'année dernière, ou sur les deux dernières années.
13:36 - Le marché va toujours là où ça fait mal, c'est-à-dire qu'il y avait quand même un consensus assez constructif sur la Chine
13:42 qui a été pris à contre-pied tout au long de l'année.
13:44 - Je pense que d'un point de vue intellectuel, ça devient de plus en plus difficile à justifier auprès des clients
13:52 d'avoir été chaud en début d'année dernière, très froid, et même à sortir les pauses pendant l'année, et revenir de nouveau en début d'année.
14:01 Par contre, entre guillemets, les petits malins ou ceux qui ont les moyens de jouer,
14:06 d'avoir potentiellement un plan de relance sur la bourse en tout début d'année, c'est plutôt favorable,
14:14 parce que si vous devez tenter un coup, c'est plutôt en début d'année que vous le faites.
14:18 Au pire, s'il est perdant, vous avez tout le reste de l'année pour essayer de vous rattraper.
14:21 - Dans la Chine, il y a maintenant de plus en plus d'investisseurs qui regardent la partie structurelle de la Chine.
14:28 On n'en est même plus à regarder le conjoncturel, et ce qui a beaucoup marqué les esprits, c'est la statistique
14:32 de cette baisse de la population totale chinoise sur l'année 2023.
14:35 Un peu exceptionnelle, on le sait, parce qu'il y a un taux de mortalité qui était particulièrement élevé,
14:39 mais ça, ça marque énormément les esprits.
14:41 Et quand on voit que la population totale baisse dans un pays, c'est clairement très négatif sur le long terme.
14:46 Et je pense qu'aujourd'hui, il y a beaucoup d'investisseurs qui ont mis vraiment une croix sur la Chine, sur des aspects structurels.
14:50 - Elle baisse au total, mais elle baisse encore plus fortement pour les classes actives, le "prime age" entre 25 et 60 ans,
14:59 qui est là le réservoir de force de travail qui a perdu 10 millions d'argent en dernier.
15:05 - Et qui est censé être la plus pure classe de moyenne. Donc ça marque beaucoup les esprits.
15:07 Donc il ne faut pas vraiment avoir en tête qu'aujourd'hui, beaucoup d'investisseurs surpondèrent cet aspect structurel.
15:13 - Il y a quand même un autre point à rappeler, c'est que la Chine n'est pas la Russie, ni l'Argentine,
15:18 mais c'est quand même un pays où on n'est pas exactement sûr de la propriété.
15:21 Pour un investisseur étranger, quand on investit dans des sociétés chinoises, l'État peut vous les spolier du jour au lendemain,
15:26 comme ça s'est fait dans le passé en Argentine. Et puis si un jour il y a un conflit avec Taïwan,
15:31 attendons-nous ce que sont devenus les actifs.
15:33 - Toutes ces pays démocrates sont encore suspendus.
15:36 - Au-delà de la valorisation qui, objectivement, peut être considérée comme très attractive aujourd'hui,
15:41 la question du droit de propriété n'est pas tout à fait la même que dans d'autres pays.
15:45 - Ajuster de tous ces risques qu'on vient de citer, oui, effectivement, les espérances sur la Chine sont très différentes.
15:51 - Oui, j'entends.
15:52 - À long terme, est-ce que vraiment on a envie d'être propriétaire d'actifs en Chine ?
15:55 - Moi, le chiffre qui m'a marqué, c'est les investissements directs étrangers.
15:58 On ne parle pas des flux boursiers, mais passer d'un record à près de 350 milliards de dollars en 2021,
16:04 deux ans après, 2023, tomber à zéro. On parle des investissements nets, bien sûr.
16:08 Il y a toujours des gens qui investissent structurellement en Chine,
16:11 plutôt peut-être d'ailleurs venant de l'Asie ou du global south aujourd'hui,
16:15 mais il y a quand même là une rupture spectaculaire entre la Chine et le reste du monde.
16:20 - Et puis ce qui est très inquiétant, c'est quand vous avez des entreprises chinoises,
16:23 qui ne réinvestissent plus, en privé, entreprises chinoises privées,
16:26 qui ne réinvestissent plus leurs bénéfices sur la Chine, et qui vont l'investir dans d'autres pays, dans l'Asie.
16:32 Et ça, par contre, ça montre une vraie défiance du secteur privé chinois.
16:36 - Je profite de votre présence, Christian, pour faire un petit point semi-conducteur.
16:40 C'est le moment d'en parler. Je sais que ça fait partie de votre optisme,
16:43 mais on est ravis de profiter de votre expertise.
16:46 Bon, TSMC, ASML nous disent que le point bas de leur activité est derrière eux,
16:50 sans doute autour du Q3 2023, et que désormais, on repart comme en 40,
16:56 avec des croissances à deux chiffres attendues.
