- il y a 2 ans
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle.
00:04 Bonjour, bonjour à tous.
00:09 Tout de suite le sommaire de votre Carrefour de l'Information.
00:12 Notre invité dans quelques instants Nadia Nagy, co-présidente de Groen pour évoquer pas mal de dossiers.
00:17 Plan Goodmove nucléaire, Frise, Josapha ou encore les prochaines élections 2024.
00:22 Tout un programme dans un moment.
00:24 À propos du plan Goodmove, ce dimanche des comités citoyens locaux vont descendre dans la rue à Bruxelles pour protester contre les plans de circulation.
00:32 Nous aurons en ligne tout à l'heure Adam, l'un des organisateurs et membres du comité de Scarbeck.
00:37 En deuxième partie d'émission, tout autre chose.
00:39 Ragnard Le Breton sera avec nous, l'humoriste, star du web, acteur, pratiquant de MMA et basketeur français.
00:46 Voilà donc les principaux titres que nous allons commenter et développer ensemble dans votre Carrefour de l'Information qui démarre dans quelques minutes.
00:53 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle
00:58 Je vous le disais il y a quelques instants, elle est avec nous Nadia Nagy, la co-présidente de Groen. Bonjour.
01:05 Bonjour.
01:06 Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:08 Alors c'est une question que je pose généralement à tous nos invités, même s'ils sont connus.
01:12 D'abord, une petite carte de visite, un petit peu l'histoire et le parcours politique de Nadia Nagy.
01:18 Ben, je ne sais pas par où commencer.
01:20 Par le commencement.
01:22 Ben écoutez, j'ai grandi en Flandre et là ça fait 8 ans que j'habite Bruxelles, j'habite Molenbeek.
01:28 Et ça fait exactement un an, bientôt le 11, ça fera exactement un an que je suis co-présidente de Juroen.
01:35 Et avant ça, j'ai fait un parcours un peu différent.
01:39 J'ai travaillé quelques années en politique, j'ai travaillé en tant que journaliste aussi pour un média bruxellois.
01:45 Et j'ai donné cours en communication et travaillé en communication par avant aussi.
01:49 Ce n'était pas un long fleuve tranquille, il y a eu quand même pas mal d'obstacles avant d'arriver là où vous êtes aujourd'hui.
01:54 Oui, bien sûr, et c'est un peu comme tous les enfants, je pense, issus de l'immigration.
02:00 On a tous un peu le même parcours, je pense.
02:03 Et pour moi, ayant grandi en Flandre dans une famille arabophone et francophone,
02:10 j'étais déjà un peu la fille spéciale à l'école,
02:13 ayant plusieurs langues, mais aussi étant plongée dans plusieurs cultures en même temps.
02:19 Et c'est vrai que dans mon parcours, il y a quand même certaines difficultés.
02:23 Dans mon parcours scolaire, par exemple, c'est un peu pour tout le monde la même chose.
02:27 J'ai commencé en latin et j'ai terminé en technique.
02:30 Rien contre les directions techniques, c'était très intéressant.
02:35 Mais voilà, ce n'était pas tout à fait fait pour moi.
02:39 C'est vrai qu'on doit toujours prouver deux fois plus qu'on est capable,
02:43 qu'on est capable de la même chose, qu'on a besoin des mêmes chances que les autres.
02:47 Et c'est vrai que mes profs, par exemple, m'ont dit quand j'allais continuer mes études,
02:51 je voulais faire des études de communication,
02:53 ils m'ont quand même dit "Oh, mais garde quand même un peu les pieds sur terre",
02:56 même si mes points étaient très très bien à ce moment-là.
02:59 Je ne les ai pas écoutés, j'ai quand même fait mes études de communication,
03:03 je n'ai jamais eu un examen de passage.
03:05 - Vous avez une prof d'histoire qui avait quand même décelé vos aptitudes à faire de la politique sécu.
03:09 - Oui, c'est vrai que j'ai eu des profs excellents aussi, soyons vraiment clairs.
03:13 J'ai eu une prof, j'étais en cinquième secondaire,
03:16 elle s'appelait Madame Hugo.
