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  • 12/09/2023
Le porte-parole SICP police, Matthieu Valet, à propos de l'homme agressé, dans la Matinale : «Cela fait peur de savoir que ces gens peuvent se servir de drapeaux en agressant quelqu’un qui sert aussi la population en travaillant dans la police nationale [..] Là où je me révolte c’est que je peux vous dire que cette personne qui a reconnu les faits a été remise en liberté hier soir à ses parents car elle a 17 ans et elle comparaitra devant le tribunal correctionnel pour mineurs, le 25 octobre, ce n’est pas admissible [..] une agression en plein jour où on voit que c’est la sauvagerie est quelque chose d’inacceptable, on ne peut pas se dire que la personne présumée interpellée sera jugée près d’un mois et demi après les faits».

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Transcription
00:00 D'abord j'apporte mon switcher à ce collègue policier administratif
00:02 qui travaille à l'inspection générale de la police nationale de Paris.
00:04 En fait, il faisait ses courses avec sa femme,
00:07 il a eu le malheur de faire une remarque à deux individus qui faisaient du rodeo.
00:09 D'ailleurs, quand on sait que le majeur de 19 ans est un militaire
00:12 et que le mineur de 17 ans allait s'engager dans l'armée,
00:14 ça fait peur de savoir que ces gens peuvent servir de drapeau
00:17 en agressant quelqu'un qui sert aussi la population
00:20 en travaillant à la police nationale.
00:21 Et en fait, non seulement il a essuyé des coups et des insultes
00:24 dès qu'il leur a fait la réflexion,
00:25 mais en plus, quand ils ont compris qu'il travaillait dans la police,
00:27 les coups ont été redoublés et ce mineur de 17 ans, par exemple,
00:31 a porté des coups au visage de notre collègue,
00:33 ce qui a entraîné notamment ces 15 jours d'ITT.
00:35 Et là où, évidemment, on n'est pas content,
00:37 en tout cas où moi je me révolte,
00:38 je peux vous dire que cette personne qui a reconnu les faits
00:42 a été remise en liberté hier soir à ses parents puisqu'elle a 17 ans
00:45 et elle comparaîtra dans le tribunal correctionnel pour mineurs le 25 octobre.
00:49 Ce n'est pas admissible.
00:50 Quand on a une victime qui a été agressée, lynchée par deux individus
00:53 avec une telle ITT importante, avec des blessures au visage,
00:56 avec une agression en plein jour où on voit que la sauvagerie
01:01 est quelque chose d'inacceptable,
01:03 on ne peut pas se dire que la personne présumée interpellée
01:06 sera jugée près d'un mois et demi après les faits.
01:09 Le majeur sera défélé en comparaison immédiate.
01:11 Aujourd'hui, j'espère que la justice le rafferme parce que si elle ne l'est pas,
01:14 on aura à nouveau des agressions pour des motifs qui n'en sont pas.
01:17 Un regard mal croisé, un motif qui déplait à des individus qui font n'importe quoi.
01:21 On voit bien qu'aujourd'hui, même les citoyens courageux
01:24 sont les premières victimes de cette violence chronique ordinaire
01:27 où ils peuvent y laisser la vie parce que si les témoins n'étaient pas intervenus,
01:29 on aurait eu un drame.
01:30 [Musique]
01:34 [SILENCE]

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