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  • 04/01/2024
Les Vraies Voix avec Bruno Pomart, maire de Belflou, ex policier du RAID, et fondateur de Prox’Raid Aventure, Corinne Tapiero, conseillère d’arrondissement et présidente de l’Observatoire des parents et des élèves, René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre Lafont presse

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-01-04##

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News
Transcription
00:00:00 Les Vrais Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel
00:00:04 Et toujours et toujours cette émission des Vrais Voix, version vacances d'hiver où nous
00:00:12 passons de si beaux moments et où nos Vrais Voix chaque soir nous offrent une brochette
00:00:18 que j'essaye de vous proposer, on va dire la plus performante possible et je dois dire
00:00:23 que ce soir, je suis particulièrement satisfait de mon choix.
00:00:27 Bruno Pommard, maire de Bellefou, ex-policier du RAID, un peu heureux quoi en fait.
00:00:33 C'est la meilleure, je crois, de brochette.
00:00:38 C'est ça Bruno, et fondateur aussi de Prox, RAID Aventure.
00:00:43 Elle n'a jamais sa langue dans sa poche, tous les parisiens le savent.
00:00:49 Corinne Tapierro, bonsoir.
00:00:51 Bonsoir.
00:00:52 Conseillère d'arrondissement et présidente de l'Observatoire des Parents et des Élèves.
00:00:55 C'est bon ça ? Et de l'école.
00:00:56 On va le faire à chaque fois, mais c'est pas moi.
00:01:00 En fait, je suis comme beaucoup d'animateurs radio, nous ne faisons que lire.
00:01:06 Il y a un jour, je vais préparer mon émission.
00:01:09 Ah parce que ça s'y lit un animateur radio ?
00:01:12 Oui, ça j'y arrive.
00:01:14 Et vous avez entendu, il est M. Bonheur, il est M. Tendresse, il est M. Joie, il est René
00:01:21 Chiche.
00:01:22 C'est moi, c'est René Chiche.
00:01:23 Les années Bonheur, avec Patrick Sébastien.
00:01:25 C'est vrai ?
00:01:26 C'est génial, vous êtes directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse.
00:01:32 Oui, il paraît.
00:01:33 Et ça se passe très bien.
00:01:34 Ça se passe bien.
00:01:35 Ça a redémarré aujourd'hui, après quelques jours de congé, et ça a redémarré au quart
00:01:38 de tour.
00:01:39 Ça marche la presse ?
00:01:40 Ça vient la presse.
00:01:42 La presse, oui, parce qu'on dit que c'est un peu à terme voué à la mort, non ?
00:01:47 Non, je ne rentrerai pas dans ces réseaux surpristinistes.
00:01:50 Je sais que j'arriverai à vous provoquer.
00:01:53 Dans un groupe de presse, si ça ne marche pas ?
00:01:54 En l'occurrence chez nous, si ça ne marche pas, les gens nous s'arrêtent.
00:01:57 Mais on a quand même eu… Enfin bon, je ne vais pas faire l'issue.
00:02:00 Vous n'avez pas de subvention de l'État ?
00:02:01 Très bien.
00:02:02 Vous n'avez pas de subvention de l'État ?
00:02:03 Non, plus que non.
00:02:04 Mais l'un des rares.
00:02:05 Alors, vous l'avez compris, chers auditeurs de Sud Radio, je n'aurais pas la main sur
00:02:08 cette émission, parce qu'en plus Bruno Pomard est à côté de René Chiche.
00:02:11 N'hésitez pas à faire comme les plus de 800 000 abonnés sur YouTube de la chaîne
00:02:18 Sud Radio.
00:02:19 Vous pouvez nous voir.
00:02:20 D'ailleurs, aujourd'hui, vous ne me voyez pas parce que je suis en noir et rouge, donc
00:02:23 je suis fondu dans le décor, comme les couleurs de Sud Radio.
00:02:27 Oui, allons, puisque c'est le principe, les auditeurs ont la parole tout au long de
00:02:34 cette émission.
00:02:35 Allons tout de suite au 0826 300 300.
00:02:38 Les réactions, on commence toujours par ça, les réactions aux émissions précédentes.
00:02:41 Oui, j'écoute l'émission avec Frédéric Brindel et sur le débat sur les maires qui
00:02:50 sont agressés.
00:02:51 Eh bien, je trouve ça grave.
00:02:53 Les Français réalisent-ils qu'il faut s'engager et que ce sont nos démocrates,
00:02:59 notre démocratie qui peut basculer petit à petit.
00:03:03 On ne choisit plus les professions qui demandent de l'engagement et du dévouement, comme
00:03:08 la médecine, l'éducation, la sécurité, la justice.
00:03:13 Mais la sécurité engendre tout ce malaise qui remonte à des années et qui a été
00:03:19 accentuée avec l'arrivée de Hollande et avec Macron.
00:03:24 Eh bien, merci pour vos débats et vos chroniqueurs.
00:03:28 Eh bien, merci, Claire.
00:03:31 Claire, en plus, c'est une très bonne idée de relancer ce débat que nous avons eu hier.
00:03:35 C'était à 17h30 avec nos trois vrais voix.
00:03:37 Parce qu'en plus, ce soir, dans nos trois vrais voix, nous avons un maire, le fameux
00:03:41 maire de Belfou, Bruno Pomard.
00:03:43 On a parlé.
00:03:44 Bon, il y a eu... j'étais moi-même d'ailleurs un petit peu déçu parce qu'il y a eu une
00:03:49 animéité sur le fait de dire que cette fonction de maire n'était plus enviable.
00:03:54 Quand même, quand même, vous êtes maire, vous avez envie, toujours, non ?
00:03:58 Oui, alors il y a eu...
00:03:59 C'est-à-dire que vous, on ne vient pas vous gifler.
00:04:02 C'est le problème, vous êtes quand même un ancien du règne.
00:04:04 Vous me direz un exemple pour être...
00:04:06 Il n'y a pas de problème.
00:04:08 Et en même temps, je suis maire d'un petit village, d'un tout petit village de 125 habitants,
00:04:11 donc je n'ai pas les problématiques que rencontrent les maires des villes moyennes,
00:04:15 même des villages ou des petites communes de 2-3 000 habitants.
00:04:17 Mais il est vrai quand même que la fonction est importante, qu'il faut la mener à son
00:04:22 terme lorsqu'on est engagé là-dedans.
00:04:23 Et c'est important de faire de la politique ou tout au moins gérer nos communes parce
00:04:27 qu'il y a nécessité d'avoir des élus engagés.
00:04:30 Donc il ne faut pas perdre pied, encore une fois.
00:04:32 Mais c'est vrai qu'il y a quand même pas mal de maires qui démissionnent, malheureusement.
00:04:35 Et en termes de responsabilité aussi, elles sont assez accablantes.
00:04:38 Au-delà des risques physiques et des insultes, effectivement, il y a des responsabilités
00:04:43 que j'ai également en tant que maire d'une petite commune.
00:04:45 Parce que quand on voit le nombre de papiers que j'arrive à signer en tant que maire de
00:04:50 ma petite commune, j'ai l'impression d'être patron d'une multinationale avec 50 000 salariés.
00:04:55 Non mais ce ne sont pas des blagues.
00:04:56 Une maire d'une grande ville.
00:04:57 Donc c'est vrai que ça fait peur.
00:04:58 Encore une fois, on parle de décentraliser, on parle de beaucoup de choses.
00:05:00 On s'aperçoit que la technocratie a pris le dessus sur tout, et en particulier pour
00:05:06 nos mairies et la gestion de nos mairies.
00:05:07 Et ce qui est drôle d'ailleurs, c'est qu'en face de vous, il y a Corinne Tapiero.
00:05:10 Vous, vous êtes dans la ville de Paris, qui est plutôt une grande ville, on est d'accord.
00:05:14 Et alors là, on va dire que souvent, entre la maire et puis on va dire les adjoints,
00:05:22 tout ça, enfin bon, c'est un peu tendu.
00:05:23 Alors, il est clair que les relations à l'intérieur du Conseil de Paris sont assez tendues.
00:05:29 Il est clair qu'aussi, au sein d'un conseil d'arrondissement comme le nôtre, dans le
00:05:32 XIIe, les relations sont très tendues.
00:05:34 Il y a une grande culture de l'irrespect des oppositions par la gauche qui est devenue...
00:05:38 - C'est bizarre parce que j'ai eu quelqu'un de la gauche qui m'a dit "il y a une culture
00:05:42 de l'irrespect chez la droite".
00:05:43 - Vous voyez, comme quoi, moi j'ai plein d'états d'exemple que je pourrais citer.
00:05:47 Mais ce que je trouve de plus en plus inquiétant, c'est la relation qu'on les administre à
00:05:52 leurs élus.
00:05:53 C'est-à-dire qu'ils les prennent d'abord un pour la veille clochette, ce qui n'est
00:05:56 pas possible, et quand on ne fait pas ce qu'ils veulent, ils deviennent insultants.
00:06:00 En fait, il y a un tel désespoir dans certains secteurs et parmi certaines populations, qu'ils
00:06:08 ne peuvent pas comprendre comment un élu ne peut pas faire quelque chose.
00:06:11 C'est notamment les places en crèche, les logements dits sociaux qui n'ont plus rien
00:06:14 de sociaux, puisque les loyers explosent, le tout électrique rend les loyers impraticables
00:06:20 et invivables au quotidien.
00:06:22 - Oui, à Paris c'est incroyable.
00:06:23 - C'est vrai que c'est assez inquiétant.
00:06:25 Et moi je suis toujours du côté des maires qui se font agresser, qu'ils soient de gauche
00:06:29 ou de droite, parce que je trouve que c'est inadmissible.
00:06:32 - Les vraies voix, ça c'était l'appel de Claire au 0826 300 300.
00:06:37 J'aimerais vous donner le sommaire, les deux grands débats.
00:06:40 Allez, notre réalisateur Benoît Gouthorbe vous envoie la petite musique.
00:06:44 Le débat s'est invité tout naturellement.
00:06:46 Pas de conseil des ministres hier, une crise politique suite au vote de la loi immigration.
00:06:50 Logique d'évoquer un possible nouveau Premier ministre.
00:06:53 Mais avec quel profil ? Et si d'ailleurs les Français avaient leur mot à dire sur le
00:06:57 profil, c'est ce que nous vous proposons à vous les auditeurs de Sud Radio avec le grand
00:07:02 débat du 17h30, remaniement, crise politique, tout cela en hashtag.
00:07:07 Le nouveau Premier ministre doit-il être issu de 1.
00:07:10 La majorité 2.
00:07:11 LR 3.
00:07:12 La gauche 4.
00:07:14 RN.
00:07:15 Vous allez sur le compte X, vous donnez votre avis, on va suivre ça, ça va être passionnant.
00:07:19 Et puis l'actualité en ce début d'année 2024 nous ramène inlassablement à cette
00:07:24 même question avec ces différentes situations géopolitiques.
00:07:27 Une nouvelle guerre mondiale ne nous menace-t-elle pas ? Le coup de projecteur à 18h40.
00:07:32 Hashtag Gaza, hashtag Donbass, hashtag mer de Chine.
00:07:34 Quel conflit est-il le plus susceptible de déclencher une guerre mondiale ? 1.
00:07:39 En Ukraine, 2.
00:07:40 A Taïwan, 3.
00:07:41 Au Proche-Orient.
00:07:42 Là aussi vous réagissez, vous nous dites ce que vous en pensez.
00:07:45 Un petit peu bien sûr à l'image de ce que fait notre auditeur star du jour au 0826
00:07:55 300 300 qui est avec nous.
00:07:56 Stéphane est là ?
00:08:00 Oui, oui, bonjour à tous.
00:08:02 Superbe, bonsoir.
00:08:03 Bonsoir Stéphane de Pézenas.
00:08:05 Il n'est pas trop tard, nous sommes le 4 janvier.
00:08:07 Bonne année à vous.
00:08:08 Bonne année, meilleurs voeux.
00:08:09 Oui, qu'est-ce qu'on peut se souhaiter Stéphane ?
00:08:12 Je pense qu'on peut souhaiter déjà une très très bonne santé.
00:08:15 Et puis voilà, je pense que c'est la base.
00:08:17 Et puis beaucoup de bonheur et d'amour.
00:08:19 Oui, bon, je vous ai lancé là-dessus parce que vous, et c'est le principe à chaque fois,
00:08:25 à chaque début d'émission, j'ai discuté avec Aude qui est au standard, qui est un
00:08:30 peu au standard de Sud Radio ce que mère Teresa est à l'humanité.
00:08:33 Mais elle ne lui ressemble pas.
00:08:37 Non, non, non.
00:08:39 Et vous nous avez, cher Stéphane, annoncé un coup de cœur ce soir.
00:08:45 Nous vous écoutons.
00:08:46 Pour René Chiche.
00:08:47 Non, non, non.
00:08:48 C'est encore plus fort René.
00:08:49 Allez-y Stéphane.
00:08:50 Alors mon coup de cœur c'est pour toutes les mamans de France.
00:08:55 Et ça concerne une substance, un anticorps qui s'appelle le NP-137 et qui est en fait
00:09:02 une molécule qui est capable de contrecarrer un des mécanismes de résistance des cancers
00:09:07 différents de traitement chimique.
00:09:09 Et c'est quelque chose de très important qui a été annoncé à la fin de l'année
00:09:12 par une équipe dirigée par Patrick Mélen, qui dirige le Centre de cancérologie de Lyon,
00:09:16 qui est passé un peu inaperçu chez les grands médias.
00:09:19 Et ça va permettre cette molécule de bloquer une protéine qui empêchait les cellules
00:09:25 cancéreuses de se détruire sous l'action évidemment des traitements.
00:09:28 Et ça va donc empêcher aussi l'extension de la maladie.
00:09:31 Et là il y a des essais cliniques qui sont actuellement en cours, qui portent sur 240
00:09:36 femmes qui sont atteintes d'un cancer de l'utérus avancé.
00:09:38 Et il va y avoir aussi 200 malades du pancréas et du foie qui vont être testés.
00:09:43 Et donc il est très probable qu'on débouche sur quelque chose qui soit vraiment très
00:09:48 avant-gardiste au niveau de ces maladies terribles.
00:09:52 Et moi comme ça me touche beaucoup, le sort des femmes me touche beaucoup, et en particulier
00:09:55 des mamans parce que là on touche quand même à la vie, on touche à la base.
00:09:59 Donc voilà, je trouve que c'est une bonne nouvelle que cette annonce ait été faite
00:10:03 dans le journal du CNRS.
00:10:05 Et paraît-il Stéphane, les sarcomes aussi et les maladies du sang pourraient être concernées
00:10:11 par cette annonce.
00:10:12 Vous travaillez dans le monde médical ?
00:10:13 Alors pas du tout, je travaille au CNRS et donc comme je suis lecteur adjectif du journal
00:10:17 du CNRS, j'ai pris connaissance de cette bonne nouvelle, de cette excellente nouvelle.
00:10:22 Et je trouvais que c'était intéressant de ce début d'année de donner de l'espoir
00:10:26 à tous les gens qui sont malades.
00:10:27 Qu'est-ce que ça fait du bien ! On pourrait faire d'ailleurs un rendez-vous chaque jour
00:10:32 avec vous Stéphane, le coup de cœur de Stéphane.
00:10:34 Parce que c'est vrai qu'on en oublie les bonnes nouvelles.
00:10:35 Vous restez avec nous une bonne partie de l'émission.
00:10:40 Vous savez que vous jouerez tout à l'heure, il y a le fameux quiz musical.
00:10:43 Je vous donne quelques pistes.
00:10:45 Bon René Chiche, il est quand même un petit peu de la partie.
00:10:47 Bruno Pomart, il n'arrête pas de chanter dans toutes les soirées du Raid.
00:10:51 Et puis Corinne Tapiero, il fait chanter sa copine Anita Go très régulièrement.
00:10:56 Bon, on se donne rendez-vous dans quelques instants.
