Anne Brassié reçoit Fabrice Eulry et Alexandre Launay, organisateurs du Festival de Musique à l'abbaye de La Bénite Fontaine, à La Roche-sur-Foron en Haute-Savoie du 23 Juin au 2 juillet. On pourra écouter Elisabeth Sombart, Fabrice Eulry, les petits chanteurs de l'école Anne de Guigné dirigés par Alexandre Launay, le groupe de musiques traditionnelles "Les Bardes", et Fabrice Hadjadj.
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01:07 Chers amis de TV Liberté, bonjour ! Nous partons en Haute-Savoie pour un festival
01:13 de musique à la chapelle de la Bénite Fontaine.
01:18 Bonjour messieurs, bonjour Fabrice Ulry, bonjour M. Alexandre Lonnais.
01:24 Alors, dites-nous ce qu'il en est, quand ou comment, pourquoi ce festival ? Qui veut
01:34 commencer ? Celui qui communique ou celui qui organise ?
01:38 Alors, je vais prendre la parole alors.
01:42 Donc le festival il aura lieu du 23 juin au 2 juillet au sanctuaire diocésain de la
01:48 Bénite Fontaine qui est un lieu absolument magique du diocèse d'Annecy situé à La
01:55 Roche-sur-Foron.
01:56 On transforme l'abri du pèlerin en salle de concert, on y met un magnifique piano absolument
02:04 incroyable comme peut en témoigner Fabrice.
02:06 Je peux témoigner oui.
02:08 Voilà, et donc cette année nous organisons 7 concerts organisés par l'Académie Anne
02:13 de Guigny.
02:14 Alors l'Académie Anne de Guigny c'est une école hors contrat, du primaire au secondaire,
02:19 avec une pédagogie qu'on pourrait qualifier de traditionnelle et avec une forte identité
02:25 musicale.
02:26 Exactement, voilà, musicale, avec donc des petits chanteurs.
02:31 Voilà, tous les élèves chantent dans la chorale, voilà, que je dirige.
02:34 Parce que vous êtes vous-même pianiste.
02:37 Je suis pianiste et chef de chœur.
02:38 Et donc cette année on organise 7 concerts avec la présence de mon ami Fabrice Solry.
02:47 Qui va jouer aussi ? Oui.
02:49 Tu crois que je joue pour la clôture ? Pas tout à fait, le jour d'avant, samedi
02:54 1er.
02:55 D'accord.
02:56 Alors vous Fabrice, vous êtes ce grand pianiste que j'ai souvent invité et que j'admire
03:01 beaucoup.
03:02 Et vous allez jouer quoi ? Alors chaque année, parce que c'est la
03:06 troisième année je crois que je viens, j'essaie de jouer un répertoire un petit peu différent.
03:12 Et c'est un répertoire que je décide au dernier moment.
03:17 Le dernier moment n'étant pas arrivé.
03:20 Mais vous allez faire des efforts ? Il y aura tout de même quelques gospel.
03:25 Quelques gospel, voilà.
03:27 Mais je vais tâcher de ne pas jouer les mêmes morceaux que les années précédentes.
03:31 Parce qu'il faut bien dire que Fabrice Solry que j'écoute depuis des années maintenant,
03:38 je suis allée l'écouter à l'Olympia, où une salle comble, absolument frénétique
03:42 de gens qui venaient de toute la France étaient subjugués.
03:46 Vous êtes quand même l'un des seuls musiciens français qui a cet espèce de sens de rythme.
03:57 Un rythme extraordinaire, notamment pour les gospel, que l'on a que dans les cœurs
04:03 de chanteurs noirs.
04:04 Il faut bien le dire.
04:05 Moi chaque fois que j'ai un chanteur d'une petite municipalité qui chante un gospel,
04:12 je me dis "mais diable, pourquoi ne chantent-ils pas les chants de leurs terroirs ? Ils n'ont
04:19 pas le rythme des gens qui chantent le gospel.
04:22 On ne peut pas chanter un gospel si on n'a pas le sens du rythme.
04:26 Et vous, vous êtes une espèce de mesure sur pattes.
04:30 Vous êtes une extraordinaire… Vous avez ce don du rythme.
04:36 C'est très gentil.
