Avez-vous la possibilité de réduire vos déplacements en voiture thermique ?

Sud Radio

27/12/2023

Les Vraies Voix avec Priscillia Ludosky, William Thay et Abel Boyi

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2023-12-27##

Catégorie

🗞

News

Transcription

Afficher la transcription complète de la vidéo

00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h19h, Frédéric Brindel.

00:05 C'est la première fois qu'ils sont trio des vraies voix dans toute l'histoire de Sud Radio

00:10 et ça a été un cocktail détonnant.

00:12 Abel Boyi, le président de l'association Tous Unis, Tous Unis,

00:15 pour sa première.

00:16 William T, président du Syntanque le Millénaire, pour sa dernière.

00:19 Non, non, c'est tellement bien, on va pas s'en priver.

00:22 Et puis, bien sûr, l'incontournable Priscillia Ludovski,

00:25 on dit quoi, gilet jaune de la première heure ?

00:27 Surtout aussi présidente de la Ligue Citoyenne.

00:30 Écho triste de gagner pour que la politique change vraiment nos vies.

00:34 Ça sort le 11 janvier prochain, paraît-il, c'est très bien pour se disputer.

00:37 C'est ce qu'a dit Priscillia.

00:38 Tout de suite, c'est le coup de projecteur.

00:40 Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.

00:44 Le gouvernement s'est tout de suite emparé de la bonne nouvelle.

00:48 En France, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 4,6%

00:52 durant les trois premiers trimestres 2023.

00:55 Par rapport aux trois premiers trimestres 2022.

00:58 La première ministre Elisabeth Borne s'en presse d'ajouter, je cite,

01:01 "Nous sommes sur la bonne voie pour que la France

01:04 atteigne ses objectifs de neutralité carbone à l'horizon 2050.

01:08 Or, si nous devons ce chiffre encourageant à nos industries,

01:13 les transports restent le parent pauvre.

01:16 Nous restons d'ailleurs en dessous de l'objectif fixé lors de la COP21.

01:20 D'où cette question concernant notre quotidien.

01:23 Avez-vous la possibilité de réduire vos déplacements en voiture thermique ?

01:28 Pour l'instant, vous êtes à 80% à dire non.

01:30 Sur le compte X de Sud Radio, on y reviendra.

01:33 Je verrai l'évolution de la consultation.

01:35 Nous avons une experte avec nous pour évoquer la question des transports.

01:41 Marie-Xavier Wauquiez, vous êtes ingénieure spécialisée dans la question des transports.

01:45 Bonsoir.

01:46 Bonsoir.

01:48 Merci d'être avec nous.

01:50 Je vous pose la première question avant de faire le tour avec nos vraies voies.

01:55 Nous sommes mauvais élèves parce qu'on n'est pas capable de mettre en place

01:59 la voiture électrique, c'est ça l'idée ?

02:03 En fait, on est plutôt mauvais élève.

02:06 On est mauvais élève parce qu'on n'apprend pas à la population à se déplacer.

02:13 La seule chose qu'on apprend aux gens, c'est à passer le permis de conduire,

02:16 donc à utiliser une voiture.

02:18 Et encore.

02:20 En fait, on n'apprend à aucun moment aux gens que la solution,

02:23 ce n'est pas de se passer entièrement de sa voiture.

02:27 La solution, c'est d'utiliser le bon mode de transport au bon moment,

02:30 c'est-à-dire d'être en capacité de choisir.

02:33 Alors, quand on a accès à des transports publics, évidemment,

02:36 quand on n'a pas accès, on n'a pas accès.

02:38 Mais quand on a accès à des transports publics, le bon choix, c'est de se dire

02:41 est-ce que c'est plus intelligent que je prenne les transports publics

02:43 par rapport aux déplacements que je vais faire

02:45 ou est-ce que j'ai vraiment besoin de ma voiture,

02:47 ou est-ce que je peux faire le trajet en vélo.

02:50 Et quand on regarde les statistiques, les habitudes de déplacement,

02:53 il y a beaucoup de trajets qu'on peut faire de façon différente,

02:57 sauf que la seule chose qu'on nous apprend véritablement,

03:00 et encore, vous aviez raison, il y a 90% des hommes qui ont eu envie de conduire

03:04 et 80% des femmes.