16:59 Qu'est-ce qu'on peut dire de la situation de l'activité du secteur,
17:03 et le lien avec la performance boursière ?
17:06 Puisque le SOX, qui est le grand indice sectoriel des semi-conducteurs aux États-Unis,
17:10 lui, il n'a pas attendu les résultats de TSMC et d'ASML pour décréter que le point bas d'activité était déjà passé.
17:16 Le SOX bat des records depuis déjà plusieurs semaines et quelques mois, même maintenant, Christian.
17:21 - Alors, oui, c'est compliqué, les semi-conducteurs, en ce moment,
17:24 parce que même on a eu Texas Instruments, qui était assez décevant, publié hier.
17:28 Parce que ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'on est sur un segment des semi-conducteurs
17:33 qui se porte très bien et qui va peut-être exploser.
17:36 Ça, c'est un segment.
17:37 Ce segment, c'est naturellement les puces pour l'intelligence artificielle,
17:40 qui sont des puces de haute gamme, à forte valeur ajoutée et à forte marge.
17:44 Donc, tous les acteurs qui touchent plus ou moins ce segment-là vont très très bien,
17:49 puisque, alors, c'est naturellement Nvidia, mais ça commence à devenir cher, mais on l'a valorisé,
17:54 parce que Nvidia était tout seul.
17:55 Bon, maintenant, il y a AMD, qui est en train de monter en puissance,
17:58 et qui va peut-être concurrencer Nvidia.
18:00 Et puis, on a peut-être des acteurs comme Micron, par exemple, Micron Technology,
18:04 qui fait des mémoires de base, des mémoires pour les smartphones, pour les PC,
18:08 où là, il n'y a pas véritablement de valeur ajoutée.
18:10 C'est de la commodité, maintenant, ça.
18:11 C'est de la commodité, mais qui a l'idée de faire des mémoires pour les serveurs.
18:14 Et ces mémoires, déjà, les serveurs sont très consommateurs,
18:17 et ces mémoires sont ultra rapides, et donc, ils se font énormément de marge
18:21 sur ces mémoires pour l'intelligence artificielle.
18:23 Donc, par exemple, si vous prenez un acteur comme Texas Instruments,
18:27 c'est pas bon. Pourquoi ? Parce qu'ils sont dépendants de l'industrie,
18:30 ils sont dépendants du secteur automobile, on vend moins de véhicules électriques
18:33 qu'anticipé, et donc, finalement, on a besoin de beaucoup moins de puces,
18:36 et ça va très très mal, parce que votre calculatrice, votre aspirateur,
18:39 finalement, ce n'est pas ce qui est booming en ce moment.
18:41 Donc, cet acteur-là souffre, et il est en train de même nous dire
18:44 que c'est en train de se retourner, et que peut-être ses clients vont déstocker
18:47 au premier trimestre, et qu'on n'est pas du tout sur une reprise aussi forte
18:50 et aussi positive.
18:52 Et puis, vous avez ces acteurs des semi-conducteurs très pointus,
18:55 qui, eux, ont ce qu'on appelle un "pricing power", ils ont des vraiment arches,
18:58 et le marché est en train de jouer vraiment une explosion.
19:00 Alors, jusqu'où on va ? Est-ce que le marché ne va pas trop loin ?
19:02 Ça, c'est la grande question, parce qu'eux-mêmes ne savent pas jusqu'où on va aller,
19:05 mais je dirais que là, on est dans la phase "constitution des capacités de calcul".
19:09 Alors, si vous écoutez des gens qui font les logiciels
19:13 qui servent à faire l'intelligence artificielle, ils vont dire, de toute façon,
19:16 c'est une demande infinie de capacités, puisque c'est très consommateur d'énergie,
19:19 très consommateur de capacités de calcul, et si on devait, demain,
19:23 tous utiliser l'intelligence artificielle, il y aurait une demande telle
19:27 que c'est vraiment un boulevard et une source de profit.
19:30 Donc, ça, c'est la première chose. On peut comprendre que le marché s'emballe,
19:33 parce qu'ils se disent, finalement, je n'ai pas de visibilité sur la conjoncture,
19:35 je n'ai pas de visibilité sur ce que vont faire les banques centrales,
19:37 mais j'ai un secteur qui, quoi qu'il arrive, va se comporter bien.
19:39 Donc, je vais le payer cher, mais tant pis, je préfère concentrer tous mes investissements
19:42 sur ce secteur qui ne peut que monter.
19:44 Et puis, après, il y a quand même quelques petits éléments de frein.
19:47 Alors, les petits éléments de frein, c'est la montée de la concurrence,
19:49 notamment pour Nvidia et AMD, il faudra faire attention
19:52 qu'il n'y ait pas quelques éléments où on va dire, ils n'ont pas forcément
19:55 la capacité de maintenir des marchés si élevés, parce qu'on en manque les capacités
19:58 et qu'il y aura plus de concurrence. Donc, ça, ça peut être un premier point.
