00:00 Un slogan revendiqué par des organisations fascistes, scandé par 5 à 700 personnes,
00:06 habillées tout en noir dans les rues de Paris.
00:08 Des drapeaux avec la croix celtique, symbole de l'extrême droite radicale.
00:12 Visage dissimulé, principalement des jeunes hommes.
00:15 Samedi après-midi, ces militants commémoraient la mort d'un des leurs il y a 29 ans.
00:18 Une marche qui s'est tenue dans le calme, sauf après la dispersion, selon cette riveraine.
00:22 Il y a un passant qui leur a fait un signe, un doigt d'honneur, et là ils se sont jetés sur lui et ils l'ont piétiné.
00:30 C'était coup de pied, coup de poing, coup de pied par terre.
00:34 La manifestation s'est tenue dans le 6e arrondissement, en plein cœur de Paris.
00:39 Un scandale, entre autres pour ce sénateur socialiste,
00:42 au moment où de nombreuses manifestations contre la réforme des retraites sont interdites.
00:46 Monsieur Darmanin, c'est inadmissible d'avoir laissé 500 néonazis et fascistes paradés au cœur de Paris.
00:51 Selon le préfet de police de Paris, il n'aurait pas été possible d'interdire cette manifestation.
00:56 Trop compliqué selon lui de caractériser le risque de trouble à l'ordre public.
01:00 Trouble à l'ordre public, c'est quoi ? C'est un risque d'affrontement, la commission de violence, de dégradation.
01:05 Et en plus, il y a une deuxième condition, il faut que je démontre que je ne suis pas en capacité,
01:10 avec les forces de l'ordre placées sous mon autorité, de contenir ces troubles.
01:14 Pourtant, la veille de la manifestation, la préfecture a pris un arrêté autorisant l'utilisation de drones pour la surveillance.
01:20 La justification était la suivante.
01:22 La commémoration de la mort de Sébastien Désieux constitue une incitation à causer d'importants troubles à l'ordre public.
01:29 D'autant que l'organisateur, le GUD, est un groupuscule violent qui recrute dans les facs.
01:33 Apparu dans les années 70, ce mouvement se développe de plus en plus, en même temps que le vote d'extrême droite.
01:39 Il y a de plus en plus d'adhérents et de militants.
01:44 Et parallèlement, il y a une libération de la parole qui existe de la part de ces groupes et de cette mouvance prise au sens large.
01:52 Après le rassemblement, le préfet de police a tout de même saisi la justice sur le fait que beaucoup d'individus manifestaient le visage dissimulé,
