Wébinaire sur la méthanisation_partie 2

  • l’année dernière
Mardi 11 juillet 2023 s’est tenu un webinaire d’information sur la méthanisation en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a rassemblé 56 participants. Ce webinaire, organisé par la DREAL PACA et le consortium Métha’Synergie https://methasynergie.com/, s’adresse prioritairement aux services techniques des collectivités et a pour objectif d’apporter de premiers éléments pour sensibiliser les élus à l’opportunité d’élaborer des zones d’accélération ENR en faveur de la "méthanisation".
Le programme s’est articulé autour de 3 temps :
- une introduction sur les grands chiffres de l’énergie et sur les zones d’accélération EnR prévues par la loi du 10 mars 2023
- présente vidéo : une sensibilisation à la méthanisation : définition, types de méthanisations, avantages pour les collectivités, facteurs-clefs de réussite
- une présentation de Métha’Zoom, outil cartographique utile aux collectivités de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Co-organisateurs et intervenants :
DREAL PACA
* Anne DORMANT, Chargée de mission Énergies renouvelables
* Aurélien DAVIOT, Chargé de mission Énergies renouvelables
GRDF
* Virginie LESUEUR, Chef de projet Gaz renouvelable Vaucluse Drôme Ardèche
* Cédric JOLIVET, Chef de projet Gaz renouvelable Biométhane

✅rendez-vous sur le site internet de la DREAL PACA et retrouvez toutes les vidéos et informations sur ce webinaire :
▶︎ replay sur https://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/webinaire-de-sensibilisation-a-la-methanisation-a15215.html

Chapitrage :
0:00 Qu'est-ce que le gaz renouvelable ?
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=0
6:48 Le procédé de méthanisation
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=408
10:10 Différentes formes de méthanisation
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=660
15:56 Présentation de Métha'Synergie
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=956
16:42 Indépendance énergétique et gaz renouvelable pour 2050
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=1002
19:00 État des lieux de la filière méthanisation en injection
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=1140
21:17 La méthanisation au service de l'économie circulaire
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=1277
27:00 Les facteurs clés de réussite d'un projet de méthanisation
https://www.dailymotion.com/video/k5vQkGzKYZ7i6Rzk6La?start=1620

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Transcript
00:00 Je vais me présenter, c'est vrai que je l'y vais, je travaille pour GRF et je suis
00:13 chez le projet en gaz renouvelable.
00:15 Le gaz renouvelable, ça veut dire méthanisation, gazification, hydrogazification et aussi hydrogène,
00:21 qui est un producteur de gaz.
00:23 Il y a également à mes côtés Virgile Seur.
00:26 Bonjour.
00:27 Elle a le même poste que moi, mais sur d'autres départements avec le Vaucluse, Tournard
00:31 Ardèche et également la casquette de co-animateur du Consorcier de Métallurgie avec Aurélie
00:37 Rabel qui présentera d'autres parties sur la méthanisation.
00:42 Donc ce qu'il faut voir sur ce slide, c'est un slide assez rigolo, surtout en ces périodes
00:46 d'été où on a envie d'aller faire la fête et d'aller voir des DJs, ça c'est un peu
00:50 la table de mixage des gaz.
00:52 Donc on a nos DJs nationaux qui est David Guetta et là on a notre table de mixage des
00:56 gaz renouvelables qu'on peut faire par rapport aux intrants.
00:59 Donc on a plusieurs intrants sur la gauche et ensuite plusieurs d'usage.
01:04 Et au milieu, on va avoir des catalyseurs qui vont pouvoir permettre à partir de ces
01:07 intrants de fabriquer des gaz.
01:09 Donc en fait, on va avoir différents types d'intrants.
01:11 On va avoir des intrants issus de la biomasse, notamment des déchets, donc de la matière
01:17 qui est fermentissible, donc de la matière organique fermentissible, notamment du fumier,
01:22 du fumier éthien, on en a beaucoup chez nous, des effluents d'élevage, on peut avoir aussi
01:25 des biodéchets.
01:26 On va avoir aussi des bouts de station d'épuration.
01:30 On va avoir aussi, par exemple, des résidus aéricoles, notamment des grignons d'olive,
01:36 de la paille de la vente, bref, tout ce qui va fermenter et qui va pouvoir produire du
01:40 gaz.
01:41 Ensuite, on va avoir également des bouts de station d'épuration qui peuvent avoir une
01:47 ou deux vies.
01:48 La première vie, on peut faire de la mécanisation avec ces bouts de station d'épuration et
01:52 la deuxième vie, on a d'autres procédés qui permettent de traiter les déchets.
01:56 Et également, on a tout ce qui est la matière ligneuse.
02:01 La matière ligneuse, c'est quoi ? Vous regardez la table sur laquelle vous êtes, je pense
02:04 qu'on a une chance sur deux pour que ce soit du bois, ce bois ou alors des meubles IKEA
02:11 qu'on met au rebut, c'est de la matière ligneuse.