20:01 Alors là, on peut aller peut-être plus vers les fondeurs.
20:03 Et c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de fondeurs qui sont capables,
20:06 aujourd'hui, de faire ces puces-là. Et c'est TSMC qui est le principal.
20:09 Donc, on a vu, ça peut jouer. Donc, ça peut faire des arbitrages
20:12 au sein de ce secteur, mais voyez qu'on paye très cher.
20:14 Et puis, il y a quelques facteurs de risque.
20:16 Si demain, vous utilisez plus votre smartphone
20:20 pour utiliser l'intelligence artificielle, c'est ce qui semble aller vers quoi ?
20:24 - Apple ? - Vers Samsung et puis peut-être Apple.
20:26 Ce sera plus au niveau local. Donc, on aura peut-être un peu moins besoin
20:29 des serveurs qu'on pourrait anticiper. Et puis, derrière, il y a aussi la question,
20:34 est-ce qu'il ne faut pas jouer la deuxième vague ? Et la deuxième vague,
20:36 ce sont ceux qui vont déployer l'intelligence artificielle.
20:38 - Alors, c'est la question. - Et c'est là où on aura peut-être
20:40 aussi un deuxième round, à mon avis, au niveau des marchés,
20:43 puisque là, on a bien valorisé les acteurs qui font les pelles.
20:46 Maintenant, il faut peut-être prendre les acteurs qui vont distribuer
20:49 l'intelligence artificielle. Et c'est là qu'il y a peut-être
20:51 beaucoup plus de potentiel pour les prochaines semaines.
20:53 - Est-ce qu'on est à ce moment-là, selon vous, Vincent, où on va voir le thème
20:57 de l'intelligence artificielle générative se diffuser au-delà des premiers vendeurs
21:02 de pelles et de pioches ? Et puis, quand même, sur le secteur
21:05 des semi-conducteurs en tant que tel, je le disais, le SOX bat de nouveaux records
21:09 déjà depuis quelques temps maintenant. Est-ce que c'est une thématique
21:13 ou un secteur qu'il faut continuer de porter pour 2024 ?
21:18 - Dans mes souvenirs, en fait, quand on adopte une technologie
21:24 au niveau des bureaux, ensuite on l'adopte au niveau personnel,
21:28 quand elle est vraiment séduisante, qu'elle est vraiment majeure.
21:33 J'ai l'impression qu'au niveau des bureaux, c'est déjà fait,
21:37 enfin, en tout cas, l'idée de devoir l'adopter est déjà consensuelle.
21:42 Et à titre personnel, je ne sais pas pour vous, mais moi, oui, déjà.
21:47 Donc je pense que c'est une révolution, quelque chose de majeur,
21:52 et que du coup, effectivement... - Les barrières ou les freins
21:55 qu'on peut imaginer à l'adoption de ces usages, pas peut-être des corporations
21:59 qui vont essayer de freiner parce qu'elles savent que c'est une menace,
22:02 repousser un peu dans le... Mais vous dites, il y a quand même
22:05 une vitesse de diffusion de l'usage qui est beaucoup plus rapide
22:09 que ce qu'on avait dans les précédentes révolutions technologiques.
22:12 - Ce n'est pas parce qu'il y a des trolls que je n'utilise pas Twitter.
22:15 Donc c'est simplement une question d'éducation, ensuite,
22:19 de connaître les limites de l'outil, de savoir qu'il y a des biais
22:24 qui peuvent, à certains moments, disjoncter.
22:27 Donc effectivement, je pense qu'il va falloir l'appréhender correctement,
22:33 éduquer les gens pour se méfier de certains biais que ça peut avoir.
22:39 Mais je pense que l'adoption, pour moi, elle est évidente.
22:42 Donc évidemment, la première étape, c'est les pelles et pioches,
22:45 donc les semi-conducteurs. La deuxième, c'est les développeurs de logiciels.
22:49 - Et c'est déjà le moment pour vous de basculer un peu ?
22:53 - En bourse, oui. Dans la réalité, c'est peut-être trop tôt,
22:57 mais en bourse, c'est ce dont on parle.
23:00 En bourse, pour moi, on bascule sur cette étape, oui.
23:04 - Ça fait écho à la communication d'un SAP aujourd'hui,
23:07 particulièrement salué parce qu'il y a tous les buzzwords,
23:10 c'est l'intelligence artificielle. Alors on va se restructurer
23:13 pour se mettre en ordre de marche, pour capter ces nouveaux marchés.
23:16 C'est la croissance séculaire pour nous, pour des années.