00:11:01 Merci Stéphane pour ce fabuleux coup de cœur.
00:11:03 Merci vraiment très sincèrement.
00:11:04 Dans un instant, nous nous retrouvons avec les vraies voix.
00:11:07 Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:11:12 Et en plus, nous avons commencé cette émission avec de bonnes nouvelles qui nous viennent
00:11:16 du 0826-300-300.
00:11:17 Vous avez compris, vous les auditeurs de Sud Radio, vous êtes les bienvenus.
00:11:21 On échange ensemble, nous palabrons, nous discutons, nous essayons d'avancer sur notre
00:11:26 monde avec ce soir nos trois vraies voix Bruno Pomart, Corinne Tapiero, René Chiche.
00:11:31 C'est l'heure du tour de l'actu.
00:11:34 Les vraies voix Sud Radio.
00:11:36 Il est là chaque soir pour le tour de l'actu pendant ses vraies voix spéciales vacances,
00:11:43 Louis de Kergorlé, qui a pris le temps de regarder le programme et qui a vu qu'il y
00:11:47 avait Bruno Pomart, ancien du Raid, parmi les vraies voix.
00:11:50 Du coup, il s'est rasé.
00:11:51 Et Bruno Pomart l'a vu.
00:11:53 Et Bruno Pomart l'a vu.
00:11:55 Allez, tout de suite, nous partons faire notre tour de l'actualité avec vous Louis, au
00:11:59 programme, comme chaque jour, trois mots.
00:12:01 Et aujourd'hui, vous avez choisi de parler de Uber, Miracle et Tetris.
00:12:06 Voilà, alors on commence avec Uber, mais ce n'est pas vraiment pour parler de VTC.
00:12:10 C'est plutôt Gérald Darmanin qui est actuellement du côté de Marseille et a annoncé vouloir
00:12:14 lutter contre un nouveau fléau, les Uber Sheet.
00:12:17 Puis on va parler d'un petit miracle, alors même si Noël est passé depuis quelques
00:12:21 jours, on n'en est pas loin.
00:12:22 Dix ans après, un petit village des Hautes-Pyrénées retrouve enfin un médecin.
00:12:26 Témoignage à retrouver dans ce tour d'actualité.
00:12:28 Et puis pour tous les fans de jeux vidéo et notamment Tetris, ça y est, 40 ans après,
00:12:33 un joueur a enfin réussi à finir le célèbre jeu de briques.
00:12:37 Gérald Darmanin, donc, contre les Uber Sheet.
00:12:44 Alors pour ceux qui parlent un peu anglais, ce n'est pas le Sheet merde, quoique ça y
00:12:47 ressemble un petit peu.
00:12:48 Vous allez nous dire, c'est le nouvel épisode de la guerre du ministre de l'Intérieur
00:12:51 contre le trafic de drogue.
00:12:52 Voilà, tout à fait.
00:12:53 Alors actuellement, visite du côté de Marseille.
00:12:54 Le ministre de l'Intérieur a poursuivi sa lutte active contre le trafic de drogue et
00:12:59 particulièrement un nouveau fléau, les Uber Sheet.
00:13:01 Écoutez son explication.
00:13:03 C'est soit de livraison dite à domicile, ce qu'on appelle vulgairement le Uber Sheet,
00:13:07 des scooters, des voitures, des livreurs qui apportent chez les gens leur dose de drogue,
00:13:13 très appuyé sur les réseaux sociaux.
00:13:14 Il y a aussi des appartements, un trafic dite d'appartement où on a finalement des clients
00:13:19 qui vont dans des appartements pour récupérer ces drogues parce qu'ils n'ont plus avoir
00:13:22 pu.
00:13:23 Donc nous allons plus renforcer la police d'internet pour surveiller davantage les réseaux
00:13:27 sociaux.
00:13:28 Nous allons, comme on l'a fait dans plusieurs expérimentations, notamment au banlieue parisien
00:13:30 qui a très bien marché, faire des contrôles désormais systématiques de ceux qui livrent,
00:13:35 notamment parce que nous en avons des renseignements, de cette drogue.
00:13:38 Voilà, donc le ministre veut rentrer en lutte contre les nouveaux usages de distribution
00:13:42 de drogue, des nouvelles méthodes qui passent parfois par de vraies commandes de VTC ou
00:13:47 d'Uber Eats.
00:13:48 Une suite logique au pilonnage des points de deal lancés il y a plusieurs mois par
00:13:51 les forces de l'ordre, selon les chiffres transmis par le ministère de l'Intérieur,
00:13:55 ces fermetures sont passées de 160 en 2021 à 90 en 2023.
00:13:59 Je précise que ce soir René Chiche a demandé une cape fromage, c'est ça René ?
00:14:03 Faut que je réagisse là ?
00:14:06 Non, non, quand je dis des bêtises, c'est pas obligé.
00:14:10 Allez, cette belle histoire que vous avez trouvée pour votre tour d'actualité, 10
00:14:15 ans après les habitants d'un village au Pyrénées 1 retrouvent enfin un médecin.
00:14:20 C'est vrai qu'on parle beaucoup ces dernières années des déserts médicaux, c'est d'autant
00:14:24 plus important de souligner quand les choses s'arrangent.
00:14:27 C'est notamment le cas du village d'Auquin, un petit village du Val d'Auzin.
00:14:31 10 ans après, le village retrouve enfin un médecin.
00:14:34 Écoutez le témoignage de ce nouveau médecin en place depuis deux jours au micro de notre
00:14:38 reporter Christine Bouillaud.
00:14:39 Je pense que l'attente était tellement importante depuis des années qu'il y a vraiment une
00:14:43 joie et un désir de pouvoir se faire soigner sur place.
00:14:45 Je m'en doutais, mais c'est flagrant.
00:14:48 Ils sont heureux, ils l'expriment.
00:14:50 Pour un médecin, c'est toujours agréable.
00:14:53 Il y a des endroits en France où ça devient compliqué.
00:14:55 Et ça, je l'ai ressenti, je l'ai vécu.
00:14:58 On se fait fracasser sa voiture.
00:15:00 Ici, ouf !
00:15:02 Voilà, un soulagement pour les habitants, mais aussi ce médecin, comme vous l'avez
00:15:06 entendu.
00:15:07 Mais il y a encore malheureusement beaucoup à faire.
00:15:08 Cette année, encore 20 millions de personnes habitent dans une zone définie comme désert
00:15:12 médical.
00:15:13 Il n'y a pas que ça, Corinne Tapirot, parce que même dans les grandes villes, il y a des
00:15:17 moments où on se dit "je ne peux pas avoir de rendez-vous".
00:15:19 C'est ça, on ne peut pas avoir de rendez-vous.
00:15:20 D'abord parce qu'il y a des spécialistes qui sont débordés, ils sont prisés.
00:15:25 Je me sers de Doctolibre comme tout le monde, mais je trouve que ça a tué le médecin traitant.
00:15:32 Et il y a aussi Google qui participe à cet espèce d'état d'esprit un peu compétiteur
00:15:41 puisque les gens peuvent donner leur avis sur les médecins.
00:15:43 Ce qui fait que quand on va voir l'avis d'un médecin qu'on ne connaît pas, ça peut être
00:15:48 un peu repoussoir.
00:15:50 Je trouve que c'est très inquiétant pour la médecine.
00:15:52 Et puis il suffit de demander un rendez-vous à l'hôpital avec un professeur, c'est très
00:15:56 long.
00:15:57 C'est parfois six mois pour avoir un rendez-vous.
00:15:59 Sauf si on fait une crise cardiaque sur la rue.
00:16:02 Sauf si on a des relations, dit Bruno Pauvard.
00:16:04 Mais Corinne, je vais aller un peu plus loin de ce que vous dites.
00:16:07 Moi j'habite Vincennes, donc j'ai un truc hyper privilégié, j'ai les médecins partout.
00:16:10 On ne sait plus quoi en faire.
00:16:11 On est totalement partout.
00:16:12 Et dans mon petit bled, dans ma campagne là-bas, on n'arrive pas à en recruter.
00:16:15 Dans le désert médical dont parlait notre chroniqueur, c'est une vérité, c'est une
00:16:20 vraie galère.
00:16:21 Et les mecs ne viennent pas.
00:16:22 Ils viennent s'ils sont casqués.
00:16:23 C'est un peu comme les joueurs de foot.
00:16:24 Il faut changer la donne.
00:16:25 - C'est vrai qu'on ne peut pas obliger des médecins d'aller vivre dans un territoire
00:16:29 qu'ils ne connaissent pas, où ils n'ont pas envie d'implanter leur famille ou de transplanter
00:16:33 leur famille d'un endroit à l'autre.
00:16:35 Donc c'est vrai que c'est aussi très compliqué.
00:16:38 René Chiche, c'est quand même l'un des principaux problèmes aujourd'hui de la France.
00:16:42 C'est une galère.
00:16:44 On a peur d'avoir à se soigner.
00:16:47 - Absolument.
00:16:48 C'est une vraie galère.
00:16:49 Mais même dans les centres médicaux qui sont soi-disant destinés à une classe un peu
00:16:52 plus populaire, etc.
00:16:53 Même dans ces centres médicaux, c'est même compliqué d'avoir des rendez-vous.
00:16:57 C'est comme si on voulait avoir accès à un médecin un peu plus privé ou plus prisé.
00:17:01 Mais en plus, l'autre jour, j'entendais que sur une petite île bretonne, il n'y avait
00:17:06 plus du tout de médecins, donc là, il y avait un vrai problème.
00:17:09 Il y avait en plus des vieilles dames qui avaient des maladies, etc.
00:17:12 Donc ça devenait un vrai problème.
00:17:13 Alors comment attirer ces médecins dans ces endroits un peu défavorisés ?
00:17:16 Ça, je ne détiens pas la solution.
00:17:18 - En faisant des chèques ?
00:17:19 - Comment ?
00:17:20 - En faisant des chèques ?
00:17:21 - Oui, même.
00:17:22 - Non, mais ce n'est pas suffisant.
00:17:23 - Même ?
00:17:24 - Je pense que ce n'est pas suffisant.
00:17:25 - Je pense que comme Corine, je ne pense pas que ce soit suffisant.
00:17:26 Il y a des médecins, si je peux me permettre, qui n'ont pas envie d'aller dans certains territoires,
00:17:29 dans certains endroits.
00:17:30 Parce que pour eux, médecins, c'est quand même, ça a été 8, 9 ans d'études, ils
00:17:35 veulent des quartiers peut-être un peu plus privilégiés sans tomber dans des quartiers
00:17:38 non plus ultra-prisés.
00:17:39 - Ils peuvent être confrontés aux difficultés de la vie des gens qui vont soigner, c'est-à-dire
00:17:43 de ne pas avoir de lycée à proximité, c'est un ramassage scolaire.
00:17:47 - Oui, mais Corine, ne nous manquons.
00:17:48 - De ne pas avoir de matières d'électricité.
00:17:49 - Et puis, n'oublions pas.
00:17:50 - Comme il faisait avant, Corine, excusez-moi, mais...
00:17:51 - Oui, mais parce que c'est le plus bien réparti.
00:17:53 - Bruno, Corine et René, n'oublions pas aussi qu'il y a un manque à cause de ce fameux
00:17:58 numéro de nos usines, il y a un manque aussi de personnel, donc ça aussi, ça devrait
00:18:02 pouvoir, on l'espère, s'améliorer.
00:18:03 - Mais ça va prendre du temps.
00:18:04 - Mais ça va prendre du temps, effectivement.
00:18:07 Excellent choix, cher Louis de Kergorlé, donc de ce deuxième mot de l'actu, je savais
00:18:12 qu'il ferait réagir.
00:18:13 Et alors là, encore une belle histoire, on termine.
00:18:15 Ça, ça va raviver.
00:18:18 - Je bute, hein, ravira, voilà, tous les amateurs de jeux vidéo au futur.
00:18:26 Ravira au futur.
00:18:27 Rien à voir avec l'ancien footballeur italien.
00:18:29 - Oui, mais sinon, enfin, voilà.
00:18:33 - On s'est compris.
00:18:34 - On s'est compris, c'était un peu pour faire rire.
00:18:36 Alors donc, 40 ans après sa sortie, un amateur du jeu vidéo Tetris a enfin terminé le célèbre
00:18:42 puzzle électronique où quand l'homme bat la machine.
00:18:44 - Voilà, alors peut-être que cette musique rappellera des souvenirs à tous les heureux
00:18:51 possesseurs de Game Boy.
00:18:52 Alors comme beaucoup, moi, je pensais que le jeu était infini, alors j'empilais mes
00:18:56 briques jusqu'à remplir l'écran.
00:18:57 Mais pas pour ce joueur de 13 ans, Willis Gibson.
00:19:00 En atteignant le score record de 9999, il devient le premier humain à finir le jeu.
00:19:09 Et lorsqu'il a atteint le score final, le jeu s'est arrêté et voici sa réaction.
00:19:13 - Oh my god !
00:19:15 - Il faut dire qu'il y a quand même passé 37 minutes et c'est grâce à une technique
00:19:21 de manette révolutionnaire que le jeune homme a réussi à passer au niveau 37 du
00:19:25 jeu.
00:19:26 Alors que pendant des années, les champions du monde, car oui, il y a des championnats
00:19:28 du monde de Tetris, étaient bloqués au niveau 29.
00:19:31 Et les champions du monde qui n'ont pas manqué de saluer l'exploit du jeune Willis, alias
00:19:35 Blue Scooty.
00:19:36 - Il a eu un écran noir ?
00:19:37 - Non, en fait, le jeu s'est complètement arrêté.
00:19:40 - Il a marqué 18, il y a 18 niveaux, je crois.
00:19:42 - Oui, c'est ce qu'il était.
00:19:43 - J'ai vu ça d'ailleurs, je l'ai vu la vidéo.
00:19:46 On comprend mieux d'ailleurs, parce qu'avec juste le son, on se dit "qu'est-ce qui se
00:19:49 passe ?"
00:19:50 - Il a gagné quelque chose ?
00:19:51 - Oui, c'est ça.
00:19:52 Il est arrivé à la fin du jeu.
00:19:53 - Non, mais il n'a rien gagné.
00:19:54 - Non, il n'a rien gagné.
00:19:55 - Il ne reprend pas, il ne reprend pas.
00:19:56 - Ah d'accord.
00:19:57 - Mais je pense quand même que le producteur du jeu va faire un petit geste.
00:20:01 Enfin, devoir donc, sur Sud Radio.
00:20:02 - Il va les raconter dans les médias, il va les raconter son histoire.
00:20:04 - Ce record-là appelle quelque part l'addiction des gamins à ces jeux.
00:20:08 - Parce qu'il va à l'école ce garçon ?
00:20:09 - Ça devient barjo.
00:20:10 - J'imagine.
00:20:11 - Il a dû passer des heures et des heures.
00:20:12 - Oui, c'est ça.
00:20:13 Ou alors c'est un petit génie, c'est le Mozart du jeu vidéo, allez savoir.
00:20:16 Il faut laisser sa chance au prod.
00:20:18 - Il a mis 37 minutes pour atteindre le jeu.
00:20:22 - Oui, mais il y a des heures d'entraînement.
00:20:23 - Il a mis 37 minutes pour atteindre le jeu.
00:20:26 - Merci beaucoup Louis de Kergorlé, vous reviendrez tout à l'heure pour le top click
00:20:30 et ça déchaînera une nouvelle fois les passions.
00:20:32 - J'en suis sûr.
00:20:33 - On verra.
00:20:34 - Les vraies voix vous donnent rendez-vous, vous les auditeurs de Sud Radio, non pas les
00:20:38 sudistes auditeurs de radio.
00:20:40 - C'est que le début d'année.
00:20:43 - 17h30, le nouveau Premier ministre doit-il être issu de la majorité, LR, la gauche,
00:20:49 RN ? Pour l'instant, ça commence à voter, c'est énorme, ça y va.
00:20:53 Je vous lis la tendance ?
00:20:55 - Oui, oui.
00:20:56 - Je vous lis la tendance ?