03:06 La seule chose qui est vraiment apprise et enseignée, c'est se déplacer en voiture.

03:10 Donc, tant qu'on n'arrive pas à faire de la place dans la tête et l'imaginaire des gens

03:14 sur le fait qu'on peut se déplacer un peu autrement,

03:17 c'est intéressant la question que vous posez.

03:19 Mais je vous remercie.

03:21 Non mais sur Twitter, la question "Est-ce que je peux baisser ?"

03:24 En fait, peut-être que comme ça, on a l'impression qu'on ne peut pas,

03:27 mais ce dont on se rend compte, c'est que quand le prix des carburants augmente

03:30 au-delà d'un certain seuil, les gens baissent.

03:32 Ça baisse, eh oui, bien sûr.

03:34 C'est comme on monte le prix du paquet de cigarettes et on fume un peu moins, effectivement.

03:39 Alors, restez bien avec nous, tout ça est très intéressant.

03:41 Réaction William Tay, aujourd'hui, bon, il y a des aides, etc.

03:46 Mais concrètement, rien n'est fait pour abandonner le thermique pour l'électrique, par exemple.

03:50 Si ?

03:51 Si, moi je trouve que tout a été fait pour abandonner le thermique.

03:53 Tout a été fait ?

03:54 Tout a été fait pour abandonner le thermique.

03:55 Vous, vous avez une électrique ?

03:56 Non, non, moi je n'ai pas de voiture, je n'ai pas le permis.

03:57 Ah oui, d'accord.

03:58 Je parle librement, en plus.

03:59 Vous êtes ce qu'on appelle un bobo, alors, c'est ça, le bourgeois bohème.

04:02 De toute façon, ça dépend de là où est-ce que vous habitez.

04:05 Mais moi, je trouve que les automobilistes français ont subi des injonctions qui sont contradictoires.

04:09 On leur a expliqué au départ de prendre une voiture à essence,

04:12 puis ensuite après une voiture à diesel.

04:13 Puis on leur a dit que le diesel c'était mal, que c'était un peu des gros débilos,

04:16 et qu'il fallait passer maintenant à l'essence.

04:18 Ensuite après, c'était pas terminé.

04:19 On leur a expliqué, maintenant que vous avez une voiture à essence,

04:21 vous avez mis toutes vos économies sur le carreau,

04:22 et que vous avez épargné le peu d'épargne que vous avez,

04:25 maintenant il faut passer à la voiture électrique.

04:26 Et si par cas vous n'avez pas de bornes en bas de chez vous,

04:28 c'est que vous êtes un inculte, vous êtes bête, et vous êtes quelqu'un de complètement stupide.

04:31 Et à la fin, vous vous mettez à la place du pauvre automobiliste français qui se dit,

04:34 moi je suis obligé d'avoir ma voiture pour aller travailler.

04:36 Et à la fin, qu'est-ce qu'il fait ?

04:37 Il manifeste au moment des Gilets jaunes en 2018,

04:39 en se disant que le gouvernement et les pouvoirs publics nous ont raconté n'importe quoi

04:43 pendant 10, 20, 30 et 40 ans.

04:45 Et maintenant on leur dit, on va passer à la voiture électrique, c'est génial.

04:48 Et dans le même temps, on leur dit, voiture électrique,

04:49 mais on va baisser notre consommation d'électricité, notre production d'électricité.

04:52 Alors moi je me réfléchis, j'écoutais à l'époque Nicolas Hulot qui expliquait ça,

04:55 je me disais, comment on fait pour passer à la voiture électrique

04:57 si par cas on baisse notre production d'électricité ?

04:59 Alors en passant au nucléaire, on nous dit que le nucléaire c'est dangereux.

05:02 Donc en fait, qu'est-ce qu'on fait ? On arrête de vivre.

05:04 Mais mettez-vous à la place de l'automobiliste français qui se dit,

05:06 de toute façon, on nous explique des injonctions contradictoires

05:09 et on ne nous explique pas quel est le cap véritablement assué.

05:11 Et donc je trouve que dans ces conditions, c'est quand même un miracle

05:13 que les automobilistes français puissent aujourd'hui conduire et puissent aujourd'hui se déplacer.