02:13 Et cette matière ligneuse est biogénique et donc permet de produire du gaz renouvelable
02:18 par pyrolysis sur des hauts niveaux de température.
02:22 Donc on le voit, on a plusieurs types de technologies.
02:25 La mécanisation qui est la plus mature, on a plus de la première injection a eu lieu
02:29 en 2012.
02:30 Donc on a un retour d'expérience de plus de 15 ans sur la mécanisation.
02:35 Donc c'est plus une technologie qui est grosso modo dans ses balbutiements, c'est quelque
02:42 chose qui est prouvé.
02:43 Les bureaux d'études sont existants, les technologies, on les connaît.
02:46 On a un retour d'expérience fort, on a plus de 1500 sites de mécanisation, dont 500 sites
02:51 en injection avec des injections qui sont massives, l'équivalent actuellement de deux
02:56 tranches de central nucléaire qui sont en injection sur les réseaux.
02:59 Donc c'est quand même quelque chose de conséquent.
03:02 Et à peu près l'équivalent de la consommation de toute la région sud française, Côte
03:09 d'Azur, en gaz renouvelable, l'équivalent de la consommation sur la résidentielle terrestre
03:15 industrie est compensé par la production de gaz renouvelable en France.
03:19 Donc la mécanisation, on expliquera après de quelle manière ça fonctionne, mais ça
03:24 permet de produire du biométhane, du gaz naturel mais biogénique, du CO2, le CO2 qui
03:33 a une autre valeur ajoutée, parce que c'est du CO2 biogénique, et donc ce CO2 est très
03:36 intéressant parce qu'il permet de produire notamment des biocarburants, il permet des
03:40 trucs pour des usages industriels, des usages alimentaires, donc c'est quelque chose qui
03:45 va être fortement recherché, notamment à raison de 2040 où l'Union Européenne pour
03:51 la production de biocarburants forcera les producteurs de biocarburants de se sourcer
03:55 vers du CO2 biogénique.
03:56 Ensuite on a d'autres technologies, notamment la pyrogasification.
04:01 La pyrogasification, de manière simple, c'est quand vous avez un four, vous avez votre four
04:06 chez vous et qu'il est très sale, vous mettez en mode pyrolyse à 300°C, bon là c'est
04:10 un peu plus élevé, c'est à 500°C, et donc la matière, toutes les huiles que vous
04:13 avez, toutes les choses un peu sales, se transforment, dans votre cuisine ça sent très fort, ça
04:19 sent mauvais, c'est du gaz qui est généré, et donc ce gaz il est capté, il est épuré,
04:25 et après il peut être injecté dans les réseaux.
04:27 Et donc qu'est-ce qu'on fabrique ? On fait de la pyrogasification, on fabrique du monoxyde
04:30 de carbone, donc du CO et de l'hydrogène, et donc après l'hydrogène, on l'utilise
04:35 pour des usages, ou alors on le transforme de l'hydrogène et du monoxyde de carbone
04:40 en méthane, via différents procédés techniques qui permettent de produire du méthane, donc
04:46 du biométhane renouvelable.
04:47 Et après on a un autre élément qui est important dans notre région, c'est la gazification
04:51 hydrothermale.
04:52 La gazification hydrothermale c'est quoi ? C'est qu'on va prendre de la matière visqueuse,
04:56 vous imaginez une purée mousseline que vous êtes en train de faire chez vous, c'est
05:00 une matière qui va être pompable, et cette matière notamment des doubles stations d'épuration
05:04 ou des effluents industriels, différents effluents industriels qu'on va pouvoir prendre,
05:10 et les convertir via un procédé thermochimique.
05:12 Donc l'idée c'est quoi ? C'est qu'on va les comprimer très fort, à plus de 300
05:15 bar, les chauffer environ entre 500 et 700 degrés, et exploiter ce qu'on appelle l'état
05:20 supercritique de l'eau.
05:21 Et à partir de ce moment là, on va pouvoir produire de l'hydrogène, du biométhane,
05:30 du CO2, et selon les procédés, favoriser plutôt la production d'hydrogène que de
05:35 méthane.
05:36 Donc c'est des éléments qui sont très intéressants dans notre région, on a une
05:38 étude régionale qui est actuellement en cours de finalisation pour le gisement de
05:43 matières gazifiables de manière hydrothermale dans notre région, et réussir à donner
05:48 une seconde vie à ces double stations d'épuration au lieu de les stocker en compostage ou les
05:56 acheminer un peu partout en France.
05:57 Donc on le voit, par rapport à ce qu'on voit dans la production de gaz en ouvrage,
06:01 ce qu'il est important à avoir, c'est qu'on va traiter des déchets, et à partir de ces
06:04 déchets, on va produire de l'énergie.