00:20:57 - Oui, oui.
00:20:58 - Pour l'instant, ça serait une vol à un Premier ministre RN.
00:20:59 - On revient dans un instant.
00:21:00 - À tout de suite.
00:21:01 - Les vraies voix Sud Radio, 17h19h, Frédéric Brindel.
00:21:06 - C'est l'heure, 17h31, si vous nous rejoignez, vous savez qu'à ce moment-là, le grand débat
00:21:13 commence.
00:21:14 Alors l'émission, elle commence à 17h déjà et puis sur de bons rythmes.
00:21:18 La question que nous vous posons est passionnante, vous réagissez nombreux sur le compte X de
00:21:23 Sud Radio, je rappelle, X Twitter, il faudra vraiment toujours le dire encore longtemps
00:21:27 parce qu'on ne s'y fait pas.
00:21:29 826 300 300, c'est Hôte qui vous accueille au téléphone, vous pouvez intervenir.
00:21:35 Allez, c'est parti.
00:21:36 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:40 La rumeur bourdonne, Elisabeth Borne serait remplacée prochainement au poste de Premier
00:21:48 ministre.
00:21:49 Pas de conseil des ministrières, détention chez les ministres à cause de la loi immigration,
00:21:53 non, je t'ai plus.
00:21:54 Depuis le 2 janvier, une fois la question des voeux pour 2024 réglée, de nombreuses
00:21:59 prédictions sont faites, très rarement sur le thème "quel Premier ministre voudrait
00:22:05 vraiment les Français ?" Alors nous, nous posons vraiment la question, puisque rarement
00:22:10 on dit "qu'est-ce que veulent les Français ?" On dit souvent "qu'est-ce que veut le président ?"
00:22:13 Eh bien, nous lançons la question sur Sud Radio en votre direction, chers auditeurs.
00:22:18 #remaniement #crisepolitique, le nouveau Premier ministre doit-il être issu de la majorité,
00:22:25 LR, la gauche ou le RN ? Vous y allez sur le compte X, vous donnez votre avis, pour
00:22:33 l'instant vous êtes nombreux, je vais vous donner tout de suite la tendance.
00:22:36 RN à 59%, gauche à 10%, LR 19% et ce qui semble quand même le plus probable, la majorité,
00:22:47 12% seulement.
00:22:48 Voilà la tendance auprès, alors vous êtes pour l'instant assez nombreux, près de 250
00:22:53 et ça va continuer là.
00:22:54 Allez-y, faites-vous plaisir, dites-nous ce que vous en pensez, nous ferons le point
00:22:58 aussi au 0826 300 300, appelez, c'est Aude au téléphone, vous savez, vous êtes caliné,
00:23:04 bercé et placé sur un piédestal pour nous rejoindre.
00:23:08 Commençons par cette question, vous, que diriez-vous, les vrais voix, déjà ? Commençons
00:23:13 par René Chiche, j'ai pris ces quatre possibilités, on est bien d'accord que ça ne sera pas un
00:23:20 parti anticapitaliste ou quoi que ce soit.
00:23:21 Allons-y, René.
00:23:22 Alors, moi j'ai une autre analyse, si je peux me permettre, par rapport à cette question
00:23:27 excellente.
00:23:28 Je vous remercie.
00:23:29 C'est une rumeur, personne n'est dans la tête de Macron.
00:23:33 Souvenez-vous qu'après la réforme sur les retraites, on avait prédit le départ d'Elisabeth
00:23:38 Born, ils étaient vraiment sûrs, elle partait de sera.
00:23:41 Elle n'est pas partie.
00:23:42 Est-ce que vous êtes en train de botter en touche en me disant que vous pensez qu'elle
00:23:46 ne partirait pas et que vous ne vous mouillez pas sur ma question ?
00:23:49 Je vais enchaîner.
00:23:50 À mon avis, il y a une probabilité que Macron, certes, remanie son gouvernement, mais conserve
00:23:57 Elisabeth Born.
00:23:58 Pourquoi ? Parce que d'abord, c'est finalement une bonne petite soldate de Macron, elle ne
00:24:04 lui fait pas trop d'ombre.
00:24:05 En plus, n'oublions pas quelque chose quand même, c'est que le 9 juin, il y a les européennes.
00:24:08 Imaginez que Macron nomme un ou une nouvelle première ministre la semaine prochaine et
00:24:15 que la liste présidentielle, la majorité présidentielle se prenne une bonne toile,
00:24:21 le 9 juin prochain, il devra en plus, à mon avis, renommer quelqu'un d'autre de nouveau.
00:24:26 Il ne pourra pas conserver le ou la chef du gouvernement.
00:24:28 Donc moi, toutes ces rumeurs, d'ailleurs, ça empiète un peu sur mon tour d'actualité
00:24:32 que je ferai tout à l'heure.
00:24:33 Toutes ces emballements, moi, pour l'instant, je ne les crois pas trop.
00:24:39 Bien sûr, je peux me tromper comme tout le monde.
00:24:41 Quelqu'un va dire oui, il va nommer un tel, un tel.
00:24:43 Mais moi, mon analyse, elle est un peu différente.
00:24:45 - Donc, à la question que je posais, votre réponse, c'est la majorité, puisque vous
00:24:49 garderiez la première ministre actuelle, qui est donc de la majorité.
00:24:52 Je pose la même question à Corinne Tapiero.
00:24:55 - Alors, j'ai lu avec intérêt cette question, cher Frédéric.
00:24:59 Si je peux me permettre, j'espère qu'Éric Ciotti, par exemple, m'écoute.
00:25:02 - Ah oui.
00:25:03 Disons tout de suite aux auditeurs de Sud Radio que vous avez une proximité avec les LR.
00:25:07 - Ah non, je n'ai pas une proximité, je suis un quartier.
00:25:09 - Eh bien, c'est très bien.
00:25:10 - Voilà, il faut être très clair.
00:25:11 - Très bien.
00:25:12 - Et également au président du groupe à l'Assemblée nationale et au Sénat, il serait
00:25:16 bien d'inspirer tous de se garder et d'aller dans ce gouvernement.
00:25:20 Parce qu'ils viennent à peine de reprendre un petit peu de couleur avec cette histoire
00:25:24 de loi sur l'immigration, même si on sait que le Conseil constitutionnel risque d'y
00:25:29 mettre un grand coup de canif.
00:25:30 Je trouverais extrêmement maladroit d'afficher après un soutien total à Emmanuel Macron.
00:25:35 - C'est le fameux syndrome de la cohabitation, c'est-à-dire Mitterrand prenait un Premier
00:25:39 ministre de droite pour l'envoyer à l'échafaud.
00:25:41 - Alors, ce n'est pas ça, parce que quand Mitterrand a pris un Premier ministre de droite,
00:25:44 c'est que la Assemblée nationale était à droite, majoritairement à droite.
00:25:47 Là, ce n'est pas le cas.
00:25:48 - Ce n'est pas le cas.
00:25:49 - C'est toujours une majorité d'appoint.
00:25:52 Donc là, ce n'est absolument pas, enfin stratégiquement, je pense que ce serait une erreur.
00:25:56 En revanche, je ne suis pas tout à fait d'accord avec René Chiche, mais je m'en rapproche.
00:26:01 - Vous avez le droit.
00:26:02 - Je pense que l'entourage de Macron s'amuse systématiquement à occuper un petit peu
00:26:11 la scène médiatique autour de ces sujets de personnes.
00:26:14 Parce que la réalité, elle est extrêmement sévère de mon point de vue.
00:26:18 Elisabeth Borne fait le job, elle fait le job, on va dire.
00:26:23 Je pense que ce n'est pas une mauvaise Premier ministre, ce n'est pas une Première ministre
00:26:27 qui laissera des souvenirs impérissables à part le 49-3.
00:26:30 - Puis le fait que ce n'était que la deuxième femme de l'histoire à être Première ministre,
00:26:34 après Edith Cresson.
00:26:35 - Et qui est restée plus longtemps qu'Edith Cresson.
00:26:37 Néanmoins, je ne vois pas qui il a encore comme fusible à même comme Premier ministre.
00:26:42 - Donc vous vous dites la majorité, mais les proches de contrôles.
00:26:46 - Parce que quand on parle de Bruno Le Maire, pour lui de le mettre en tant que Premier
00:26:49 ministre, c'est une vraie difficulté de lui faire quitter les finances.
00:26:53 Parce que l'économie et les finances c'est quand même un très gros poste.
00:26:56 - Bruno Pommard, avant d'aller au 0826-300-300, parce que Stéphane de Pézenas qui est notre
00:27:04 auditeur fil rouge va réagir, vous aussi les auditeurs, dites-nous ce qui est le mieux,
00:27:08 ce que vous choisiriez à la place d'Emmanuel Macron comme profil de Premier ministre.
00:27:13 Vous Bruno Pommard, soit la majorité, soit LR, soit gauche, soit RN.
00:27:18 - Tout est possible, je pense avec Macron, on l'a déjà vu.
00:27:20 - Alors vous dites tous Macron, moi je dis le président Macron.
00:27:24 - Tout est possible avec Macron.
00:27:30 Si, à mon sens, moi je trouve qu'Elisabeth Borne est rincée, après la loi immigration
00:27:36 et tout ce qui s'est passé auparavant, elle est quand même rincée, il a intérêt de
00:27:38 remettre du renouveau pour donner peut-être un semblant de départ, de relancer un petit
00:27:44 peu la politique du gouvernement.
00:27:46 Je verrais bien Lecornu ou Béchu, parce que Lecornu est quand même très très proche
00:27:51 de Macron depuis 2007, il est avec lui en permanence.
00:27:55 - Sébastien Lecornu, l'actuel ministre des armées, le maire aussi ? Alors ça serait
00:28:00 une prise en même temps un peu à droite, parce qu'il est 70 ans.
00:28:03 - Non, non, non, il était à l'ère il y a 10 ans, ça il s'est terminé.
00:28:08 - On va dire Bruno Pommard, c'est vrai que Bruno Le Maire, désormais, fait partie de
00:28:12 la majorité.
00:28:13 Il est actuel ministre d'économie et des finances.
00:28:16 - Bruno Pommard, s'il vous plaît, Bruno Pommard.
00:28:20 - Et moi je pense que, essayez de capter, Macron est capable de faire quelqu'un de
00:28:24 LR, ça serait une prise de guerre intéressante à mettre en tant que produit.
00:28:29 C'est mon point de vue.
00:28:30 - La difficulté, c'est que Macron est arrivé au pouvoir sans parti, il a un agglomérat
00:28:40 d'individus qui le suivent, mais il n'y a pas de doctrine, il n'y a pas de ligne
00:28:45 politique.
00:28:46 - C'est une ligne centriste, c'est quand même affirmé.
00:28:49 - Non, il n'a pas de ligne politique, il a la ligne du en même temps.
00:28:52 Donc pour trouver son chemin en même temps...
00:28:55 - Ça peut être une ligne en soi, c'est une ligne centriste en même temps, finalement.
00:28:57 - Non, ça peut pas être...
00:28:58 - Ça prend un peu à droite, ça prend un peu à gauche.
00:29:00 - Non, une ligne centriste, elle prend un peu à droite, un peu à gauche, mais une
00:29:03 ligne centriste, elle prend pas un peu à droite, un peu à gauche sur le même sujet,
00:29:06 parce qu'après c'est incohérent.
00:29:07 - En fait, elle est censée prendre ce qu'il y a de mieux des deux.
00:29:10 - Laissons la place, j'ai juste un mot, Bruno, parce que c'est vous Bruno, parce qu'on file
00:29:16 au 0826 303.
00:29:17 - Oui, c'est ça.
00:29:18 - J'ai peur de Bruno Convers.
00:29:19 - Stop, stop, stop, stop.
00:29:20 - Renaissance, on n'entend pas parler ces journées.
00:29:21 - Ben non, c'est ça.
00:29:22 - On n'entend pas parler depuis.
00:29:23 - Non, ben non.
00:29:24 - Depuis, on n'a jamais entendu parler.
00:29:25 - Non, non, il n'y a pas de doctrine.
00:29:26 - C'est passionnel, nous le savions, nous l'imaginions, nous...
00:29:32 Stéphane, peut-être, de Pesnace, on commence par Stéphane de Pesnace.
00:29:36 Heureux de vous retrouver Stéphane.
00:29:38 Bon, tout à l'heure, on était dans le coup de cœur, là, vous êtes toujours dans le
00:29:41 coup de cœur.
00:29:42 Ça serait quoi votre option ?
00:29:43 - Alors, non, c'est pas à proprement parler un coup de cœur, mais moi, je pense que,
00:29:48 bon, je ne suis pas à la place de Macron, mais je pense qu'il faut qu'il ait une vision
00:29:52 démocratique des choses et que je pense qu'il faut nommer Bardella.
00:29:56 - Ah oui.
00:29:57 - Parce que, en fait, c'est le chef du parti qui est présent au second tour avec 13 millions
00:30:01 d'électeurs quand même, c'est pas rien.
00:30:03 Ça permettra de voir si ce parti, ou pas, est doté d'une matrice politique suffisante
00:30:08 et d'une maturité politique pour gouverner le pays.
00:30:11 Donc là, il sera au pied du mur, ce parti.
00:30:13 Et cela obligera aussi à mettre en place, peut-être, un gouvernement d'union nationale
00:30:17 parce que le contrat serait de demander au premier ministre de composer un gouvernement
00:30:22 faisant appel à toutes les forces vives du pays parce que je pense que, vu les enjeux
00:30:27 auxquels on est confrontés aujourd'hui, ce qui est important, c'est de rassembler les
00:30:31 gens.
00:30:32 Il faut se tenir compte du résultat des élections, qu'on soit d'accord ou pas d'accord, qu'on
00:30:35 soit...
00:30:36 Moi, je fais pas d'idéologie là.
00:30:37 - Non, mais on a bien compris.
00:30:40 Alors, rebondissons, justement, avant de retourner au 0826-300-300.
00:30:44 Vous êtes nombreux.
00:30:45 On arrive au standard "je vois qu'Aude est prête, elle me fait signe".
00:30:51 Mais sur ce que dit, et il le précise bien Stéphane, son parti primé, il y a une espèce
00:30:56 de logique.
00:30:57 Alors, je pose la question à René Chiche.
00:30:59 Tout à l'heure, vous avez dit qu'en fonction des européennes, ça pourrait remodifier.
00:31:03 Justement, il est tête de liste du RN aux européennes.
00:31:06 - D'accord, mais là, on parle d'un remaniement dans les prochains jours.
00:31:10 - Donc, il dira non.
00:31:11 Donc, il dira non, Bardella.
00:31:12 - Non, mais de toute façon, excusez-moi, si je peux me permettre, c'est de la politique
00:31:14 fiction que Macron nomme Bardella.
00:31:16 - Oui, mais c'est ça qui nous excite.
00:31:18 On est heureux.
00:31:19 - Allons-y, allons-y.
00:31:20 - Moi, j'y crois pas du tout.
00:31:21 - Comme il y a même, il dirait non.
00:31:22 - Voilà.
00:31:23 D'abord, il dirait non, exactement.
00:31:24 Moi, je persiste à dire que Macron, c'est pas qu'il va créer la surprise, à mon avis.
00:31:30 - Il a annoncé une surprise, quand même.
00:31:32 - Oui, la surprise, ça va être la surprise, c'est que finalement, alors que tout le monde
00:31:34 croit qu'il va nommer quelqu'un de nouveau, il est capable.
00:31:39 - Il rappelle Castex, alors.
00:31:40 - C'est une autre humeur, ça.
00:31:41 C'est une autre humeur.
00:31:42 C'est qu'il rappelle Castex.
00:31:43 - Oui.
00:31:44 - Soit, effectivement, il conserve le bord jusqu'aux européennes, ce qui est un peu
00:31:48 mon analyse, ce qui est possible.
00:31:50 - Ça se tient, ça se tient.
00:31:52 - Ou alors, il fera comme, et j'en ai pour une minute maximum, il fera, voilà.