23:20 - Oui, on nettoie les effectifs et on en embauche d'autres
23:23 qui vont être spécialisés sur les thématiques.
23:28 - ASML et SAP, leaders de l'Eurostoxx 50 aujourd'hui.
23:32 Je trouve que c'est intéressant.
23:34 Un, ça nous rappelle que l'Eurostoxx 50 a changé quand même
23:36 par rapport à il y a 10-15 ans où on avait de la Belle Banque,
23:40 de la Utilities ou du Telco.
23:42 Là, on a quand même des boîtes en pointe, j'en sais rien,
23:46 mais en tout cas, on a de la vraie tech aujourd'hui
23:48 et de la hard tech et du software.
23:52 - Sur SAP, attention. Le problème, c'est qu'en fait, en Europe,
23:55 il n'y a pas énormément de grosses sociétés de technologie.
23:57 Effectivement, c'est la seule grosse société de logiciel.
24:00 Il faut quand même rappeler, SAP, c'est quand même un diesel.
24:04 C'est donc le leader mondial des logiciels de ERP,
24:10 c'est des plannings de production en salle d'entreprise.
24:13 C'est bien simple. Je n'ai pas rencontré une entreprise
24:16 qui n'a pas hurlé lorsqu'elle a mis 2, 3 ou 4 ans
24:20 pour mettre en place SAP.
24:22 La force ou la faiblesse d'SAP, c'est qu'une fois qu'on l'a,
24:24 c'était tellement pénible de le mettre en place
24:26 qu'on a pu en sortir.
24:28 - Oh, la jument de vente, c'était horrible.
24:30 - En revanche, c'est pour ça que boursièrement, sincèrement,
24:33 j'ai eu du mal à être très convaincu.
24:35 - C'est au pire historique.
24:36 - Le titre a monté l'année dernière.
24:40 Il avait essayé de revamper son offre avec un truc qui s'appelait
24:43 HANA, qui était une sorte de SAP+,
24:46 où on remettait un coup de peinture sur le locomotive.
24:49 Ça avait recréé un petit peu de revenus, mais pas tant que ça.
24:53 C'est vrai qu'aujourd'hui, les résultats,
24:56 objectivement, n'étaient pas si bons que ça.
24:58 Mais qu'est-ce qui plaît ce matin ?
24:59 C'est deux choses.
25:00 C'est le premier qu'ils accélèrent dans la partie cloud
25:02 en termes de perspectives,
25:03 ils croissent plutôt 26, 27 que 25.
25:05 Donc ça, c'est plutôt le bon côté de la force.
25:08 Et puis, un plan de restructuration qui va quand même
25:10 pas mal peser sur le cash flow,
25:12 mais qui donne l'impression qu'ils veulent changer
25:14 effectivement de braquet, se focaliser sur les nouveaux produits.
25:17 Maintenant, nous, la question qu'on se pose en interne,
25:19 c'est que l'intention est très louable,
25:22 mais mettre un TGV sur une machine à vapeur,
25:25 ça va être compliqué.
25:27 - Le track record en matière d'exécution
25:31 pour ce genre de projet ou de virage chez SAP,
25:33 n'est pas évident.
25:34 - La difficulté, en fait, c'est qu'ils ont une plateforme
25:36 qui est "robuste",
25:38 mais qui commence à être très vieille.
25:40 Donc, ils ont fait plein de développements sur un moteur
25:42 qui est, somme toute, assez ancien,
25:45 et c'est très compliqué de...
25:47 Justement, quand on rajoute des fonctionnalités supplémentaires
25:49 sur un vieux truc, à la fin, ça devient compliqué.
25:52 Donc, soit on se réinvente totalement,
25:54 mais c'est très compliqué, au sein de nos organisations,
25:57 de changer, soit ils arrivent à trouver des petits ajouts
26:00 qui vont permettre d'apporter les plus
26:03 des nouveaux logiciels de l'intelligence artificielle,
26:05 mais il faut que la plateforme historique
26:08 soit capable de le supporter,
26:10 et là, on est un peu en doute.
26:12 En tout cas, nous, on ne voit rien.
26:14 - Le marché fait crédit, mais doit faire ses preuves.
26:16 - Voilà, ils ont mis les bons mots.
26:18 - Sur ASML, parce que là, c'est un décadre.
26:20 - En revanche, c'est différent.