06:06 Et donc, solutionner un problème, une problématique, c'est les centres d'enfouissement qui sont
06:11 limités ou qui ne voient plus le jour, ou les incinérateurs qui sont déjà tous en
06:19 limite de capacité, donc réussir à produire de l'énergie à partir de ces déchets.
06:23 Et après, il y a plusieurs procédés, soit on va l'injecter dans le réseau, donc en
06:27 injection, pour des usages de type chaleur, mobilité, matière, stockage, donc c'est
06:32 l'énergie qui est stockable, ou alors des usages en progénération pour fabriquer l'électricité.
06:38 Tu peux passer au file suivant.
06:40 Donc je vais laisser la parole à Virginie qui va parler du procédé de méthanisation
06:46 en particulier.
06:47 Pour le procédé de méthanisation, comme vient de l'expliquer au départ Cédric,
06:53 c'est de la matière organique qu'on va enfermer dans des cuves, fermées hermétiquement,
07:01 et dans lesquelles vont se développer des bactéries qui vont venir transformer cette
07:04 matière organique en biogaz.
07:07 Donc c'est quoi cette matière organique ? C'est tout ce qui peut se digérer.
07:11 Donc on a les résidus de l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire, on a aussi
07:19 les gouttes de station d'épuration, et ce que Cédric évoquait tout à l'heure, les
07:24 biodéchets, qui sont en fait les déchets des collectivités et des ménages.
07:28 Donc on va venir mettre toute cette matière organique dans ce qu'on appelle les digesteurs,
07:34 qui sont en fait des gros estomacs, on reproduit en fait exactement ce qui se passe dans l'estomac
07:39 des ruminants.
07:41 Et cette matière, elle va venir être digérée par des bactéries, elle va être chauffée
07:48 à 38 degrés, comme dans un corps, elle va être brassée légèrement, et donc les bactéries
07:54 vont se développer naturellement et se régénérer naturellement.
07:58 Et donc ces bactéries, elles vont transformer cette matière en deux choses.
08:05 D'abord en un biogaz, qui lui va pouvoir être utilisé soit dans un moteur de co-génération
08:14 pour faire de l'électricité, soit depuis 2012, il va pouvoir être épuré pour ne
08:21 garder que la molécule de méthane, et pouvoir être injecté dans les réseaux de gaz, et
08:29 avoir exactement la même composition que ce qu'on appelle communément le gaz de ville.
08:34 Aujourd'hui, la réglementation fait que quand il y a un projet de méthanisation,
08:44 la valorisation du biogaz, pour savoir si on en fait de l'électricité ou du gaz,
08:49 ne se pose pas, puisque la réglementation a fixé une préférence pour l'injection
08:56 dans les réseaux, tout simplement pour des raisons d'efficacité énergétique.
09:00 Dès qu'on utilise un moteur, le rendement d'un moteur thermique c'est de l'ordre
09:04 de 30%, alors qu'avec l'injection du biogaz, on a une efficacité de plus de 95%.
09:11 Donc ça c'est la première chose qui va sortir du digesteur, c'est ce biogaz qu'on
09:17 va pouvoir utiliser et notamment transformer en biométhane pour ne garder que le méthane,
09:23 et l'injecter dans les réseaux de gaz.
09:25 La deuxième chose qui sort d'un méthaniseur, c'est ce qu'on appelle le digestat, c'est
09:29 en fait le résidu de la matière organique qui aura été digéré par les bactéries.
09:34 Et ce digestat en fait, c'est un excellent amendement et fertilisant surtout pour les
09:39 terres agricoles, et en fait il va venir remplacer jusqu'à 70% des engrais chimiques, et donc
09:50 il va permettre aux agriculteurs aussi d'être autonomes sur 70% de leurs engrais.
09:58 Donc ça c'est un usage très important et un bénéfice très important de la méthanisation.
10:05 On peut peut-être passer au slide suivant.
10:08 Voilà, alors il n'y a pas une méthanisation, mais en fait il y a plusieurs méthanisations
10:16 en fonction de où elles sont installées et quels déchets elles vont méthaniser.
10:22 On a ce qu'on appelle la méthanisation agricole, qui va utiliser comme un tronc tous les résidus
10:33 agricoles.
10:34 Donc qu'est-ce qu'on a ? On a le fumier, on a le lisier, on a aussi les résidus de
10:38 culture, c'est par exemple les pailles ou les melupailles, cette enveloppe des céréales
10:44 qu'on n'utilise pas pour la farine.
10:48 Et puis il y a aussi ce qu'on appelle les cives, les cultures intermédiaires à valorisation
10:52 énergétique, qu'on appelle aussi plus communément les couverts végétaux, qui sont en fait
10:58 les cultures qu'on va faire pousser entre deux cultures alimentaires.
11:02 Donc là un petit focus important, la méthanisation agricole et notamment les cultures intermédiaires
11:10 ne viennent pas prendre la place des cultures alimentaires.
