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  • il y a 2 ans

Dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11 heures à 13 heures sur Europe 1, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, est revenu sur son appel à "envahir" les préfectures, les grandes surfaces et les stations-essence, pour faire face à l'inflation. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 Non seulement vous voulez envahir les préfectures, mais maintenant envahir également les stations-services et les grandes surfaces, avez-vous dit ?
00:06 - Bien sûr, oui. Mais c'est là où ça se passe, non ?
00:09 C'est quand même eux qui sont en train de nous plumer !
00:11 - Non mais, monsieur Roussel...
00:13 - Vous voyez que vous voulez que j'allais continuer à payer de l'essence à plus de 2 euros sans réagir, mais on n'est pas des moutons !
00:18 - Monsieur Roussel, vous êtes libre de votre parole, moi je veux savoir simplement...
00:21 - C'est quelle institution ?
00:22 - Mais j'ai même pas à la juger. Vous êtes libre de votre parole, je veux savoir simplement si vous l'avez dit, si vous voulez le faire, et pourquoi vous allez le faire.
00:27 - Ah mais bien sûr, oui !
00:28 - Après c'est votre droit !
00:29 - Si vous voulez envahir les grandes surfaces, envahir les stations-services, vous avez le droit de vous exprimer, bien évidemment !
00:37 - Ça va bien se passer, monsieur Proulx.
00:39 - La dernière fois qu'un ministre a dit ça à une jeune femme, ça va bien se passer, ça s'est mal terminé !
00:44 - C'est Fabien Roussel qui le dit à Pascal Proulx, et ça va bien se passer.
00:47 - Mais ça m'a étonné de vous pour tout vous dire !
00:49 - Ça m'a étonné de vous parce que vous n'êtes pas dans cette outrance !
00:51 - Non, je suis quelqu'un qui vit avec les gens, comme eux.
00:56 - Je suis d'accord avec vous, et c'est pour ça d'ailleurs que vous l'êtes. Je suis parfaitement d'accord avec vous.
01:00 - Je paie, moi, à la différence d'Emmanuel Macron, d'Elisabeth Borne, je paie mon essence, je paie des factures d'électricité, je fais des permanences les vendredis dans ma circonscription,
01:12 je reçois les gens qui ne savent plus payer et qui me demandent du soutien, des secours, et je n'ai pas la solution.
01:19 Aujourd'hui, la solution, elle est dans les mains du gouvernement, du président de la République, qui doivent agir. Et donc voilà comment ça va se passer.
01:25 J'ai lancé cet appel pour faire réagir, et je demande solennellement au président de la République, à la première ministre, d'agir vite et fort sur les prix, sur les pensions, sur les salaires et sur les pensions.
01:40 Et s'ils ne le font pas, s'il n'y a pas d'action, rapide et clair.
01:46 - Il n'y a plus d'argent dans les poches, il n'y a plus d'argent dans les caisses.
01:49 - J'interpelle le président de la République, pas Pascal Praud, c'est pas vous qui allez dire s'il y a des sous ou pas.
01:53 Moi je peux vous dire où il y en a des sous.
01:55 Donc s'il n'y a pas d'action du gouvernement, s'il n'y a pas de réaction rapide du gouvernement, et bien d'abord je crains qu'il y ait des émeutes de la fin.
02:03 Je crains qu'il y ait des émeutes de la fin, je ne souhaite pas qu'il y en ait, je souhaite qu'il y ait des réponses avant.
02:09 Et oui, s'il n'y a pas de réponse, nous appelons à faire, à tenir des mobilisations, à avoir des actions, des initiatives, devant les préfectures, devant les stations et sciences,
02:19 devant les grandes surfaces, devant des banques aussi, qui sont les premières là en ce moment à augmenter des taux, à faire en sorte que l'on ne puisse plus être propriétaire de sa maison parce qu'on ne peut plus acheter.
02:30 Oui, il faut que ce racket organisé sur nos salaires, sur nos vies, cesse et qu'il y ait des réactions.
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