26:22 Rappelons d'ailleurs, au passage, que même si ça fait
26:24 déjà 6-9 mois que tout le monde s'attendait
26:26 à ce que le marché des semi-conducteurs
26:28 grisse en fin d'année, début 2024,
26:30 et que le rebond soit pour après,
26:32 à ASML, clairement,
26:34 ils ont indiqué que le premier trimestre
26:36 serait plutôt assez faible,
26:38 ce qui a marqué, et que le vrai redémarrage,
26:40 c'est 2025, mais ce qui permet de le rendre crédible,
26:42 c'est que les prises de commandes
26:44 étaient quasiment trois fois supérieures
26:46 à celles du trimestre précédent,
26:48 donc oui, ça ne va pas se traduire tout de suite dans les chiffres,
26:50 en revanche, ça crédibilise,
26:52 et plus que fortement, l'idée d'un fort rebond en 2025,
26:55 c'est pour ça que le titre en profite,
26:57 et que le marché des semi-conducteurs grisse en fin d'année,
26:59 et que le vrai redémarrage, c'est que le premier trimestre
27:01 serait plutôt assez faible,
27:03 et que le vrai redémarrage, c'est que le vrai redémarrage
27:05 ne serait pas très long,
27:07 et que le vrai redémarrage, c'est que le vrai redémarrage
27:09 ne serait pas très long,
27:11 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:13 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:15 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:17 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:19 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:21 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:23 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:25 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:27 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:29 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:31 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:33 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:35 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:37 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:39 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:41 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:43 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:45 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:47 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:49 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:51 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:53 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:55 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:57 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
27:59 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:01 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:03 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:05 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:07 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:09 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:11 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:13 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:15 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:17 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:19 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:21 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:23 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:25 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:27 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:29 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:31 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:33 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:35 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:37 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:39 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:41 et que le vrai redémarrage ne serait pas très long,
28:43 et que la hausse des volumes peut d'une certaine manière
28:45 et que la hausse des volumes peut d'une certaine manière
28:47 compenser la baisse des marges.
28:49 Donc en structure globale sur les bénéfices,
28:51 je pense qu'on peut s'en sortir correctement.
28:53 Ce qui m'intéresse aussi, c'est de regarder un peu
28:55 la décomposition géographique des résultats,
28:57 parce que les gros mouvements de délocalisation Chine
28:59 vers les pays périphériques, ou ce genre de choses,
29:01 vers les pays périphériques, ou ce genre de choses,
29:03 je trouve ça intéressant.
29:05 Je suis curieux de voir si la méfiance
29:07 que l'on voit en bourse à l'encontre de l'Europe,
29:09 que l'on voit en bourse à l'encontre de l'Europe,
29:11 c'est-à-dire où on a une guerre
29:13 à nos frontières,
29:15 donc les investisseurs qui se méfient de la zone,
29:17 est-ce qu'on retrouve la même chose au niveau industriel ?
29:19 est-ce qu'on retrouve la même chose au niveau industriel ?
29:21 Voilà, c'est des messages qui, moi, m'intéressent
29:23 pour voir un petit peu
29:25 la déconnexion qu'il peut y avoir
29:27 entre la bourse et le réel.
29:29 et le réel.
29:31 Et je m'attends, en fait, bien
29:33 à une forme de rééquilibrage
29:35 entre les services
29:37 qui ont très très bien tenu
29:39 depuis deux ans,
29:41 qui ont fait un rattrapage
29:43 depuis la Covid.
29:45 Moi, je m'attends à ce que ça s'essouffle
29:47 et qu'à l'inverse, la partie industrielle
29:49 qui a souffert depuis deux ans, elle commence à se réveiller.
29:51 Et que ça soit probablement
29:53 je dirais vers l'été,
29:55 c'est-à-dire en clair,
29:57 plus on approchera de 2025
29:59 avec les entreprises économiques,
30:01 plus la tentation des investisseurs
30:03 de faire cette bascule,
30:05 de faire une rotation sur les portefeuilles,
30:07 devrait se mettre en place à la faveur des résultats qui vont arriver.
30:09 Ce que décrit Vincent,
30:11 j'ai l'impression que c'est exactement la leçon qu'on peut retirer
30:13 des PMI du jour, par exemple,
30:15 dans une certaine mesure.
30:17 Christian, le manufacturier semble avoir
30:19 marqué un point bas et offre
30:21 des surprises légèrement positives
30:23 sur les PMI qu'on a vu en zone euro.
30:25 À l'inverse, on commence à avoir des déceptions
30:27 et des surprises
30:29 négatives sur la partie service.
30:31 Alors, il y avait deux choses. Il y a quand même un élément
30:33 qui reste très négatif, tant pour l'industrie
30:35 que pour le secteur des services, qui est moi très
30:37 important en tant qu'économiste, c'est le jour
30:39 où je verrai la composante
30:41 production passer sous la composante
30:43 nouvelles commandes.
30:45 C'est quand même important, parce que là, on est encore
30:47 sur une contraction des carnets de commandes.
30:49 Donc, on sera un peu rassuré sur la conjoncture
30:51 quand j'aurai ajusté mon niveau de production
30:53 à un niveau inférieur des nouvelles commandes
30:55 parce qu'on pourra se dire, là, on est sur quelque chose
30:57 qui va redémarrer et qui est beaucoup plus durable.