11:12 Les cultures intermédiaires, comme son nom l'indique, viennent s'intercaler entre
11:20 justement des cultures alimentaires.
11:21 Je vous prends un petit exemple très simple, quand on va récolter les tomates bientôt
11:25 au mois d'août ou septembre, après sur la même parcelle en général on ne remet pas
11:33 derrière une tomate pour la biodiversité du sol, mais on remet derrière en général
11:38 une céréale.
11:39 Et cette céréale on va l'implanter en mars.
11:42 Donc ça veut dire qu'entre la récolte de la tomate en août-septembre et la céréale
11:49 en mars, le sol resté, et surtout en Provence-Alpes-Côte d'Azur, à nu.
11:54 Or ce n'est pas bon de laisser aujourd'hui un sol à nu parce que le sol s'assèche,
12:00 le sol s'érode, et puis surtout en laissant un sol à nu, on coupe l'interaction entre
12:04 l'air et le sol.
12:05 Or ce qui fait l'humus d'un sol, ce qui fait sa fertilité, c'est les petits vers
12:12 de terre.
12:13 Les petits vers de terre, pour se nourrir, ils ont besoin de bactéries, de champignons
12:17 qui eux-mêmes ont besoin de racines pour se nourrir.
12:21 Donc si on veut respecter toute cette chaîne, et donc avoir dans le sol ces vers de terre
12:28 qui vont créer l'humus et donc faire un sol fertile, il faut absolument qu'il y ait
12:32 des racines.
12:33 Et donc c'est bon de planter d'autres cultures et de ne pas laisser un sol à nu entre les
12:40 cultures alimentaires.
12:41 Et l'idée avec la méthanisation, c'est que ces cultures intermédiaires, à la place
12:48 d'être une charge pour les agriculteurs, et bien ça va pouvoir être un revenu puisque
12:56 les exploitations agricoles vont pouvoir vendre aux méthaniseurs ces cultures intermédiaires
13:01 et donc les agriculteurs vont trouver une rentabilité à l'implantation de ces cultures
13:06 intermédiaires.
13:07 Et donc c'est en ça que la méthanisation va pousser les agriculteurs à aller vers
13:11 ce qu'on appelle l'agroécologie et donc la biodiversité.
13:13 Donc ça c'était un petit focus sur la méthanisation agricole mais qui me semblait
13:18 important parce que c'est souvent une confusion qu'on entend.
13:23 Après il y a d'autres types de méthanisation, ce qu'on appelle la méthanisation territoriale
13:28 où là on va avoir ce qu'on appelle les déchets du territoire.
13:31 Qu'est-ce que c'est ? C'est ce qu'on a cité tout à l'heure notamment, les restes
13:36 de cantine ou alors les déchets des industries agroalimentaires, les lots qui sont impropres
13:46 à la consommation ou aussi les restes nous de, et ça c'est pour la troisième type
13:53 de méthanisation, biodéchets des ménages, les restes de nos assiettes à nous qui finissent
13:58 dans nos poubelles et qui à partir du 1er janvier 2024 devront avoir une poubelle à
14:06 part puisque les communes vont devoir donner à tous les administrés un système de tri
14:13 à la source de ces biodéchets.
14:15 Et donc ces biodéchets, une des deux seules façons de les traiter sera de les mettre dans
14:23 une méthanisation.
14:24 Et enfin un quatrième type de méthanisation, c'est la méthanisation des bouts de station
14:30 d'épuration et celle-là elle est forcément à part puisqu'on ne peut pas mélanger réglementairement
14:35 des bouts de station d'épuration dans un même méthaniseur avec tous les autres types
14:39 de déchets.
14:40 Donc ça, ça va faire des sites à part.
14:44 Donc on avait le cinquième type de méthanisation qui était une méthanisation industrielle.
14:52 On en a un exemple en Provence à la Côte d'Azur qui est sur le site d'Avignon où
14:58 là c'est l'industrielle qui a choisi de méthaniser ses effluents à lui pour les
15:06 traiter qui donc produit ensuite un gaz renouvelable qu'il injecte dans les réseaux.
15:13 Et il y avait un sixième type qui est la microméthanisation qui est là une méthanisation
15:26 à beaucoup plus petite échelle avec souvent une autoconsommation ou une production d'électricité.
15:34 Et il y en a notamment une installée sur les terrasses du port en projet, c'est un
15:43 projet sur les terrasses du port à Marseille.
15:46 On peut remettre au niveau du slide 2, donc si on va faire l'introduction sur le concept
15:53 de métassinergie, c'est vrai que ça n'a pas été présenté.
15:55 Et en fait, métassinergie c'est quoi ? C'est en fait la réunion des acteurs institutionnels
15:58 et professionnels, la pilière de méthanisation en Provence à la Côte d'Azur.