04:37 Je voudrais préciser que j'ai beaucoup grandi avec Ray Charles.
04:41 On en avait d'ailleurs parlé lors d'une émission précédente.
04:44 C'est celui qui vous a formé ? C'est lui qui vous a…
04:47 Exactement.
04:48 J'ai beaucoup écouté Ray Charles quand j'étais tout petit, entre 0 et 5 ans.
04:51 C'est ça.
04:52 Si on n'a pas écouté Ray Charles, et les gospels entre 0 et 5 ans, il faut oublier.
04:58 Est-ce que vous êtes d'accord en tant que chef de chœur avec ce propos ?
05:00 Alors oui, tout à fait.
05:01 Il faut être infusé de musique.
05:05 Très tôt ? Très tôt.
05:06 Ça c'est sûr.
05:07 Et c'est exactement ce qu'on fait à l'Académie Anne de Guigny en faisant chanter tous les
05:10 enfants.
05:11 Alors nous ne chantons pas de gospel, ou un tout petit peu, histoire d'aborder un petit
05:16 peu ce répertoire, mais nous c'est plutôt le répertoire des petits chanteurs, le répertoire
05:21 classique.
05:22 Et des chants du terroir.
05:24 Il y a beaucoup de chants du terroir qui sont magnifiques.
05:26 Exactement.
05:27 Et des chansons traditionnelles.
05:28 Je pense qu'il y a des cerveaux pour chanter un chant, il y en a d'autres.
05:33 Et que ce sont dans nos gènes.
05:36 Nous chantons ce que nos pères, nos arrière-grands-pères, arrière-arrière-grands-pères ont chanté.
05:41 C'est culturel aussi.
05:42 C'est culturel.
05:43 Je trouve ça fou.
05:44 Et puis je suis très malheureuse pour ces gens-là qui chantent, parce qu'ils devraient
05:49 se rendre compte que ça ne donne pas d'effet.
05:52 On n'est pas… quand on entend des gospel, des vrais gospel, avec des spécialistes
05:58 de ce type de chants, on est immédiatement pris par le rythme.
06:03 On est en train de… on remue.
06:05 Alors que quand c'est les joyeux petits durons de la municipalité de Bouchetroux,
06:13 ça ne donne rien.
06:14 On reste tout à fait calme.
06:16 C'est ça.
06:17 Alors qu'on chante très bien le temps des cerises.
06:21 Bien sûr.
06:22 Avec beaucoup d'émotion.
06:24 Alors, on va dire précisément quels sont les concerts.
06:34 Fabrice Ulry, donc.
06:36 J'ai vu Elisabeth Sombart.
06:38 Oui, tout à fait.
06:39 Je crois que c'est le 25 juillet.
06:41 Notre grande amie aussi.
06:42 Exactement.
06:43 Qui est venue à ce micro et qui a enchanté nos téléspectateurs.
06:46 Exactement.
06:47 Par l'intermédiaire de Fabrice, j'ai pu rencontrer Elisabeth Sombart au siège de
06:55 sa fondation à Morges.
06:56 En Suisse.
06:57 En Suisse, exactement.
06:58 Parce qu'on n'est pas très loin.
06:59 Bien sûr.
07:00 Et donc, elle a tout de suite accepté de venir donner un concert au profit de l'Académie
07:07 Anne de Guigny.
07:08 Donc, tous les concerts qui sont donnés lors de ce festival sont au profit de l'Académie
07:13 pour l'aider à prospérer.
07:14 À prospérer.
07:15 À s'agrandir.
07:16 À fonctionner, déjà.
07:17 À s'agrandir.
07:18 Il faudra encore un festival encore un peu plus grand.
07:24 Mais déjà, c'est très généreux de la part des artistes qui viennent.
07:29 On peut redonner la date.
07:30 Le 25 juin, c'est quand?
07:32 Le 25 juin, c'est dimanche après-midi.
07:34 Dimanche après-midi.
07:35 25 juin à 15h30.
07:36 Pour Elisabeth Sombart.
07:37 Pour Elisabeth Sombart.
07:38 Bref.
07:39 Je serai présent.
07:40 Elisabeth m'a demandé de venir.
07:44 Et de jouer un morceau, si vous permettez.
07:48 Avec plaisir.