30:59 Là, ce que nous disent les données, c'est qu'on chute moins vite.
31:01 Il faut dire qu'on a tellement chuté dans l'industrie
31:03 qu'au bout d'un moment, ça peut quand même
31:05 commencer à se stabiliser, ce n'est pas mauvais.
31:07 Et surtout, je suis d'accord, il y a eu un effet
31:09 stock qui a été très important et qui a expliqué
31:11 la chute de l'industrie. Donc, ça peut se calmer
31:13 alors que dans les services, on n'a pas forcément
31:15 cet amortisseur. Par contre,
31:17 ce qui est un petit peu inquiétant dans les enquêtes
31:19 qu'on a eues dans les PMI Flash,
31:21 c'est la partie inflation qui repart
31:23 avec deux éléments.
31:25 D'une part, du côté de l'industrie,
31:27 on a bien une hausse des délais de livraison,
31:29 on a bien une légère hausse, ça dépend des
31:31 pays. C'est directement
31:33 lié au maire rouge ?
31:35 Voilà, ça c'est lié à la maire rouge. Mais par contre, ce qui est certain,
31:37 c'est que dans l'industrie, on ne peut pas le répercuter
31:39 sur ses prix de vente. Ah, c'est fini ça ?
31:41 Voilà, c'est fini. Donc, ça veut dire que
31:43 ça va être plutôt un élément négatif.
31:45 On n'est plus en 2021-2022.
31:47 La hausse des coûts, c'est plutôt un effet sur les
31:49 marges que sur les prix de vente. Bon, ça, ça peut être
31:51 un petit peu négatif pour les bénéfices,
31:53 mais ça peut rassurer la BCE de son côté.
31:55 Par contre, ce qui est peut-être un peu plus inquiétant,
31:57 c'est que dans la partie services, on a une
31:59 hausse des prix payés, une hausse des coûts
32:01 de production, principalement salaire,
32:03 et là, ça s'est répercuté
32:05 dans les prix de vente encore, et il y a
32:07 une petite accélération des prix. Donc ça, c'est beaucoup
32:09 plus inquiétant, parce que certes, ça ralentit
32:11 dans les services, mais peut-être pas suffisant,
32:13 et pour l'instant, on continue d'augmenter les prix.
32:15 Donc, ça veut dire que dans les prochains mois, on va quand même avoir une inflation.
32:17 Alors, je ne suis pas inquiet. On est dans
32:19 un grand mouvement de désinflation. Je ne vous parle pas d'un retour
32:21 de la désinflation, mais ça justifie
32:23 pleinement le discours prudent des banquiers centraux en disant
32:25 "Attention, l'inflation va
32:27 ralentir beaucoup plus lentement maintenant,
32:29 parce qu'on attaque le dur, et le dur, c'est l'inflation
32:31 dans les services, et l'inflation dans les services
32:33 va peut-être rester un peu plus dynamique, on l'anticipe
32:35 dans les prochains mois. Donc, c'est juste
32:37 le petit bémol que je mettrais.
32:39 C'est-à-dire qu'on ne ralentit pas suffisamment les services
32:41 pour que l'inflation
32:43 véritablement se calme dans ce segment-là,
32:45 et ça, ça sera très regardé, naturellement,
32:47 par les banques centrales. - D'où le fait
32:49 que la BCE se fixe, visiblement,
32:51 le mois de juin comme étant un horizon
32:53 acceptable aujourd'hui. - Oui, alors en plus, parce qu'ils veulent voir les statistiques
32:55 - Oui, oui, salariales, etc. - Et on comprend bien pourquoi.
32:57 - Bien sûr. - Mais, très clairement,
32:59 c'est un passage un peu à vide pour les marchés, parce que
33:01 d'un côté, on n'a pas forcément les bonnes nouvelles de la
33:03 reprise, et de l'autre, on a les banquiers centraux
33:05 prudents. Ça ne donne pas une image
33:07 très favorable par rapport à ce qu'on avait en décembre
33:09 où c'était meilleur des mondes. - On verra.
33:11 Je n'ai pas ouvert la boîte Banque Centrale, on en a déjà beaucoup
33:13 parlé. Christine Lagarde s'est exprimée au moins 4 ou
33:15 5 fois la semaine dernière, je crois qu'elle a tout dit
33:17 en prévision de la réunion de la BCE demain
33:19 et de la fête de la semaine prochaine. Je voulais qu'on dise
33:21 un mot des small-cap, quand même, Alain.
33:23 Il y a eu le rebond de fin d'année, quand même, qui a pu
33:25 être assez violent, même,
33:27 d'ailleurs.
33:29 Comment on transforme l'essai ?