16:01 L'idée c'est quoi ? C'est de faire du lien et de faire qu'on puisse faire émerger
16:06 des projets de méthanisation.
16:07 Donc dans le consortium, on a l'ADREAL, l'ADEME, la région de Sud, l'agence de l'eau, la
16:15 chambre régionale d'agriculture, le GRS, GRT gaz et GRDF.
16:19 Donc en fait, l'idée c'est qu'on se réunit sur des comités consultatifs et stratégiques
16:25 pour accélérer et faire que les projets aboutissent et s'accélèrent sur le territoire.
16:30 On va aller en slide 4 directement.
16:32 On avait évoqué rapidement les différents scénarios autour de...
16:38 Je suis avant.
16:39 Je suis avant.
16:41 Voilà.
16:42 Ici sur ce slide, il y a une chose à avoir en tête.
16:45 C'est quoi ? C'est qu'en fait, il y a différents scénarios.
16:48 Le potentiel de la filière gaz, tous ces scénarios sont issus soit d'études ou de
16:54 trajectoires.
16:55 On a les scénarios de l'ADEME qui ont été évoqués et les scénarios de la session
16:58 en mégawatts.
16:59 C'est quoi ? En bleu, les couleurs ont un peu changé, dans l'ancien en vert.
17:02 Mais c'est qu'au horizon 2050, on est capable de produire, effectivement en termes de consommation
17:07 et de production, parce qu'on a des potentiels de 100% gaz vert qui était piloté par l'ADEME
17:13 et GRDF, à peu près entre 100 et 150 térawattheures de gaz renouvelable par méthanisation.
17:20 Donc ça, c'est le premier truc.
17:21 Ensuite, on va avoir la pyrogazification.
17:23 On a entre 72 et 74 térawattheures et 90.
17:30 Donc ça dépend selon les scénarios que l'on prend.
17:32 Et ensuite, on va avoir la gazification hydrothermale de 50 térawattheures sur la filière gaz.
17:37 Les autres scénarios n'ont pas repris ces éléments parce qu'on n'a pas encore de
17:40 données à mailles régionales.
17:43 Donc ce qu'on aura en région sud sur le gisement compatible avec la gazification hydrothermale.
17:49 Et ensuite, il y a l'hydrogène.
17:50 Donc ce qu'il faut retenir là, c'est qu'actuellement, il y a une consommation d'à peu près 500
17:54 térawattheures de gaz, principalement fossiles.
17:57 A l'horizon 2050, selon les scénarios, on va vastier entre 200, 300, 400.
18:05 Ça va dépendre de nos actions, ça va dépendre de comment est-ce que les usages vont évoluer.
18:14 Ça dépend de beaucoup de choses.
18:15 C'est toujours très compliqué de faire un pari sur l'avenir sur des événements prospectifs.
18:19 De toute façon, ce dont on est sûr, c'est de se tromper.
18:21 On va faire un pari sur comment est-ce qu'on va évoluer la consommation.
18:24 En tout cas, ce qu'on est sûr, c'est qu'on peut la produire, l'énergie.
18:27 Et donc, le potentiel est là.
18:29 Les technologies sont pour la plupart disponibles.
18:32 Et là, l'idée, c'est de se dire, sur la brique, en tout cas la plus mature, entre
18:37 les 100 et 150 térawattheures, comment est-ce qu'on fait pour y arriver ? Donc sur la
18:40 matérialisation, comment est-ce qu'on fait pour accélérer ça et faire que les projets
18:43 aboutissent et commence à faire dire notre territoire le mix énergétique gazier ?
18:48 On peut aller aux slides après.
18:51 Je crois que c'est toi qui as la question.
18:58 Donc ça, c'est pour voir l'évolution du nombre de méthanisations qu'il y a.
19:07 Donc vous avez l'évolution depuis 2018 et la prospective en 2023.
19:13 Donc là, je précise que c'est des cartes avec la méthanisation en injection.
19:17 Ça n'a pas de la co-génération.
19:20 Il faut retenir qu'en France, il y a actuellement à peu près 1500 méthaniseurs en France.
19:29 Il y en a très peu en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
19:32 D'ailleurs, ça se voit sur les cartes que vous avez là sous vos yeux.
19:38 Et donc, il y a un vrai levier à avoir sur la méthanisation pour produire du gaz renouvelable
19:45 et donc de l'énergie renouvelable.
19:48 Je pense que c'est les chiffres clés à retenir.
19:53 Ce qu'il faut voir, c'est le caractère exponentiel en injection.
19:56 On voit qu'en 2018, en 2012, on avait une unité.
19:59 En 2018, 76. En 2022, 514. Et d'ici la fin de lundi, 654.
20:04 Actuellement, on est à peu près à plus de 500 sites en injection.
20:07 Ce qu'il faut voir, c'est qu'on est passé de zéro en 2012
20:10 à l'équivalent de deux tranches de centrales nucléaires actuellement.
