La colère d'un agriculteur à Agen au micro de CNEWS : «Le feu derrière est le symbole de notre colère [...] On est capable de monter à Paris faire la même chose» dans Punchline.
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00:00 On repart bredouille. On voulait juste annoncer quelques bonnes pistes à nos agriculteurs pour les soulager, pour les tempérer.
00:07 Mais non, on repart comme on est arrivé. C'est insupportable.
00:10 Le feu derrière c'est le symbole de votre colère ?
00:12 Le feu derrière c'est le symbole de colère, la déversation de notre colère sur les grilles en préfecture. C'est insupportable.
00:19 On voulait juste qu'on nous donne des lignes. On cherche des lignes. On veut du revenu, on veut de la dignité, on veut moins de charges, moins de normes.
00:27 On est capable de monter à Paris par un jour. Faire pareil. Faire pareil. Sauf qu'on monte pas à 30 000.
00:37 [Bruits de la rue]
00:43 C'est à bout, là.
00:44 Tout le monde est à bout, là.
00:46 Il sort d'un rendez-vous.
00:47 Oui, il dit "on est ressortis avec rien".
00:49 Le préfet a dit "moi j'ai rien à vous dire".
00:52 Dans la stratégie, Emmanuel Macron a demandé au préfet, en fin de semaine dernière, de recevoir localement les collectifs d'agriculteurs, de recenser leurs demandes.
01:02 Et la réalité c'est que tant que Gabriel Attal n'a pas pris des décisions, le préfet ne peut pas...
01:08 Donc le préfet, de fait, aujourd'hui, est impuissant.
01:10 C'est pas lié à la personne du préfet. C'est lié au fait à la situation.
01:14 Il faut juste retenir les forces de l'ordre et leur dire "soyez calmes". Et surtout pas d'affrontements, surtout pas de blessés.
01:21 Ce serait vraiment le dame dans le drame.
01:23 S'il y avait de nouveaux blessés...
01:24 On va garder cette image, évidemment, d'Agin.
01:26 Avec ce direct, il est 17h36, on est en direct sur CNews.
01:29 On va juste aller voir Thibault Marcheteau, qui se trouve, lui, donc, au Zerbi, en Vendée, où il y a une opération de priage gratuit, Thibault.
01:37 [Générique]