00:31:57 Ou alors, il va nommer, il va nommer qui ? Il va nommer quelqu'un qui va lui être loyal
00:32:02 jusqu'à la fin de son mandat.
00:32:04 - Le Cornu.
00:32:05 - Alors voilà, il y a quelques noms comme le Cornu.
00:32:06 - Béchu.
00:32:07 - Oui, Béchu, pourquoi pas.
00:32:08 Quelqu'un, voire même, mais j'y crois pas trop, de Normandie.
00:32:12 - Christophe Béchu, l'actuel ministre de la transition écologique, on le rappelle.
00:32:16 - Il fera, il fera comme les anciens présidents.
00:32:20 - Regardez, je prends quelques éléments, après j'arrête.
00:32:22 François Hollande, son dernier premier ministre, c'était quelqu'un de très très proche,
00:32:26 Bernard Cazeneuve.
00:32:27 Mitterrand, son dernier premier ministre, avant la cohabitation, c'était qui ? Pierre
00:32:30 Bérégovoy, un très très proche.
00:32:32 - Arrêtez de taper sur la tâche.
00:32:33 - J'ai le côté un peu Méliterranée.
00:32:34 - Oui, oui, je vois ça, je vois ça.
00:32:36 - Jacques Chirac, son dernier premier ministre, c'était qui ? C'était Dominique de Villepin,
00:32:40 aussi un très très proche.
00:32:41 Donc moi, je pense que Macron ne va pas vouloir s'embêter jusqu'à la fin de son mandat.
00:32:46 Alors maintenant, on apprécie ou pas cette attitude, bien sûr.
00:32:49 Mais je ne pense pas qu'il va prendre un risque.
00:32:50 Alors Bardet, là, même le maire...
00:32:51 - Je vais poser la question aux autres vrais voix, mais nous filons retrouver Simon de
00:32:57 Perpignan au 0826-300-300.
00:33:00 Vous réagissez.
00:33:01 Bonsoir Simon.
00:33:02 - Bonsoir, c'est le radio.
00:33:05 - Alors vous, le profil, c'est qui pour vous le profil ?
00:33:08 - Le profil, ça sera Élisabeth Borne, pour deux raisons.
00:33:13 Parce qu'elle est assez servile pour lui.
00:33:15 C'est un profil qu'il recherche systématiquement.
00:33:18 C'est une très bonne fonctionnaire, mais elle ne gouverne pas du tout.
00:33:22 Voilà.
00:33:23 Et ensuite, elle est surtout anti-RN de manière irruptive.
00:33:29 - Qui fait valoir.
00:33:30 - Voilà.
00:33:31 Et ça, ça lui convient parfaitement.
00:33:33 Donc ça ne sera pas Bardella, bien entendu.
00:33:35 Et deuxièmement, il adore prendre le contre-pied de l'opinion publique.
00:33:39 Parce que l'opinion publique, il s'en moque littéralement au contraire.
00:33:42 Il préfère justement, c'est là où il dit toujours, c'est une surprise, effectivement,
00:33:47 je prends toujours le contre-pied de l'opinion publique.
00:33:49 Voilà.
00:33:50 De toute façon, je n'en tiens jamais compte.
00:33:52 - Vous dites donc, Simon, depuis Perpignan, et on vous salue, vous dites donc, quelqu'un
00:33:57 de la majorité.
00:33:58 Pour l'instant, sur le compte X de Sud Radio, ça évolue, ça évolue.
00:34:02 Alors toujours, vous dites un Premier ministre RN à 62%.
00:34:06 Ça a baissé pour la gauche.
00:34:08 Vous dites un Premier ministre de gauche à 10%.
00:34:10 Ça monte pour LR à 18%.
00:34:13 C'est comme si tout le monde avait voulu dire le contraire de Corine.
00:34:15 - C'était 19% tout à l'heure.
00:34:16 - On l'a mise à 3 tapirs.
00:34:17 - Oui, mais avant, j'avais vu que ce n'était pas encore.
00:34:18 - Ça va être Corine Tapier, moi, la Première ministre LR.
00:34:21 - Et puis, la majorité à 11%.
00:34:23 Voilà donc pour...
00:34:27 Alors, je reviens quand même sur ce que nous a dit Stéphane de Pesnas en 0826-300-300.
00:34:33 Vous continuez de nous appeler.
00:34:34 L'idée de nommer, par exemple, Jordan Bardella, là, ça repose une question de
00:34:40 positionnement de partis républicains, c'est-à-dire Emmanuel Macron serait le premier à avoir
00:34:46 un Premier ministre du Rassemblement national.
00:34:48 Ça, est-ce qu'on peut l'imaginer une seule seconde, Corine Tapierro ?
00:34:52 - Alors d'abord, je voudrais répondre à ce qu'a dit Stéphane.
00:34:55 - Vous ne voulez pas répondre à ma question ?
00:34:57 - Il a parlé d'un gouvernement d'entente nationale assez large.
00:35:04 Mais la réalité, c'est que si on faisait ça, le Premier ministre ne pourrait pas être
00:35:07 issu du RN, il faudrait qu'il soit issu de la formation la plus importante à l'Assemblée
00:35:11 nationale.
00:35:12 Quoi qu'il en soit, ce serait donc forcément un renaissance.
00:35:15 Ensuite, de quoi je ne suis pas certaine qu'on arrive à mettre des ministres LFI dans ce
00:35:19 gouvernement d'entente nationale.
00:35:21 Parce que de concord, je ne sais pas comment on l'appellerait, franchement, je ne vois pas comment.
00:35:25 - C'est-à-dire que les LFI ne sont plus unis ?
00:35:27 - Non mais c'est une LFI, une UPS...
00:35:30 - Mais vous avez des PS comme Carole Delga, Bernard Cazeneuve qui l'a déjà été.
00:35:34 - Mais qui n'est plus à l'Assemblée nationale.
00:35:36 - Et Cazeneuve n'est plus au PS d'ailleurs.
00:35:38 - Et il n'est plus au PS.
00:35:39 Et Carole Delga, elle est au PS, ancienne formule, donc il n'existe pas.
00:35:43 - La présidente du conseil régional de l'Occitanie.
00:35:45 - Mais ça me paraît extrêmement compliqué.
00:35:47 Je pense que Jordan Bardella, même s'il a dit parfois à certains micros qu'il était
00:35:52 prêt à prendre des responsabilités, honnêtement, je pense que pour les partis d'opposition
00:35:57 qui sont susceptibles d'être au deuxième tour de la présidentielle, ils ont zéro
00:36:01 intérêt à être Premier ministre de Macron.
00:36:04 - C'est pas le risque.
00:36:05 - C'est pas possible.
00:36:06 - Ou alors un autre du Rassemblement national.
00:36:08 Vous avez peu parlé Bruno Pommard, et ça prouve quoi ? Ça prouve que vous êtes sage.
00:36:12 - Non, ça prouve qu'il est d'accord avec nous.
00:36:14 - Je ne veux pas qu'on me renneigne à Corine et que je lui prenne ma parole sincère.
00:36:17 - Mais dites-nous, par rapport à ce que Stéphane dit sur Jordan Bardella par exemple.
00:36:22 - Moi, en tant que maire du rural non étiqueté, à l'inverse de Corine, Jordan Bardella,
00:36:31 je ne vois pas si ou bien ça serait un coup de Macron.
00:36:34 Tout est possible avec Macron, mais trop jeune, manqué d'expérience, c'est un brillant.
00:36:38 - Un Sébastien Chenut, par exemple.
00:36:40 - Je ne sais qui le corduise, mais moi je vois Chenut, du Rassemblement national.
00:36:44 - Oui, oui, il a plus d'expérience, effectivement.
00:36:46 Il a été élu depuis longtemps.
00:36:47 Il a une expérience politique quand même.
00:36:49 - Non, mais vous voulez passer au perchoir ?
00:36:51 - Sur le perchoir ou au perchoir.
00:36:53 - Quand vous voulez de l'Assemblée nationale, il a été un peu...
00:36:55 - Moi, ce que je vais laisser, c'est Julien de Normandie.
00:36:58 - Continuez Bruno.
00:36:59 - Julien de Normandie, qui a été ministre d'Agriculture.
00:37:01 - Pour venir à Matignon, ça fait loin de Normandie.
00:37:03 - Là aussi, c'est drôle, continuez.
00:37:05 - En refaisant un peu d'histoire, vous vous foutez de moi en plus.
00:37:07 (Rires)
00:37:09 Julien de Normandie, il faut savoir qu'il a quitté le gouvernement
00:37:11 parce qu'il souhaitait être Premier ministre.
00:37:13 - Absolument.
00:37:14 - Il souhaitait retourner à la vraie vie.
00:37:16 - Si on lui avait proposé le poste de Premier ministre,
00:37:18 je ne suis pas à sa place, il l'aurait prise.
00:37:20 Et compte tenu qu'il a laissé un bel impact en tant que ministre d'Agriculture,
00:37:24 il a été très apprécié des agriculteurs,
00:37:26 pourquoi pas un garçon comme Julien de Normandie, qui est brillant.
00:37:29 - Et qui est très proposé de Macron.
00:37:31 - On ne peut pas parler de lui.
00:37:32 - Il a le corps nu.
00:37:34 - Et Elisabeth Born.
00:37:36 - On ne peut pas y penser, même si c'est un mec brillant.
00:37:38 T'as su, à son âge, mais trop jeune,
00:37:40 pas d'expérience politique, mais il est brillant.
00:37:42 - Bellatar sinon.
00:37:44 - Terminons parce que nous sommes tenus par le temps.
00:37:46 - Bellatar.
00:37:48 - Corinne, vous divaguez.
00:37:50 Il reste 50 secondes, les vrais voix.
00:37:52 Les auditeurs de Sud Radio vous écoutent.
00:37:54 Dites-nous clairement
00:37:56 si vous pensez qu'il va y avoir
00:37:58 un changement de Premier ministre
00:38:00 dans les jours qui arrivent.
00:38:02 Corinne Tapiero. - Non.
00:38:04 - René Chiche. - Non.
00:38:06 - Oui. Bruno Pommard dit oui.
00:38:08 - Moi je suis un courageux.
00:38:10 Non, je rigole.
00:38:12 - Je refais maintenant les 30 dernières secondes.
00:38:14 Si jamais il y a un changement
00:38:16 de Premier ministre, pour vous c'est qui ?
00:38:18 Corinne Tapiero. - Elisabeth Born.
00:38:20 - Vous, René Chiche.
00:38:22 - Si il y a un changement, oui. Vous m'aviez piégé.
00:38:24 J'ai même pas réagi. Allez-y.
00:38:26 - Changement, je vois pas.
00:38:28 Je sais pas.
00:38:30 - Vous passez votre tour, René Chiche.
00:38:32 - Moi je pense les deux noms que j'ai dit comme Bruno.
00:38:34 Le Cornu ou De Normandie.
00:38:36 - Lequel ? - Le Cornu.
00:38:38 - De Normandie. C'est votre dernier mot Corinne ?
00:38:40 - Bonne alors. Clément Bonne.
00:38:42 - Vous êtes fantastique. Pile sur le gong.
00:38:44 On suivra parce que tout cela
00:38:46 est enregistré. Vous voyez ce que je veux dire ?
00:38:48 Et donc si jamais vous avez le bon nom...
00:38:50 - On revient plus à Sud Radio.
00:38:52 - On vous fait rentrer au gouvernement.
00:38:54 Nous revenons dans un instant.
00:38:56 On va encore les solliciter les vraies voix.
00:38:58 Stéphane reste avec nous, notre auditeur.
00:39:00 File rouge puisque voici
00:39:02 le moment du grand quiz musical.
00:39:04 - Oula.
00:39:06 - Les vraies voix Sud Radio.
00:39:08 17h-19h.
00:39:10 Frédéric Brindel.
00:39:12 - Ça restera le quiz de ces vacances.
00:39:14 Un petit blind test
00:39:16 pour trouver qui chante
00:39:18 cette chanson.
00:39:20 Nous sommes prêts. Stéphane est là.
00:39:22 - Stéphane.
00:39:24 - Vous savez que les vraies voix ce soir sont
00:39:26 René Chiche, Corine Tapiero,
00:39:28 Bruno Pommard. Nous sommes
00:39:30 prêts. Envoyez le jingle.
00:39:32 - Les vraies voix Sud Radio.
00:39:34 - Alors
00:39:36 cher Stéphane, avec
00:39:38 qui voulez-vous faire
00:39:40 duo ? Est-ce que c'est avec René
00:39:42 Chiche ? Est-ce que c'est avec Bruno Pommard ?
00:39:44 Ou Corine Tapiero ?
00:39:46 - Alors on va faire un duo langue d'Ossien.
00:39:48 J'ai choisi Bruno Pommard.
00:39:50 - Bravo mon cher ami. Tu as raison.
00:39:52 - On va gagner.
00:39:54 - Ne compte pas sur moi.
00:39:56 - Là c'est l'Occitanie.
00:39:58 - Il y a un vrai sens.
00:40:00 - Pézenas c'est dans Leroux, c'est ça ?
00:40:02 - Oui, j'adore.
00:40:04 - Et Bruno, vous êtes dans l'Aude.
00:40:06 - Oui, c'est voisin.
00:40:08 - On est frères de sang.
00:40:10 - Carcassonne Montpellier.
00:40:12 - La ville du Molière, magnifique.
00:40:14 - Notons que vous avez une équipe
00:40:16 qu'on appellera Occitan.
00:40:18 Je mets O. Et une équipe
00:40:20 plutôt parisienne.
00:40:22 On refait Paris contre Provence.
00:40:24 Le fabuleux film avec Pierre Richard.
00:40:26 C'était drôle ça non ?
00:40:28 Allez, on fait ça.
00:40:30 Je vous fais écouter un extrait.
00:40:32 Vous me donnez le nom
00:40:34 de l'interprète. Le thème ce soir
00:40:36 c'est la France, la France, notre France.
00:40:38 - Oh là là.
00:40:40 - Allez, on y va.
00:40:42 - Polnareff.
00:40:44 - Très très bonne réponse.
00:40:46 - Ça va Bruno ?
00:40:48 - Il a eu peur.
00:40:50 - Il a les réponses, c'est pas possible.
00:40:52 - Il a donné les questions avant.
00:40:54 - C'est vrai qu'il est fort, mais attention.
00:40:56 L'être à France. - Magnifique.
00:40:58 - Parole 2, Jean-Louis Dabadie.
00:41:00 - Jean-Louis Dabadie.
00:41:02 - L'année de toi,
00:41:04 c'est ça,
00:41:06 être là-bas.
00:41:08 - C'est magnifique. Attention,
00:41:10 rien n'est gagné quand même. Deuxième interprète.
00:41:12 - Dépêche.
00:41:14 - Ah merde.
00:41:16 - C'est pas vrai.
00:41:18 - Stéphane, vous n'avez pas réagi.
00:41:20 - Non mais j'ai pas le temps là.
00:41:22 - Comment ça, vous avez autre chose à faire ?
00:41:24 - Fallait me choisir Stéphane.
00:41:26 - Bon,
00:41:28 je vais vous dire, c'était très serré,
00:41:30 parce que Bruno, avec qui vous êtes,
00:41:32 a dégainé aussi, mais René Chiche.
00:41:34 - Non, non, on a pas dégainé du tout Bruno.
00:41:36 - Non, non, non.
00:41:38 - Bien, ça fait 2 à 0.
00:41:40 Attention, troisième interprète.
00:41:42 - Très bien.
00:41:44 - Très bien.
00:41:46 - Très bien.
00:41:48 - Il est énervant René Chiche.
00:41:50 - La régie, c'est la nouvelle année.
00:41:52 - Il a bien chanté.
00:41:54 - Ah bah j'ai pas le son là-bas.
00:41:56 - Je crois que j'ai dégainé le premier.
00:41:58 - C'est vrai Stéphane ?
00:42:00 - Non mais c'est vrai qu'on l'interpelle pas Stéphane.