20:13 12 TWh. 12 TWh, on a dépassé par un facteur 2
20:18 les objectifs du gouvernement en termes de production de gaz renouvelable.
20:22 Les objectifs, c'était de 6 TWh. On est arrivé à 12.
20:25 Donc, c'est-à-dire que la filière gaz est une filière qui se structure,
20:27 une filière qui permet, on va dire, d'avoir une production
20:33 et des constructeurs français, d'avoir un savoir-faire local
20:37 pour pouvoir produire notre énergie localement.
20:39 Et c'est quelque chose de très important.
20:40 On ne va pas dépendre d'importation d'autres pays
20:43 pour pouvoir produire notre énergie via des composants ou autre.
20:46 Et ça, c'est quelque chose qui est très important
20:47 dans notre société énergétique avant tête.
20:49 Et comme on le voit, malheureusement, en France, à la Côte d'Azur,
20:51 on a un peu les pas en cours du territoire au sens large
20:56 sur la dénigration. Et on a tout ce qu'il faut pour y arriver.
21:00 On a des gisements, on a des investisseurs qui veulent y aller.
21:03 Maintenant, comment est-ce qu'on fait pour le faire concrètement
21:07 sur les zones les plus favorables ?
21:09 On peut passer à la salle suivante.
21:14 Ça, on l'a évoqué.
21:16 Voilà, on l'a évoqué aussi.
21:17 Alors, quel est l'intérêt, en fait, de la méthanisation
21:21 et surtout, pour vous, sur les territoires,
21:26 quels sont les bénéfices de la méthanisation ?
21:30 Le premier bénéfice, et je vais commencer par ce qui est en violet,
21:33 c'est contribuer à la gestion des résidus organiques
21:36 avec une boucle courte.
21:37 Comme je vous le disais tout à l'heure,
21:39 à partir du 1er janvier 2024, les communes devront proposer
21:42 à leurs administrés un système de tri à la source des biodéchets.
21:45 Il n'y a que deux voies pour valoriser ces biodéchets,
21:47 le compostage et la méthanisation.
21:49 Donc, la méthanisation, voilà, va être une aide pour les territoires
21:57 pour gérer ces résidus organiques.
22:00 Le deuxième bénéfice pour les territoires,
22:04 ça va être d'améliorer l'agronomie des sols agricoles.
22:07 Pourquoi ? Comme je vous l'ai expliqué,
22:09 de la méthanisation sort un biogaz, mais aussi un digesta,
22:14 donc c'est le résidu de la matière organique,
22:16 qui va contribuer, qui va être répandu dans les champs
22:22 et qui va venir remplacer les engrais chimiques
22:25 et du coup, fertiliser et amender les sols agricoles.
22:29 Donc, ça va permettre une amélioration vraiment
22:32 de l'agronomie des sols agricoles.
22:35 Et en plus, comme je vous l'ai expliqué,
22:37 grâce aux cultures intermédiaires, aux couverts végétaux,
22:42 eh bien, on va mieux traiter les sols,
22:47 assurer une bonne biodiversité dans les sols,
22:49 et donc on va pousser les agriculteurs à aller vers l'agroécologie.
22:55 Et donc, tout ça, ça va renforcer la durabilité de l'agriculture locale,
23:00 parce que, comme je vous l'ai expliqué,
23:02 ces cultures intermédiaires ou ces couverts végétaux,
23:04 eh bien, ils vont trouver une rentabilité économique
23:07 pour les agriculteurs.
23:09 Et quand c'est des projets de méthanisation portés par des agriculteurs,
23:14 eh bien, ça va leur amener aussi un complément de revenu stable
23:19 toute l'année, grâce à la revente du biométal.
23:24 Enfin, et ça c'est ce qui nous occupe notamment aujourd'hui,
23:29 la méthanisation, ça va permettre de développer une énergie renouvelable localement,
23:34 et puis, ça va aussi permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
23:39 Alors, pourquoi on dit que ça permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
23:42 Eh bien, quand on fait ce qu'on appelle l'ACV, l'analyse du cycle de vie du biométal,
23:47 on se rend compte qu'on divise par 10 les émissions de gaz à effet de serre
23:51 quand on remplace du gaz naturel par du biométal.
23:56 Voilà, donc ça c'est les analyses du cycle de vie qui l'ont montré.
24:00 Donc, en accueillant un site de méthanisation, eh bien, on contribue à la réduction
24:07 des gaz à effet de serre, puisque le biométal produit par le site de méthanisation
24:11 va venir remplacer du gaz naturel.
24:14 On va produire localement une énergie renouvelable,
24:18 et puis, on va aussi valoriser les infrastructures existantes,
24:22 puisque le biométhane produit, et ça c'est vrai que ce soit en injection
24:28 ou même en production d'électricité, l'électricité qui serait produite
24:32 par co-génération, les deux vont utiliser les infrastructures existantes.