05:17 Comment évoluer et abandonner la voiture thermique

05:19 lorsque l'offre de transport public n'est pas cohérente sur l'ensemble du territoire

05:22 et qu'on ferme ce qu'on appelle les petites lignes ?

05:24 Comment on fait pour faire en sorte que l'automobiliste français

05:26 abandonne la voiture thermique alors que les bornes électriques

05:28 aujourd'hui ne sont pas installées ?

05:29 Comment on fait pour l'encourager lorsqu'on dit que la voiture électrique est trop chère

05:32 et auquel on est dépendant de la Chine ?

05:34 Et dans le même temps, je termine dessus,

05:36 on leur dit, on se met en dépendance de la Chine, notamment pour les batteries,

05:41 et on dit, on va interrompre notre dépendance avec la Chine

05:43 parce que la Chine c'est quelqu'un de mal.

05:44 Donc aujourd'hui, mettez-vous à la place de l'automobiliste français qui se dit,

05:46 on est gouverné n'importe comment et on va dans le mauvais sens.

05:49 Avant de revenir à Marie-Xavier Wauquiez pour nous éclairer,

05:53 vous avez fait une petite allusion aux Gilets jaunes,

05:55 évidemment on se retourne derrière Priscilla Ludovski.

05:58 Moi, je repose la question, Priscilla, aujourd'hui,

06:02 tout n'est pas fait pour que nous passions à l'électrique en voiture,

06:06 ce n'est pas vrai.

06:07 Enfin, si William a été convaincant, mais je reste sur mes positions.

06:10 Je pense aussi que tout n'a pas été fait,

06:12 notamment j'entends parler de la manière d'apprendre à se déplacer

06:16 et le fait qu'on soit contraint de se déplacer autrement,

06:19 mais c'est toujours sous la contrainte.

06:20 Et c'est ça qui est le problème, c'est qu'il y a le changement culturel,

06:22 mais aussi je pense qu'il y a un grand rôle pour les urbanistes,

06:25 notamment dans le fait d'aménager l'espace ou de repenser l'espace aussi,

06:29 avant de se dire qu'on va se déplacer autrement.

06:31 C'est-à-dire que je pense que les gens savent comment se déplacer

06:33 et savent optimiser leur déplacement et font déjà des économies

06:37 en partageant le véhicule quand ils peuvent, etc.,

06:39 en faisant du covoiturage, en faisant des économies avec Blablacar, etc.

06:41 Je pense que le fait de s'adapter, c'est le côté résilient qu'on a naturel

06:45 et on pourrait toujours faire mieux, évidemment.

06:47 Encore faut-il que ça suive.

06:48 Il faudrait que les finances qui sont allouées aux alternatives de transport

06:53 soient réellement attribuées à ça, parce que je pense que c'est ce que...

06:56 Enfin, c'est pas ce que je pense, c'est que quand j'ai fait cette pétition sur la taxe carbone,

06:59 je posais la question de la transparence et de l'usage des fonds.

07:02 Et on a su après que ça ne finançait pas des alternatives de transport.

07:04 Donc je pense qu'il y a le sujet de la transparence.

07:06 Que fait le gouvernement avec les taxes, qu'elles soient directes, indirectes,

07:10 qu'elles soient normalement affléchies sur tel ou tel endroit ?

07:12 Pourquoi ils ne financent pas ces alternatives ?

07:14 Et ensuite, pourquoi les espaces ne sont pas réaménagés

07:17 de telle sorte qu'on puisse de manière naturelle se déplacer autrement ?

07:21 - Marie-Xavier Wauquiez, ça c'est très important aussi, me semble-t-il,

07:25 ce que vient d'évoquer Priscilla Ludovsky.

07:27 On est mauvais élève dans les transports pour les gaz à effet de serre

07:33 parce qu'on a beaucoup d'embouteillages,

07:35 et les embouteillages génèrent énormément de CO2.

07:39 Nous sommes d'accord.

07:40 Donc est-ce que tout est fait aussi pour qu'il y ait une fluidité du réseau, du transport ?

07:47 - Alors, il faut, sur un pays comme la France,

07:50 où vous avez des aires urbaines et de la ruralité,

07:54 il ne faut pas être parisiano-centré.