03:18 C'est la première qui m'a dit que je devais un jour me lancer en politique.
03:23 Après la raison pour laquelle c'est parce que j'arrivais toujours à me débrouiller verbalement.
03:29 C'est la première qui m'a dit "Ah, mais pourquoi pas la politique plus tard, je te vois bien faire ça".
03:34 Et elle avait quand même raison.
03:36 - Justement, on va parler politique, vous avez parlé de Molenbeek.
03:39 Une réaction peut-être sur les différentes sorties de Cornet-Rousseau,
03:42 on pense notamment à celle où il affirme, je cite, "ne pas se sentir en Belgique comme Molenbeek".
03:47 - Oui, ça fait vraiment mal des propos comme ça, je ne les comprends pas du tout.
03:54 C'était il y a un an, mais entre temps il y a eu quand même d'autres propos aussi,
03:57 par exemple contre les femmes au foyer.
03:59 Moi je suis fille d'une femme au foyer et je suis fille de Molenbeek aussi.
04:03 Je ne comprends vraiment pas ces propos très polarisants.
04:07 Il ne connaît pas Molenbeek, je pense.
04:09 Ce qui me dérange, c'est prendre un groupe de personnes,
04:15 et là il s'en est pris aux gens à Molenbeek,
04:18 sans prendre à eux pour gagner politiquement, personnellement.
04:22 C'est vraiment pour un gain personnel.
04:24 Je trouve que c'est vraiment très négatif pour la politique.
04:27 Et en plus, c'est vraiment enfoncer les gens à Molenbeek.
04:31 Beaucoup de gens à Molenbeek ont déjà très difficile.
04:33 Et à la place de justement les émanciper, les soulever,
04:36 faire en sorte qu'ils aient plus de possibilités,
04:38 c'est encore un peu stigmatiser encore plus le même groupe.
04:41 Je trouve ça inacceptable en fait.
04:43 - Alors, École Groune à Molenbeek-Saint-Jean a annoncé ses premiers candidats néerlandophones
04:47 pour les élections communales de 2024.
04:49 Arnaud, Hilde, qui prennent la troisième et quatrième place.
04:52 Alors, vous Nadia Nagy, co-présidente de Groune, vous poussez donc la liste.
04:56 C'est important de s'engager encore un peu plus à Molenbeek ?
04:58 - Oui, je trouve ça très très important.
05:00 J'ai relancé aussi le groupe Groune-Molenbeek il y a quelques années.
05:04 Donc, j'ai vraiment un engagement très clair au niveau local.
05:08 Parce que je me sens aussi très responsable en fait pour tout ce qui se passe dans mon quartier.
05:13 Je vois les difficultés des gens.
05:15 Je vois aussi les soucis que les gens ont à Molenbeek.
05:18 Et je veux justement encourager mes collègues aussi sur la liste École Groune à Molenbeek.
05:24 Parce que je pense que Molenbeek a besoin des écologistes et des verts.
05:28 Parce qu'il y a quand même vraiment beaucoup de difficultés des gens aujourd'hui qui ne sont pas tous adressés.
05:33 Donc, je pense qu'on a beaucoup de travail.
05:35 Mais je pense qu'on a une équipe qui est au taquet et qui est capable de faire ce travail-là.
05:38 - Alors, on va parler à présent, si vous le voulez bien, de vos relations avec la droite flamande d'une manière plus générale.
05:44 Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui ne sont pas d'accord de travailler avec la N-VA ?
05:48 - Je comprends. Je comprends parfaitement.
05:51 Parce que pour nous aussi, ce n'est pas notre partenaire préféré à choisir.
05:55 C'est clair qu'ils sont un peu les derniers dans la liste.
05:57 On va d'abord aller voir vers les parties progressistes.
06:00 Les parties de gauche, généralement, pour nous.
06:02 Et donc, ce sont les parties avec qui on préfère travailler.
06:05 Après, c'est vrai que pour Jeroen en Flandre, c'est les électeurs qui en décident.
06:10 Et qui décident de quelles sont les options, quelles sont les possibilités.
06:14 Donc, c'est à eux, en fait, de nous mettre à disposition les cartes avec lesquelles on peut se former après les élections.