24:35 Je rappelle que dans le cas de l'injection, ces infrastructures gazières,
24:41 le gaz comme c'est exactement la même molécule, il va emprunter les infrastructures
24:45 qui sont existantes, et ces infrastructures, les réseaux de gaz,
24:49 appartiennent aux communes. Donc, ça permet de valoriser, en fait,
24:53 un bien communal.
24:56 Ensuite, ça va créer des emplois locaux non délocalisables,
25:01 et pas seulement des emplois directs sur les sites de méthanisation,
25:07 il y a aussi tous les emplois indirects lors de la construction du site
25:12 de méthanisation, des études de site de méthanisation, mais aussi toute une
25:15 économie circulaire qu'on observe, notamment avec, par exemple,
25:19 l'épandage du digesta, qui va être fait en général par des ETA,
25:24 et donc des entreprises locales, autour, toute la maintenance
25:28 qui se fait également. Et puis, on va contribuer au développement
25:33 d'une nouvelle filière économique française, donc comme le disait Cédric,
25:38 les entreprises du secteur de la méthanisation sont à plus de 80%
25:44 des entreprises françaises, et quelques entreprises aussi européennes,
25:49 et qui se développent notamment beaucoup, donc beaucoup sont issues
25:53 du Carre Sud-Est, alors pas forcément en région Baca, mais pas mal en région
25:58 Verne-Uronalpe, même si en Provence-Sable-Côte d'Azur, on a aussi
26:01 quelques entreprises du secteur de la méthanisation.
26:06 Donc, on voit bien là qu'accueillir une méthanisation sur son territoire,
26:11 c'est finalement participer aux enjeux de climat, de gestion des déchets,
26:18 de la résilience de l'agriculture, aux enjeux énergétiques et aux enjeux
26:22 économiques de son territoire et de la France, et donc c'est des enjeux
26:28 qui aujourd'hui, je crois, sont très prégnants, et qui sont...
26:32 Ce qui nous occupe, alors ce qui nous occupe, c'est l'énergie,
26:35 la zone d'accélération énergie, mais pas que, la site de méthanisation
26:38 permet aussi d'activer des leviers sur les quatre autres enjeux,
26:45 donc climat, déchets, agriculture et économie.
26:49 On peut peut-être passer à la suite.
26:53 Et du coup, je vais prendre la main.
27:02 Merci, Virginie.
27:03 Donc au sein du consortium Métasynergie, on a théorisé
27:08 cinq facteurs clés de réussite, plus trois transversaux,
27:12 qui définissent en fait un projet de méthanisation qui est cohérent
27:15 et durable dans le temps.
27:18 Donc vous avez les cinq facteurs clés de réussite que vous voyez
27:21 sur la gauche, que je vais détailler juste après,
27:24 et trois facteurs clés transverses qui sont l'acceptabilité sociale,
27:27 la communication, l'équilibre financier et la maîtrise technique,
27:31 que je vous inviterai à aller voir plus en détail dans le guide
27:35 que Métasynergie a rédigé pour comprendre, analyser et agir
27:39 sur la méthanisation trans à la Côte d'Azur.
27:41 Vous pourrez retrouver le lien dans le chat,
27:43 on va vous le mettre sous peu.
27:45 On a défini cinq gros facteurs clés de réussite
27:53 pour des projets de méthanisation.
27:55 Le premier étant la ressource organique mobilisable.
27:59 Pour qu'un projet de méthanisation soit cohérent,
28:01 il doit avoir un plan d'approvisionnement en ressources organiques,
28:04 donc en biodéchets ou en biomasse résiduelle,
28:07 qui soit quantifié et sécurisé.
28:10 Pourquoi ? Parce que les matières organiques qui sont introduites
28:13 dans le digesteur vont influer sur le tarif d'achat de l'énergie,
28:16 notamment via des primes, ou encore sur les caractéristiques
28:19 agronomiques du digestat.
28:21 Il faut donc que ce plan d'approvisionnement soit vraiment sécurisé
28:24 dans la durée pour que le projet soit viable
28:26 et pour pouvoir avoir une continuité dans le projet.
28:29 Ce plan d'approvisionnement est construit selon un rayon
28:32 autour du site d'implantation,
28:34 et il va dépendre aussi de la typologie du projet
28:37 et du pouvoir méthanogène des entrants.
28:39 Comme le disait Virginie tout à l'heure,
28:41 il n'y a pas une, mais des méthanisations.
28:43 Donc selon la typologie, par exemple,
28:45 une unité territoriale va pouvoir avoir un rayon d'approvisionnement
28:49 pour des biomasses résiduelles de 25 km.
28:52 Un projet agricole peut avoir autant un rayon d'approvisionnement
28:56 de 25 km s'il y a plusieurs exploitations agricoles
29:00 qui sont sur le projet ou qui intègrent aussi
29:04 des biodéchets du territoire,
29:06 comme un projet qui soit à l'échelle de la ferme.