00:42:02 - Si, si, moi je l'ai entendu.
00:42:04 René, sois bon joueur s'il te plaît.
00:42:06 - Ouais, très très. J'ai pas entendu Stéphane.
00:42:08 - On l'a enlevé tout de suite.
00:42:10 La première note.
00:42:12 - C'est vrai ? Vous êtes sûr Stéphane que vous vous appelez bien Stéphane ?
00:42:14 - Alors ?
00:42:16 - Sinon la régie ?
00:42:18 - Que dit la régie ?
00:42:20 - Oui, l'arbitre.
00:42:22 - On a entendu René.
00:42:24 Mais ce n'est pas perdu Stéphane.
00:42:26 Même si ça fait 3 à 0
00:42:28 et que le vainqueur est celui qui arrive à 4.
00:42:30 Attention, qui chante ça ?
00:42:32 - Je suis français.
00:42:34 Ils veulent pas que Marianne soit ma fille.
00:42:36 - Celui qui chante là.
00:42:38 - Le rappeur.
00:42:40 - Attendez Stéphane, vous dites quoi ?
00:42:42 - Mister Grimm ?
00:42:44 - Non.
00:42:46 - Black M ?
00:42:48 - Non.
00:42:50 - Black Bidule ?
00:42:52 - Alors ?
00:42:54 - C'est celui qui chante quelque chose ?
00:42:56 - Oui, mais je vous attends sur le nom.
00:42:58 - Black...
00:43:00 - Stéphane, vous l'avez ?
00:43:02 - Non, moi j'ai aucune idée.
00:43:04 - Si il vous dit Black, vous dites quoi ?
00:43:06 - Panthers.
00:43:08 - Non, Black N-White.
00:43:10 - C'est Black M.
00:43:12 - Je l'ai dit.
00:43:14 - Non, vous avez dit Black Bidule.
00:43:16 - Non, il ne le maîtrise pas.
00:43:18 - Je l'ai entendu.
00:43:20 - Rendez-moi l'antenne.
00:43:22 On reste à 3 à 0.
00:43:24 - Je l'ai dit, Black M.
00:43:26 - Il habite Saint-Morique.
00:43:28 - Écoutez bien, qui chante ça ?
00:43:30 - C'est une langue belle.
00:43:32 - Yves Duteil.
00:43:34 - René Chiche.
00:43:36 - C'est tout simplement monstrueux.
00:43:38 - Je quitte le plateau.
00:43:40 - Stéphane, c'est vrai que le René, il est très fort.
00:43:42 - Ah, il est fort.
00:43:44 - Moi, je vous propose de Stéphane, c'est de sauver l'honneur pour toute l'Occitanie.
00:43:46 - S'il peut.
00:43:48 - Toute l'Occitanie, c'est une de ses fémines.
00:43:50 - Je quitte ce plateau.
00:43:52 - Les deux derniers extraits, vous les écoutez, vous nous donnez les deux interprètes pour l'honneur.
00:43:54 Stéphane de Pézenas, qui chante ça ?
00:43:56 - La France.
00:43:58 - Enrico Macias.
00:44:00 - Mais non, je dis Stéphane.
00:44:02 - Il allait le dire en plus.
00:44:04 - On ne dit plus rien.
00:44:06 - Le problème, c'est que René Chiche, quand il arrive à l'émission, il est déjà très remonté.
00:44:10 - Il est là pour gagner.
00:44:12 - Et je ne sais pas ce qu'il a pris.
00:44:14 - Rien.
00:44:16 - Et laissez donc Stéphane trouver le dernier interprète.
00:44:22 - C'est Gainsbourg.
00:44:26 - Merci Stéphane.
00:44:28 - Eh oui, bien sûr, parce que ça, c'était le hausse-armes et que c'était magnifique de Gainsbourg.
00:44:32 - Bravo à René Chiche et quand même à Corinne Tapierro.
00:44:36 - Ah oui, parce qu'ils étaient dans une humora qui m'a soutenu par le regard.
00:44:40 - Aux armes, etc.
00:44:42 - Aux armes, etc.
00:44:44 - Stéphane, il avait acheté la partition originale.
00:44:46 - Vous n'allez pas nous raconter l'histoire.
00:44:48 - Maintenant, vous avez gagné.
00:44:50 - Allez, dans un instant les infos.
00:44:52 - Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
00:44:58 - La brochette des Vraies Voix, elle est ce soir délicieuse, Bruno Pommard, maire de Bellefou, ex-policier du Raid et fondateur de Prox Raid Aventure.
00:45:08 - Corinne Tapierro, conseillère d'arrondissement et présidente de l'Observatoire des Parents et de...
00:45:14 - L'école.
00:45:16 - Et de l'école.
00:45:18 - Et du boulot.
00:45:20 - René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre, la fond-presse.
00:45:24 - La référence.
00:45:26 - Le champion du quiz musique.
00:45:28 - Ça va.
00:45:30 - C'est l'heure du...
00:45:32 - Top Clic !
00:45:34 - Les Vraies Voix Sud Radio, c'est le Top Clic.
00:45:36 - Calmons-nous, nous retrouvons Louis de Kerr-Gorlais, qui avec ses sujets, a le chic aussi pour vous faire réagir, vous les auditeurs également de Sud Radio 0826 300 300.
00:45:46 - Après le TikToker qui se vantait de vivre des allocations de la CAF, voici le TikToker qui montre comment frauder dans le train. Et ça fait votre Top Clic du jour, Louis ?
00:46:02 - Exactement, un TikToker qui répond au pseudo de Jimmy André sur son compte où il se présente comme un investisseur...
00:46:08 - Ça n'a rien à voir avec Rémi ?
00:46:10 - Comme un investisseur en crypto-monnaie et un champion d'art martial, le jeune homme nous livre sur fond de Beethoven comment frauder le TGV.
00:46:16 - Bonjour, je n'ai pas de titre de voyage, je vais juste à Lusson.
00:46:20 - Lusson ? Est-ce que vous pouvez payer à bord ?
00:46:22 - Ça dépend, vous faites à combien ?
00:46:24 - Vous êtes prêt déjà ?
00:46:26 - Je viens de monter.
00:46:28 - Vous allez à Rocheuil ?
00:46:30 - C'est ça.
00:46:32 - Je suis à 50 euros à bord.
00:46:34 - Non, ça ne va pas être possible.
00:46:36 - Vous avez une carte de Rémi ?
00:46:38 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:46:40 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:46:42 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:46:44 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:46:46 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:46:48 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:46:50 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:46:52 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:46:54 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:46:56 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:46:58 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:00 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:02 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:04 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:06 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:08 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:10 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:12 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:14 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:16 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:18 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:20 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:22 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:24 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:26 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:28 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:30 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:32 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:34 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:36 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:38 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:40 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:42 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:44 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:46 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:48 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:50 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:52 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:54 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:47:56 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:47:58 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:48:00 - Vous êtes à Rocheuil ?
00:48:02 - Oui, je suis à Rocheuil.
00:48:04 - Bravo, bravo, bravo, chef de mémoire.
00:48:06 - Cher Louis, ça ne va pas nous aider en revanche sur la question de l'autorité dans notre pays.
00:48:08 Ça prouve en tout cas la limite du média réseau social.
00:48:14 C'est-à-dire qu'une fois c'est passé, les autres fois ça ne passera pas.
00:48:18 Mais comme c'est passé une fois et que ça passe là, c'est ça qui est terrible Bruno Comard.
00:48:22 - Oui, alors pour parler de ce tiktoker, si on veut le retrouver, on va le retrouver.
00:48:26 Les services de police sont capables de le faire.
00:48:28 - Il n'a rien à dire.
00:48:30 - A mon avis, il est déjà trouvé.
00:48:32 - Mais ce qui est dommage, c'est qu'on fait perdre du temps d'abord à la police.
00:48:34 Parce qu'on a vraiment autre chose à faire.
00:48:36 Et que ce n'est pas encore une fois intelligent.
00:48:38 Mais encore une fois, ces mecs-là recherchent le buzz à tout prix.
00:48:40 Donc taper sur le fait qu'il n'y ait pas les policiers disponibles, c'est évident.
00:48:44 Parce qu'ils n'ont pas que ça à faire à l'arrivée des gares.
00:48:46 Interpeller les mecs qui n'ont pas payé les billets.
00:48:48 Et puis il faut que la SETCF trouve des moyens de faire casquer les mecs tout de suite.
00:48:52 Mais je trouve que ce n'est pas très intelligent encore ce genre de choses.
00:48:54 - Oui mais c'est les limites évidemment du réseau social.
00:48:58 - Moi je pense que les influenceurs seraient bien mieux inspirés de continuer à expliquer
00:49:02 comment on change un bouton de chemise quand on n'a pas de fil.
00:49:05 Plutôt que d'inciter les jeunes qui ont déjà pas mal d'idées,
00:49:09 parfois pour ne pas respecter les règles, à en faire davantage.
00:49:12 Moi je suis très étonnée de ce succès de ces influenceurs.
00:49:15 Même s'ils ont pour certains sans doute un vrai mérite.
00:49:17 - Vous savez ce qu'on va faire ? On va en parler avec vous d'ailleurs.
00:49:19 Parce que vous allez prendre un exemple dans quelques instants.
00:49:21 On va faire le tour de table.
00:49:23 Je remercie Louis de Kergorlé une nouvelle fois pour cette petite pépite qu'il nous trouve.
00:49:28 En tout cas, rappelons-le, évitez de faire ça parce qu'au bout d'un moment...
00:49:32 - Oui, ça passera pas toujours.
00:49:34 - Allez, le tour de table !
00:49:36 - Tu viens à table avec nous ?
00:49:37 - C'est pas vrai con comme tête, demande ton avis.
00:49:39 - Quand on veut conjurer le diable, on invite un satan.
00:49:41 - Moi je veux du féroce actualité.
00:49:42 - C'est décevant cette table à découp.
00:49:44 - Pardon ? Non, non, c'est intelligent.
00:49:46 - C'est à mon tour maintenant.
00:49:47 - Le tour de table !
00:49:48 - De l'actualité.
00:49:49 - Bon, c'est intéressant, nos trois vrais voix, je vous le rappelle.
00:49:52 On est là pour Bruno Pommard, Corinne Tapirot et René Chiche.
00:49:54 Et je regarde chacun votre tour de table.
00:49:56 Et pour faire ce qu'on a l'habitude de faire, nous les animateurs d'émissions, c'est-à-dire un lien.
00:50:00 Alors là, je peux enchaîner avec deux personnes.
00:50:03 Je vais enchaîner avec Bruno Pommard.
00:50:05 Vous parlez du citoyen acteur de sa propre sécurité.
00:50:08 Bon, alors là justement, allez-y.
00:50:10 - Oui, alors j'ai fait une tribune il y a quelque temps avec mon ami Jean-Michel Fauvergue,
00:50:14 qui est à l'origine d'ailleurs de la loi sur la sécurité globale, avec Alice Touroux, l'avocate.
00:50:18 Et je dis, on dit dans cette tribune, ce qui ressort un petit peu de cette loi sur la sécurité globale,
00:50:24 c'est qu'on est tous acteurs de notre sécurité.
00:50:28 La sécurité, c'est pas l'affaire que de la police, que de la gendarmerie.
00:50:32 Et on voit depuis quelque temps, même sur les médias, dans les télés, dans les radios, etc.,
00:50:35 toute la journée, des élus, des maires nous disent "J'ai besoin de plus de policiers,
00:50:39 j'ai besoin de plus de gendarmes pour assurer la sécurité dans mon village, dans ma ville et autres."
00:50:44 Et à aucun moment on parle de la... du citoyen que nous sommes, des citoyens que nous sommes.
00:50:50 Et je crois que, encore une fois, il faut que la société se réveille.
00:50:54 On l'a dit pour plusieurs domaines, que ce soit pour les insécurités de façon générale,
00:50:57 pour le terrorisme également, où on nous a dit, Valls, qu'il fallait s'habituer à vivre avec le terrorisme.
00:51:02 Tout ça veut dire quoi ? Tout simplement que chacun, nous sommes acteurs de notre propre sécurité, d'être vigilants.
00:51:08 Alors je vais pas faire peur à tous nos auditeurs, à tous qui nous occupent ce soir,
00:51:11 mais je crois qu'il est important que chacun puisse apporter, je dirais, un brin d'actes pour assurer la sécurité de nos concitoyens.
00:51:22 - Alors vous dites faire preuve de citoyenneté, par exemple ?
00:51:25 - Oui, citoyenneté, c'est ça, c'est être acteur, encore une fois, de notre propre sécurité,
00:51:30 d'être vigilants pour les autres, pour soi-même évidemment, en priorité,
00:51:33 et ne pas compter que sur l'État, que sur la collectivité, que sur la police et la gendarmerie.
00:51:38 - Alors évidemment, Bruno, moi le premier, je suis sûr que beaucoup d'auditeurs disent ça,
00:51:43 c'est facile de dire ça quand on est Bruno Pomard, vous êtes un ancien du RAID, vous savez vous battre, etc.
00:51:48 - Mais non, mais c'est pas la question de se battre, c'est pas ce que je dis,
00:51:50 c'est tout simplement d'être vigilants à ce qui peut se passer dans la rue, mais pour sa propre sécurité.
00:51:54 - Mais qu'est-ce qu'on fait ? Parce que je vais vous dire, par exemple, moi j'habite dans un petit immeuble,
00:51:59 l'autre fois je vois monter des cambrioleurs, donc il y a deux manières de faire les choses.
00:52:04 - Tu as fait le 17 ?
00:52:05 - Mais ils ne sont jamais arrivés, donc en revanche j'ai crié, j'ai un voisin qui est policier, donc ça, ça tombe bien.
00:52:09 Mais il y a aussi la possibilité de repousser le monsieur, et si on le repousse, là il tombe.
00:52:13 Et là c'est pour qui ? C'est pour le citoyen qui voulait intervenir.
00:52:15 - Mais je crois que tu as tout dit, tu as dit simplement, tu as essayé d'appeler la police,
00:52:18 elle n'a pas répondu parce qu'elle était peut-être prise ailleurs, mais il y a un policier à côté qui est venu,
00:52:22 c'est ça, c'est s'occuper de la sécurité de nos concitoyens, et de notre propre sécurité aussi.
00:52:26 Tu n'es pas obligé d'intervenir et de jouer le Zorro en disant "je vais interpeller les gars",
00:52:30 ce n'est pas ton métier, mais au moins... - Je suis quand même ceinture bleue de judo aussi, pourquoi pas ?
00:52:34 - Voilà, sans preuve de risque pour autant, sans preuve de risque, on peut alerter,
00:52:38 on peut alerter les services de sécurité et autres à réagir, et c'est ça un peu d'être acteur de notre propre sécurité.
00:52:44 - En tout cas, ça c'est une idée de débat, ça je le note, parce qu'on s'en fin, parce qu'effectivement on est au cœur du truc.
00:52:49 Bon, voilà pour le tour de table de Bruno Pomard. On doit marquer une petite respiration et on poursuit le tour de table.
00:52:55 René Chichcorin, Pierre Pierrot, se tiennent prêts. Là aussi, ça va aller fort, je vous le dis tout de suite.
00:53:01 Les Vrais Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:53:07 - Vous êtes toujours les bienvenus, vous le savez, au 0826-300-300, pendant Les Vrais Voix, vous les auditeurs de Sud Radio.
00:53:14 Vous avez la petite consultation aussi sur le compte X, avec ce Twitter. On parlera des risques de guerre mondiale.
00:53:22 Allez-y, dans un instant, nous vous solliciterons la question ce soir.
00:53:27 Quel conflit est-il le plus susceptible de déclencher une guerre mondiale ?
00:53:31 Un, en Ukraine, deux, à Taïwan, trois, au Proche-Orient.
00:53:35 Allez-y, ça sera 18h40, nous ferons le point avec Patrick Martin-Genier, aussi grand spécialiste de géopolitique.
00:53:42 Mais en attendant, nous poursuivons notre fameux tour de table.