06:23 Et voilà, à ce niveau-là, on ne peut pas nier que la N-VA, elle est quand même très grande en Flandre.
06:29 - C'est le premier parti. C'est une réalité politique.
06:32 - Donc voilà, c'est une réalité politique qu'on n'aime pas forcément.
06:36 Mais on prend nos responsabilités quand il le faut.
06:39 Après, pour moi, un Nietz, très très clair et net, c'est la Vlaams Blank, ça j'aime et de la vie.
06:44 - Alors, on va passer à autre chose, si vous voulez bien.
06:47 La crise énergétique et le regard de certains partis qui a changé sur le nucléaire.
06:52 Alors, quelle est votre position ? Pour, contre ou bien, oui mais à condition ?
06:56 - Nous, on est surtout pour l'énergie renouvelable.
06:59 Donc, on voudrait vraiment aller vers un horizon de 100% énergie renouvelable.
07:04 Et on a besoin de beaucoup d'investissement aujourd'hui dans cette énergie renouvelable.
07:08 Et qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui ?
07:10 L'énergie renouvelable est la seule source d'énergie qui diminue en prix.
07:14 Et je pense que beaucoup de gens ont eu la chance pendant la crise énergétique.
07:19 Les gens qui sont déjà un peu plus privilégiés dans la société,
07:22 ce sont les gens qui ont déjà pu investir dans des panneaux solaires.
07:26 Eux, ils l'ont vu sur leur facture. La facture était clairement moins chère.
07:30 Et nous, on voudrait que tout le monde ait cet accès.
07:32 Et pas que les gens qui aujourd'hui ont déjà les moyens.
07:34 On voudrait que tout le monde ait cet accès aux énergies renouvelables.
07:37 Donc, des panneaux solaires, par exemple, mais aussi des éoliennes sur la mer.
07:41 Et pour nous, c'est ça le principe de base.
07:44 C'est là qu'on met tous nos investissements pour le futur,
07:47 parce que c'est important pour le futur.
07:49 Après, la question de l'énergie nucléaire, ça c'est une question à court terme.
07:54 Le nucléaire qu'on a aujourd'hui, est-ce qu'on le prolonge ou pas ?
07:58 Aujourd'hui, on prolonge deux centrales nucléaires,
08:00 parce que c'est important pour l'approvisionnement, pour les prochaines années.
08:04 C'est dû à la guerre en Ukraine, qu'on a été obligé de prolonger ces deux centrales.
08:10 Mais qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui ?
08:12 On est obligé de regarder au prix, qu'est-ce que ça va coûter aux Belges.
08:16 Et le nucléaire coûte de l'argent.
08:18 Qu'est-ce que ça va coûter aux Belges ?
08:19 Quelle est la facture ?
08:20 Et quelle est la facture aussi pour notre santé, pour notre environnement, etc.
08:24 Et quand on met tous ces facteurs-là, l'un à côté de l'autre,
08:27 pour nous, c'est logique qu'on va pour du 100% nucléaire.
08:30 Et c'est du long terme, on travaille sur ce long terme,
08:33 mais on y travaille aujourd'hui déjà.
08:34 – Alors, il y a un autre sujet aussi, qui a défrayé aussi la chronique.
08:37 On en a parlé pendant plusieurs semaines, la crise des migrants.
08:39 Vous avez déclaré, je vous cite, il y a quelque temps déjà,
08:41 vous habitez près du petit château.
08:43 Je vois les conséquences de cette crise tous les jours
08:45 et j'appelle les ministres à aller affronter la réalité.
08:48 Où en est-on aujourd'hui ?
08:49 Où est la position de Grune dans cette crise des migrants ?
08:52 – Moi, je n'aime pas trop parler de la crise des migrants.
08:55 Je trouve que c'est une crise de l'accueil et pas des migrants.
08:57 Les migrants ont des raisons de quitter leur pays.
09:00 Personne ne le fait juste comme ça, laisser leur famille,
09:04 laisser tout comme ça et quitter.
09:07 Mais on a une crise de l'accueil aujourd'hui.
09:09 Une crise de l'accueil qui se trouve chez nous
09:11 et aussi dans d'autres pays européens.