07:49 Pour moi aussi, d'ailleurs, parce qu'on parlait du piano tout à l'heure.
07:53 Je dois préciser que…
07:54 Quelle est l'origine de ce piano?
07:56 Ce piano est absolument exceptionnel.
07:58 C'est un piano qui est préparé, qui est harmonisé et qui entre en osmose avec la
08:03 salle.
08:04 La manière dont il est disposé par les organisateurs, etc.
08:08 Dans cette chapelle.
08:09 Il donne une acoustique formidable.
08:11 C'est dans cette chapelle, hein?
08:12 Non.
08:13 C'est dans ce qu'on appelle l'abri du pèlerin.
08:15 C'est un bâtiment qui sert pour les offices le dimanche parce qu'il est suffisamment
08:20 grand pour accueillir tous les pèlerins.
08:23 Donc il est haut de plafond.
08:24 Oui, mais ça sonne comme dans une église.
08:26 C'est ça.
08:27 C'est ça qui est formidable.
08:28 C'est ça ma question.
08:29 C'est ça.
08:30 Je me régale.
08:31 J'ai l'impression que le piano joue à ma place.
08:33 C'est reposant Fabrice.
08:34 Vous qui vous donnez tant quand vous jouez du piano.
08:39 Oui, j'ai l'impression de jouer en duo, disons.
08:42 C'est très joli ça.
08:43 Et qu'est-ce qu'elle va jouer, Elisabeth?
08:45 On ne sait pas encore.
08:46 On ne sait pas encore.
08:47 Voilà, il faudra que je lui demande bientôt parce que les autorités de l'Assasem nous
08:54 demandent les programmes et les minutages.
08:56 Je pense qu'ils seront déçus parce qu'elle risque de jouer du Bach, surtout.
08:58 Ah oui, ils seront déçus.
09:00 Il n'y a rien à toucher.
09:02 Non, il nous perd son compagne droit d'auteur parce que c'est tombé dans le domaine public
09:06 depuis longtemps.
09:07 Je comprends pourquoi Bach essaie souvent de jouer.
09:09 On ne boit rien à l'Assasem.
09:12 C'est ça.
09:13 Et vous, alors, vous dirigez des chœurs?
09:16 Voilà, je dirige le chœur des petits chanteurs.
09:18 Qu'est-ce que vous leur faites chanter alors?
09:20 Alors, un répertoire très vaste de la Renaissance jusqu'à nos jours.
09:25 Alors là, nous avons enregistré une partie de la messe de Léo de Libe, la messe brève,
09:32 célèbre messe brève.
09:33 Je ne savais pas qu'il avait écrit une.
09:35 Je connaissais celle de Gounod, la messe brève de Gounod.
09:38 Léo de Libe, compositeur français du 19e siècle.
09:41 Et donc, c'est une messe à deux voix pour voix d'enfant.
09:45 Et très, très belle messe.
09:49 Il y a quelques extraits sur notre chaîne YouTube, d'ailleurs.
09:52 Et comment elle s'appelle, votre chaîne?
09:54 Académie Anne de Guigny.
09:55 Tout simplement.
09:56 Très bien.
09:57 Tout simplement, voilà.
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12:27 Et puis, différents répertoires de la musique traditionnelle,
12:35 des chansons bretonnes, des chansons savoyardes aussi,
12:39 piémontaises, de notre terroir.
12:42 Et puis, un petit peu d'emprunt dans le monde du jazz aussi.
12:51 J'ai écouté le chœur d'Alexandre Lhoné.
12:55 Je peux vous dire que c'est un régal de voir la passion avec laquelle ces jeunes s'expriment.
13:03 J'ai passé tout un après-midi avec eux lors du festival.
13:09 Et puis, à la fin de l'après-midi, j'étais comme ressourcé en leur compagnie.
13:14 Et je me suis dit, mais il s'est passé quelque chose.
13:18 Et alors, je me suis fait la réflexion suivante.
13:21 Ça fait des années que je n'ai pas vu telle situation.
13:28 C'est-à-dire que pendant toute l'après-midi, aucun jeune n'avait de portable.
13:33 - Oui, ça se passe pas. - Ça fait des années que je n'avais pas vu ça.
13:36 - Marqué, le directeur est peut-être très fort et il a peut-être interdit les portables.