33:31 - Novembre-décembre, c'est la première fois depuis
33:33 les 5 ans qu'on a un vrai
33:35 rebond, une séquence de surperformance.
33:37 - Une séquence de surperformance, voire surperformer le marché.
33:39 Notons que, à l'exception,
33:41 à part les deux derniers jours où là, il y a
33:43 quelques large-cap qui performent très bien,
33:45 depuis le début de l'année, les
33:47 small-mid font jeu égal, voire en ligne,
33:49 un petit peu mieux que les larges.
33:51 Donc, pour l'instant, ça tient.
33:53 Maintenant, ça reste, à mon point de vue, encore un peu
33:55 un call top-down, c'est-à-dire les stratégistes
33:57 disent "Oui, l'écart est colossal, forcément,
33:59 il y a un moment où ça va revenir, ne serait-ce que si...
34:01 Surtout, si on commence à penser à une baisse
34:03 des taux d'intérêt, à une
34:05 reprise 2025 qui pourrait se traduire
34:07 par anticipation, il y a des niveaux de valorisation
34:09 qui font que, un,
34:11 elles sont très attractives, mais ça, c'est pas nouveau.
34:13 Deux, que peut-être les flux pourraient commencer à revenir.
34:15 Pour l'instant, c'est encore un peu
34:17 modeste, mais c'est vrai que le call,
34:19 pour l'instant, est quand même plus top-down que bottom-up.
34:21 - Est-ce que les résultats vont aider à passer
34:23 d'une logique top-down à quelque chose
34:25 de bottom-up un peu plus constructif ?
34:27 - Pour être tout à fait honnête, je pense que les résultats
34:29 les prochaines semaines, les résultats ne vont pas forcément être extraordinaires.
34:31 Mais ça, c'est aussi vrai pour les larges,
34:33 mais je pense que les petites...
34:35 Le soutien bottom-up, il viendra plus tôt
34:37 dans les trimestres qui suivront.
34:39 Maintenant, ce qu'on entend
34:41 par rapport à ce qui était dit juste avant,
34:43 c'est que, moi, je pense qu'on reste
34:45 quand même dans une phase de ralentissement économique.
34:47 Donc, les chiffres d'affaires vont
34:49 pas être très bons. Les marges,
34:51 dans un premier temps, elles vont souffrir
34:53 d'une moindre activité.
34:55 Alors, on note effectivement que,
34:57 j'ai vu pas mal d'entreprises qui commencent à
34:59 nous dire que du côté des coûts, notamment
35:01 matière première, transport, il y a quand même des éléments.
35:03 Il y a beaucoup moins d'inflation,
35:05 mais du côté des coûts, selon les entreprises,
35:07 il pourrait y avoir des amortisseurs. Donc, moi, pour l'instant,
35:09 paradoxalement, je suis peut-être plus négatif
35:11 sur les chiffres d'affaires que sur les marges,
35:13 notamment dans l'industrie. - Les salaires ont monté,
35:15 mais d'autres prix ont baissé. - Il y a quand même des facteurs
35:17 qui font qu'on va pouvoir reconstituer un petit peu en amont
35:19 ce qu'on perd en aval. Et la deuxième chose,
35:21 c'est que beaucoup, en effet, disent
35:23 que l'année, les derniers trimestres
35:25 ont été durs, mais qu'il y a une partie qui est liée
35:27 en effet à des stockages qui est massive,
35:29 et que même si les entreprises, à défaut de parler
35:31 de reprise, commençaient à stabiliser leur stock,
35:33 bien, pour certains industriels,
35:35 ça voudrait dire quand même une petite embellie.
35:37 Donc, ça, c'est aussi... Alors, il faut voir le calendrier,
35:39 mais c'est un point dont il faut tenir compte
35:41 également. Donc, au final, oui, je pense que
35:43 les petites et moyennes valeurs, dans une
35:45 perspective de baisse des taux d'intérêt,
35:47 avec une reprise dans quelques trimestres,
35:49 aujourd'hui, elles peuvent au moins faire jeu égal
35:51 avec les grosses, et comme il y a une optionnalité sur le fait
35:53 qu'elles devraient faire mieux après, c'est pour ça
35:55 qu'un certain nombre de gens commencent à s'y intéresser, effectivement.
35:57 Mais les résultats eux-mêmes vont pas encore
35:59 être flamboyants dans l'immédiat. - Bon.
36:01 Petit tour de table rapide, là, sur
36:03 une conviction ou quelques convictions
36:05 clés que vous avez, là, en matière d'investissement
36:07 pour cette année.
36:09 Enfin, en tout cas, au moment où on se parle, Alain.
36:11 - Donc, j'avais une repondération des
36:13 small mid-cap, oui, effectivement.
36:15 Deuxième point, c'est...