09:14 Et c'est vrai que pendant la crise de l'accueil, il y a quelques mois,
09:17 j'ai quand même appelé ces politiciens à une fois aller voir
09:19 quelles sont les conséquences aujourd'hui.
09:22 Parce qu'il y a beaucoup de domaines du gouvernement
09:24 où on parle de façon théorique.
09:26 Il y a toujours un impact, mais l'impact n'est pas la même chose
09:31 que des gens qui sont sur la rue.
09:33 Et pour moi, j'y passe tous les jours.
09:35 J'y passais tous les jours, ces gens qui se retrouvaient à la rue,
09:37 j'ai parlé avec ces gens-là.
09:39 J'ai été me mettre à côté de leur tente, j'ai parlé,
09:42 j'ai vu les conséquences et j'ai vu le mal que ça fait.
09:45 Et c'est vrai que j'ai demandé aux autres politiciens
09:48 de faire la même chose.
09:49 Parce que parfois, la façon dont on parle des migrants,
09:53 elle est très dénigrante, cette façon de parler de ces gens.
09:57 Et c'est surtout ça que je veux, que les politiciens aillent voir ces gens
10:01 et sachent de quoi ils parlent.
10:03 Et que ce n'est pas juste de l'administration.
10:05 - Vous parlez de crise de l'accueil plutôt que de la crise des migrants.
10:08 Certains parlent aussi de deux poids, deux mesures
10:11 avec les réfugiés ukrainiens. Votre sentiment ?
10:14 - C'est vrai que la façon dont les politiciens ont parlé
10:18 des réfugiés ukrainiens est différente de la façon dont on parle,
10:22 par exemple, de réfugiés afghans.
10:24 J'ai toujours l'impression qu'il y a quand même un peu
10:26 une différence dans la communication, dans l'accueil
10:30 qu'on veut leur donner aussi, par exemple.
10:32 Et quand je vois l'accueil des Ukrainiens s'est passé
10:35 de façon différente, et je pense que c'est aussi un peu un exemple
10:39 de comment est-ce qu'on peut accueillir des gens.
10:42 Et pour moi, c'est important de le faire de la même façon
10:45 pour tout le monde, en fait.
10:47 Et là, pour les Ukrainiens, c'était un peu différent
10:49 de façon administrative.
10:51 Et les communes ont plus facilement accepté d'accueillir des Ukrainiens.
10:56 Et c'est surtout ça que je veux, que la façon dont on a regardé
10:59 les Ukrainiens, la façon dont on les a accueillis,
11:02 je trouve qu'on doit faire la même chose pour tout le monde.
11:04 - Alors, on va parler de toute autre chose.
11:06 À Bruxelles, on le sait, c'est l'une des villes européennes
11:09 les plus embouteillées d'Europe.
11:11 Alors, plan Good Move, Good Living.
11:13 Alors, une bonne ou une mauvaise chose,
11:15 est-ce que vous n'avez pas le sentiment, Nadia Nagy,
11:17 que l'on a été un petit peu trop vite,
11:19 sans vraiment consulter tout le monde ?
11:21 - Moi, j'habite donc Molendey, qui est un quartier très dense.
11:26 Il y a beaucoup de gens.
11:28 Hier, je suis passée dans la rue derrière moi,
11:31 il y a un petit parc dans un coin, un très petit parc,
11:33 de 300 mètres carrés, rien de trop fou.
11:36 Et je voyais plein d'enfants jouer,
11:38 je voyais des mamans qui sont sur le gazon.
11:41 Et à chaque fois que j'y passe, j'ai un peu peur.
11:43 Parce que je me dis, ces enfants-là,
11:45 si leur ballon se trouve un peu trop loin sur la rue,
11:47 c'est dangereux. C'est dangereux parce qu'il y a énormément de voitures.
11:51 Et c'est dangereux parce que l'air que ces enfants-là doivent inhaler,
11:56 c'est de l'air qui les rend malades aujourd'hui.
11:58 Et donc, je me fais toujours des soucis pour ces mamans-là
12:00 qui sont là à regarder leurs enfants jouer,
12:02 avec quand même un peu le cœur serré.