29:09 On va avoir de la même manière pour les industries agroalimentaires
29:12 des projets qui pourront être à l'échelle d'une usine.
29:15 Et enfin, on a aussi des unités de microméthanisation
29:18 qui intègrent des tonnages qui sont beaucoup plus faibles,
29:22 avec des rayons d'approvisionnement très limités,
29:24 par exemple à l'échelle d'un centre commercial,
29:27 comme le disait Virginie, pour les terrasses du port.
29:29 Ce facteur clé de réussite de la ressource organique mobilisable
29:33 sera à étudier et à adapter au cas par cas des projets.
29:37 Le débouché pour le digestat.
29:41 Le digestat, comme le disait Virginie,
29:43 ça représente une grande opportunité pour substituer les engrais chimiques.
29:47 Donc sa valorisation va être étudiée selon les besoins des agriculteurs,
29:50 mais aussi des différents acteurs locaux.
29:52 La voie la plus courante pour sa valorisation,
29:55 c'est l'épandage direct,
29:57 mais il existe aussi plusieurs voies différentes pour le valoriser.
30:01 On va avoir par exemple le co-compostage,
30:03 on va pouvoir l'homologuer,
30:04 on va pouvoir faire des processus de gazification,
30:07 par exemple pour les bouts de stations d'épuration.
30:09 Donc le débouché pour le digestat va aussi être étudié au cas par cas.
30:14 Et aujourd'hui, ce n'est pas le facteur qui est le plus limitant pour les projets.
30:18 On va avoir donc le débouché pour le biogaz.
30:21 C'est aujourd'hui le facteur qui détermine majoritairement
30:24 l'équilibre financier du projet.
30:26 Le débouché va être choisi selon les besoins des acteurs locaux,
30:29 mais aussi les débouchés qui sont existants à proximité.
30:33 Aujourd'hui, ce n'est pas un facteur limitant
30:36 parce qu'en région, on a un réseau de gaz qui est très bien maillé.
30:41 Et quand ce n'est pas le cas,
30:44 il y a d'autres valorisations qui sont possibles,
30:46 par exemple en chaleur ou en électricité et la co-génération,
30:49 ou alors en bio GNV directement pour pouvoir alimenter des flottes de véhicules.
30:54 Donc on a plusieurs voies de valorisation qui sont possibles.
30:57 On a le facteur clé de réussite qui est la gouvernance.
31:01 La gouvernance d'un projet, c'est l'ensemble des instances
31:04 à mettre en place pour assurer un bon pilotage du projet.
31:07 Cela permet d'identifier les rôles et les responsabilités
31:09 de chaque partie prenante.
31:10 Quand la gouvernance est bien réfléchie,
31:12 elle va permettre de sécuriser le projet
31:15 et d'assurer la qualité du projet tout au long de la vie du projet,
31:18 mais aussi plus tard lors de l'exploitation de l'unité.
31:21 Ce qu'il faut savoir sur la gouvernance,
31:24 c'est que c'est aussi elle qui permet d'avoir une meilleure acceptabilité.
31:27 C'est le moment où on va se poser la question
31:29 est-ce qu'on a associé toutes les parties prenantes
31:31 qui vont être concernées par le projet.
31:33 Donc c'est quelque chose que l'on va étudier au cas par cas,
31:36 selon les projets, selon les territoires.
31:39 Le dernier facteur clé de réussite est le site d'implantation.
31:43 Aujourd'hui, c'est le frein principal à l'installation
31:46 des projets de méthanisation.
31:48 Et on sait qu'en région PACA, le foncé est un enjeu très fort.
31:53 Pourquoi par rapport à la méthanisation ?
31:56 C'est qu'en effet, la situation géographique de l'installation
31:59 est très importante.
32:00 Elle doit être située au plus près des débouchés pour le degaz,
32:03 au plus près des débouchés pour le digestat,
32:05 mais aussi au cœur du périmètre d'approvisionnement
32:08 en ressources organiques.
32:10 Elle va aussi conditionner souvent la bonne acceptabilité du projet
32:14 auprès des acteurs locaux.
32:16 Cette situation géographique, elle doit concilier
32:20 un certain nombre de contraintes techniques,
32:21 mais surtout, elle doit respecter une réglementation
32:24 qui s'applique à tous les projets.
32:26 Par exemple, distance aux habitations, aux ressources en eau,
32:29 protection à la biodiversité, sécurité du site.
32:32 Donc c'est actuellement le seul facteur qui est réellement restrictif
32:36 dans le sens où il ne se situe pas au cas par cas,
32:39 mais on va avoir des réglementations qui vont s'appliquer
32:42 à tous les projets.
32:44 Et par rapport à cela, Aurélie, tu veux que je te fasse la main ?
32:51 [SILENCE]

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