00:53:46 - Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:53:49 - Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:53:51 - Et vous, vous ne me racontez pas votre petite journée ?
00:53:54 - On a assez perdu le temps comme ça.
00:53:56 Le tour de table de l'actualité.
00:53:58 - Si vous êtes avec nous depuis un petit bout de temps, vous avez entendu tout à l'heure que je proposais de décliner le top click de Louis de Kerr-Gorlet sur les problèmes des réseaux sociaux, des influenceurs, et puis de la sécurité.
00:54:09 On a fait la sécurité avec Bruno Pommard, on va faire la question des influenceurs avec Corine Tapiero.
00:54:13 Coup de gueule, Corine, ce soir pour Zineb El-Razawi, devenue influenceuse du Hamas.
00:54:19 - Oui, alors évidemment, c'est une boutade.
00:54:23 Zineb El-Razawi a été très connue au moment de l'attentat de Charlie Hebdo.
00:54:29 Elle a été présentée d'ailleurs à tort par tous les médias comme une rescapée.
00:54:32 Je trouve qu'elle est à Casablanca quand l'attentat s'est produit.
00:54:35 Et elle a prospéré sur cette histoire.
00:54:38 Elle a également été vice-présidente de Ni putes ni soumises.
00:54:42 Elle a signé la préface du livre sur la laïcité qui a été à l'initiative de Zohrabitan qui s'appelait "Nous sommes la République".
00:54:52 Et elle n'a jamais eu de mots assez durs pour combattre l'islamisme.
00:54:59 Elle a toujours été sur les plateaux en disant même, elle a eu même en 2020 des propos sur Twitter qui auraient pu lui valoir une fatoire
00:55:08 vu ce qu'elle disait sur l'islam qui était une religion de haine.
00:55:11 Et subitement, Zineb a eu d'ailleurs un épisode des velléités d'être ministre
00:55:18 puisqu'elle espérait que Macron, le président Macron, allait la nommer ministre de je ne sais quoi d'ailleurs,
00:55:24 peut-être de la francophonie ou la faire remplacer par Jacques Lang.
00:55:29 Et d'un coup elle s'est mise à le soutenir alors qu'elle le vilipendait parce qu'il n'était pas assez dur contre le terrorisme.
00:55:37 Et elle s'est mise à le soutenir, bon malheureusement pour elle, elle n'a pas été ministre,
00:55:41 donc elle est partie vivre sous d'autres cieux, quelque part au Moyen-Orient avec son mari et sa fille vraisemblablement.
00:55:48 Et là vous dites qu'elle est devenue une influenceuse du Hamas, c'est assez fort ce que vous dites.
00:55:52 On n'en a plus entendu parler et depuis le 7 octobre,
00:55:55 donc elle n'a pas eu un mot de soutien au peuple israélien face au pogrom qu'ils ont subi,
00:56:01 du 7 octobre dernier, des attentats du Hamas, et depuis elle ne cesse d'attaquer les juifs israéls sur son compte Twitter.
00:56:09 Il n'y a que ça. Et d'ailleurs même pour les voeux, une résolution, boycotte Israël, pas de sang palestinien sur les mains,
00:56:15 et c'est incessant et c'est dans des termes incroyables et au tout démarrage, pourquoi ça m'a interpellée,
00:56:21 c'est qu'elle a fait une vidéo où elle s'est filmée comme une influenceuse pour expliquer sa position
00:56:25 et c'était absolument risible en termes de communication.
00:56:28 Elle avait choisi le vert de l'islam, donc elle avait un chemisier vert qui lui allait pas du tout au teint,
00:56:32 et derrière il y avait une mosquée.
00:56:34 Et je trouvais ça assez étonnant pour une femme qui a été tellement contre l'islam,
00:56:38 tellement contre ce terrorisme, franchement j'ai pas compris,
00:56:42 je pense qu'elle se perd, je pense qu'elle décède, bon de toute façon au final...
00:56:45 - C'est une opportuniste. - Voilà, c'est une opportuniste, elle n'est rien,
00:56:48 mais je trouve extrêmement dommage de prendre fait et cause d'un groupe terroriste
00:56:53 qui terrorise, qui a non seulement terrorisé la population israélienne,
00:56:56 mais également d'une certaine manière les Gazaouis puisqu'elle les incite...
00:56:59 - Déjà on sait que le Hamas est un groupe terroriste, donc ça déjà...
00:57:02 - Ça suffit à soi-même, déjà. - Pour moi ça me suffit, mais j'ai l'impression qu'elle le sait pas encore.
00:57:08 - Bon, il y aura évidemment, si elle nous entend, elle peut répondre au 0826-300-300...
00:57:13 - Si elle est devenue l'influenceuse du Hamas, voilà.
00:57:15 - Voilà, c'est ce que vous dites, donc j'ai repris votre petite provoque,
00:57:20 simplement influenceuse, mais sur les réseaux sociaux, parce que moi j'y vais pas.
00:57:24 - C'est sur Twitter qu'elle s'exprime essentiellement, oui.
00:57:26 - On peut aussi poser la question Twitter, donc X en l'occurrence, X, X, Twitter,
00:57:30 de laisser éventuellement des propos qui iraient en soutien du terrorisme,
00:57:36 on peut déjà aussi poser la question. - Quelque part, oui.
00:57:39 - Il y a de moins en moins de modération sur Twitter.
00:57:41 - Il n'y a pas de modération, vous pouvez signaler n'importe quoi.
00:57:44 - C'est des ironies chiches. - Non, mais on peut signaler n'importe quoi, ils retirent pas.
00:57:48 - Je comprends, dans votre sang, dans ce que vous avez dit,
00:57:50 mais il y a le problème en plus de Twitter, parce que je suis d'accord avec ce que vous avez dit sur...
00:57:53 j'oublie son nom, Zineb El Raza, que je connais très bien, bien sûr,
00:57:57 mais j'avais oublié son nom précisément.
00:57:59 Mais c'est le problème de Twitter aujourd'hui, c'est ce qu'on reproche à Masque,
00:58:02 de ne plus du tout modérer ce réseau qui déjà, à l'époque, avant qu'il ne l'acquière,
00:58:07 était déjà une sorte de défouoir, de haine et de délire déjà à l'époque.
00:58:11 - C'est pas comme Thomas Portin qui ne parle que de ça aussi.
00:58:14 - Exactement, ou David Giraud qui a rentré aussi des tweets...
00:58:16 - Mais messieurs dames, Bruno Pommard, juste une réaction,
00:58:19 je voulais entendre Bruno, ancien du RAID, évidemment,
00:58:22 on est bien d'accord que s'il y a des propos qui vont à l'encontre du terrorisme,
00:58:27 enfin qui soutiennent le terrorisme, il peut y avoir des poursuites également ?
00:58:31 - Complètement, c'est un élit, évidemment, c'est sanctionnable,
00:58:34 et encore une fois, je pense que là-dessus, le gouvernement français,
00:58:38 ou le ministère de la Justice et les tribunaux seront à cheval sur ce sujet-là.
00:58:43 - C'est-à-dire sanctionner systématiquement les propos qui sont...
00:58:46 - Donc, à suivre, ce soir, sur Sud Radio, Corine Tapiro, notre vraie voix alerte
00:58:52 sur cette démarche de Zineb El-Razawi, à suivre donc des pistes,
00:58:58 à la fois chez le réseau social qui doit faire preuve de modération,
00:59:03 et bien sûr, d'éventuelles sanctions de justice.
00:59:06 Très important, merci donc pour votre tour de table, Corine Tapiro.
00:59:10 C'est à vous René Chich, maintenant.
00:59:12 - Alors, vous, vous allez revenir sur les emballements médiatiques,
00:59:15 mais là, je me sens visé, du coup, par rapport à la politique,
00:59:18 avec le dernier exemple, Bardella.
00:59:20 Parce qu'avant-hier, on s'est amusé à dire "le voyez-vous un jour, président de la République"
00:59:24 - Non, mais justement, vous, je pense que vous savez ne pas vous emballer, je pense, au niveau de...
00:59:28 - Oh, non ! - C'est pas vrai !
00:59:30 - Nous avons passé quelques soirées ensemble, et on est arrivé de m'emballer avec vous.
00:59:33 Allez-y, continuez.
00:59:35 - J'ai voulu partir de cet exemple de Jordan Bardella,
00:59:38 depuis quelques jours, depuis son entrée au top 50 du JDD,
00:59:41 la première personnalité politique française,
00:59:43 et déjà, depuis quelques mois, on parle de lui comme d'un futur président de la République,
00:59:48 qui pourrait même devenir président en 2027, voire en 2032.
00:59:51 Vous voyez, ça fait partie de ces emballements médiatiques d'un quelqu'un d'abord,
00:59:55 qui pourquoi est-il aussi présent dans ce top 50 ?
00:59:58 D'abord, c'est quelqu'un qui est omniprésent dans les médias.
01:00:01 Il a fait toutes les émissions, Bardella, même le service public,
01:00:04 que le RN critique souvent. Il est invité partout.
01:00:07 - Souvent, c'est la cause à effet, c'est-à-dire qu'on l'invite parce qu'il fait de l'audience,
01:00:10 et s'il fait de l'audience, c'est du coup, il a une crédibilité.
01:00:12 - Non, justement, ça fait partie de ces emballements de quelqu'un qui fait de l'audience.
01:00:15 Mais alors, est-ce qu'une grande personnalité politique ou un futur dirigeant d'État
01:00:20 doit être jugé uniquement parce qu'il fait de l'audience ?
01:00:22 Alors oui. Je ne parle que de Bardella, parce qu'il y a tellement d'autres exemples
01:00:26 qui prouvent le contraire. - Gabriel Attal aussi, il est en train de...
01:00:29 - Gabriel Attal, je le mettrai quand même un petit peu à part.
01:00:30 Je le mets quand même à un autre niveau que Bardella.
01:00:32 Excusez-moi, Bardella a été nommé président du RN pour des raisons, je dirais, pas que politiques.
01:00:38 Pour des raisons un petit peu personnelles, il était quand même très proche de la famille Le Pen.
01:00:42 C'est pour ça que Marine Le Pen l'a nommée, ou l'a fait élire président du RN.
01:00:46 Si vous entendez Louis Hallyau en privé dire ce qu'il pense de Bardella,
01:00:49 Louis Hallyau qui était lui-même candidat à la présidence du RN...
01:00:51 - Oui, ça c'est l'histoire, mais c'était au côté...
01:00:54 Votre pire ennemi est dans votre camp, en général, en politique.
01:00:57 - Mais on n'est pas un grand dirigeant parce qu'on parle bien, parce qu'on présente bien,
01:01:00 parce qu'on a du charisme. Non, non.
01:01:02 Parce qu'en plus, il y a tellement d'exemples dans le passé, je voulais juste revenir là-dessus.
01:01:06 Vous savez, par exemple, en 2021, juste avant les élections présidentielles,
01:01:10 lorsqu'il y a eu le fameux meeting d'Éric Zemmour à Villepinte,
01:01:13 tout le monde le disait au second tour. Sauf moi. Même ici d'ailleurs.
01:01:17 Moi, j'étais pas du tout... - Vous, enfin, il y en a peut-être d'autres aussi en France.
01:01:21 - Non, mais il y a eu Zemmour. - Garnez un peu d'humilité, mon cher.
01:01:24 - Non, j'ai aucune humilité. Non, mais il y a tellement d'exemples.
01:01:27 Pour une fois, j'ai pris mon carnet parce que c'est quelque chose qui m'intéresse.
01:01:31 Et c'est vrai qu'il y a tellement d'exemples de gens qu'on a mis comme ça sur des pédestals politiques.
01:01:34 Vous savez, par exemple, même Ramayad, que je connaissais, que j'ai souvent interrové,
01:01:37 on la présentait à l'époque de Sarkozy, comme certainement peut-être la première femme présidente noire.
01:01:43 - Ségolène Royal ? - C'est quand même autre chose.
01:01:47 - Alors on ne la présentait pas comme une première présidente noire.
01:01:50 - Non, mais c'est autre chose. - On va la monter.
01:01:53 - Ségolène Royal a vécu une carrière... Non, c'est autre chose.
01:01:57 Et puis elle était candidate, en plus. Donc on pouvait parier sur elle, éventuellement.
01:02:00 Mais exemple même, quelqu'un comme Valérie Pécresse, lorsqu'elle a été désignée candidate du LR.
01:02:08 Excusez-moi, si vous vous souvenez, on a dit qu'elle pourrait éventuellement être la première femme présidente noire.
01:02:15 Et combien d'exemples comme ça ! Yannick Jadot, François Barron, Manuel Edor.
01:02:20 Et souvenez-vous, même dans les années 80, un dernier emballement politique,
01:02:23 pour qui non pas pour une personnalité politique, mais pour Yves Montand.
01:02:26 On voyait Yves Montand, président de la République, même l'Obslémie en couverture, et d'autres journaux,
01:02:31 habillés avec le président. - C'est les médias !
01:02:33 - Merci René Fiche pour ce tour de table. - C'est les médias qu'il nous faut.
01:02:36 - Merci pour ce tour de table qui nous amène, effectivement, à voir un petit peu de pondération,
01:02:41 un petit peu de sagesse. Et c'est un si bel hommage à Jean de La Fontaine,
01:02:45 avec sa fable "Le Lièvre et la Tortue". - Bien sûr.
01:02:48 - On revient dans un instant. Vous, les vrais voix, vous allez donner vos demandes officielles au gouvernement pour 2024.
01:02:55 C'est la rubrique de cette première semaine de l'année.
01:02:58 - Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
01:03:03 - Dans un instant, sur Sud Radio, vous, les auditeurs, vous aurez à intervenir dans le coup de projecteur
01:03:10 avec cette question que nous vous posons. #Gaza, #Donbass, #Mère de Chine.
01:03:15 Quel conflit est le plus susceptible de déclencher une guerre mondiale ?
01:03:19 - Un en Ukraine, deux à Taïwan, trois au Proche-Orient. Vous allez sur le compte X, ex-Twitter de Sud Radio.
01:03:27 Et puis, vous appelez d'ores et déjà au 0826-300-300 pour donner votre avis.
01:03:32 Nous aurons comme invité d'honneur Patrick Martin-Genier, grand spécialiste de géopolitique.
01:03:38 Nous avons aussi nos trois vrais voix, je vous le rappelle, Bruno Pomard, Corine Tapiero et René Chiche.
01:03:44 Et chacun d'eux se prête, comme chaque soir de cette première semaine de l'année 2024, à cette tâche.
01:03:51 Que demandez-vous au gouvernement pour 2024 ?
01:03:55 - Les vrais voix Sud Radio.
01:03:58 - Mes chers compatriotes, je vous souhaite une très belle et une très heureuse année 2024.
01:04:03 Nous allons rechercher des compromis, des accords. Nous serons à l'écoute des propositions qui seront faites.
01:04:09 - Nous commençons par Bruno Pomard. La demande de Bruno Pomard, vous, vous souhaitez renforcer les acteurs de proximité. Nous vous écoutons.
01:04:18 - Oui, vous savez, on parle d'un État qui est centralisateur, on gère tout de Paris.
01:04:23 Nous, maires de provinces et de nos contrées, là-bas, on est parfois oubliés.
01:04:29 Et c'est vrai que je pense que la solution, c'est d'arriver à mettre en place, évidemment, des dispositifs ou des choses qui existent déjà, mais qu'il faudrait développer.
01:04:38 Et renforcer les acteurs de proximité. Alors c'est vrai que je parle beaucoup de la jeunesse, parce que je trouve que la jeunesse, c'est d'abord l'avenir de notre pays.
01:04:43 Et c'est essentiel de s'en occuper. Et moi, je fais ça depuis 30 ans, comme je peux.
01:04:48 Des fois, j'ai l'impression de vider l'océan à la cuillère, mais je continue avec tous mes policiers qui travaillent sur tous ces sujets de citoyenneté et d'insertion de jeunes.
01:04:56 - Je rappelle que vous êtes fondateur de Prox Red Aventure.