12:04 Et c'est pour ça aussi que Goodmove est là.
12:06 Goodmove est là pour donner de la place à tout le monde,
12:08 donner de la place à ces enfants-là pour jouer dans leur parc,
12:11 mais être en sécurité.
12:13 C'est donner aussi aux gens qui n'ont pas d'autre alternative,
12:16 l'alternative d'avoir assez de place dans la rue,
12:19 l'alternative d'utiliser les transports en commun.
12:22 Parce qu'à Bruxelles, les transports en commun,
12:24 c'est pas juste... c'est pour tout le monde, en fait.
12:26 C'est pour tout le monde.
12:27 La moitié des Bruxellois n'a pas d'autre choix
12:29 que de compter sur les transports en commun
12:31 parce qu'ils n'ont pas de voiture.
12:32 C'est la même chose pour les gens qui sont à pied.
12:34 Très beaucoup de gens se sont à pied,
12:36 prennent leurs enfants à l'école à pied.
12:38 Et donc, nous, on veut surtout qu'ils puissent faire ça en sécurité,
12:41 en toute sécurité.
12:42 Et c'est ça, pour nous, qui est important
12:44 et qui sont les bases de Goodmove.
12:46 Et je pense qu'il est important pour nous,
12:48 parce qu'on doit aussi prendre des leçons,
12:49 et c'est un peu ça, votre question.
12:51 Je pense que pour nous, il est important d'expliquer pourquoi on le fait.
12:54 Et on ne le fait pas pour avoir moins de voitures à Bruxelles.
12:57 Moi, je veux que les gens qui ont besoin de leur voiture
13:00 puissent le faire sans être dans les embouteillages.
13:02 Par exemple, moi, je suis venue à vélo aujourd'hui
13:04 parce que j'ai la facilité de venir à vélo.
13:06 J'habite pas très loin et que c'est facile.
13:08 Et vu le fait que moi, je n'étais pas en voiture,
13:12 ça fait une voiture en moins sur la route.
13:14 Et les gens qui en ont besoin, par exemple, pour travailler,
13:17 ils peuvent prendre leur voiture et ils ont la place aussi sur la route.
13:20 Et donc, pour moi, c'est important de créer de la place pour tout le monde.
13:23 Pour les piétons, pour les mamans avec leurs enfants,
13:26 pour les cyclistes, pour les bus,
13:28 pour qu'ils aillent plus vite aussi et qu'ils ne soient pas dans les embouteillages.
13:32 Donc, c'est surtout ça, en fait, créer plus d'espace pour tout le monde
13:35 et faire en sorte que Bruxelles soit plus juste.
13:37 Alors, il n'en reste pas moins que les comités de quartier
13:39 vont descendre dimanche à Bruxelles pour dire non à tous ces plans.
13:43 Et c'est d'ailleurs le sujet de la deuxième partie de cette émission
13:47 avec Adam, qui est membre du comité de Scarbet,
13:49 qui est organisateur de l'événement. On y reviendra tout à l'heure.
13:51 Concernant la friche, Josaphat, à présent,
13:54 le PS veut bien avancer sur la construction de 500 logements
13:58 sur la friche Scarbet-Croise.
14:00 C'est nécessaire, selon vous, de rappeler l'importance cruciale,
14:04 vous l'avez dit tout à l'heure, des espaces verts dans notre capitale ?
14:07 Oui, c'est très important et je pense qu'on polarise un peu trop souvent.
14:10 Et quand on dit qu'il faut plus de logements, je suis d'accord.
14:15 Et quand on dit qu'il faut plus d'espaces verts, je suis d'accord.
14:18 Et il y a moyen de réconcilier les deux en même temps.
14:21 Et à Bruxelles, quand on regarde, regardez par votre fenêtre,
14:24 il n'y a pas beaucoup de grands espaces verts.
14:27 Et ces espaces verts, ils sont importants aujourd'hui
14:29 parce qu'à Bruxelles, quand il fait chaud, il fait très chaud dans mon appartement.
14:33 Et c'est justement ces espaces verts qui font en sorte
14:36 qu'à la place de faire 30 degrés dans mon appartement,
14:38 il fera un peu plus frais dans mon appartement.