07:58 Les embouteillages, ça concerne les grandes métropoles.

08:02 Il y a plein d'endroits où vous avez...

08:03 - Marseille, Bordeaux, Toulouse, c'est la galère pour rentrer.

08:06 - Oui, tout à fait.

08:07 Ça, ça concerne des grandes métropoles,

08:09 et c'est des métropoles dans lesquelles vous avez des alternatives de transports publics

08:12 qui existent, qui sont financées, qui sont en développement.

08:15 Bordeaux, vous avez un tramway, des lignes de bus

08:18 qui vont assez loin dans la communauté urbaine, etc.

08:22 La question, effectivement, de l'aménagement se pose complètement,

08:25 puisqu'on a aménagé les villes pour attirer les voitures dedans,

08:30 et maintenant, on essaye de corriger le tir, et c'est assez compliqué.

08:33 Par exemple, si vous prenez une ville...

08:36 Les villes qui sont très bien classées au baromètre des villes cyclables, par exemple,

08:40 ce sont des villes dans lesquelles il y a des efforts qui sont faits

08:43 pour créer des pistes cyclables, et quand il y a des pistes cyclables,

08:46 il y a des cyclistes qui viennent et qui prennent de plus en plus de parts.

08:49 Un cycliste ne fera jamais une distance supérieure à 10 km sur un tramway.

08:54 C'est vraiment la distance qui est faite.

08:57 Mais la plupart des...

08:58 En fait, ce qui est très compliqué sur les déplacements,

09:00 c'est que vous avez beaucoup de déplacements,

09:03 et dans ces beaucoup de déplacements, vous avez beaucoup de petits déplacements

09:05 qui finalement n'émettent pas beaucoup de CO2,

09:07 et vous avez quelques déplacements à longue distance qui vont émettre beaucoup.

09:10 Donc, dans les embouteillages, et là, par exemple, la voiture électrique,

09:13 elle va trouver tout son intérêt dans les embouteillages,

09:15 plus vous allez doucement, plus vous allez loin avec une voiture électrique.

09:19 Oui, d'accord.

09:20 Mais plus on va doucement, moins on dégage la voie,

09:23 et plus il y a une surprésence de voitures aussi.

09:27 Donc, il y a une espèce de roulement.

09:29 En fait, il y a aussi une culture du déplacement qui fait que,

09:36 par exemple, et c'est totalement contre-intuitif,

09:38 vous n'avez le droit de me dire que vous n'y croyez pas,

09:40 mais je vous jure que c'est vrai,

09:41 en fait, plus vous augmentez la vitesse maximale,

09:44 plus vous avez des effets d'accordéon,

09:46 et moins vous allez rapidement en vitesse moyenne.

09:49 C'est-à-dire que, quand on a baissé la vitesse du périphérique à Paris

09:53 de 90 à 70, la vitesse moyenne, en fait, elle est remontée,

09:56 parce qu'il y avait moins d'effets d'accordéon,

09:59 le flux s'écoule plus facilement.

10:01 Alors, vous dites ça, ça dépend.

10:03 C'est le dimanche, entre le dimanche et le lundi,

10:05 à entre 2h et 3h du matin,

10:07 parce que pour le reste, c'est quand même difficile.

10:09 Ça roule difficilement.

10:10 Non, mais je plaisante, enfin, je ne suis pas non plus très loin de la vérité,

10:14 mais on entend votre argument.

10:15 Juste deux petites secondes, je voudrais qu'on aille au 0826-300-300,

10:19 puisque Adonis, notre auditeur, on parlait de Bordeaux justement.

10:22 Adonis, vous, c'est jouable, cette histoire de moins prendre la voiture thermique ?

10:28 Alors, je suis à la campagne,

10:31 je suis à 30 km de mon travail,

10:34 je travaille sur le CNPE du Périer, la centrale du Périer.

10:39 Donc, c'est un petit peu compliqué,

10:43 parce que les horaires ne correspondent pas automatiquement

10:47 avec d'autres personnes qui habitent dans mon secteur,

10:50 qui travaillent avec d'autres entreprises prestataires.

10:55 Donc, c'est assez compliqué de mettre les choses en place.