36:17 Avec une baisse des taux, bon, qui va arriver,
36:19 on ne sait pas exactement quand, mais
36:21 on est toujours assez positif sur les foncières cotées.
36:23 Bon, elles sont bien rebondies, sur les
36:25 derniers mois de l'année, mais on est encore sur des niveaux
36:27 de décote par rapport à l'histoire, qui sont...
36:29 On est plutôt à 30-35 de décote,
36:31 là où on pourrait plutôt être à 20-25.
36:33 Et la deuxième chose, c'est que, rappelons,
36:35 c'est un secteur dont le compte de résultats,
36:37 pour la plupart des boîtes, est correct.
36:39 Le bilan est correct. Ce qui pose des problèmes,
36:41 c'est, un, leur capacité
36:43 à effectuer des cessions, parce que tout était
36:45 bloqué, et leur capacité à se refinancer,
36:47 parce que, par nature, tous les 7 ans,
36:49 on fait un peu tourner le portefeuille.
36:51 Parce que le gros avantage, depuis quelques
36:53 mois, c'est pas que les prix
36:55 ont arrêté de baisser, ils continuent de s'éroder légèrement,
36:57 ça, c'est normal, mais c'est que
36:59 les entreprises commencent à avoir un petit peu plus de transactions,
37:01 et surtout, les entreprises ont pu se
37:03 refinancer à des taux un peu plus
37:05 intéressants, certaines ont fait des augmentations de capital,
37:07 évidemment, légèrement dilutive, mais
37:09 ce qui est à peu près sûr, aujourd'hui, c'est que
37:11 elles ne vont pas se cracher
37:13 dans les 12-18 mois, quand le marché
37:15 physique sera au plus bas,
37:17 elles vont survivre, et du coup, si elles survivent,
37:19 ça veut dire que cette décote est trop élevée, et donc,
37:21 il y a un point de rebond. Voilà. - Oui. Vincent ?
37:23 Position sur
37:25 les obligations d'entreprise,
37:27 on est confiant sur les perspectives de cycle,
37:29 on a une baisse des taux à venir,
37:31 on a des rendements qui sont élevés,
37:33 ça me paraît plus séduisant que
37:35 les obligations d'Etat, parce que les banques centrales
37:37 ont encore potentiellement
37:39 du quantitative tightening à faire,
37:41 donc, obligations d'entreprise,
37:43 peut-être le
37:45 re-sol, pour rejoindre un petit peu
37:47 la thématique du... - Donc, small limit cap US.
37:49 - Les small limit cap, nous, on en a mis déjà un petit peu,
37:51 et je pense que l'élection
37:53 de Trump peut potentiellement
37:55 re-réveiller les petites capitalisations,
37:57 si on se dit que
37:59 le but, c'est de relancer
38:01 l'économie nationale en priorité,
38:03 les petites capitalisations
38:05 américaines pourraient peut-être se réveiller à cette occasion.
38:07 - Maga au carré, ou...
38:09 - Plus encore, hein !
38:11 - Pour finir avec vous, Christian,
38:13 une idée forte pour vous, aujourd'hui ?
38:15 - Moi, pour l'instant, je ne vais pas être original, je pense qu'il faut
38:17 rester relativement prudent, des secteurs
38:19 plutôt défensifs, ou alors des thématiques
38:21 comme l'intelligence artificielle, qui est pour moi
38:23 une thématique de défensif.
38:25 C'est étonnant de dire ça, mais... - C'est acyclique !
38:27 - C'est acyclique, pour l'instant, tant qu'on n'a pas
38:29 de visibilité, vous allez sur ces valeurs-là,
38:31 même si la valorisation est très élevée.
38:33 - Bon...
38:35 Oui, le marché est déjà dessus, hein.
38:37 On verra, je n'ai pas vu quels ont été les résultats de NVIDIA,
38:39 ce sera évidemment un moment clé, quand même,
38:41 de ce début de l'année, dans les prochaines semaines.
38:43 - Mais ils vendent le futur, hein ! - Demain matin, là-bas !
38:45 - Par les résultats présents, oui. - Ouais, mais ils ont délivré,
38:47 quand même ! - Ah, ils ont délivré. - Je veux dire,
38:49 ils vendent le futur, mais c'est pas
38:51 un powerpoint comme en 2000, quoi !
38:53 Il y a eu quand même du chiffre d'affaires encaissé,
38:55 déjà, et des commandes prises... - C'est pas du métavers, on est là !
38:57 - Non, c'est pas du métavers. - Et très au-dessus des attentes, et profitables.
38:59 - Et profitables !
39:01 Merci beaucoup, messieurs, merci d'avoir été les invités
39:03 de Planète Marché ce soir. Christian Parizeau, Altair
39:05 Economics, Alain Dubreuil, Claire Escoy,
39:07 Vincent Lecartier, We Save !

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