14:40 Et on en a donc besoin. On en a aussi besoin pour que l'air soit plus propre.
14:44 Et en fait, justement, à Bruxelles, je pense qu'il est important
14:47 que pas uniquement les personnes privilégiées,
14:49 qu'ils habitent les quartiers privilégiés,
14:51 ont l'accès à la verdure et au verre autour d'eux.
14:55 Je trouve qu'il faut un accès plus juste au verre.
14:58 Parce que c'est important. C'est important pour notre santé.
15:00 C'est important pour nos enfants à Bruxelles.
15:02 – Alors, on va boucler la boucle, si vous voulez bien Nadia Nagy,
15:06 avec les prochaines élections 2024, tout le monde en parle.
15:09 J'imagine que vous y travaillez déjà comme pas mal d'État-major politique.
15:13 Alors, quelles sont vos ambitions, ceux de Groune, pour 2024 ?
15:15 – Pour moi, pour 2024, il est important de montrer aux Bruxellois
15:20 quelle possibilité il y a à Bruxelles.
15:23 Il y a beaucoup de possibilités à Bruxelles.
15:25 Il y a beaucoup d'opportunités à Bruxelles.
15:27 Il y a beaucoup d'opportunités pour encore faire changer les choses.
15:30 On a déjà commencé, cette législature, à changer les choses.
15:33 Mais il faut encore beaucoup. On n'y est pas.
15:35 Et je pense justement qu'on doit donner aux Bruxellois
15:38 les chances d'avoir plus de qualité de vie dans leur ville.
15:42 Et ça, ce sera un important enjeu pour nous à Bruxelles.
15:45 – Alors, peut-être encore un petit mot, le message, le mot de la fin,
15:48 un message à faire passer, je pense surtout à certaines Bruxelloises
15:52 et à certains Bruxellois qui, disons, connaissent beaucoup plus
15:55 entre guillemets "écolo" que Groune. Alors ?
15:58 – Ah ben ça, on travaille très, très bien.
16:00 – C'est la réaction ?
16:01 – Oui, je comprends, je comprends.
16:03 Pour moi, c'est marrant parce que je suis bilingue,
16:05 je suis francophone à la base, mais je suis coprésidente d'un parti néerlandophone.
16:08 Donc pour moi, ces choses-là ne sont pas aussi départagées que ça.
16:12 Et je dis que s'ils connaissent "écolo", c'est bien, tant mieux.
16:16 Et s'ils connaissent Groune, tant mieux aussi.
16:18 On travaille très, très bien ensemble.
16:20 Et c'est un peu à la bruxelloise.
16:23 – Voilà, c'était donc la conclusion de Nadia Nagy.
16:25 Je rappelle que vous êtes coprésidente du parti Groune.
16:28 Merci en tout cas d'avoir été avec nous en direct sur Rare Belle.
16:31 – Avec plaisir.
16:32 – On se retrouve dans quelques instants
16:33 pour la deuxième partie de votre Carrefour de l'Info.
16:35 [Générique]
16:43 – Dans l'actualité bruxelloise à présent,
16:45 des erreurs comptables depuis 2017 au CPS de Skarbek.
16:49 Un manque à gagner financier de plusieurs millions d'euros.
16:52 C'est ce que rapportent de nombreux quotidiens ce matin.
16:55 Situation critique au CPS de Skarbek.
16:57 Depuis 2017, des erreurs comptables sont inscrites dans les recettes.
17:01 Le manque à gagner ce chiffre à plusieurs millions d'euros,
17:04 une mauvaise découverte à l'heure où les budgets sont serrés.
17:07 C'est catastrophique.
17:08 Un proche du dossier n'y va pas par quatre chemins pour décrire
17:11 la claque que viennent de recevoir les responsables administratifs
17:14 et politiques du CPS.
17:16 Un trou de plusieurs millions d'euros, toujours selon cette source,
17:19 vient d'apparaître dans les comptes du CPS.
17:22 Certaines estimations parlent de 5 millions, d'autres de 6,5, 11,5, 13 millions,
17:27 voire même 20 millions d'euros.