13:41 - Il n'a même pas besoin parce qu'en fait, il était dans la musique.
13:44 Je les voyais s'ébattre, rigoler, etc.
13:47 Et je me suis dit, je n'ai pas senti ça depuis des années.
13:50 C'est tout simplement parce qu'il n'avait pas de portable.
13:52 - Quelques autres aires. Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
13:55 - Oui, on a chanté sur YouTube, il y a un extrait des Offenbach.
14:03 Je ne sais plus. Le majeur, un air du majeur des Nuits parisiennes.
14:09 - Oui, La vie parisienne. - La vie parisienne.
14:12 Voilà, la vie parisienne, je n'avais plus le mot.
14:14 Il y a des chansons traditionnelles. - Bien.
14:18 On va illustrer tout ça. Moi, j'irais bien à la Roche sur Foron.
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16:38 Et vous le faites donc chaque année depuis ?
16:47 C'est la 5e édition. - Vous devez commencer à avoir un joli public maintenant.
16:52 Alors on commence tout doucement. La clé du succès, c'est la communication.
16:57 Mais la presse locale vous suit ? - Oui, tout à fait.
17:02 Parce qu'à la Roche sur Foron, il n'y a pas tous les jours un concert de haute qualité.
17:07 Non, il n'y a pas tous les jours un concert de haute qualité, effectivement.
17:10 Mais il faut aller chercher les gens. C'est comme partout, il faut aller les chercher.
17:16 Il faut qu'ils sachent que ça existe, que c'est de la qualité, que c'est de la très très belle qualité.
17:23 Des concerts exceptionnels.
17:26 Et voilà, merci de m'accueillir ici.
17:32 Non, non, c'est normal. Moi je suis à l'affût de toutes les belles initiatives.
17:37 Je pense à l'Académie Notre-Dame de Liès, que j'ai invitée aussi ici.
17:42 Et élever des enfants dans l'amour de la musique, je pense qu'il n'y a pas de plus belle éducation qu'il soit.
17:46 Exactement. Ça leur donne une structuration, un respect des autres, une écoute.
17:55 Ils sortent de leur intérieur pour s'extérioriser.
18:03 Un lien intergénérationnel.
18:06 Exactement, entre les tout-petits et les grands.
18:10 Alors contrairement à l'Académie de Liès qui n'a pas fait ce choix, nous on est affiliés aux Poiriers Cantoresse.
18:17 Comme les petits chanteurs de la Croix de Bois.
18:20 Et il y a cette pédagogie qui est proche du scoutisme, avec les grands chanteurs qui aident les plus petits.
18:29 Tout le monde chante dans la chorale. Les petits qui ont 5 ans et qui font un peu du playback.
18:36 Et les plus grands qui donnent leur énergie.
18:40 Et il y a aussi des leçons d'instruments ?
18:43 Non, il n'y a pas de leçons d'instruments pour l'instant.
18:46 On n'a pas pu développer ça, c'est peut-être quelque chose qui viendra.
18:51 Rien ne se fait sans le temps. Il faut être patient. C'est extrêmement compliqué la patience.
18:59 Et puis vous savez, les festivals sont longs à démarrer.
19:03 Et on dit qu'il faut 5 ans en général.
19:07 Mais en général, le temps récompense toujours ce qui est fait avec lui.
19:14 Je ne sais plus qui est-ce qui a dit ça.
19:16 Et par contre, le temps méprise ce qui est fait sans lui.
19:21 Je trouve que c'est deux phrases très intéressantes.
19:24 Il faut savoir attendre.
19:27 Ils font deux phrases en or.
19:30 Et vous Fabrice, vous jouez au Petit Journal ?
19:33 Hier soir.
19:34 Hier soir.
19:36 Les prochaines dates ne sont pas encore fixées.
19:39 Mais il y a un site internet, Petit Journal.
19:41 Oui, vous pouvez aller sur mon blog "Le canard du pianiste" sur lequel vous trouvez mon programme.
19:46 Je n'ai pas tout en tête.
19:48 Le canard du pianiste. C'est simple.
19:51 Mais reprécisons que je joue le 1er juillet au festival de la Bénite.
19:59 La Bénite Fontaine. C'est joli ce nom.
20:02 Oui, c'est la petite lourde de la Haute-Savoie.