01:04:59 - Oui, et là-dessus, je trouve que le gouvernement doit faire beaucoup plus d'efforts sur ce sujet-là.
01:05:04 On parle de l'éducation nationale, mais on parle aussi des associations qui sont dans les quartiers qui sont nécessaires à toutes les dérives qu'on voit actuellement.
01:05:12 C'est-à-dire que les quartiers qui ont été abandonnés depuis longtemps, c'est pas ce gouvernement ni les autres, ça dure depuis 40 ans tout ça.
01:05:19 Je crois que mettre en avant les acteurs de proximité, j'en connais des quantités, pour tout ce qui est éducation, pour tout ce qui est dispositif de citoyenneté.
01:05:29 Je parle du service national universel, je trouve intéressant de le faire, il y a beaucoup de gens qui l'ont critiqué, parce qu'ils n'ont rien à proposer, évidemment, donc on critique.
01:05:35 Mais je trouve qu'il y a tout un tas de dispositifs qui sont importants pour notre jeunesse, et je crois qu'à travers ces dispositifs,
01:05:40 que sont les associations de proximité, que sont le service national universel, que sont les établissements publics d'insertion dans l'emploi, que sont les écoles de la deuxième chance,
01:05:47 toutes ces choses-là doivent être multipliées, renforcées.
01:05:50 Je l'ai dit à la ministre Agnès Thierboubache, que je vais voir d'ailleurs le week-end prochain à Marseille, combien il est important qu'on puisse travailler sur notre jeunesse,
01:05:58 aider notre jeunesse à progresser dans la société, parce qu'on se rend compte quand même que les dérives sont évidentes dans notre jeunesse.
01:06:09 Et je pense qu'il est important, encore une fois, que le gouvernement prenne conscience de renforcer tous ces dispositifs qui sont nécessaires.
01:06:15 - C'est une demande forte, qui était d'ailleurs aussi celle d'une des vrais voix, alors pas exactement sous ce format, mais d'Abel Boyi aussi.
01:06:21 - Abel Boyi, oui. - Voilà. Et c'est vrai que ça vous est cher, visiblement, ce souhait pour 2024, cher Vrais Voix.
01:06:28 Nous passons à Corine Tapiero. Alors, merci pour le lancement que vous m'avez demandé de faire.
01:06:33 C'est moi qui le dis, vous demandez d'arrêter d'emmerder les Français, je cite une nouvelle fois.
01:06:39 C'est-à-dire qu'à chaque fois je dis bien "c'est Corine Tapiero qui m'a demandé de dire ça". Allez-y Corine.
01:06:44 - C'est une phrase qui est quand même attribuée à Georges Pompidou, je vous le rappelais.
01:06:48 Donc moi j'aimerais beaucoup que le gouvernement sursoie à la disposition qui consiste à nous obliger à trier les biodéchets.
01:06:56 À partir du 1er janvier 2024, évidemment rien n'est prêt, mais c'est traditionnel, donc ce sera pour 2025.
01:07:03 - Les poubelles marrons, on en a parlé, c'était l'objet d'un de nos débats, c'est quand même important le compost.
01:07:07 - Très bien, alors on a la poubelle marron, d'accord, mais quand on habite des appartements où la cuisine fait 3m²,
01:07:12 où il faut déjà loger 2-3 placards et éventuellement un évier, une plaque de cuisson et un four,
01:07:19 rajouter une poubelle standard, un autre sac pour les papiers et autres emballages,
01:07:24 si en plus il faut avoir un bac à compost à l'intérieur, je pense que c'est totalement ingérable,
01:07:28 d'autant qu'il y a des odeurs forcément, puisque ça émet des gaz au moment de la putréfaction qui est nécessaire.
01:07:36 - Je trouve que ça n'est ni pensé ni réfléchi, alors j'écoutais le matin du 1er janvier un spécialiste de ces questions
01:07:45 qui nous expliquait que c'était formidable parce qu'on allait s'aller faire un jus avec lequel on allait pouvoir arroser nos plantes.
01:07:50 Alors écoutez-moi bien, avant que ça arrose nos plantes, la maison c'est une infection.
01:07:54 - Oui, ça c'est vrai.
01:07:55 - Je crois qu'à un moment il faut être un petit peu logique, moi je veux bien qu'on préserve la planète de mille et une façons,
01:08:00 mais les directives imposées par Bruxelles, parce que c'est une directive de 2020,
01:08:04 qui devait être en application le 1er janvier 2024, ne sera pas partout en application, Paris n'est pas prêt d'ailleurs,
01:08:10 et moi à titre personnel, ma cuisine ne peut pas recevoir un bac de plus.
01:08:15 - Voilà, une centaine de villes seulement mises en place, ça a été l'objet d'un de nos débats,
01:08:20 effectivement nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut faire des choses,
01:08:23 en revanche nous avons vu que dans certains cas, la faisabilité n'était pas possible.
01:08:28 - 135 euros quand même, on ne peut pas exagérer.
01:08:30 - Voilà pour la demande, et puis nous terminons ce tour de demande au gouvernement pour 2024 avec René Chiche,
01:08:38 alors vous, vous dites réduire et réformer l'audiovisuel public, allez on y va, c'est pour les collègues.
01:08:44 - Alors tout à fait, le budget 2024 de l'audiovisuel public va dépasser pour la première fois les 4 milliards,
01:08:50 4,025 milliards d'euros, l'audiovisuel public c'est à peu près 16 000 collaborateurs, ça pourquoi pas.
01:08:57 C'est quoi l'audiovisuel public ? C'est France 2, France 3, France 4, France 5, Culture Box, France Info, je parle des chaînes de Télé T.
01:09:06 - France Inter.
01:09:07 - Alors attendez, là je parle des chaînes de T.B. bien sûr.
01:09:09 - Après il y a les radios, on va pas citer tout le monde.
01:09:11 - Il y a les radios France Inter, France Culture, France Média, mais vous imaginez ?
01:09:14 - Si vous allez citer tout le monde, alors on ne cite pas tout le monde, allez-y continuez.
01:09:17 - Le FIP, le MOU, etc. mais un nombre incroyable de médias publics.
01:09:21 Moi je pense qu'il faudrait réduire mais carrément, il y a à peu près 15 ou 20 médias publics.
01:09:27 Il y a l'INA aussi, il y a tout ça, LCP, c'est incroyable.
01:09:30 - Je te jure que vous alliez les citer, vous en avez oublié certains.
01:09:32 - Non mais c'est un peu sauf, en plus j'en ai oublié certains.
01:09:34 RFI, France 24, on a fait tout de suite.
01:09:36 - Allez-y, continuez.
01:09:37 - Non tout ça pour vous dire que si on réduisait, ne serait-ce que de moitié, voyez, de passer de 4 milliards à 2 milliards,
01:09:44 dans un premier temps, sur l'audiovisuel public, je ne pense pas que les Français en seraient mécontents.
01:09:50 Au contraire, parce qu'aujourd'hui en plus, on sait que les Français regardent moins la télévision,
01:09:55 avec tout ce qui est plateforme, tout ce qui est réseau social, etc.
01:09:58 Ils regardent moins, ils regardent moins.
01:10:00 - Le but c'est peut-être qu'ils regardent pour s'informer, pour s'instruire et c'est aussi la vocation du service public.
01:10:04 - Non mais d'accord, mais on peut très bien avoir, avec beaucoup moins de chaînes et de radios publiques,
01:10:08 on peut très bien être informé.
01:10:09 - Je vous dis ça, moi je travaille dans les médias depuis très longtemps, je n'ai jamais bossé dans le service public.
01:10:13 - Alors que vous voyez, moi j'ai travaillé.
01:10:15 - Oui, je sais.
01:10:16 - Donc je balaie devant ma porte.
01:10:18 - Merci pour cette demande.
01:10:20 - Ça a été rapide.
01:10:21 - Ça a été rapide, mais comme chacun, c'est-à-dire comme...
01:10:23 - T'as beaucoup gourmand, non ?
01:10:25 - J'ai l'impression.
01:10:27 - Dans un instant, le coup de projecteur Patrick Martin-Genier nous attend.
01:10:31 Il va nous éclairer, parce que c'est vrai, beaucoup, beaucoup d'interrogations sur la situation géopolitique internationale.
01:10:37 Nous vous sollicitons sur le compte X de Sud Radio, #Gaza, #Donbass, #Mère de Chine,
01:10:43 quel conflit est-il le plus susceptible de déclencher une guerre mondiale ?
01:10:47 Parlons avec nos vrais voix et Patrick Martin-Genier dans un instant.
01:10:49 Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
01:10:54 Nous vous sollicitons, compte sur les réseaux sociaux, téléphone 0826-300-300.
01:11:00 Vous êtes les bienvenus dans un instant, le coup de projecteur, nos trois vrais voix ce soir.
01:11:04 Bruno Pomard, maire de Bellefou dans l'Aude, ex-policier du RAID et fondateur de Prox RAID Aventure.
01:11:10 Corinne Tapiero, conseillère d'arrondissement à Paris et présidente de l'Observatoire des parents et des écoles.
01:11:15 Et puis René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre, Lafond Presse.
01:11:21 Coup de projecteur.
01:11:22 Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
01:11:26 Selon le président Volodymyr Zelensky, la Russie a envoyé depuis le 29 décembre
01:11:31 près de 300 missiles et plus de 200 drones explosifs contre l'Ukraine.
01:11:35 L'Ukraine commence à manquer de munitions.
01:11:37 Hier, le chef du Hezbollah a mis en garde Israël sur une possible guerre avec le Liban,
01:11:42 où le numéro 2 du Hamas a été abattu.
01:11:45 Les élections à Taïwan arrivent à grand pas.
01:11:48 Chinois et Américains se toisent à distance.
01:11:50 Trois tensions géopolitiques, trois conflits inflammables.
01:11:53 Nous ouvrons le débat.
01:11:54 Le coup de projecteur de ce soir, #Gaza, #Donbass, #Maire de Chine.
01:11:59 Quel conflit est-il le plus susceptible de déclencher une guerre mondiale ?
01:12:04 Un en Ukraine, deux à Taïwan, trois au Proche-Orient.
01:12:08 Avec nous, Patrick Martin-Genier, auteur du livre "Vers une nouvelle gouvernance mondiale",
01:12:12 enseignant à Sciences Po et spécialiste des questions internationales.
01:12:16 J'en profite, cher Patrick, pour vous souhaiter une excellente année, déjà.
01:12:20 Très bonne année à vous, Frédéric, et à vos intervenants.
01:12:23 Je suis très content de vous avoir, parce que c'est vrai qu'on se pose beaucoup de questions.
01:12:27 Nos vrais voix vont vous poser des questions, vont vous intervenir,
01:12:31 mais vous, comme ça, à brûle pour point, je sais que c'est un petit peu anecdotique,
01:12:35 mais de ces trois lieux, de ces trois conflits aujourd'hui,
01:12:38 lequel est le plus, on va dire, inquiétant ?
01:12:42 Écoutez, je dirais que je mettrais en premier lieu la situation en Ukraine,
01:12:48 la seconde, la deuxième, ce serait le Proche-Orient,
01:12:52 et la troisième, Taïwan, voilà.
01:12:54 Parce qu'on sait bien que Taïwan, c'est très ambigu,
01:12:58 que si les États-Unis estiment qu'il n'y a qu'une seule Chine,
01:13:01 il y a ce qu'on appelle l'ambiguïté stratégique,
01:13:04 c'est-à-dire qu'on ne sait pas exactement si les États-Unis iraient,
01:13:07 alors que l'on sait très bien que le président chinois a dit que de toute façon,
01:13:11 de façon pacifique ou par la guerre, il voudrait reprendre Taïwan.
01:13:15 Mais là, je crains, vous savez, le président Emmanuel Macron a dit un jour
01:13:19 que le conflit à Taïwan n'était pas notre conflit,
01:13:21 je ne pense pas qu'il y aurait unanimité pour partir se battre pour Taïwan.
01:13:25 Bon, voilà. Quant aux autres conflits, c'est vrai que ce qui se passe est très grave.
01:13:30 En Ukraine, on voit que c'est un conflit qui va durer longtemps,
01:13:34 mais il n'y a pas la volonté d'aller vers une troisième guerre mondiale.
01:13:39 Mais là où effectivement il y a un grand risque,
01:13:42 c'est si Vladimir Poutine décidait d'utiliser une arme,
01:13:47 finalement nucléaire, tactique sur le terrain,
01:13:51 ce serait absolument inacceptable.
01:13:53 Et donc cela pourrait entraîner une guerre mondiale.
01:13:55 Et enfin, c'est vrai que le Proche-Orient, tout est possible au Proche-Orient,
01:13:58 avec ce qui se passe aujourd'hui, on l'a bien vu avec ce qui se passe en Iran,
01:14:03 avec cet attentat qu'ils avaient souhaité imputer à Israël,
01:14:06 qui en réalité a été revendiqué par l'État islamique.
01:14:09 Il y a aujourd'hui une déstabilisation régionale,
01:14:12 et un missile qui pourrait partir dans un endroit non contrôlé,
01:14:16 eh bien pourrait effectivement entraîner dans un premier temps
01:14:20 une déflagration régionale, voire mondiale.
01:14:23 Bon, très intéressant Patrick-Martin Jeunier,
01:14:25 parce que finalement les auditeurs de Sud Radio,
01:14:28 dont la consultation que nous leur proposons, vont un peu dans votre sens,
01:14:31 c'est-à-dire à 56% ils pensent que c'est au Proche-Orient que c'est peut-être le plus risqué,
01:14:36 en revanche, en revanche, ils disent 31% en Taïwan et 14% en Ukraine.
01:14:41 Alors j'en profite pour ceux qui nous regardent sur la chaîne YouTube,
01:14:45 pour vous montrer ce numéro "Diplomatie internationale, la 3ème guerre mondiale est-elle possible ?"
01:14:50 Je le montre parce que, eh bien vous êtes derrière,
01:14:53 mon cher René Chiche, vous qui je le rappelle êtes directeur des rédactions du groupe "Entreprendre la Fond Presse",
01:14:58 donc je voulais montrer effectivement, on se pose la question.
01:15:01 Avant de poser des questions à Patrick-Martin Jeunier, peut-être à vous René Chiche,
01:15:06 qu'est-ce qui vous inquiète le plus finalement ?
01:15:08 Si tenter qu'on ne puisse pas être inquiété par les deux autres, si on a fait un choix ?
01:15:12 Alors, je suis assez d'accord avec M. Martin Jeunier,
01:15:17 effectivement c'est plutôt, moi aussi, le conflit entre l'Ukraine et la Russie qui paraît le plus inquiétant.
01:15:22 Par contre, pour répondre à la question un peu, est-ce qu'on peut craindre une 3ème guerre mondiale ?
01:15:27 Qui est un petit peu quand même le concept de cette rubrique.
01:15:30 Moi, je n'y crois pas.
01:15:32 Je pense qu'on a certes affaire à une multiplication de conflits,
01:15:36 qui sont bien sûr inquiétants, qui créent une situation un peu anxiogène.
01:15:39 Mais une guerre mondiale, d'abord, si je peux me permettre, le terme n'est pas exact.
01:15:44 La guerre mondiale, c'est que ça met aux prises les grands équilibres.
01:15:48 Et typiquement, Taïwan, la tension est entre les États-Unis et la Chine.
01:15:52 Oui, mais alors, franchement, pour qu'il y ait un conflit entre la Chine et les USA sur Taïwan,
01:15:58 ça me paraît quand même extrêmement compliqué.
01:16:01 D'abord, si la Chine veut s'emparer de Taïwan, il faudrait déjà qu'elle débarque sur Taïwan.
01:16:06 C'est quand même une opération militaire extrêmement compliquée,
01:16:09 et qui déclencherait tout de suite l'intervention américaine.
01:16:11 Moi, je ne pense pas à une guerre mondiale, parce que je n'y crois pas.
01:16:17 Encore une fois, je vous le dis, c'est une multiplication de conflits.