17:29 C'est effrayant, commente une autre source.
17:31 Les chiffres précis ne seront pas connus, en tout cas que d'ici la fin du mois de juillet.
17:35 En attendant, c'est un véritable vent de panique qui souffle au siège du CPS
17:40 et au sein du Collège Communaliste du Bourgmastre, Bourgmestre Écolo.
17:43 Et l'actualité à présent dans son versant international à travers les journaux.
17:54 Les États membres accouchent dans la douleur d'un accord historique
17:57 sur la politique migratoire dans la Libre-Belgique.
18:00 Hier soir, les ministres de l'Intérieur des 27 ont finalement conclu un accord
18:04 sur les points clés du pacte sur la migration et l'asile proposé par la Commission.
18:09 C'était déjà en 2020, écrit le journal Le Soir.
18:11 Alors la vraie question est, y a-t-il la volonté politique d'arriver à un accord ?
18:15 Résumé mercredi dernier, un diplomate européen.
18:18 Les États membres ont fini par la trouver, après huit ans d'âpres débats
18:22 sur la politique migratoire européenne.
18:24 A présenté comme un moment de vérité la réunion des ministres,
18:27 aussi les affaires étrangères qui s'est tenue à Luxembourg,
18:30 hier a permis d'aboutir à un compromis sur deux textes clés du pacte sur la migration.
18:36 La réforme prévoit alors un système de solidarité entre États membres
18:39 dans la prise en charge des réfugiés et un examen accéléré des demandes d'asile
18:43 de certains migrants aux frontières afin de les renvoyer plus facilement
18:46 vers leur pays d'origine ou de transit, précise la dernière heure.
18:50 Enfin, dans l'agence belga, ce feu vert ouvre la voie à des pourparlers
18:53 avec le Parlement européen en vue d'une adoption de la réforme
18:57 avant les élections européennes de juin 2024.
19:01 Également dans l'Écosse, en Turquie, désormais privée des fras à dévaluation
19:05 mises en place pendant la campagne électorale,
19:07 la livre turque a dévissé de plus de 17% depuis la réélection du président Recep Tayyip Erdogan.
19:14 La nomination par Erdogan d'un nouveau ministre de l'économie et des finances,
19:18 Mehmet Simsek, n'a pas suffi à éviter ce qu'on appelle un trou d'air.
19:22 Le Figaro doit rappeler que la banque centrale turque a dépensé près de 30 milliards de dollars
19:27 pour soutenir la devise entre le 1er janvier et le scrutin présidentiel,
19:31 mettant totalement à sec ses réserves de change pour la première fois depuis 2002.
19:36 Le ministre de l'économie a averti en tout cas il y a quelques jours
19:39 qu'il faudrait revenir à des mesures rationnelles pour redresser les finances du pays.
19:44 Une déclaration de nature à rassurer les investisseurs étrangers en attendant les actes.
19:49 Voilà donc l'essentiel des titres dans la presse internationale.
19:53 Dans un petit moment, direction le Maghreb.
19:55 Et comme promis à présent, direction le Maghreb.
20:05 Israël devrait reconnaître la marocanité du Sahara selon le président de la Knesset.
20:10 Un titre que l'on peut lire dans le journal Le Matin ou encore l'Economiste.
20:13 Je l'ai dit avant et je le redis maintenant.
20:16 Le président de la Knesset très clairement, Israël devrait aller de l'avant
20:19 vers cet objectif de reconnaissance de la marocanité du Sahara,
20:22 tout comme notre allié le plus proche, les Etats-Unis d'Amérique.
20:26 Il y a actuellement des discussions sérieuses entre nos gouvernements sur cette question
20:30 et je crois que le Premier ministre Benyamin Netanyahou annoncera sa décision dans un avril proche.
20:35 C'est ce qu'a déclaré en tout cas la presse Amir Oana à l'issue d'un entretien
20:39 avec le président de la Chambre des représentants, Rashid Talbil Hanami.
20:43 Et puis dans le journal L'Opinion, cet autre titre, Israël fera bientôt connaître sa position sur le Sahara marocain.