20:05 Elle a été fondée ou validée par notre Saint-Évêque Saint-François de Sales.
20:12 Il y a eu une apparition ?
20:13 Alors non, il n'y a pas eu d'apparition.
20:15 Il y a eu une fontaine.
20:16 Ah c'est ça, une fontaine.
20:17 La Bénite Fontaine.
20:18 Et un culte marial qui s'est développé.
20:21 Depuis très longtemps.
20:22 Oui.
20:23 Saint-François de Sales.
20:24 Ça fait 400 ans.
20:25 On a fêté le 400ème anniversaire en 2020.
20:28 C'est une fontaine qui guérit ?
20:31 Exactement. C'est une fontaine qui a beaucoup de vertu, qui guérit, qui fait du bien.
20:38 Et le site est merveilleux.
20:39 Et le site est merveilleux.
20:40 Avec des arbres centenaires.
20:42 C'est une immense clairière qui est pratiquement introuvable.
20:46 Donc à la sortie de la roche sur Fauron, il faut monter.
20:49 Et il y a une petite route en épingle à cheveux.
20:51 Et on arrive dans un coin de paradis.
20:54 C'est ça.
20:55 C'est le génie des chrétiens et des moines de construire des abbayes ou des chapelles dans des lieux fabuleux.
21:05 C'est ça.
21:07 Quand vous descendez sur l'autoroute, vous voyez des collines, des montagnes.
21:12 Et vous voyez percher tout à fait en haut des églises, des chapelles, des oratoires qui dominent tout.
21:19 On a vraiment l'impression qu'ils sont entre la terre et le ciel.
21:23 Quant aux abbayes, je suis allée la semaine dernière à l'abbaye du Toronais.
21:28 Elle est en pleine forêt, dans un cadre absolument somptueux.
21:32 Les priorés aussi.
21:34 Les priorés.
21:35 Le 7 octobre, dans le cadre du festival que j'ai créé, "Blues en Aveyron",
21:39 il y a une soirée boogie-woogie avec plusieurs pianistes.
21:43 Voilà, donc le 7 octobre prochain.
21:45 C'est juste à côté de l'aéroport de Rhodes à Balsac.
21:48 Et il y a un prioré du 11e siècle qui a été redécouvert, qui a été en friche,
21:54 et qui a été récemment restauré.
21:57 Et qui est un petit peu dans la même configuration.
22:00 C'est-à-dire qu'on arrive, il y a un petit chemin, on descend, on arrive dans une clairière.
22:05 Et au dernier moment, on découvre ce prioré fabuleux.
22:08 On est déjà en état de prière, en fait, quand on est dans ces lieux.
22:12 D'abord, on est complètement isolé.
22:15 Il n'y a pas de poteau électrique, on est isolé, on est hors du monde.
22:20 On est déjà un peu... - Déjà un peu au ciel.
22:23 - Sur le chemin de paradis.
22:26 Donnez-moi, Fabrice, toutes ces informations,
22:30 et je vais faire tout un pavé "Invitation au concert"
22:35 à la Bénite Fontaine, au Petit Journal et dans l'Aveyron.
22:40 Parce qu'il faut que tout le monde ait son concert.
22:44 - Merci beaucoup d'être venu, de Haute-Savoie.
22:47 - Merci beaucoup.
22:49 - Et très bon courage.
22:52 Et je vous dis, le temps récompense toujours ce qui est fait avec lui.
22:56 - Merci. Alors on recrute des élèves. - Recruter des élèves, oui.
23:00 - Il y a des personnes intéressées.
23:02 - Et vous avez fait le tour des journaux...
23:06 - Radio, journaux locaux, voilà.
23:10 - Vous avez combien d'élèves, là ?
23:13 - 135. - 135.
23:15 - Sur une petite école. - Ça fait déjà un bon petit cœur.
23:18 - Ça fait un beau cœur.
23:20 - C'est ce qui est le plus important.
23:23 - C'est ça, exactement.
23:25 - Merci beaucoup d'être venu.
23:27 On est très honorés, à TV Liberté, de vous avoir reçus.
23:31 Et très beau concert à tous les deux.
23:34 - Merci. - Merci.
23:35 - Amis de TV Liberté, à très vite.
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