01:16:20 Dans l'histoire, il y a quand même des moments très tendus,
01:16:23 parce que c'est bien de revenir un peu parfois sur l'histoire.
01:16:25 Par exemple, il y a eu la tension lors des missiles Pershing, dans les années 80.
01:16:31 On croyait qu'il y allait y avoir une guerre mondiale.
01:16:33 Toute la période de la guerre froide n'a fait que de ça.
01:16:36 Même après les attentats du 11 septembre 2001, on a cru qu'il y allait y avoir une guerre mondiale.
01:16:42 Quand il y a eu le conflit, la guerre Iran-Irak, on a cru.
01:16:45 Donc on a souvent des moments où l'on craint quelque chose,
01:16:49 mais où ça ne se passe pas vraiment, parce que pour qu'il y ait vraiment une guerre mondiale,
01:16:53 à lui dire par exemple à un Brésilien ou à un Africain 18 ce que c'est que la guerre mondiale,
01:16:57 ils ne connaissent pas la guerre mondiale.
01:16:59 Après, c'est au niveau des équilibres.
01:17:00 Merci pour cette première analyse, René.
01:17:02 Je reviens vers vous, et j'en profite pour poser directement la question à Patrick-Martin Genier.
01:17:07 Parce que, pour tout vous dire, pour être honnête, avec vous les auditeurs de Sud Radio,
01:17:11 c'est le tour de table de William Tay, qui était donc une de nos vrais voix cette semaine,
01:17:17 qui m'a mis la puce à l'oreille.
01:17:18 Et il dit, Patrick-Martin Genier, William Tay,
01:17:21 il dit "Attention, il va y avoir une vacance du pouvoir lors des élections présidentielles aux Etats-Unis".
01:17:27 "Ce rasse éventuellement Trump, ce rasse Biden ou quelqu'un d'autre,
01:17:32 et que sur cette période, si le conflit est très fort parce qu'il y a des élections à Taïwan,
01:17:37 ça peut être un moment, on va dire, d'hésitation".
01:17:41 Est-ce que vous allez dans ce sens-là ou pas, Patrick-Martin Genier ?
01:17:44 Oui, William Tay n'a pas de tort, en effet.
01:17:47 Il y a une élection présidentielle.
01:17:49 Mais a-t-on besoin d'attendre cette élection présidentielle
01:17:52 pour voir qu'aujourd'hui, le pouvoir américain est paralysé ?
01:17:55 Puisque le Congrès des Etats-Unis, qui est en vacances parlementaires,
01:17:59 depuis 15 jours n'a absolument pas d'accord pour voter 60 milliards d'aides à l'Ukraine.
01:18:05 Une centaine de milliards d'aides notamment pour Israël, globalement.
01:18:10 Et donc effectivement, il risque d'y avoir une vacance du pouvoir
01:18:13 dont peuvent bénéficier tous les dictateurs.
01:18:15 Parce que je vous rappellerai qu'il s'agisse de la Chine, de la Russie ou d'autres Etats,
01:18:20 effectivement, ce sont des dictateurs qui gouvernent, qui sont là depuis 20 ans, 15-20 ans.
01:18:25 Donc le risque aux Etats-Unis, c'est qu'effectivement, il y a une campagne électorale
01:18:29 et que Vladimir Poutine, par exemple, peut en profiter, il en profite déjà.
01:18:34 Tant qu'il y a des divisions entre les pays européens sur la stratégie.
01:18:38 Il y a des divisions sur Taïwan, il y en a sur l'Ukraine, on sait très bien.
01:18:41 Regardez Monsieur Orban, regardez la Slovaquie qui ne veut plus livrer de missiles.
01:18:46 Et il y a bien évidemment des divergences sur le Proche-Orient,
01:18:49 sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël.
01:18:53 Donc évidemment que tout ça bénéficie aux personnes qui veulent déstabiliser les démocraties.
01:18:58 Et donc il pourrait y avoir une vacance de pouvoir,
01:19:00 sachant que tout de même un président à l'issue des élections reste en fonction jusqu'au mois de janvier.
01:19:06 Et donc il bénéficie de la plénitude de ces fonctions.
01:19:10 Si j'osais, je dirais qu'on a abordé la question de Taïwan, vous nous avez expliqué.
01:19:15 Avec vous Corinne Tapiero, j'aimerais qu'on aborde la question du Proche-Orient.
01:19:19 Où là, effectivement, on peut parler de conflits localisés, mais qui s'exportent.
01:19:24 C'est peut-être là le risque.
01:19:26 Le conflit s'exporte surtout dans les pays où il y a une forte pression et présence du Hamas et des ramifications,
01:19:34 notamment sur la défense du peuple palestinien,
01:19:36 qui indébitablement souffre des conséquences des reprises à Israëliennes.
01:19:42 Mais je rappelle que s'il n'y avait pas eu le 7 octobre, il n'y aurait pas tout ce à quoi nous assistons aujourd'hui.
01:19:47 Oui, ça on est d'accord.
01:19:48 Mais je pense que c'est pas mal de le rappeler.
01:19:51 De la même manière, si le Hezbollah ne s'était pas amusé à envoyer des missiles sur Israël il y a plusieurs jours,
01:19:57 il n'y aurait pas eu de riposte non plus.
01:19:59 Donc il y a un moment où dans cette région, qui est une région extrêmement inflammatoire, je pourrais dire,
01:20:03 ou inflammable, même les deux d'ailleurs,
01:20:06 dans cette région, il y a une tentation d'autres groupes, qu'on l'a vu avec les outils,
01:20:11 de prendre aussi part à un conflit qui, d'une certaine manière, leur est un peu étranger,
01:20:16 mais qui est une opportunité pour s'imposer sur d'autres champs politiques.
01:20:21 Donc ça c'est une vraie difficulté.
01:20:23 En revanche, moi je ne crois pas non plus à l'éminence, en tout cas d'une troisième guerre mondiale
01:20:29 ou d'un nouveau conflit international.
01:20:32 D'abord parce qu'il y a trop de divergences entre toutes les parties
01:20:35 et ce sera extrêmement difficile, même à l'intérieur même de l'Europe,
01:20:38 de se mettre d'accord sur un seul sujet.
01:20:40 On n'a déjà pas d'armée dite européenne,
01:20:42 on n'a pas une Europe politique, on n'a encore moins une Europe militaire,
01:20:46 donc ça va être extrêmement compliqué.
01:20:48 Réaction avant de retourner vers Patrick Martin-Genier,
01:20:51 puis aussi de vous solliciter Bruno Pomard, vous me voyez venir un peu plus sur l'Ukraine,
01:20:55 parce que chacun aura eu le sien finalement,
01:20:57 mais au 0826-300-300, c'est Stéphane, notre auditeur de Pézonas.
01:21:01 Stéphane, on a posé cette question, alors évidemment c'est anecdotique de dire
01:21:05 est-ce qu'il y en a un plus que l'autre, mais vous, qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:21:09 Oui, risque de guerre mondiale, et peut-être,
01:21:12 de quel de ces trois endroits est le plus inflammable ?
01:21:16 Alors moi, je ne pense pas à une guerre mondiale,
01:21:19 mais je pense à un conflit majeur qui serait susceptible de nous entraîner dans une guerre mondiale,
01:21:23 parce que la seconde guerre mondiale, les départs mondiaux avant décembre 1941
01:21:27 et l'entrée des États-Unis, pourtant on a une guerre mondiale,
01:21:30 mais c'était un conflit majeur.
01:21:32 Non, moi je pense que le gros danger, pour moi l'énorme danger,
01:21:35 c'est vraiment la Chine,
01:21:37 parce qu'il y a une augmentation terrible de son effort militaire,
01:21:40 parce que c'est un pays impérialiste, c'est une dictature,
01:21:44 et moi je pense qu'à un moment donné, elle va s'affronter aux États-Unis,
01:21:47 parce qu'elle veut devenir la puissance mondiale absolue,
01:21:51 et ce qui est très dangereux, c'est qu'elle est alliée avec la Russie,
01:21:54 la Russie lui fournit le carburant,
01:21:56 et je pense que Chine plus Russie, il faut vraiment s'inquiéter.
01:22:01 Après, sur le Proche-Orient, je pense que ça restera un conflit régional,
01:22:05 parce que là on est sur des dispositifs d'armement
01:22:09 qui ne sont pas très développés du côté d'U.S.B.O.L.A. ou de ses alliés,
01:22:13 donc je ne crois pas, non,
01:22:15 mais je suis vraiment très inquiet sur Taïwan,
01:22:17 et j'apprécie beaucoup la remarque de votre invité sur la vacance du pouvoir aux États-Unis,
01:22:21 ça va être extrêmement dangereux, je pense.
01:22:24 Oui, voilà, c'est ça, c'est-à-dire qu'on est parti de cette réflexion
01:22:26 d'une de nos trois vrais voix, William Tay, cette semaine,
01:22:29 ce qui m'a amené à vous proposer ce débat,
01:22:31 et ce que corroborait donc Patrick Martin-Genier.
01:22:34 Patrick Martin-Genier, sur ce que vient de dire Stéphane,
01:22:38 c'est vrai aussi, quand on se réfère à l'histoire,
01:22:42 René Chiche l'a également dit,
01:22:44 c'est pas tant la possibilité, très rapidement, que tout le monde s'y mette,
01:22:48 mais que quelque chose traîne,
01:22:50 et qu'à force que ça traîne, ça implique tout le monde.
01:22:53 Est-ce que ce n'est pas un peu le profil de ce qui se passe en Ukraine ?
01:22:56 Oui, bien sûr, mais en Ukraine,
01:22:58 il faut faire la différence entre la guerre mondiale et un conflit mondialisé.
01:23:01 Un conflit mondialisé, une guerre mondiale,
01:23:03 précisément, c'est lorsque tous les pays vont se battre.
01:23:05 Si nous avions une guerre mondiale, que ce soit en Ukraine ou ailleurs,
01:23:09 ça voudrait dire que nous aurions des Américains, des Français,
01:23:11 une coalition internationale, tout le monde irait sur les territoires irakiens.
01:23:14 Ce que tout le monde ne veut pas, précisément.
01:23:16 De la même façon, il y aurait une guerre mondiale à Taïwan,
01:23:19 si tous les pays de l'OTAN, le Japon et les États-Unis
01:23:24 allaient défendre le territoire taïwanais,
01:23:26 on va y... ce n'est pas le cas.
01:23:28 On est dans des conflits mondialisés,
01:23:30 c'est-à-dire que les grandes puissances, les pays,
01:23:32 sont amenés à soutenir les pays qui sont agressés.
01:23:35 C'est exactement ce qui se passe en Ukraine.
01:23:37 Et je rejoins effectivement ce que dit votre auditeur sur la Chine.
01:23:41 Pour moi qui suis allé plusieurs fois au Japon,
01:23:43 il y a un vrai danger là-bas, il y a un conflit,
01:23:46 il y a des îles qui se revendiquaient,
01:23:48 notamment dans la mer de Chine méridionale.
01:23:50 Il ne se passe pas une journée sans que les Chinois
01:23:53 violent l'espace économique de Taïwan,
01:23:56 les espaces territoriaux des îles dans la mer de Chine méridionale.
01:24:01 Et les Japonais sont extrêmement inquiets.
01:24:03 N'oublions surtout pas, n'oublions pas un autre pays,
01:24:06 qui est la Corée du Nord,
01:24:08 qui est un pays qui fait survoler ses missiles
01:24:10 pratiquement à proximité des côtes du Japon.
01:24:13 Non maîtrisable.
01:24:15 Non maîtrisable, mais une guerre mondiale peut arriver
01:24:19 là d'où on ne la voit pas,
01:24:21 c'est-à-dire éventuellement de la Corée du Nord.
01:24:23 Bruno Pomart, c'est donc sur l'Ukraine, je voulais vous entendre.
01:24:25 Il y a un conflit aujourd'hui,
01:24:28 et c'est comme si on avait tendance à l'oublier,
01:24:30 je l'ai dit tout à l'heure, l'Ukraine manque de tout.
01:24:33 Alexander Dolgopolov, l'ancien tennisman professionnel,
01:24:36 dit qu'il croit toujours en la victoire de l'Ukraine.
01:24:38 Lui, il a arrêté sa carrière de tennisman et il est devenu militaire.
01:24:42 Mais il dit, nous n'avons pas assez pour les repousser.
01:24:45 L'Ukraine, le conflit ukrainien,
01:24:48 comme ce qui se passe au Moyen-Orient,
01:24:51 comme ce qui se passe à Taïwan,
01:24:54 c'est un peu, en même temps pour moi,
01:24:57 l'échec de nos pays en termes de diplomatie.
01:25:01 Et moi, je voulais poser la question en même temps à Patrick Martin-Jeunier,
01:25:05 qui connaît parfaitement ce sujet,
01:25:07 c'est qu'on voit quand même, pour prendre que la France,
01:25:10 l'échec de la diplomatie française en Afrique,
01:25:12 et l'échec même de nos armées, avec Barkhane,
01:25:15 sur l'intervention de nos militaires,
01:25:18 on est en échec un peu partout.
01:25:20 Et je pense que les diplomaties des pays européens
01:25:22 sont totalement en échec pour répondre à toutes ces problématiques.
01:25:25 Et en Ukraine en particulier, parce que là,
01:25:27 on est en train, toute la journée, de nous parler,
01:25:29 d'aller rencontrer les chefs d'État,
01:25:31 de discuter, d'échanger, etc.
01:25:33 La situation est toujours la même.
01:25:35 Est-ce qu'on ne risque pas, justement, ce dérapage,
01:25:37 ce déclenchement d'une guerre mondiale ?
01:25:40 - Alors, juste un petit mot à Patrick Martin-Jeunier.
01:25:42 A la fois, dans votre analyse, cher Bruno Pommard,
01:25:46 vous donnez déjà un élément de réponse.
01:25:48 C'est la raison pour laquelle, et comme nous sommes tenus par le temps,
01:25:50 je vous demanderai à Patrick Martin-Jeunier, peut-être,
01:25:52 de conclure assez rapidement sur cette tonalité donnée par Bruno Pommard.
01:25:56 - Oui, je crois qu'il faut distinguer la diplomatie française en Afrique,
01:26:01 la France-Afrique, où, manifestement, nous sommes en échec.
01:26:05 Hier, l'ambassade française à Niamey a fermé.
01:26:09 Nous sommes assez inaudibles en Afrique.
01:26:12 On ne comprend pas tellement la politique de la France en Afrique.
01:26:15 Il n'y a même pas, pour autant, selon moi, un échec en Ukraine,
01:26:18 parce que l'Europe, la France ont été présentes.
01:26:20 Le président de la République, après des débuts, on va dire, un peu laborieux,
01:26:24 a réitéré à plusieurs reprises son soutien à l'Ukraine.
01:26:27 Ce qu'il faut, c'est que tant la France que l'Europe et l'OTAN
01:26:30 soient véritablement présents pour apporter tout ce dont a besoin l'Ukraine,
01:26:34 notamment les F-16 qui tardent, également les missiles à longue portée,
01:26:38 car l'Ukraine est manifestement dans une situation très difficile.
01:26:41 - Merci Patrick Martin-Jeunier.
01:26:43 Les auditeurs de Sud Radio sur le compte X ont dit,
01:26:45 le plus gros risque c'est au Proche-Orient à 56%,
01:26:48 Taïwan 30%, Ukraine 13%.
01:26:51 Merci pour votre expertise Patrick Martin-Jeunier.
01:26:54 Les vrais voix, mais quel bonheur de vous avoir encore une fois,
01:26:57 Bruno Pomard, René Chiche et Corinne Tapiero.
01:27:00 - On était les meilleurs ou pas ? Vous ne l'avez toujours pas dit depuis tout à l'heure.
01:27:03 Est-ce qu'on est les meilleurs vrais voix ou pas ?
01:27:05 - Je ne sais pas, ça je me pose la question.
01:27:07 Si vous voulez, on va laisser passer le journal, puis on se promène.
01:27:11 *Rires*

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