20:49 L'agence Reuters, citant des sources diplomatiques, affirme que la question du Sahara
20:53 fait l'objet en ce moment d'une discussion au Conseil de sécurité nationale d'Israël.
20:58 La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen,
21:02 accompagnée des dirigeants néerlandais Marc Rutte et italien Giorgia Meloni,
21:07 se rendront dimanche en Tunisie pour s'y entretenir.
21:10 Avec le président de la République Haïssaïd, d'informations dans Tunisie, Webdo ou encore Capitalis.
21:15 D'une manière plus globale, un accord de coopération dans les domaines de l'économie,
21:19 de l'énergie, de la migration sera au centre des discussions.
21:22 C'est ce qu'a précisé en tout cas le porte-parole d'Ursula von der Leyen, Eric Mamer,
21:26 qui s'est empressé de préciser dans la foulée,
21:29 "je n'ai pas dit qu'un accord sera conclu, mais il sera en tout cas au centre des discussions".
21:34 Et puis en Algérie, deux anciens ministres accusés d'avoir dilapidé près de 300 milliards de centimes,
21:39 titre Algérie 360.
21:41 Le juge du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi Mohamed Dalje
21:46 a levé le voile sur l'affaire de la nouvelle aérogare de l'aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine,
21:51 impliquant deux anciens ministres, en l'occurrence Nourden Bedoui,
21:55 ancien premier ministre, et Abdelmalek Boudiaf, ex-ministre de la Santé.
21:59 Le juge a mis aussi les accusés face à plusieurs anomalies qui entourent le projet.
22:03 Le coût de réalisation qui a dépassé le budget initial de plus de 600%.
22:08 Et puis un retard de réalisation de 11 ans au lieu des 48 mas convenus dans les cahiers des charges.
22:15 Allez, avant de refermer cette émission comme tous les vendredis,
22:27 qui dit vendredi dit les bons plans du week-end avec bien évidemment Fatima Choukri.
22:31 Bonjour Tariq, tout à fait comme vous l'avez mentionné, le saint vendredi,
22:34 c'est le moment des bons plans du week-end.
22:36 Surtout que ce week-end s'annonce plutôt très très chaud, avec environ 30 degrés.
22:40 Et donc si vous souhaitez réaliser une petite activité ou un petit pique-nique avec des amis ou en famille,
22:45 nous avons pas mal de beaux parcs à Bruxelles qui sont très très beaux.
22:48 Nous avons le bois de la Cambre, Léopold Park, Parc Josapha, Jardin du Mont-des-Arts,
22:52 Parc Malou ou encore Parc de l'Hacken.
22:55 Ce sont des parcs à Bruxelles de quoi passer un bon moment de détente.
22:58 Et puis une activité pour les plus petits, les enfants.
23:00 Tout à fait, bien sûr, le Golf Imaginarium qui est de retour au Centre d'Art Fantastique.
23:04 Vous pouvez découvrir ce mini-golf totalement atypique
23:07 et voyager le long d'un parcours de 18 trous parsemés d'embûches.
23:10 Une activité à découvrir en famille et entre amis.
23:12 Alors toutes les infos pratiques pour les intéressés.
23:14 Alors tout d'abord ça se passe au Centre d'Art Fantastique, rue de la Glaciaire, numéro 18 à Saint-Gilles.
23:19 Le tarif c'est de 10 euros, c'est à partir de 5 ans.
23:22 Et ça se passe donc jusqu'au 25 juin, mais pour le week-end, le samedi et dimanche, c'est ouvert de 14h à 17h.
23:27 Merci Fatima pour tous ces bons plans du week-end.
23:31 C'est ainsi que l'on referme votre carrefour de l'information.
23:34 Un excellent vendredi et un très bon week-end.
23:36 On vous retrouve lundi en bonne forme.
23:38 A bientôt.
Recommandations
1:42
|
À suivre
2:10
3:39
36:28
10:28
12:54
58:54
10:38
57:13
45:54
40:13
1:08:02
12:26
1:09:06
49:40
15:41
1:15:49
1:24:33
22:01
1:37:09
1:14:44
1:04:40
1:12:12
1:06:33
1:07:06