11:02 Donc, vous voyez, moi, par économie avant tout,

11:05 j'essaie d'optimiser mes déplacements.

11:08 Alors, ça veut dire quoi ?

11:09 Si on fait des économies, vous prenez plus quoi ?

11:12 Vous privilégiez quoi ?

11:13 Alors, pour des petits parcours, j'évite de démarrer mon véhicule,

11:17 et puis je me déplace à pied, voire en vélo.

11:20 Oui, on a parlé du vélo, on a cette passion en commun.

11:23 Oui, tout à fait.

11:25 Mais je vais vous donner un exemple.

11:27 Je viens d'être recruté par une entreprise,

11:31 donc toujours sur la centrale de Beau Saint-Louis,

11:35 et il a fallu que je fasse une visite médicale

11:38 qui est liée à mon embauche.

11:40 La visite médicale traditionnelle qui est valable de deux ans.

11:44 On m'a envoyé faire ma visite médicale à Chinon.

11:49 Ce qui représente combien de kilomètres ?

11:52 350, grosso modo.

11:55 Ouais, d'accord.

11:56 Un peu plus de 350.

11:57 Là, effectivement, c'est difficilement gérable.

12:00 Bon, Adonis, on tourne, on continue,

12:02 parce que là aussi, c'est un gros sujet.

12:04 Je ne vous ai pas entendu là-dessus, Abel Boyi,

12:06 à cette question, on a bien vu, on a évoqué toutes les problématiques.

12:10 Encore faut-il qu'on ait un réseau, par exemple, ferroviaire qui suive.

12:14 Tout à fait, mais vous savez, les Français pensent beaucoup plus simplement que nous.

12:18 C'est-à-dire que quand on parle de l'hyper-diesélisation

12:20 qui a eu lieu dans les années 80 notamment,

12:23 le Français, dans son rapport à la voiture,

12:25 qu'est-ce qu'il se disait ?

12:26 Tout simplement que le diesel coûtait moins cher que l'essence,

12:28 qu'il consommait moins, et que lorsqu'on était dans les embouteillages,

12:30 le moteur ne consommait rien.

12:32 C'était juste une histoire d'économie.

12:33 Donc, je pense que tout le monde est mobilisé pour la cause écologique.

12:36 Maintenant, il faut donner les moyens aux gens.

12:37 Il faut les accompagner et ne pas faire des injonctions,

12:40 parce que le message est noble.

12:42 Mais la problématique, c'est que dans certaines communications,

12:44 on a l'impression d'une écologie punitive

12:47 plutôt qu'une écologie constructive.

12:49 Alors, nous reparlerons de ce sujet.

12:51 Et d'ailleurs, on vous rappellera, Marie-Xavier Wauquiez,

12:54 vous êtes, je le rappelle, ingénieur spécialisé dans la question des transports.

12:57 Je voulais qu'on aborde les avions,

12:59 mais c'est vrai que c'était tellement intéressant.

13:01 Et puis, on a eu le coup de gueule de William Tay aussi, évidemment,

13:04 qui ne se tait pas.

13:06 Je l'ai faite, celle-ci.

13:08 Merci à vous trois, les vrais voix.

13:10 Ça a été un vrai plaisir.

13:11 Bravo à Belle Boyie pour votre première Priscillia Ludoski.

13:14 On vous retrouve très vite.

13:15 Et puis, William Tay, vous êtes un incontournable.

13:17 Merci à vous, Marie-Xavier Wauquiez,

13:19 ingénieur spécialisé dans la question des transports.

13:22 On se reparlera.

13:23 À la réalisation, c'était Benoît Gouthorbe, l'excellent,

13:26 et à Cotilli-Pascal, toujours pour organiser cette émission.

13:29 C'est un plaisir.

13:30 Les vrais voix, ça se termine,

13:32 mais tout de suite, c'est les infos.

13:35 C'est Patrick Roger.

13:36 Je vous souhaite de très, très belles fêtes.

13:38 Profitez-en en famille ou entre amis, bien sûr.

13:41 Belle fête à vous.

13:42 Belle fête à moi.

13:43 Bonne fête avec Sud Radio.

13:46 Sud Radio, parlons vrai.

Recommandations